Auteur :StarLight Massacre

Traductrice :yaoipowaa56

Titre :The Rise Of The Drackens (L'ascension des Drackens)

Disclaimers :Je ne possède rien d'Harry Potter ; tous les droits vont à J.K. Rowling

Chapitre précédent:

L'aîné Dracken soupira et hocha la tête, avant de sortir de la pièce pour voir s'il y avait d'autres Drackens assez courageux pour s'avancer. Entre l'affichage de Harry d'avoir battu le petit-fils d'un aîné ce matin-là, Blaise se présentant à la salle à manger avec un corps mort et sa mauvaise humeur persistante, il était étonnant qu'il y ait encore des Drackens qui voulait faire sa connaissance.

Harry entendit Blaise inspirer bruyamment et il regarda d'abord son compagnon, puis l'endroit où il regardait et son cœur s'arrêta et il se pencha vers le Dracken qui venait vers eux en réaction de pur choc. Il était magnifique avec une peau d'albâtre, des muscles volumineux et de belles ailes argentées et bleu pâle. Il était blond et avait des yeux argentés. Assis en face d'eux n'était autre que Draco Malfoy lui-même.


Chapitre dix : Le Choix Ultime

Harry était sûr qu'il était entrain d'halluciner, il se frotta même les yeux pour s'en assurer, mais non, Draco Malfoy était toujours assis là. Ces yeux argentés le fixaient toujours, ces ailes argentées et bleues n'avaient pas disparu et les écailles assorties non plus.

«Bonjour.» Le salua poliment Draco, mais la seul chose que pouvait faire Harry était de rester bouche bée comme un idiot.

«Draco ?» Demanda Blaise, interrogateur. «Je... je ne soupçonnais même pas que tu étais un Dracken, ton odeur, ta façon d'agir.»

Draco soupira fortement et passa une main dans ces cheveux blonds blancs baignés par le soleil.

«J'ai essayé de cacher ce que je suis.» Dit-il simplement et honnêtement. «Je ne voulais pas être un Dracken, je ne le veux toujours pas. Je cachais ce que je suis avec des potions de suppression, mais je ne sais pas ce qui s'est passé, elles ont cessé de marcher et le Dracken en moi a exigé que je le libère. J'ai refusé mais il a quand même réussi à sortir.»

«Ça doit être l'apparition d'Harry. Rien ne peut éloigner un Dracken dominant d'un soumis.» Expliqua Blaise. «Harry appelant un dominant et libérant des phéromones aurait outrepassé tout ce que tu pouvais prendre pour supprimer ton Dracken si tu était en contact étroit avec lui et avec Harry dormant dans les dortoirs de Serpentard chaque nuit…» Blaise s'interrompit avec un haussement d'épaules.

«Pourquoi te cacherais-tu ?» Demanda Harry, les yeux posé sur ce torse couverte d'une chemise, se souvenant de l'avoir vu nu avec des muscles bandés et une peau pâle et soyeuse.

«Mes parents, Potter. Aucun d'eux n'est Drackens, je n'ai aucune idée de l'origine de mes gènes, mais mes parents ne seront pas du tout contents. Mon Père ne parle de rien d'autre que du sang pur de son héritier. S'il s'avérait que j'étais une créature, pas un humain, il me renierait au mieux.»

«Tu as tes gènes de ta mère ; la famille Black déborde de sang Dracken.» Blaise informa son ami blond.

«J'ai mes gènes de la famille Black, mon arrière-grand-père Cygnus Black.»

«Cygnus Black est mon arrière-arrière-grand-père. Son fils aîné, Pollux était mon arrière-arrière-grand-père.» Dit Draco un peu stupéfait par la révélation.

«Ton arrière-grand-père et ma grand-mère étaient frère et sœur.» Chuchota Harry, il était parenté à Malfoy, c'était distant et dilué, mais c'était bien là. «Est-ce que ça aurait une incidence avec l'accouplement ou les petits ?»

«Non.» Lui dit simplement Blaise. «La magie est une entité puissante, Harry, tant que Draco n'est pas ton frère, père, fils, cousin germain, oncle ou neveu, il n'y aura pas de problèmes ou de répercussions.»

