Voilà, c'est le dernier chapitre, celui qui je l'espère va clôturer l'histoire en beauté !

(Je suis un peu émue de finir cette histoire, je l'avoue !)

Je profite de cet ultime en -tête pour dire que je vais envoyer à toutes celles et ceux qui ont participé à mon petit jeu la scène bonus ;-)

Si vous souhaitez y participer c'est toujours possible ;-)

Bonne lecture et on se retrouve à la fin ;-)


Magnus se réveilla, nu, la peau couverture par la couverture du lit parfaitement retourné par une nuit d'une débauche électrique et sensuelle incroyable ! A tâtons il chercha la chaleur d'Alec, sans parvenir à la trouver, le forçant à ouvrir un œil, puis le deuxième. Soudain le bruit lointain de la douche le tira parfaitement hors du demi-sommeil. Magnus loucha sur l'horloge de sa table de nuit, il était presque dix heures. Alec allait être indubitablement en retard pour son briefing du matin à l'Institut !

Magnus ressembla le drap autour de lui, puisant encore l'odeur et la chaleur d'Alec, puis il se décida à s'extirper du lit. Il n'en revenait toujours pas de la chance incroyable qu'il avait eut de recevoir la clémence et le pardon d'Alec. Maintenant il se sentait nettement plus serein, il savait qu'il pourrait tout révéler à Alec sans craindre de le perdre à tout jamais. Il pourrait même lui évoquer ses origines… parler d'Asmodée, peut-être ?

Le jet d'eau se coupa dans la salle de bain et Magnus s'y dirigea en s'emballant dans son peignoir de soie couleur parme avec des motifs style art nouveau. Il rentra dans la pièce, laissant la vapeur d'eau l'envelopper et son regard se déposa le plus naturellement du monde sur Alec nu et trempé qui sortait de la cabine de douche.

— Bonjour, sourit Magnus en le regardant amoureusement s'essuyer le corps avec un drap de bain.

— Bonjours, Magnus, répondit Alec avec le même sourire ouvertement heureux.

— Bien dormit ?

— Pas tant que ça, s'amusa Alec en nouant le drap sur ses hanches.

— En effet, on ne peut pas parler d'une nuit réparatrice, concéda Magnus dont le regard ne cessait de chuter des lèvres d'Alec vers son torse et plus bas encore.

— Je ne suis pas en avance, reprit Alec heureux de constater que son amant le dévorait du regard.

— Je peux t'ouvrir un portail qui te déposera directement devant l'Institut, fit Magnus en observant Alec arranger ses cheveux dans le miroir embué situé au-dessus du lavabo.

— Tu ferais ça ? s'enthousiasma Alec qui travaillait ses épis en batailles.

— Il n'y a rien que je ne ferais pas pour toi, murmura Magnus fasciné par la beauté phénoménale et viril d'Alec.

— Dans ce cas, je veux bien.

Magnus sourit et s'approcha d'Alec pour lui caresser le dos et surtout cette fameuse rune de flexibilité qui avait pas mal servit durant la nuit.

— Tu vas briller tout le jour je pense.

— Je crois aussi, il faut dire que tu as été très généreux, rougit Alec en se retournant pour embrasser Magnus.

— « Généreux », c'est le nouveau mot pour…

— Tu vas encore dire un truc cochon, juste pour me voir rougir ? coupa Alec en souriant.

— Peut-être bien, s'amusa Magnus.

— Pervers…

— Je te retourne le compliment Monsieur Magnus-mets-la-moi-bien-profond, dit Magnus en prenant la voix sérieuse d'Alec.

La réaction de son amant ne se fit pas attendre et tout le haut de son corps s'empourpra violement, contrastant furieusement avec ses runes dorées.

— Magnus, gémit Alec qui n'avait vraiment pas le temps pour recommencer leurs ébats amoureux.

