Coucou tout le monde !

Me voici enfin de retour avec une nouvelle fic Merthur, en espérant qu'elle vous plaise :).

Titre : Another way to Destiny.

Disclaimer : Les personnages de Merlin ne m'appartiennent nullement, ils sont la propriété exclusive de la BBC et de la légende Arthurienne.

Genre : Romance, Family, Friendship, UA, Action/Adventure, Angst, Lemon, Mpreg…

Couples : Arthur/Merlin, Lancelot/Gwen, Percival/Gwaine, Leon/Morgana, Will/Freya, Uther/Ygraine, Balinor/Hunith, Elyan/OC…

Rating : M éventuellement, pour lemon et Mpreg.

Note : J'ai commencé cette fic il y a près d'un an. Je n'y avais plus touchée pendant un long moment, la laissant à peine commencée, le plan, cependant totalement écrit. Au final, je l'ai reprise au début de cette année et je viens tout juste d'y mettre un point final. J'espère qu'elle vous plaira, comme je me suis plu à l'écrire ces dernières semaines. Je publierai un chapitre toutes les deux semaines, le vendredi. Elle contient dix chapitres, en comptant le prologue et l'épilogue, mais chaque chapitre, en-dehors de ces deux-là sont plutôt longs, ainsi, je suppose que l'attente vous paraîtra moins cruelle, ou, en tout cas, j'ose l'espérer lol.

Sur ce, bonne lecture à tous !


Prologue :

Conception magique.

Uther était un homme épris de sa femme, Ygraine, qui l'aimait tout autant et ensemble, ils essayaient depuis longtemps de concevoir un enfant. Etant roi, Uther avait besoin d'un héritier, mais c'est surtout son désir de voir grandir des enfants, qu'ils auraient eu ensemble, qui le poussait à en vouloir tant. Quant à Ygraine, elle avait été entourée de deux frères en grandissant : Tristan et Agravaine et elle repensait souvent à son enfance, pleine d'amour et de joie, de jeux et de rires. Elle voulait des enfants pour qu'ils connaissent le même bonheur et pouvoir le leur apporter. Elle aimait aussi énormément Uther et voulait lui donner tout ce qu'elle pourrait.

Ainsi, après trois ans de mariage, toujours sans enfants ou grossesse à l'horizon, elle décida de prendre contact avec l'une de ses meilleurs amis : l'une des Grandes Prêtresse de l'Ancienne Religion, Nimueh. La sorcière était parfois au château de Camelot, étant Sorcière de la Court, mais le plus souvent, elle restait avec ses « sœurs », les autres prêtresses, sur l'Île Fortunée. Ygraine envoya un message à Nimueh, demandant à un autre sorcier de le lui faire parvenir et attendit une réponse de la prêtresse.

Deux jours plus tard, Nimueh arriva au château et fut accueillie par Ygraine d'une longue accolade de remerciements et d'affection. La prêtresse brune se décala ensuite de l'embrassade et la reine blonde lui sourit.

-Merci d'être venue aussi rapidement, Nimueh.

-Il n'y a pas de quoi me remercier, voyons ! Si je peux aider, je ferais de mon mieux, lui répondit la prêtresse. Alors, quelle était la requête urgente que vous vouliez me faire, ma Reine ?

-Eh bien, je pense qu'il serait plus sage qu'on en parle tous ensemble, toi, Uther et moi. À cet instant, il est en plein Conseil, mais il sortira dans peu de temps. En attendant, allons prendre le thé dehors, il fait un temps magnifique et je pense qu'un peu de repos après ce long voyage te fera du bien, lui dit Ygraine.

-En effet, je ne refuserais pas un peu de repos et du bon thé, accompagné de petits biscuits comme vos cuisinières savent si bien les préparer !

Les deux jeunes femmes se sourirent, puis bras dessus, bras dessous, elles se dirigèrent vers l'entrée du château. En passant, Ygraine ordonna à un serviteur de leur apporter du thé et des biscuits dans la cour arrière du palais, où une petite table et quelques chaises étaient installées pour les collations en extérieur de la reine. Le serviteur se prosterna et partit rapidement faire son devoir. Pendant ce temps, Ygraine emmena Nimueh dans la cour arrière, où, plus loin, on pouvait voir les chevaliers de Camelot s'entraîner. C'était certainement une autre des raisons pour lesquelles Ygraine avait voulu mettre la table à cet endroit, pour pouvoir admirer les jeunes hommes en plein effort. Uther s'en amusait plutôt que d'en être vexé et jaloux, sachant que sa femme n'aimait que lui et ayant toute confiance en elle.