«Mes garçons, vous en parlez comme si vous vous étiez déjà accouplés.» Remarqua l'ancien Trintus depuis son fauteuil à côté d'eux.

Harry pencha la tête et interrogea Draco. Il avait l'air différent sans le ricanement cruel ou les lignes dures de son visage.

«Je dois être sûr.» Dit Harry à l'Ancien. «Je ne prendrai pas le risque que mes enfants soit malade ou aient des malformation à cause du choix de mon compagnon. Si cela pose un risque pour mes bébés, ils disparaîtrons avant même d'avoir pu cligner des yeux.»

«Tu feras une merveilleuse mère, cher Harry.» Lui dit Trintus avec un sourire. «Tu les protèges avant même d'avoir suffisamment de partenaires pour tomber enceinte, un signe très prometteur.»

Harry rougit mais essaya d'ignorer du mieux qu'il put le commentaire que l'Ancien venait de faire.

«Est-il probable que Draco ait obtenu ses gènes de Cygnus Black ?»

«C'est probablement très probable.» Répondit Draco. «Mes parents ne sont pas des Drackens, mon grand-père Cygnus Black n'en était pas un ni ma grand-mère Druella Rosier. Je ne suis sûre de rien après ça.»

«Le diagramme que j'ai fait pour savoir d'où venaient mes gènes nommait tous les Drackens de ma lignée.» Déclara Harry. «Seul Cygnus Black était un Dracken à part moi, ses enfants Pollux, Cassiopeia, Marius et ma grand-mère Dorea n'étaient pas des Drackens.»

«Mon arrière-grand-père, Pollux, a épousé Irma Crabbe ; les Crabbe n'ont absolument aucun sang de Dracken en eux.» Soupira Draco. «Donc nous devons avoir obtenu nos gènes Dracken au même endroit, Harry. Je peux t'appeler Harry ?»

«Bien sûr, aussi longtemps que je peux t'appeler Draco.»

Harry sourit alors et gloussa. «Draco le Dracken. Peut-être que tes parents le savaient depuis toujours, Draco est le latin pour Dragon, non ? Et Drackens est une race de dragons humanoïdes.»

«Sauf que j'ai été nommé d'après la constellation de Draco, comme toute la famille Black. Ma mère voulait honorer ses racines.»

«Pourquoi Draco ? Pourquoi pas une autre constellation comme Vega ou Vulpecula ?»

Le nez de Draco se plissa de dégoût devant les noms et son menton pointu se leva défensivement.

«Je crois fermement que mes parents ont choisi mon nom parce que c'était l'une des constellations qui sonnaient le mieux et qui n'avaient jamais été utilisées auparavant dans la famille Black, pas parce qu'ils pensaient que j'étais un dragon humanoïde.»

«Pourquoi ne leur demandes-tu pas simplement ? Si tu deviens mon compagnon, je ne te laisserai pas cacher qui tu es.» Lui dit Harry sérieusement.

«Pour être honnête, Potter, je ne veux même pas être ici. Mon instinct me crie dessus, je me retrouve à te chercher dans la foule, mes yeux sont attirés par toi, ton parfum me grise, mon Dracken a pris le dessus sur mon corps pour m'amener à cette rencontre et à la précédente…»

«Tu étais là à la première rencontre ? Je ne t'ai pas vu.» L'interrompit Harry.

«Parce que tu es aveugle, Potter. Tu as couru droit sur moi, je n'avais qu'à te tenir après ce premier contact. J'ai vu les autres Drackens courir après toi, je ne pouvais pas les laisser t'attraper, tu étais à MOI ! J'ai couru avec toi, alors j'ai commencé à voler et tu te sentais si bien dans mes bras, tout enroulé autour de mon corps. Puis j'ai été plaqué dans les airs et jeté par-dessus la rampe de l'escalier, ma seule pensée était de te protéger. J'ai atterri durement sur le dos et j'ai recraché tout l'air de mes poumons, puis quelqu'un t'a arraché à mes bras, je pouvais à peine respirer et encore moins essayer de te protéger.»