— Je te laisse terminer de te préparer, je vais faire venir un petit déjeuner, sourit Magnus en s'éloignant à regret de la tentation de sauter sur Alec et de faire sauter en l'air cette fichue serviette de bain.

Alec s'habilla à la hâte, avala un café brûlant et fourra un muffin dans le fond de sa gorge avant d'embrasser goulument Magnus qui lui ouvrait un portail.

— A ce soir, mon archer, dit Magnus tandis qu'il léchait les lèvres d'Alec recueillant des miettes et du café.

— Je t'aime, dit Alec en traversant le portail.

Magnus soupira d'aise, puis il s'habilla d'un tour de main. Une fois prêt il savait ce qu'il lui restait à faire : aller trouver Camille et lui demander des explications !


Lorenzo pestait devant son miroir, rien n'avait fonctionné comme prévu et pire que tout : Magnus avait eu une discussion houleuse avec Camille. Il n'allait pas mettre longtemps avant de comprendre que son ex amante diabolique n'y était pour rien dans la rencontre fortuite de la ruelle. Lorenzo empaqueta ses affaires au plus vite, il devait mettre un peu de distance et des années entre Magnus et lui. En espérant qu'à leur prochaine rencontre ce toy-boy d'Alec serait mort depuis longtemps et cette mésaventure reléguée aux oubliettes. Lorenzo était contrarié, car il aurait voulu que son plan fonctionne, il n'avait pas parié sur le fait que ce Lightwood aimait sincèrement Magnus ! Il avait supposé qu'il était comme tous les autres de sa race : intransigeant, fier, et intolérant… mais non ! Il avait fallu que Magnus tombe sur le seul Néphilim capable de l'amender pour ses pêchers et de continuer à l'aimer ! C'était à s'en arracher les cheveux du crâne ! Lorenzo était en colère contre sa propre bêtise, mais aussi contre ce contretemps fâcheux ! Lui qui voulait tant s'approprier la place de Magnus Bane ! Il était contraint de fuir pour échapper à ses colères monstrueuses et légendaires !

Lorenzo se saisit encore de quelques-uns de ses ouvrages les plus précieux et indispensables, lorsque la porte de son entrée vola en éclat. Trop tard, Magnus avait fini par comprendre d'où venait le vilain petit tour joué durant la nuit.

— LORENZO ! hurla Magnus nimbé de flammes rouges en pénétrant dans le hall d'un pas conquérant ses yeux de chats de sorti.

Lorenzo sursauta et fit tomber ses livres, les éparpillant au sol. Magnus fonça droit sur lui et sans la moindre sommation lui balança une boule de feu orange Lorenzo esquiva à la dernière seconde l'assaut de Magnus roulant brutalement au sol.

— Comment as-tu pu oser ?! se récria Magnus en marchant vers lui le corps vibrant de colère.

— Qui ne tente rien, n'a rien ! se défendit Lorenzo qui savait que nier ne servirait à rien.

— Tu as volé l'identité de Camille Belcourt pour influencer Alexander Lightwood ! et ainsi mettre en péril notre relation ! Tu mérites de finir tes jours dans le labyrinthe en spirale !

— Jamais ! cria Lorenzo qui refusait de finir ses jours dans ce dédale infini.

Lorenzo plongea en avant et jeta un sort à Magnus qui le repoussa avant de riposter tout aussi sauvagement. Lorenzo sentit son catogan roussir au passage terriblement proche de la dernière boule de feu de Magnus.

S'en suivit un échange d'une chorégraphie complexe et chargée de colère entre les deux ennemis. Magnus alimentait sa magie de sa colère et Lorenzo de sa jalousie. Ni l'un ni l'autre ne semblait vouloir abandonner le combat, jusqu'à ce que Magnus rivalisant d'habileté projeta au mur son rival et le cloua de tel manière que ses mains ne pouvaient plus bouger. Lorenzo glacé de terreur regarda s'avancer un Magnus Bane victorieux, au regard pénétrant d'un chat sur le point de dévorer sa proie.

