Yo !

Je me lance encore cette année dans l'écriture d'un calendrier de l'avent … Pas exactement comme celui de l'année dernière puisque ce ne sera pas un pairing par jour, ni un thème. En gros, j'ai trouvé un truc de prompts spécial calendrier de l'avent, et je l'ai presque respecté. Genre, je l'ai respecté à moitié et le reste j'ai chopé des thèmes sur internet. Ouais, enfin je l'ai respecté au début. Dans l'idée. Il y aura beaucoup de Vaniku, et beaucoup de Vanitas de manière générale, et pas mal de Larxène aussi, parce que Décembre c'est son mois quand même.

Aussi, un grand merci à tous ceux et toutes celles qui avaient commenté le calendrier de l'année dernière, parce que sans ça, je crois que ce qui me resterait en mémoire ce serait la panique d'écrire au jour le jour. Vous avez été ma motivation, l'année dernière, et cette année encore je relis vos reviews pour me donner du courage. Déjà un an, quoi. J'espère ne pas trop vous décevoir, et qu'on passera encore un chouette temps de l'Avent ensemble.

Bonne lecture !

Et profitez bien du temps de l'Avent !

Advent Prompt Calendar

Day 1 : You wake up to the sweet sound of an elf singing (Tu te réveilles au doux son d'un elfe qui chante)

Genre : Fluff. Fluff. Fluff.

Focus : Roxas

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.Day 1.

Roxas, comme un peu trop souvent à son avis, commençait sa journée en retard. Il ne le savait pas encore, son esprit pris dans les songes à l'image de son corps pris dans les draps, et se contentait pour l'instant d'éteindre inconsciemment son alarme, peu soucieux de la panique qui le prendrait dès qu'il aurait connaissance de l'heure tardive qui s'affichait sur les églises de la ville.

Il était donc déjà près de midi quand il ouvrit les yeux, bercé en sens inverse par un arpège qu'il lui semblait avoir déjà entendu quelque part. Il s'étira mollement sur son lit, profitant de la chaleur de la couette au milieu de son appartement mal chauffé – après tout, il n'avait pas encore entendu son réveil sonner, il pouvait bien paresser dans la douce lueur du matin … Un tilt se fit comme une voix résonnait depuis la rue, et Roxas regarda avec un étonnement absolu les rayons de soleil sur sa peau. Il était supposé se réveiller à sept heures. Et à sept heures en décembre, de son expérience, il faisait encore nuit. Il bloqua, sans doute par réflexe d'auto-défense, n'ayant pas plus que ça envie de prendre conscience de tout ce qu'impliquait la vision du soleil à la fenêtre. Prudemment, il porta son téléphone à ses yeux, alluma l'écran et n'eut même pas la force de jurer. Ça lui faisait quelque chose comme cinq heures de retard, et une demi-douzaine de messages de son patron. Il rejeta mollement son portable plus loin sur le matelas, décidant qu'il n'était même pas la peine d'essayer de se presser. Il avait déjà reçu trop d'avertissements, et autant qu'Axel pouvait être sympa, c'était la fois de trop. Non seulement il n'avait pas été ponctuel, mais en plus il n'avait pas prévenu et avait fichu toute son équipe dans la mouise. Il hésita à se rendormir, mais se sentait trop agité pour ça. De dépit, il se releva, marcha quelques pas jusqu'à cette foutue fenêtre et – en même temps, on était supposé dormir quand il faisait nuit, ce n'était pas vraiment naturel pour le corps de s'astreindre aux mêmes horaires en été et en hiver. Il n'y avait qu'à voir les chats pour comprendre que les mammifères avaient besoin de plus de sommeil à cette période de l'année. La mine défaite il fit réchauffer le café de la veille, des notes de guitare continuant de tourner dans sa tête. Il s'emmitoufla dans la couverture et alla ouvrir la fenêtre pour essayer de profiter de sa cigarette en dépit de la situation. Les arpèges ne venaient pas de son esprit, constata-t-il en voyant la musique se renforcer. Le duvet matelassé bien tenu autour des épaules, il s'adossa au rebord de la fenêtre pour trouver, en bas, un visage connu. Une voix rejoignit la guitare et Roxas ne retint pas son rire léger, qui s'accordait gracieusement avec le soleil paresseux de décembre. En bas de chez lui, très simplement, un duo de Noël, et pas des moindres. Avec un peu de joie dans le ventre, Roxas alla récupérer son téléphone et composa le numéro de son manager, revenant à la fenêtre pour fixer les chanteurs. La voix d'Axel ne tarda pas à lui répondre, grésillant légèrement. En arrière-plan, on pouvait entendre tout un brouhaha confus.

« Roxas … »

Le ton était embêté plus qu'énervé et Roxas savait bien que son major crush n'avait pas plus envie d'avoir cette conversation que lui. Mais il ne l'appelait pas pour ça.

« J' sais que j' suis viré, il marmonna d'une voix encore brumeuse et l'articulation vague, mais y a Demyx qu'a réussi à convaincre Zex' de chanter dans la rue. J' crois qu'i' z'ont fini par se mettre ensemble, i' sont en bas d' chez moi.

— Oh. Je sais pas ce qui m'enchante le plus, entre le fait que mon meilleur pote se soit casé et que tu viennes d'enchaîner trois phrases d'un coup. Ça fait trop d'un coup.

— Ts, fit simplement Roxas.

— Zexion, en costume de lutin ?, relança Axel.

— Ouais.

— OK, Dem a gagné. Mais, hm, du coup, tu sais …

— Hm ?

— Bah y avait un peu cette politique dans l'entreprise, sur le principe de pas sortir avec des gens du boulot. Et comme t'es viré …

— Oh.

— Mauvaise idée ?

— J'aurais jamais cru être content d'être viré.

— Oh. Ah, ouais.

— Ce soir ? Au café Soleil ? »

Axel approuva, joyeux de l'autre côté du téléphone, et Roxas referma la fenêtre en lançant un geste de la main à Zexion – qui dut lui rendre un regard noir, mais il n'était pas certain. Peut-être bien que Roxas avait trop dormi, peut-être bien qu'il avait fait passer à la trappe la moitié de sa journée, perdu son boulot et par conséquent pas la moindre idée de comment payer son loyer mais, honnêtement, c'était un des meilleurs débuts de journée de sa vie.

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Alors ? Qu'est-ce que vous en avez pensé ? Hésitez pas à laisser un commentaire, vos reviews sont mes chocolats.

À demain !