«C'était moi qui reprenait ce qui m'appartenait.» Répondit Blaise. «Seulement, je n'ai pas vu que c'était toi, tout ce que j'ai vu, c'est quelqu'un tenant mon Harry. J'ai vu un peu de cheveux blonds, un bout d'aile bleu pâle et c'est tout, j'ai attrapé Harry et j'ai couru.»

«Alors je me suis échappé aussi et j'ai couru vers le château.» Harry mentit avec fluidité en jetant un coup d'œil à Blaise, lui rappelant que frère Trintus était dans la pièce.

«Tu es une vraie petite anguille quand tu le désires.» Dit Blaise affectueusement.

Harry rougit et frappa la cuisse de Blaise. «Ils n'ont pas besoin de savoir ça !»

Blaise gloussa profondément et Harry sourit. Il adorait le rire de Blaise.

«Je n'ai pas vu ton visage.» Répondit Harry à Draco. «J'ai senti ton corps, je me souviens avoir pensé que tu étais plus large et plus grand que Blaise, mais je n'ai pas pris la peine de regarder ton visage, j'ai mis ma tête sous ton menton et je t'ai laissé m'emmener en sécurité, tu étais tellement rassurant, je savais que tu ne me ferais pas de mal.»

«Je ne pourrais jamais te faire du mal.» Lui dit Draco, l'air un peu éteint à cause de ce fait. «Mon Dracken ne me permettra même plus de te taquiner.»

Harry rit et envoya un clin d'œil effronté à Draco. «Blâme le Dracken pour tout ça ; nous savons tous que tu m'aimes en fait. Nous sommes trop obsédés l'un par l'autre pour que ce ne soit pas le cas.»

«Parle pour toi, Potter !» Cracha Draco. «Je ne suis pas obsédé par toi !»

«De ton propre aveu, tes yeux me cherchent automatiquement, mon parfum te plaît, tu ne peux pas me laisser seul, même avant nos héritages, nous cherchions intentionnellement l'autre. Tu es obsédé par moi.»

Draco rougit de colère et ses poings se crispèrent sur la nécessité de punir son insolent soumis. Seulement Harry n'était pas sien… pas encore. Mais il le serait, oh très certainement il le serait, puis il fesserait de la paume de sa main ce petit cul rebondi et transformerait sa douce pâleur en un rouge profond.


Harry était encore réveillé à trois heures du matin ce soir-là. Il ne pouvait pas arrêter de penser à Malfoy. Draco était le troisième Dracken à Poudlard, il leur avait dit qu'il avait été forcé de le dire au directeur en raison des règles fondatrices de l'école et qu'il ne voulait pas risquer d'être expulsé, mais il n'en avait parlé à personne d'autre.

Harry trouvait que c'était triste qu'un jeune homme de seize ans ne puisse pas se confier à ses propres parents de peur d'être rejeté de sa famille. Il aimait penser que s'il avait encore ses parents, il leur dirait tout de ses peurs les plus profondes, ses plus grand rêves et ses aspirations les plus folles. Que Draco ne puisse même pas dire à ses parents qu'il était un Dracken par peur du rejet et d'être déshérité, c'était triste et pour la première fois, Harry se sentait mal pour son ennemi.

Roulant sur le ventre et se blottissant contre un Blaise profondément endormi, les pensées d'Harry allait à vitesse grand V. Il voulait aider Draco, mais comment pouvait-il ? C'était au blond de décider, ils étaient ses parents et c'était sa vie, mais Harry voulait prendre une batte et frapper les parents Malfoy jusqu'à ce qu'ils reviennent à la raison. Draco était leur fils, leur seul enfant, ils devraient l'aimer pour qui il était et ce qu'il aspirait à devenir, ne pas se débarrasser de lui à la minute où il avait fait quelque chose qu'ils n'aimaient pas ou n'approuvaient pas, ce n'était pas comme si Draco avait choisi de devenir un Dracken, ce n'était pas comme si c'était un choix de vie, c'était quelque chose qu'on ne choisissait pas. Ils étaient nés ainsi et ils ne pouvaient pas changer uniquement pour répondre aux désirs ou aux attentes des autres. Ils étaient des Drackens maintenant pour le reste de leur vie, le moins que les autres puissent faire était d'être heureux pour eux et de les soutenir comme ils en avaient besoin.