— Je vais être très, très, très clair Lorenzo, commença Magnus d'une voix étrangement calme. Plus jamais tu ne t'immisce dans mes affaires, de près ou de loin. Plus jamais tu ne t'approches d'Alexander, ou de sa famille et pour finir et cette condition est sine quo non : tu ne remets plus jamais un pied à New York ! Tu oublies cette ville ! Et tu repars vivre sur l'ancien continent ! Retourne voir tes racines pourquoi pas !

Sine quo non ? répéta Lorenzo en faisant bien rouler son accent espagnol.

Sine… Tu regretteras que je ne t'aie pas expédié en premier lieu dans le labyrinthe en spiral, gronda Magnus en assurant sa prise autour des poignets de Lorenzo histoire qu'il sente un peu de douleur. Est-ce que tu as bien compris ? insista Magnus qui le regardait se tordre contre le mur.

Lorenzo regarda Magnus. Il aurait voulu lui cracher des insultes, des menaces, le réduire à néant, mais en l'occurrence là, il fallait s'avouer vaincue et ne pas se lancer à corps perdu dans une bataille inutile. Il devait reconnaître que Magnus avait été plus malin et meilleure combattant que lui. Lorenzo baissa la tête en signe de soumission absolue. Magnus releva le menton, le regard dur. Sa magie perdit sa couleur rougeâtre pour redevenir bleue.

Lorenzo se laissa tomber au sol.

— Je te laisse jusqu'à ce soir pour faire tes valises, dès que le soleil aura dardé New York de son ultime rayon, tu as intérêt à ne plus te trouver ici, avertit Magnus de sa voix la plus impérieuse.

Magnus fit demi-tour et quitta les lieux, retenu à la dernière seconde par une phrase chuchoté par Lorenzo :

— Pourquoi a-t-il fallu que tu tombes sur ce Litghwood ?

Magnus sourit et sans rien dire disparu du manoir de Lorenzo Rey, le laissant seul avec ses méfaits et sa solitude.


Magnus marchait d'un pas conquérant. En moins de six heures il avait résolu le mystère de l'apparition de Camille ! Il avait réussit de ce fait à se débarrasser pour une bonne centaine d'année de ce perfide Lorenzo Rey ! Tout était parfait ! Il allait rentrer chez lui, dire au club qu'il ne passerait pas ce soir, préparer, ou faire livrer un repas, et demander à Alec de rentrer tôt. Là, ils mangeraient, feraient l'amour et ce programme se répéterait à l'infini jusqu'à…

Ce qu'Alexander vieillisse et meurt.

Magnus pila au milieu de la rue où il marchait. Cette pensée lui glaça les entrailles.

Alexander n'était pas un immortel tel que lui… Il le savait. Il l'avait toujours su, pourtant, maintenant qu'il avait réellement trouvé la pièce qui complétait son âme, s'imaginer vivre sans lui d'ici cinquante à soixante ans l'effraya.

Magnus regarda autour de lui. Il se souvenait comment était cet endroit cinquante ans plutôt, cela n'avait rien à voir avec ce qu'il avait sous les yeux. Tout bougeait si vite. Tout allait trop vite. Alexander…

Le regarder vieillir en se sachant immortel lui brisa le cœur. Il savait ce que cela faisait de perdre une personne que l'on aimait, mais perdre son âme sœur…

Magnus resta pétrifié sur la chaussée.


Ce soir, Magnus et Alec fêtaient leur un an. En un an, il c'était passé tant de choses ! Ils avaient livré tant de batailles, eut des pertes, des disputes, des peurs, de l'amour, des rires et de la joie !

Clary avait découvert qui elle était, vraiment, Jace également et si pendant un temps ils c'étaient crus frère et sœur, maintenant, il n'en était plus rien et filaient le parfait amour. Simon était devenu un vampire capable de circuler en plein jour et il avait enchaîné deux petites amies : Maia et Izzy et bien qu'Alec ait eut du mal à accepter que sa sœur sorte avec un tel geek, il avait fini par se taire et accepter comme elle l'avait fait pour lui et Magnus.

