Bonjour, bonsoir !... Oui, je cherche toujours une phrase d'accroche assez originale, mais sans succès. Enfin bref ! ce n'est pas le sujet. J'avais lu Pandora Hearts il y a quelques années et je l'avais bien aimé, mais pas tant compris que ça. Maintenant, j'ai acheté les mangas et, cette fois, j'ai bien compris l'histoire (enfin !) et... c'est génial !

Donc, comme Pandora Hearts m'inspire beaucoup, j'ai décidé d'écrire quelques drabbles à ce sujet. Comme toujours, ce seront des drabbles par dizaines (c'est-à-dire dix drabbles par « chapitre »).

Et un petit disclaimer (même si on sait tous que c'est inutile) : je ne possède pas Pandora Hearts (malheureusement... Vincent, Gilbert, un jour, vous serez à moi !).

Au cœur de Pandora I

1. Un histoire... compliquée.

— Et en fait, Oz Vessalius était Jack réincarné.

— Cela semble logique, ne serait-ce que par leur apparence.

— Et son valet, Gilbert Nightray était en fait un Baskerville et le prochain Glen, parce qu'il était le serviteur de l'ancien Glen, Oswald.

— Hein ? Ils ont tous le même nom ?

Ciel Phantomhive soupira. Sa fiancée, Elizabeth, tentait – sans grand succès – de lui raconter l'intrigue du dernier livre qu'elle avait lu. Il ramassa l'ouvrage, regardant la couverture.

Pandora Hearts, hein ? Quelle histoire bien compliquée !

Pourquoi Lizzy perdait-elle son temps avec ce genre de lectures sans intérêt ?

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2. À un cheveu.

— Grand frère !

Oz et Gilbert frissonnèrent en cœur alors que Vincent apparut au détour d'un couloir. Il se dirigeait gaiement vers eux, une paire de ciseaux dans les mains et des cheveux dans l'autre.

— V-Vincent, à qui sont ces cheveux ? s'écria Gilbert.

— Oh ça ? Je ne sais plus trop, déclara nonchalamment Vincent. Je ne connais pas son nom mais je l'ai entendu te critiquer dans ton dos. Elle disait que tes cheveux sont gras. Alors je me suis occupé de son cas.

Il sourit, regardant Gilbert avec une admiration et une adoration non dissimulées alors qu'il passa une main dans ses cheveux de son frère.

— Les cheveux de Gilbert sont parfaits, après tout !

Sur ce, il repartit aussi vite qu'il était venu. Oz se pencha vers Gilbert – enfin, tira Gilbert pour que celui-ci se penche.

— Ton frère est vraiment effrayant, Gil.

— Je sais... marmonna le valet.

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3. Somnambulisme.

Gilbert ne parvenait pas à dormir. Pas à cause d'une quelconque insomnie ou d'un cauchemar, non. C'était à cause d'un bruit. Un bruit de pas dans le couloir, accompagné d'un marmonnement incompréhensif, comme si quelqu'un parlait à voix basse.

Mais qui pourrait être réveillé à une telle heure ? Il trouvait cela suspect. Surtout que la chambre d'Oz était juste à côté. Alors bien sûr, il imaginait aussitôt le pire. Des assassins étaient là pour éliminer son maitre, peut-être même étaient-ces des contractants illégaux avec des Chains.

Il devait les arrêter.

Gilbert bondit hors de son lit et, attrapant son arme au passage, sortit précipitamment de sa chambre, pointant son pistolet vers les intrus.

— Viande...

Gilbert grimaça. Ce n'était que ce stupide lapin qui, les yeux fermés, passa à côté de lui sans même le voir.

Gilbert cligna des yeux. Depuis quand Alice était-elle somnambule ?

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4. La tentative d'Oswald.

Gilbert avait vu son frère sur les épaules de Jack, tandis que ces deux-là partaient on ne sait où, apparemment très amusés de leur petit jeu.

Oswald avait vu le regard envieux sur le visage de son petit valet. Alors il n'avait pas hésité. Même s'il trouvait cela futile comme jeu, il avait attrapé Gilbert et l'avait posé sur ses épaules, le tenant par les jambes. Son petit valet semblait ravi.

Jusqu'à ce qu'il se cogne contre l'encadrement d'une porte à cause de la hauteur et tombe.

Il n'en fallut pas plus pour qu'Oswald s'excuse auprès de son petit valet qui, les larmes aux yeux, lui assurait qu'il allait bien et que ce n'était pas la faute de son maitre.

Autant dire qu'Oswald serait plus prudent à l'avenir.

Tiens, Vincent s'était-il déjà cogné contre un mur à cause de Jack ?

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5. Le roi des demeurés.

Il avait trahi son maitre. Enfin, son ancien maitre, au profil de son maitre actuel, qui était toujours inconscient dans son lit.