Elles s'installèrent et peu de temps après, le thé et les biscuits leur furent servis.

-Alors, comment se passe la vie au château, depuis mon départ ? S'exclama Nimueh, faisant la conversation.

-Eh bien, ces derniers temps, quelques conflits de territoires se manifestent et certains conseillers sont septiques quant à notre union, à Uther et moi, compte tenu du fait que je ne lui ai pas encore offert d'héritier, mais à part ça, tout reste pareil. Et puis, ça ne fait que quelques mois que tu es partie, lui répondit la reine.

-Les conseillers se retournent vraiment contre vous ? S'enquit Nimueh, agacée pour ses souverains.

-Oui, mais, ce n'est pas comme si nous n'essayions pas et je préfère rester calme, pendant ces discussions, plutôt que de m'emporter, comme le fait Uther, ce n'est pas sain...

-Sain ou non, s'exclama une nouvelle voix, qui fit sourire la reine et se redresser un peu la prêtresse, tu ne peux pas m'en vouloir de ne souhaiter que ton bonheur et leurs remarques l'éclipse parfois un peu trop à mon goût...

-Uther, nous savons tous les deux qu'ils ne peuvent pas nous séparer peu importe ce qu'ils disent, alors au lieu de nous emporter, il vaut mieux les ignorer, comme tu le fais souvent sur d'autres sujets, le taquina sa femme.

Uther prit place à la table et mangea un biscuit, souriant en coin à sa reine pour cette remarque. Nimueh et lui se saluèrent et la prêtresse, qui se demandait toujours la teneur de leur demande reprit la discussion en ce sens.

-Eh bien, maintenant que nous sommes tous là, quelle est cette requête que vous vouliez me faire ?

-Une requête ? S'enquit Uther, surpris, se tournant vers Ygraine, qui rougit un peu.

-Oui, une requête, répondit la jeune femme blonde, se raclant la gorge. Ça fait maintenant trois ans que nous essayions en vain d'avoir un enfant et j'aurais aimer ton aide, Nimueh, si c'est possible... ?

-En théorie, c'est possible, Ygraine, mais, en pratique, la magie a toujours un prix, comme un échange équivalent et pour une vie créée, en général, une vie doit être prise, s'exclama la brune, mal à l'aise.

-Si Uther est prêt à prendre le risque, je suis prête à subir les conséquences de ma demande égoïste, répondit Ygraine, sûre d'elle.

-Si tu le veux vraiment, comme je l'ai dit, je ne souhaite que ton bonheur et je suis prêt à tout pour y contribuer, ma reine, lui dit Uther, embrassant sa main.

-Alors je vous aiderai, mais rappelez-vous bien que je vous ai prévenus des risques, les avertit encore Nimueh.

-Nous prenons cas de tes avertissements et nous paierons le prix, quoi qu'il advienne, répondit Ygraine, se redressant encore un peu plus sur sa chaise, montrant sa détermination.

-Bien, je vais faire les recherches nécessaires et je reviendrai vers vous.

-Ça peut attendre un peu, tu viens d'arriver, chère amie, profite un peu de l'après-midi avec nous, lui dit la reine, redevenant plus joviale.

Uther, Nimueh et Ygraine passèrent alors l'après-midi à discuter dans la cour, parfois interrompus par des serviteurs ou des gens de la Cour, pour une raison ou une autre. En fin d'après-midi, Nimueh se retira pour aller à ses appartements et commença à regarder dans ses livres personnels de magie. Elle trouva facilement la formule dont elle aurait besoin, mais s'inquiéta encore du prix qu'il faudrait payer. Sur les pages du livre, c'était marqué, comme elle l'avait pressenti, un échange équivalent serait demandé et elle avait peur des conséquences, mais elle voulait accorder cette requête à son amie, ainsi, après un long soupir, elle commença à essayer la formule sur sa langue, afin de trouver la bonne prononciation et ne pas en faire trop et au final, elle sut qu'elle y était parvenue, sentant sa magie monter à la surface.

Elle referma son livre et fit appel à un serviteur pour lui apporter son repas du soir et apporter un message aux souverains. Le message, qu'elle avait écrit rapidement, stipulait qu'elle était prête à jeter son sort, dès que le roi et la reine seraient prêts. Le serviteur revint quelques minutes plus tard avec son repas et une réponse et repartit en s'inclinant rapidement. Nimueh commença par lire la réponse qui était courte « Demain serait parfait. Encore merci. Passe une bonne nuit, mon amie, Ygraine », puis, elle soupira encore une fois, toujours inquiète et mangea un peu, n'ayant pas très faim. Elle alla ensuite se coucher, en pensant que le lendemain apporterait son lot de difficultés et s'endormit sur ces pensées.