«Harry ?» La voix endormie de Blaise traversa son monologue interne et Harry se tourna pour regarder son compagnon somnolant.

«Je ne voulais pas te réveiller.» Dit doucement Harry, passant derrière l'oreille de Blaise une mèche de cheveux ébouriffés par le sommeil qui tombait sur les yeux de son compagnon, il souriait à la vue adorable que Blaise avait faite, non pas qu'il insulterait son dominant en lui disant qu'il avait l'air adorable quand il venait juste de se réveiller.

«Pourquoi es-tu encore éveillé ? Qu'est-ce qui ne va pas ?» La voix de Blaise devint plus ferme et plus profonde alors qu'il devenait pleinement conscient ; ses yeux regardaient autour de lui pour écarter tout danger alors qu'il tirait Harry dans ses bras pour le protéger des ombres.

«Il n'y a rien ici, Blaise. Je ne peux pas dormir parce que je réfléchis trop.»

«A propos de quoi, mio Bello ?»

«Draco. Je… je n'arrive pas à croire que des parents pourraient renier leur fils unique juste à cause d'un héritage sur lequel il n'a aucun contrôler.»

Blaise poussa les cheveux d'Harry de son visage et embrassa doucement sa joue arrondie. Harry était si gentil et attentionné envers les autres, il voulait juste que cela ne tienne pas son petit compagnon éveillé toute la nuit.

«Draco ira bien, mon amour. Il décidera de ce qu'il y a de mieux pour lui et il le fera. Il a toujours été comme ça, nous ne sommes pas toujours d'accord, mais c'est un amis. Je le connais depuis longtemps. Son anniversaire est le 5 juin, donc il a eu beaucoup de temps pour réfléchir et il décidera de ce qu'il veut faire. Ce que veut Draco Malfoy, Draco Malfoy obtient, ça a toujours été comme ça.»

«Et si ses parents le renient, Blaise ?»

«Ils ne le feront pas, mais Draco a peur parce qu'il y a toujours la possibilité qu'ils le fassent, que son père se serve de son héritage pour le reste de sa vie, qu'il puisse l'utiliser pour obliger Draco à faire ce qu'il souhaite en le menaçant de le couper de la famille s'il refuse. Draco ne supportera pas d'être manipulé ou contrôlé et c'est ce qui le rend si méfiant de le dire à ses parents.»

«Je ne pourrais jamais traiter mes enfants aussi mal, Blaise. S'il te plaît, nous ne traiterons jamais nos enfants aussi mal.»

Blaise se pencha et embrassa Harry longuement. «Bien sûr, jamais nous ne traiterons nos enfants aussi mal, mio amore. Nous sommes des Drackens, les compagnons et les enfants sont tout pour nous. Lucius et Narcissa Malfoy sont des humains ; leur seule pensée est pour eux-mêmes, ils n'ont aucune obligation sauf celles qu'ils choisissent. Ils n'ont pas d'instinct hurlant dans leur tête et leur cœur qu'ils ne peuvent pas faire quelque chose, si Narcissa Malfoy souhaitait poignarder Draco, elle le pourrait, si Lucius Malfoy souhaitait renier son fils unique, il le pourrait, en tant que Drackens nous ne pourrions pas, nos côtés Dracken ne nous le permettraient pas.»

Harry hocha la tête et son cœur se serra en pensant à Draco, qui allait peut-être tout perdre à cause de son père. Pourrait-il mettre un compagnon potentiel dans cette tourmente ? Pouvait-il le forcer à choisir entre lui et ce qu'il avait toujours connu ? Quel serait le meilleur choix, un compagnon de vie ou ses parents et leur héritage ?