Alec ne vivait plus nullement à l'Institut, s'étant parfaitement établi dans le grand loft de Magnus. Il avait cependant gardé sa chambre là-bas, au cas où Magnus passe en journée et qu'ils aient une envie irrépressible l'un de l'autre… le bureau du chef de l'Institut n'étant pas l'endroit idéal pour s'ébattre bruyamment. Ils l'avaient fait et à chaque fois Jace, goguenard était venu frapper à la porte pour les interrompre en utilisant des prétextes fallacieux… Alec dirigeait l'Institut ! Cela avait été un énorme bon en avant pour sa carrière et Magnus avait célébré cette nouvelle à grand renfort de cocktails !

Tout allait bien, merveilleusement bien !

Lorenzo n'avait plus reparu et aux dernières nouvelles, lui et son fichu miroir était à Salamanque.

Robert et Maryse avaient pleinement accepté et même soutenu la relation entre Magnus et Alec, lorsque celui-ci avait fait son coming-out devant tout l'Institut. Certes si pendant un temps sa nomination à la tête de l'Institut de New York avait été remise en cause, sa bravoure et ses décisions de leadeur lors de la guerre contre Valentin avait remporté tous les suffrages à Idris.

Valentin était mort.

La paix était retrouvée et même si le frère démoniaque de Clary manquait toujours à l'appel, tout allait bien.

Il y avait tellement de raison de se réjouir ce soir que tout le monde était impatient de se rendre à la soirée organisée dans l'appartement d'Alec et Magnus.


Magnus s'assurait que tout était parfait lorsqu'il ouvrit la porte aux premiers invités : les parents Lightwood. Maryse l'embrassa chaleureusement en l'appelant affectueusement « mon garçon », tandis que Robert lui offrait une solide poignée de main. Alec apparût. Aux yeux de ses parents leur fils avait tellement changé en un an qu'ils avaient parfois du mal à reconnaître le jeune adulte renfrogné et voûte qu'il avait pu être. A présent Alec se tenait droit, fier, le regard franc, toujours vêtu d'une chemise et d'une veste de costume noire, un mince sourire en filigrane sur les lèvres et cette assurance incroyable qui émanait de lui. Un mélange de force et de pouvoir. Il c'était métamorphosé au contact de Magnus, forgé par son amour et les événements qui c'étaient produits.

Jace et Clary furent les seconds à se présenter. Les parabatai se prirent dans les bras tandis que Clary bavardait déjà de quelques potins entendu le jour même à l'Institut avec Magnus. L'ordre d'arrivé des suivant n'eut pas d'importance, mais en moins de dix minutes l'appartement se rempli d'une vingtaine de personnes.

Alec et Magnus servirent à tout le monde de quoi boire et lorsque tous firent silence, Magnus en profita pour prononcer un petit discourt tout en regardant Alec avec amour et tendresse :

— Tout d'abord, merci à toutes et tous d'être venu ce soir pour célébrer avec nous cette première année passée ensemble… Je me souviens parfaitement la seconde où j'ai posé mon regard sur Alexander. Je me suis immédiatement demandé qui était ce terriblement séduisant jeune homme que je n'avais jamais vu auparavant mais qui me regardait avec une intensité inégalable. Il ignorait alors à quel point il était irrésistible et combien j'étais déjà épris de lui…

La foule régit doucement, Alec sentit ses joues rosir.

— Et moi j'ignorais qu'il était en mission, envoyé par ses parents pour m'espionner, reprit Magnus d'un ton amusé. Pourtant, je ne regrette absolument pas que notre rencontre ait eu lieu de la sorte. Sans quoi, on ne se serait probablement jamais connue et je serai passé à coté de l'amour de ma vie, alors, Maryse, Robert, merci.