Le lendemain arriva bien vite et la reine fit appeler Nimueh à la première heure. La prêtresse, qui était déjà prête, s'empressa de prendre son livre et se rendit dans les appartements royaux. Ygraine lui sourit et l'invita à s'asseoir à leur table, à laquelle Uther était installé et la salua d'un hochement de tête, sa bouche étant pleine. Elle le salua à son tour et alla s'installer. Ils prirent le petit-déjeuner ensemble, discutant de tout et de rien, mais sentant la tension et l'appréhension dans l'air, puis vint le moment fatidique. Nimueh se tourna vers Uther et Ygraine.

-Êtes-vous toujours certains de votre choix ?

-Complètement, répondirent les deux jeunes gens, un regard déterminé posé sur la prêtresse, alors qu'ils se tenaient fermement la main.

-Alors commençons !

Et elle commença à lancer la formule, se concentrant sur le ventre de son amie, sur ses organes internes et sur sa fertilité bloquée. Elle sentit sa magie monter à la surface et après avoir prononcé la formule trois fois d'affilé, elle sentit ses yeux chauffer, comme à chaque fois qu'elle lançait un sort et sut que c'était fait.

-Voilà, votre fertilité est restaurée, jusqu'à ce que vous conceviez, après, vous redeviendrez infertile de nouveau et si tout se passe bien, j'espère que vous ne me redemanderez pas de refaire ce sortilège si dangereux, s'exclama Nimueh.

-Merci, chère amie, lui sourit la reine, reconnaissante.

Le soir même, les souverains consommèrent une nouvelle fois leur mariage, tendrement et passionnément et dès la fin de leurs ébats, Ygraine sentit déjà une vie grandir en elle et la sienne être drainée. Uther se tourna vers sa femme, surpris.

-Je sens que ça a déjà fonctionné, je sens que tu es enceinte.

-Je le sens aussi. C'est comme si mon énergie était échangée pour ce petit être qui va bientôt grandir en moi, répondit Ygraine.

-Je ressens la même chose, comme si mon énergie était drainée, lui dit Uther. Penses-tu que ça signifie qu'on mourra tous les deux ?

-Non, j'en doute, sourit Ygraine, pour le rassurer, mais on demandera à Nimueh ce qu'elle en pense demain. En attendant, je ne dirai pas non à une autre séance passionnée avec toi, mon cher mari.

Et ils repartirent dans une autre étreinte torride et tendre à la fois, avant de s'endormir, bien heureux, dans les bras l'un de l'autre. Le lendemain, les souverains ressentaient toujours leur énergie être drainée et ils demandèrent à voir Nimueh. La prêtresse alla les trouver à la table d'extérieur et s'installa avec eux, ne tournant pas autour du pot.

-Bonjour à vous deux, vos majestés, s'exclama-t-elle, vous vouliez me voir ?

-Oui, chère amie, ton sort a fonctionné à merveille, mais on se demandait, qu'est-ce que le fait que nous sentions tous les deux notre énergie être drainée vers mon ventre veut dire ?

-Tous les deux ? S'étonna Nimueh, les regardant tour à tour, surprise.

-Oui, quand Ygraine s'est retrouvée enceinte, nous l'avons su à l'instant même, parce qu'elle comme moi, nous avons senti notre énergie être drainée et instinctivement, j'ai su que mon énergie était redirigée vers Ygraine, pour faire grandir le bébé, répondit Uther.

-Eh bien, pour une surprise ! Et comme je vous l'ai dit, en magie, le prix est en général, une vie pour une vie, mais si tous les deux, vous sentez votre énergie être drainée par cette future vie, je pense pouvoir affirmer sans me tromper, que vous perdrez quelques années sur votre vie initiale, chacun de votre côté, mais qu'aucun de vous n'aura à donner sa vie, sourit Nimueh, soulagée complètement, pour la première fois depuis que la reine lui avait fait sa requête.

-Alors tout va bien ? S'exclama Uther, inquiet.

-Oui, tout va merveilleusement bien ! Vous sentirez votre vie décroître tout au long de la grossesse, mais quand le bébé viendra au monde, vous ne ressentirez plus cette gêne et les quelques années seront prises de votre vie initiale. Dans les archives magiques, en ce qui concerne ce sortilège, il est fait mention de ce cas de figure qu'une fois, je dirais que vous êtes chanceux ou que la Déesse était avec vous, sourit Nimueh.

