Note de l'auteur : Coucou ! Eh oui, c'est le retour de Momo "ça fait deux mois que j'ai rien posté oups" Leboulet. XD Donc encore une fois je me rappelle à vous en postant heu... un vieux truc un peu tendancieux... voilà voilà... C'est probablement pas la oufitude ultime (et c'est même pas très très osé en fait) parce que pour être honnête je galère encore pas mal avec tout ce qui touche au lime/lemon autre que yaoi - mais j'espère quand même ne pas être trop ridicule XD
Merci à AhriallSann pour les encouragements ! x3 Et merci à vous d'être venus jeter un coup d'œil par ici - j'espère à tout bientôt !

Pairing : Mirio/Nejire/Tamaki
(À noter que cet OS s'intéresse surtout à la relation Mirio/Nejire !)


02 : Petite robe noire

« Hmm… Hé, Mirio, Mirio, qu'est-ce que tu en penses ? Est-ce que c'est joli ? »

L'air pensive, ses longs cheveux bleus lâchés sur ses épaules pâles et fines, Nejire attrape dans chaque main un pan de sa robe et pivote rapidement sur ses talons, le temps de s'observer dans le miroir qui lui présente son reflet de plein pied. C'est une robe qu'elle vient d'acheter, en fait – une petite robe noire cintrée, avec de petites manches bordées de dentelle et un jupon évasé qui lui plaisait beaucoup, et puis une fille doit toujours avoir une petite robe noire dans sa collection, non ? Elle est presque sûre qu'elle l'a lu dans une revue l'autre jour, elle se demande ce que les garçons en pensent-
Soudain, elle sent deux paumes larges se poser sur ses hanches et elle lève les yeux, surprise. Mirio terminait d'enfiler son propre costume, jusqu'ici, mais maintenant il se tient dans son dos et il lui sourit.

« Tu es superbe, Nejire ! J'adore comment ça marque ta taille !
– Hihi, merci ! » répond-elle, un joyeux sourire aux lèvres. Puis elle s'appuie contre lui, joueuse, et se réjouit de la façon dont ses mains se rejoignent aussitôt à hauteur de son ventre. Elle adore sentir ses bras musclés autour d'elle. « Comment tu trouves les manches, dis ? Oh, et le dos, et le dos ? Il paraît que c'est sexy, les dos nus ! Dis, Mirio, est-ce que tu trouves ça sexy ? »

Pour toute réponse, il rit d'un rire qui secoue le torse puissant qu'elle sent derrière ses épaules. Puis ses mains remontent jusqu'à sa taille, doucement, avant de l'attraper avec douceur mais fermeté, une poigne de fer dans un gant de velours – et il l'attire contre lui, l'empêche de s'éloigner (même si elle est loin d'en avoir envie), se penche par-dessus elle.

« C'est très sexy, Nejire, lui lance-t-il de bon cœur, son sourire toujours aussi communicatif. Tu es très sexy ! Mais il va falloir arrêter de me le rappeler si tu veux qu'on parte un jour. »

Effectivement, ils sont attendus à une réception dans moins d'une heure – la jeune femme n'y fait pas attention le moins du monde, cependant. À la place, ses grands yeux s'illuminent d'un intérêt nouveau et se plongent dans ceux de son compagnon.

« Tu veux dire que tu as envie de moi ? demande-t-elle sans une once de gêne, sincèrement curieuse de connaître la réponse. Est-ce que c'est ma robe qui t'excite ? Oh, non, non, je sais, est-ce que c'est parce que je suis tout contre toi ?
– Pour m'assurer qu'on arrive à l'heure ce soir, je ne vais répondre à aucune de ces questions ! »

C'est ce qu'il s'exclame sur un ton plein d'enthousiasme et assuré, mais ce n'est pas pour autant qu'il la lâche, qu'il s'éloigne pour terminer de se préparer. Ce n'est pas pour déplaire à Nejire, à vrai dire ; dans l'immédiat, elle se fiche un peu d'être en retard, et se trouve plus intéressée par la perspective d'étudier précisément ce qui plaît à Mirio ou non.
D'un geste lent mais précis, elle pose ses petites mains sur les siennes, bien plus larges – puis elle les guide autour de son corps jusqu'à ce qu'il étale ses larges paumes à hauteur de son estomac et remonte, remonte jusque sous sa poitrine.