— Remercie-moi plutôt ! s'exclama Izzy ce qui déclencha l'hilarité général.

Magnus se saisit doucement le la main libre d'Alec et la serra doucement, puisant sa chaleur.

— Je t'aime Alexander et je suis le sorcier, non, l'homme le plus heureux qui soit sur cette terre, car j'ai le bonheur de te connaitre, de t'aimer et d'être aimé en retour. Et comme disait un vieil ami à moi : « On ne peut pas exister sans être aimé » et toi, Alexander, tu me rends vivant. Je t'aime, acheva Magnus ému en déposant ses lèvres sur celle d'Alec.

Alec, troublé par le discours et par la beauté sauvagement exotique de Magnus plongea son regard bleu dans les prunelles noires du sorcier. Tout le monde leva son verre et l'on bu en leur honneur. Alec sentit son estomac se contracter. Il se tourna vers Jace et lui tendit sa coupe de champagne, Jace l'accepta sans broncher, comme s'il s'y était attendu toute sa vie.

— J'aurai moi aussi quelques mots, dit alors Alec à la surprise générale, car Alec était du genre observateur et peu bavard, pourtant ce soir il semblait vouloir faire un effort, pour Magnus.

Tous se tournèrent vers lui, en silence, impatient d'écouter la suite.

— Voilà, il y a un an, Magnus tu as lâché Izzy pour foncer droit sur moi et depuis, tu ne m'as pas lâché et pourtant tu aurais mille fois eu l'occasion de le faire. Tu m'as appris tant sur moi-même et tu m'as à chaque fois soutenu et aimé. Je ne crois pas que dans cette vie je ne puisse jamais exprimer combien je t'aime, dit Alec en marquant une pause pour se râcler nerveusement la gorge. Tu le sais, comme tout le monde ici : je ne suis pas doué pour les discours. Faire une allocution à l'Institut devant une horde de Chasseurs d'Ombres prêt à partir au combat, pas de problème, mais étaler mes sentiments… je ne suis pas doué. Pourtant, je tenais à faire ça…

Magnus qui n'avait d'yeux que pour lui, manqua de mourir en voyant Alec poser un genou à terre en levant son regard d'azur vers lui. Presque timidement Alec sortit de la poche de sa veste un boîtier en velours noir. L'assemblée entière retint son souffle. Magnus tenait dans une main sa coupe de champagne et de l'autre il posa sa paume tremblante sur son cœur pour essayer de refréner ses battements affolés.

— Magnus Bane, veux-tu faire de moi l'homme le plus comblé dans cette vie et celles d'après en acceptant de m'épouser ? demanda Alec la voix comprimée par l'émotion et les yeux planté dans ceux de son amant bouche-bé.

Entre eux, le silence se fit, s'étira. Magnus n'en revenait pas !

Plus personne n'existait autour d'eux.

Ils étaient comme enfermés dans une bulle.

Magnus tremblant su alors avant même de dire quoi que ce soit qu'Alec avait lu sa réponse dans son regard. Ils se sourirent à s'en faire mal aux joues.

— Oui, Alexander, je veux t'épouser, dans cette vie et les autres.

Une explosion de joie accueillit cette nouvelle et les deux amoureux se prirent dans les bras avant que la bague de fiançailles choisi par Alec ne rejoigne le doigt de Magnus qui jeta en l'air une vieille chevalière pour faire de la place sur sa main. Sous les hourras et les applaudissements, ils s'embrassèrent, se chuchotant à n'en plus finir des « je t'aime ».

Si le bonheur était un tableau il dépeindrait ce moment-là, assurément, songea Jace qui applaudissait en sifflant les fiancés.


Tard dans la nuit, alors que Clary et Jace venaient de partir en bon dernier invités et à moitié éméchés, Magnus d'un claquement de doigt rangea l'appartement. Alec amoureux et aussi un peu ivre regarda son fiancé bouger ses mains faisant jouer ses flammes bleues pour remettre leur salon en l'état. Il souriait si profondément heureux.