Harry lui-même abandonnerait tout son héritage pour avoir ses parents avec lui, mais il savait que c'était impossible alors à la place il choisirait un compagnon de vie et des enfants, une famille à lui, mais Draco avait toujours ses parents, ils étaient vivants et en bonne santé . Comment pouvait-il faire un choix ? Harry aurait-il réussi à fait un choix s'il avait été dans cette position ? Aurait-il choisi Blaise comme compagnon si ses parents l'avaient menacer de rompre tous liens avec lui ?

«Va dormir, Bello.» Murmura doucement Blaise, le tirant doucement vers lui pour le glisser sous son menton. «Tu réfléchis beaucoup trop.»

Harry soupira et se blottit contre Blaise, s'enroulant complètement autour de son compagnon, se délectant de l'amour et de la protection qu'une telle action lui valut. Il ferma les yeux et égalisa sa respiration, il avait besoin de dormir. Il avait un second compagnon à choisir et il avait besoin de chaque once de puissance cérébrale qu'il possédait pour choisir le bon, pour lui-même, pour Blaise et surtout, pour son second compagnon aussi.


Harry était assis dans la salle à manger avec Blaise à ses côtés et frère Trintus assis près d'eux. Harry picorait des petits morceaux de viande crue, ayant déjà mangé à sa faim, mais les dominants prenaient plus de nourriture qu'un soumis, alors il attendait patiemment que la centaine de dominants finisse de dévorer leur viande.

Henley avait obtenu la place de choix, celle de s'asseoir le plus près d'Harry et il marmonnait à vitesse grand V, Harry l'écoutant avec un large sourire sur le visage. Henley était parfois trop mignon. La façon dont il échangeait constamment ses couverts de mains quand il mangeait, montrait qu'il ne pouvait pas rester calme, comme ses jambes rebondissant contre le sol en pierre, la façon dont ses cheveux brun cuivré tombaient sur son œil gauche, l'obligeait à les dégager avec un air renfrogné sur cette jolie bouche enfantine.

Harry tenait la main de Henley, quelque chose que les autres dominants avaient remarqués et dont ils n'étaient pas contents. Harry s'en fichait cependant, Henley avait besoin de protection, il avait besoin d'amour, d'attention et de confiance. Harry espérait que le fait qu'un soumis lui accorde une attention individuelle avec une pièce pleine de dominants plus âgés, plus grands, et plus forts, donnerait au petit garçon de seize ans le coup de pouce dont il avait cruellement besoin.

«... Alors, nous le pourrons, s'il te plaît ?» Henley se tourna vers lui ; fourchette coincée dans un coin de sa bouche et ces yeux de chiot, grands, larges et implorants. Bon sang, Henley aurait fait des ravages en tant que soumis s'il n'était pas si grand et susceptible de grandir. Il avait une silhouette souple et élancée qu'un adolescent a quand il est loin d'avoir fini de grandir, à la fois en hauteur et en largeur. Harry ne savait pas ce que c'était mais Henley avait l'air inachevé, comme un tableau déposé, attendant juste que l'artiste revienne et apporte ces quelques touches finales pour en faire un chef-d'œuvre.

«Désolé Henley, qu'as-tu dit ? Je ne t'entendais pas à cause du bruit.» Lui dit Harry doucement et poliment.

«Ce n'est pas grave si tu ne veux pas, je comprendrai, mais pouvons-nous rester amis même si tu ne me choisis pas comme compagnon ? S'il te plaît ? Je t'aime bien.»

Harry sourit largement et attira Henley dans une énorme étreinte. Il entendit des grognements et des grondements et un rugissement en réponse de la part de Blaise, qui savait exactement ce qui se passait puisqu'il était assez proche pour entendre leur conversation et avertissait les autres dominants.

«Bien sûr que nous le pouvons, Henley ; j''aimerais rester en contact avec toi.»

Henley lui fit un sourire effronté et Harry eut l'envie mentale de roucouler et de caresser ces mèches cuivrés. Il réussit à se retenir, tout juste, mais il voulait vraiment câliner Henley sous une couverture devant un bon feu de cheminée.

«Tu devrais éviter le bébé dominant.» Une voix grogna derrière lui. «Il ne peut pas te donner ce dont tu as besoin. Tu as besoin d'un homme, un homme qui peut te faire hurler d'extase et qui a les couilles pour te mettre enceinte.»

