Dies ist der erste Gloria

Prologue

Eren était... un de ces aimants à emmerdes dont le bataillon se serait bien passé mais qui était également vital à la survie de l'espèce humaine. Eren recélait bien des mystères - sa haine affichée contre le Titans de tout poil, sa capacité à se transformer lui-même en titan...

Il avait mis plus de temps que les autres à manier le combat tridimensionnel et à maîtriser le port du harnais. Sa haine seule le conduisait au bout de ses projets ; elle le portait. Littéralement.

Dès que Livaï a levé la main sur Eren, il savait que leurs destins seraient étroitement liés.

Livaï liait connaissance en donnant des coups - un art qu'il devait à son mentor, le tristement célèbre Kenny l'égorgeur. Et Eren, durant le procès, s'en était pris une pluie !...

S'en suivi une panoplie de mauvais traitements - il fallait pousser cet être phénoménal dans ses derniers retranchements et Livaï se faisait fort d'exécuter les ordres tout en appliquant sa propre méthode. Il y allait parfois si fort que Mikasa - cette soldate extrêmement douée qui veillait sur Eren comme sur la prunelle de ses propres yeux éteints - dégaina sa lame à plusieurs reprises. Livaï se contentait alors de la darder de ses pupilles rétrécies.

Elle était là, tremblante de rage.

Non content d'infliger les pires sévisses à Eren, Livaï la provoquait. Livaï agissait toujours de la sorte. C'était sa façon à lui de signifier qu'il tenait à quelqu'un. C'était la seule manière qu'il connaissait, qu'on lui avait apprise. Livaï, à l'intérieur, n'était qu'émotions. Et lorsqu'elles surgissaient, le garçon devenait incontrôlable. De fait, il s'était construit une carapace similaire aux murs immenses qui bordaient la cité. On disait souvent que les murs étaient là pour préserver les Titans de la fureur du Caporal-chef. Il en allait de même pour cette carapace qui protégeait les autres des émotions exacerbées de Livaï.