Magnus une fois satisfait du résulta regarda la bague à sa main et caressa l'alliage d'or et d'argent avec son pouce.

— Elle te va comme je l'avais imaginé, dit Alec en s'approchant de lui pour l'embrasser dans le cou.

— Tu es un petit cachottier, sourit Magnus en s'adossant contre le torse puissant et solide de son fiancé.

— Je suis tellement heureux, chuchota Alec à l'oreille de Magnus. Tellement, tellement !

— Moi aussi, sourit Magnus.

— J'avais peur que tu refuses… je t'ai souvent entendu dire que le mariage était « une belle institution, mais pas faite pour toi. »

— J'ai dit ça ? feinta Magnus amusé.

— Qu'est-ce qui t'a fait changer d'avis ?

— Toi, évidemment : toi, Alexander. Je veux vivre avec toi et vieillir avec toi.

— … Vieillir ? répéta Alec en retournant Magnus vers lui sans comprendre. Vieillir ? Mais, tu es immortel !

Magnus, regarda intensément Alec, caressant ses joues, scrutant son expression, soupirant d'aise et de plénitude.

— Je l'étais, Alexander.

— Co-Comment ça ?!

— J'ai demandé à mon père de me rendre mortel, en échange de mon immortalité, j'ai vu nous assurer à toi et moi une longue vie sans maladie.

— Mais, Magnus, tu…

— Non, Alexander, il était hors de question que je puisse vivre au-delà d'un temps sans ta présence. Je le sais, ma vie se fait avec toi et elle n'ira pas plus loin. Je ne veux pas vivre des millénaires si tu n'es pas là pour les vivre avec moi. Et tu l'as dit dans ta demande : je t'épouserai alors dans cette vie et celles qui suivrons. Nous serons unis par de-là le temps et la mort…

— Magnus, souffla Alec qui avait décuvé d'un seul coup. Tu aurais dû m'en parler, nous aurions pu…

— Non, tu aurais réussi à m'en détourner, et je ne peux envisager de te survivre. Je t'aime, laisse-moi découvrir ce que c'est que vieillir avec toi. Laisse-moi apprendre à savourer encore plus pleinement chaque seconde passée avec toi. Laisse-moi découvrir tes futures rides et voir comment mes cheveux blanchirons, laisse-nous devenir des hommes mûrs. Laisse-nous vivre ensemble jusqu'à la fin.

— Je t'aime tellement, souffla Alec les yeux remplis de larmes.

— Je t'aime plus que ma vie, répondit Magnus en embrassant la bouche d'Alec.

Ils s'embrassèrent et sans trop savoir comment leurs pas les amenèrent naturellement jusqu'à leur chambre. Magnus poussa Alec sur le lit et en plantant son regard de chat dans le bleu d'Alec il lui dit avec fougue :

— Maintenant fais-moi l'amour, montre-moi ce que c'est que d'épouser un homme comme toi.

FIN


Voici la fin de mon histoire, j'espère très sincèrement qu'elle vous aura fait voyer, rêver, rire, pleurer, et imaginer la suite pourquoi pas ?

J'ai vraiment hâte de lire vos commentaires pour savoir ce que vous pensiez de cette conclusion.

Et si vous lisez cette fiction dans plusieurs mois, ou années, je serais toujours heureuse d'avoir vos avis et d'y répondre ;-)

Merci de m'avoir suivie et accompagnée durant ces 23 chapitres !

Je termine en disant que si vous avez aimé mon style, j'ai publier une nouvelle fanfict sur Malec : la Rédemption du Guerrier et si jamais vous voulez lire d'autre de mes histoires, sachez que je suis également auteure d'une trilogie publiée chez Rebelle Editions que vous pouvez commander partout : Le Projet Eden mon nom de plume: C.

Je serais ravie de répondre à vos reviews et il me tarde déjà de vous retrouver pour la suite ;-)

A très vite !