-Comme l'une de ses prêtresses était présente avec nous, je ne peux qu'y croire, répondit Ygraine, souriant également et posant une main sur son ventre, où une vie commençait à y grandir.

Les semaines qui suivirent furent un pur bonheur pour les futurs parents, mais ils préférèrent ne rien dire pour le moment, n'ayant pas la preuve formelle de la grossesse de la reine. Quand Ygraine commença à avoir un petit ventre quelque peu arrondi, ils finirent par mettre le Conseil au courant, ce qui réjouit les conseillers, qui commençaient vraiment à s'inquiéter pour le royaume. Pendant tous les mois que durèrent la grossesse, Nimueh resta auprès de la reine, pour prendre soin d'elle, alors que les souverains sentaient à chaque moment du jour et de la nuit, un peu de leur énergie être drainée pour faire grandir leur enfant. Ils ne s'en plaignaient jamais, mais quand Ygraine était sur les nerfs, durant les dernières semaines de sa grossesse, c'était encore un point qu'elle trouvait irritant, en plus des nombreux symptômes et douleurs liés à la grossesse. Elle blâmait toujours Uther, qui la laissait faire, bien qu'il savait que ce n'était pas le cas et la laissait pleurer ensuite sur son épaule en s'excusant, parce qu'elle savait que c'était elle qui avait fait cette requête et qu'Uther n'avait que suivi pour faire son bonheur et il la consolait, comme le mari extraordinaire qu'il était.

Quand l'accouchement arriva enfin, elle recommença à blâmer Uther, à cause de la douleur insoutenable, mais le roi n'était pas dans la pièce pour entendre tout cela, attendant nerveusement, dans le couloir, faisant les cent pas encore et encore, n'avalant rien et attendant que ça se termine et que son enfant soit finalement là. Il le sentit avant même qu'il n'entendit les premiers pleurs, la gêne qu'il ressentait depuis la conception n'était plus là et il se rua vers la porte et l'ouvrit à la volée, voyant son enfant dans les bras de Gaius, son fidèle Médecin de la Cour, qui le tendit ensuite à Nimueh, qui le nettoya, alors qu'il pleurait toujours à chaudes larmes, montrant la force de ses petits poumons. Uther tourna ensuite son regard vers sa femme, qui regardait avec un sourire larmoyant et plein d'amour, ce petit être venu au monde. Ce petit miracle, comme ils avaient pris l'habitude de l'appeler durant la grossesse, n'arrivant pas à se mettre d'accord sur un prénom, que ce soit pour une fille ou un garçon.

-C'est un petit garçon, en très bonne santé, j'ajouterai, s'exclama Gaius, qui avait repris le bébé, une fois lavé et enveloppé dans une couverture de soie rouge. Avez-vous décidé de son nom ?

Il avait demandé cela en tendant le nouveau-né, toujours pleurant à sa mère, qui le prit dans ses bras avec empressement, le cajolant et l'embrassant sur le front. Elle le déposa ensuite sur son sein et le bébé n'attendit pas pour prendre son premier repas, tétant goulûment. Uther s'approcha de sa femme et s'installa à ses côtés, regardant ce tableau si merveilleux, les larmes au bord des yeux. Il embrassa Ygraine, avant que Gaius ne se racle la gorge pour signifier qu'ils ne lui avaient toujours pas répondu, attirant leur attention.

-Nous n'avons pas encore décidé, répondit le roi, se tournant vers sa reine. Qu'est-ce que tu en dis, maintenant qu'il est là ?

-Arthur, répondit sa femme derechef, regardant le nouveau-né de nouveau, Arthur Uther Tristan Pendragon.

-Va pour Arthur, sourit Uther, embrassant le haut de la tête du bébé, qui lui lança un bref regard, buvant toujours à grandes goulées.

Après cela, les jeunes gens commencèrent à se faire à leur nouvelle vie de parents, Ygraine allant même jusqu'à refuser que les servantes s'occupent de son fils la nuit, obligeant Uther à se lever autant qu'elle. Le roi avait été plutôt contre cette idée, mais voulant toujours faire les quatre volontés de sa femme, il finit par accepter, bon-gré, mal-gré.

À suivre...


C'est ici que se termine ce prologue. J'espère que le fait que j'ai repris ce concept d'une vie pour une vie et l'ait tourné à ma sauce, afin que les événements s'enchaînent différemment vous plaira. En tout cas, laissez-moi une petite review pour me dire ce que vous en aurez pensé !

À dans deux semaines !