Tout ce qui s'était passé était un coup dur pour Oz, que cela soit les révélations le concernant lui et Jack, ou la mort d'Oncle Oscar. Pourquoi Oz avait-il à subir toutes ces épreuves ?

Gilbert se prit la tête entre les mains. Enfin, entre la main droite, puisque son bras gauche n'existait plus.

Peut-être que s'il n'avait pas eu autant peur de retrouver ses souvenirs, les choses se seraient passées autrement.

Sauf qu'il était trop tard pour regretter le passé. Il avait agi sans réfléchir pour sauver Oz, et recommencerait si nécessaire.

Alors Oz avait raison : il était le roi des demeurés, et cela ne le dérangeait pas tant que cela lui permettait de protéger son maitre.

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6. Absence.

Gilbert marchait dans les couloirs du siège de Pandora – du moins de ce qui restait de l'organisation démantelée.

Il s'arrêta, perplexe. Qu'est-ce qu'il était venu chercher ici, déjà ? Il ne s'en rappelait plus. Peut-être qu'Oz savait ? Ah non, c'est vrai, Oz n'était plus là.

— Tu perds la mémoire, Gilbert ?

Un rire irritable se fit entendre derrière lui. Gilbert se retourna brusquement.

— La ferme, Break ! Ce n'est pas...

Il se tut. Il n'y avait personne.

Gilbert soupira. Tout était si silencieux et vide depuis qu'Oz et Alice étaient partis. Même ce maudit chapelier lui manquait.

C'est le cœur serré qu'il continua à marcher.

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7. La vieillesse.

Xerxès était fatigué. Il avait récemment – encore – abusé de ses pouvoirs et, comme Mlle Sharon l'avait assez réprimandé à ce sujet, il devait se reposer.

Sauf qu'il était difficile de se reposer alors que, dans le couloir à côté de sa chambre, une foire semblait s'être installée. Bon, ce n'était qu'Oz, Gilbert et Alice mais ils parlaient tellement fort que tout le manoir pouvait les entendre.

— Non, stupide lapin tu ne peux pas entrer comme ça !

— Laisse-moi, tête d'algues ! Je vais donner le coup de grâce à cet espèce de clown !

— Alice, tu risques de réveiller Break !

Xerxès cligna des yeux, puis sourit. Ils le déprimaient, avec leur jeunesse pleine d'énergie.

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8. Réalisation.

Gilbert fronça les sourcils. Alice faisait une drôle de tête, comme si elle venait de manger des légumes en les confondant avec de la viande.

— Qu'est-ce qui t'arrive, stupide lapin ?

Alice ne lui répondit pas. Alors Gilbert s'approcha d'elle et, puisqu'elle ne réagissait toujours pas, agita sa main devant elle.

— Alice, ça va ? demanda Oz.

Elle réagit enfin, tournant la tête vers lui.

— Je... Je viens de me rendre compte d'une chose affreuse.

— Quoi donc ? demandèrent en cœur les garçons.

— Si Lacie est ma mère... Alors Levi est... mon père.

Gilbert et Oz grimacèrent à leur tour. Ce... type tordu était le père d'Alice ? C'était en effet une affreuse réalisation.

On ne choisissait vraiment pas sa famille.

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9. La demande de Vincent.

— Grand frère ? Tu peux me rendre un service ?

Gilbert s'attendait au pire.

Même si Vincent se portait beaucoup mieux depuis qu'il n'avait plus comme désir de faire disparaitre son existence, cela n'empêchait pas qu'il avait toujours le même caractère... particulier. Qu'est-ce qu'il allait lui demander, encore ?

— Bien sûr, Vince, dit-il avec hésitation.

— J'en ai assez de mes cheveux longs. Tu peux les couper pour moi ?

Gilbert soupira. Ouf, ce n'était rien d'étrange.

— J'ai même les ciseaux pour ça !

Gilbert frissonna. Il fallait vraiment que Vincent se débarrasse de cette fâcheuse addiction bizarre concernant les ciseaux...

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10. Le temps perdu.

Ses pas l'entrainèrent là-bas, à l'endroit où tout avait commencé. La tombe de Lacie, qu'Oz et lui avaient découvert, il y a des années de cela.

Tellement de choses s'étaient produites depuis...

— Gil ?

— Je suis là, Vince.

Il sentit son frère approcher, et se mettre à côté de lui, ses yeux rivés sur la tombe lui aussi. Une main se posa sur son épaule.

— Tu les reverras, ne t'en fais pas.

— Tu as raison Vince. Même si je dois attendre un siècle, je les reverrais.

Il sourit et regarda son frère droit dans les yeux.

— En attendant, nous allons rattraper le temps perdu.

Ah que j'adore écrire sur Vincent et Gilbert ! Au fait, le premier drabble est un cross-over (en quelque sorte) avec Black Butler parce que... je trouvais ça drôle et l'idée d'un cross-over entre ces deux univers est intéressante. Il se peut que j'en fasse d'autres par la suite.