« Peut-être que tu aurais préféré que j'aie un décolleté plus marqué, formule-t-elle l'hypothèse.
– Ahah, pas nécessairement ! » Cette fois-ci, il se penche sur elle et dépose un rapide baiser dans son cou. « J'aime tout ce que tu veux bien me montrer. »

Sa voix a baissé d'un ton et d'une octave ; et comme suivant son exemple, ses mains s'éloignent de son cœur pour descendre, encore et encore, jusqu'à ce que ses doigts chauds et forts s'étendent de toute leur épaisseur sur ses cuisses.

« Une jupe moins longue, alors ? suggère-t-elle, à mi-voix, le souffle brusquement plus court.
– Celle-ci est bien assez courte pour ce que j'ai envie de te faire. »

Et comme pour illustrer ses propos, il laisse l'une de ses mains descendre jusqu'à son genou puis remonter, se glissant sous le tissu de la robe au passage – tandis que l'autre se rapproche du centre de son anatomie et que, d'un coup, un pouce se glisse entre ses jambes.
Une brève exclamation lui échappe, de surprise comme de soudain plaisir, et ses mains s'agrippent d'elles-mêmes aux poignets du jeune homme. Puis il recommence, puisqu'elle apprécie et le lui fait savoir d'un gémissement univoque, et bientôt la main qu'il gardait au-dessus de son genou prend le chemin de sa cuisse jusqu'à-

« Qu'est-ce que- Qu'est-ce que vous faites. »

D'un même mouvement, ils tournent la tête vers la porte de la chambre.
Oh. Trop pris qu'ils étaient dans leur petit jeu, ils ne l'avaient pas entendue s'ouvrir – et évidemment, ils n'avaient pas vu Tamaki arriver. Tamaki qui leur jette désormais un regard entre la consternation et l'embarras profond, et que Mirio doit se sentir un peu désolé d'avoir manqué de traumatiser ; mais Nejire est la première à reprendre ses esprits.
Rapidement, elle s'éloigne de Mirio et s'approche de l'autre homme.

« Désolée, Tamaki ! On aurait dû te demander si tu voulais participer, c'est vrai ! Tu voulais participer, hein ? Et tu es fâché qu'on ait commencé sans toi ? On aurait dû-
– N-Non, bafouille-t-il, le visage soudain en feu et les yeux tournés ailleurs. On est déjà en retard, il faut que-
– T'inquiète pas, Tamaki, intervient alors Mirio, qui semble lui aussi s'être repris, on continuera en revenant. Et tous les trois, cette fois-ci ! »

Il appuie sa déclaration d'une main sur l'épaule de leur compagnon, d'un rapide baiser au coin de ses lèvres, puis il quitte la pièce, le sourire toujours éclatant, avant que Tamaki n'ait pu répondre ni s'indigner ni l'arrêter. Alors Nejire pouffe, amusée, et suit l'exemple de Mirio en attrapant les deux mains du deuxième garçon, qu'elle entraîne dans un tour complet sur lui-même avant de le lâcher et de se diriger vers la porte elle aussi.

« T'as raison, ne soyons pas en retard ! s'exclame-t-elle. On reprendra en rentrant ? J'ai hâte que tu me touches aussi, Tamaki ! Tu viendras aussi, pas vrai ? »

Elle ne lui laisse pas le temps de répondre, puisqu'elle sait qu'il ne le fera pas, trop embarrassé, et elle file dans le couloir mettre ses chaussures – et vivement que cette réception touche à sa fin, car elle a hâte de terminer cette soirée en beauté.