Les personnages de cette histoire appartiennent à Dreamworks et Williams Joyce. Merci de ne pas reposter cette histoire ailleurs sans m'en informer. Tout vol ou plagia sera signalé. Merci


Quand Aster gara sa voiture, une fois encore, plusieurs journalistes tournaient autour de sa maison. Il soupira, se donnant courage et descendit de voiture. Les questions et les flashs d'appareil photo l'aveuglèrent.

-Monsieur Bunnymund, un commentaire sur votre démission de l'équipe nationale ?

-Monsieur Bunnymund, est-ce que ça a avoir avec le différent que vous avez eut avec le joueur de l'équipe adverse ?

-Monsieur Bunnymund ?

-Monsieur Bunnymund !

Aster soupira et fit un geste des mains pour que les gens se calment.

-Si j'ai choisis de quitter l'équipe nationale, c'est par rapport à ma santé. Rien d'alarmant, mais j'ai eut plus de fracture que vous tous réunis, et je préfère arrêter aujourd'hui que lorsque je serais à l'hôpital la fois de trop.

-Monsieur Bunnymund, est-ce que ça a avoir avec les rumeurs sur votre sexualité ?

Aster fit semblant d'être surpris. Il savait que ça faisait des mois que les réseaux sociaux parlaient de ça. Des années avant, il avait cru bon d'avouer une fois pour toute à Jim et Bob qu'il aimait un autre garçon. Les deux autres avaient été révulsé par ça et avaient coupé les ponts. Bob avait eut des soucis d'argent, quelques mois auparavant et il lui avait fait du chantage. Aster n'avait pas cédé et depuis, sa vie privée était sujette à débat.

-Quel rumeurs ?

-Comme quoi vous seriez homosexuel.

Aster poussa un soupir dramatique totalement feint.

-Je ne suis pas homosexuel.

-Pourtant, il paraîtrait que vous avez fréquenté un homme, avant.

-Non. Non c'est absurde.

Les journalistes se regardèrent, à la fois étonné et soulagé. Aster sourit intérieurement. Ça faisait quatorze ans qu'il attendait ce moment.

-C'est absurde parce que l'homme que j'ai fréquenté étant jeune, je vis toujours avec. Et je ne me considère pas comme homosexuel, car depuis que j'ai douze ans, j'ai toujours trouvé Scarlett Johansson canon, même aujourd'hui. Mais je vis avec un homme et je l'aime. Et j'en aurais jamais honte. J'ai arrêté le sport professionnel parce que je ne veux plus abîmer mon corps. J'ai trente-deux ans, aujourd'hui, et je dois penser à mon avenir. Je ne veux pas vieillir aux côtés de mon compagnon en étant plus abîmé que je ne le suis déjà.

-Enfin, si vous arrêtez, c'est aussi parce que ça a futé, dit un journaliste.

Aster le regarda droit dans les yeux.

-Je me moque des rumeurs sur ma vie privée parce que ça ne regarde que moi. J'ai perdu mes deux parents quand j'avais dix-sept ans. J'ai grandi le jour où on m'a appelé pour me dire que leur avions s'était écrasé. Ce jour là, j'ai cessé d'être un enfant pour élever ma sœur et mon frère, tout en continuant mes études pour me lancer dans le sport. Quelqu'un ici en a fait pareil ? Quelqu'un a vécu la même chose ? Non ? Alors personne n'a à redire quoi que ce soit sur mes choix. Le jour où vous aurez vécu la même chose, vous pourrez dire quelque chose.

Il prit sa sacoche et ferma sa voiture.

-Maintenant, si vous voulez bien m'excusez, j'aimerai aller rejoindre mon compagnon. Alors merci d'aller vous acheter un peu de dignité et partez de chez moi. Bonne journée.

Aster profita de l'état de choc des gens autour de lui pour rentrer chez lui. Il défit sa cravate et enleva sa veste de costume. Il trouva Jack dans son atelier, entrain de sculpter une statue de dragon géant.

-C'est pour le mariage d'Hiccup ?

Jack se retourna.

-Salut, chéri. Oui, c'est Astrid qui m'a demandé un cadeau pour lui. Et vu son obsession bizarre pour les dragons…

Aster sourit. Il est vrai que son meilleur ami était fasciné par ces créatures. Jack s'essuya les mains.

-Tu as passé une bonne journée ?

-Oui. Je ne fais officiellement plus partit de l'équipe. Et d'ici dix minutes, toute la planète saura que je vis avec toi.

-Hein ? Pâlit Jack.

-Pas avec toi, toi. Mais avec un mec.

Jack souffla.

-Tu m'a fait peur.

Aster alla l'enlacer dans le dos et posa sa joue contre la sienne.

-Non. J'ai fait mon coming-out, mais toi, je te garde pour moi.

Jack sourit.

-Tu crois que les journalistes vont camper longtemps devant la maison ?

-Nan. D'ici une heure ou deux, ils en auront marre.

-Tu crois pas…

Jack déglutit.

-Tu ne crois pas qu'ils vont chercher à savoir qui je suis ?

-Non, je ne pense pas. Je ne suis plus un sportif de haut niveau, maintenant, alors ça ne les intéressera pas longtemps.

Jack se releva.

-Et que vas-tu faire, maintenant que tu es au chômage ?

-Eh bien pour commencer, après une longue journée pleine de paperasserie barbante, je vais te faire l'amour. Derrière, j'irais prendre une douche, je dirais à Jamie et Sophie de passer dîner. On ira au mariage d'Hiccup à la fin de la semaine, et après je t'emmène en voyage, où tu voudras.

-C'est vrai ?

-Oui. On aura qu'à aller sur une plage exotique, à la montagne. Chez ta tante. Où tu voudras. Et une fois qu'on y sera, je me mettrais à genoux, je te ferais un discourt romantique et je te demanderai un mariage.

Jack resta stupéfait.

-Tu… Tu vas me demander en mariage ?

-Après quatorze ans, maintenant que je ne suis plus un personnage publique, je compte bien t'aimer au grand jour.

-Aster, tu n'es pas… Tu n'es pas obligé de faire tout ça…

-Tu veux dire que je peux te demander de m'épouser maintenant ?

Devant la stupéfaction de Jack, Aster mit un genoux à terre et sortit une boîte en velours bleue.

-Jack, mon amour, mon chéri, mon monde et mon foyer, accepterais-tu d'unir officiellement ta vie à la mienne ?

Jack resta muet, complètement immobile, comme l'une de ses statues de glace et Aster commença à paniquer.

-Si tu ne veux pas…

Soudain, comme frapper par la foudre, Jack se jeta sur lui.

-Bien-sûr que je veux !

Il l'embrassa amoureusement.

-Par contre, tu as les mains complètements gelé, commenta Aster

-Désolé, fit Jack en s'écartant. J'ai travaillé la statue toute la journée.

Aster lui sourit.

-Viens prendre une douche avec moi…

Jack lui sourit à son tour et se pencha pour l'embrasser doucement, sans le toucher. Et à cet instant précis, alors que personne ne regardait, ils étaient les êtres les plus heureux du monde.