Harry regarda fixement la vingtaine de dominant qui se tenait derrière lui. Henley avait l'air écrasé et Harry se glissa de sa chaise jusqu'à ce qu'il soit assis sur les genoux de Henley. Blaise s'était levé et se tenait entre le nouveau dominant et Harry et Henley.

Le dominant était grand, pas aussi grand que Maximilius, qui faisait 2,07m et qui était la personne la plus grande, mais il faisait au moins 1,95m et ses ailes rouges bordeaux mesuraient 7,32m. Il était corpulent, ça allait bien avec ces larges épaules. C'était un homme large avec un beau corps, un très beau corps en fait, mais ce ricanement méprisant tordait sa bouche potentiellement jolie en quelque chose de tordu et d'amer.

«Je préférerais mille fois Henley que toi en tant que compagnon.» Harry grogna, jeta ses bras autour du cou de Henley et pressa un léger baiser sur ces lèvres charnues et boudeuses pour faire passer son message.

Il n'avait jamais embrassé un compagnon potentiel auparavant et il entendit les grognements scandalisés et les halètements des autres dominants.

Henley passa une main dans ses cheveux, agrippa l'arrière de sa tête et tira à nouveau les lèvres de Harry contre les siennes. Cette fois, le baiser se transforma en quelque chose de plus passionné et avec l'introduction de la langue de Henley, Harry se fondit dans ce corps mince mais musclé.

Ce n'était pas un mauvais baiser, Henley était étonnamment doué, pas qu'Harry ait beaucoup à comparer, mais cela n'arrivait pas enflammer son sang comme le ferait un seul baiser de Blaise. Harry s'était inquiété pendant quelques secondes avant de se pencher en avant et d'embrasser Henley pensant que ce serait comme embrasser un fils ou un frère, mais ce n'était pas le cas.

Henley n'était ni son fils ni son frère et son Dracken le reconnaissait maintenant. Il n'avait pas besoin d'être la de Mère Henley, et Henley ne voulait pas d'une autre Mère, il voulait un amant, un compagnon et des enfants à lui. C'était quelque chose qu'Harry ne pouvait pas lui donner, mais il pouvait lui donner confiance, c'était le moins qu'il puisse faire pour le doux garçon dont le père l'avait traîné ici, loin du reste de sa famille, juste avant Noël.

«Harry, très cher ? As-tu choisi ton second compagnon ?» Demanda L'ancien Trintus avec attention, se méfiant d'interrompre l'accouplement de deux Drackens.

«Non. Je ne suis pas son compagnon.» Répondit Henley tristement, bien qu'il souriait de ce sourire à pleines dents. «Je ne pense pas être destiné à être le compagnon de Harry, mais j'espère qu'il y aura d'autres soumis tel que lui dans le futur.»

«Tu es une personne adorable, Henley.» Répondit Harry, prenant les joues arrondies du garçon dans ses main. «Ne laisse jamais personne changer qui tu es. Tous les soumis ne veulent pas le Dracken le plus grand, le plus costaud ou le plus violent en tant que compagnon. En fait, le dernier est un arrêt majeur pour moi et je suis très susceptible de fuir dans la direction opposée.»

«Je ne changerai pas, je ne veux plus changer. Mon père a dit que je devais devenir ce que le soumis voulait que je sois, mais ce n'est pas une bonne idée, n'est-ce pas ? Si le soumis me choisit pour un mensonge, alors comment peut-il aimer le vrai moi ?»

Harry sourit, il était si fier de Henley, ce jeune garçon de seize ans venait de comprendre ce que la moitié des dominants dans cette pièce, qui étaient plus âgés que lui par des années, voire des décennies, n'avaient pas encore compris. Un soumis ne voulait pas d'un faux dominant qui ne faisait que prétendre être quelqu'un d'autre, Harry lui-même tenait ces entretiens et ces rencontres afin qu'il puisse creuser à travers leurs masques et découvrir les gens qu'ils étaient vraiment sous leur déguisement. Il voulait un compagnon honnête, quelqu'un qui n'essayait pas de se cacher ou qui ne lui mentait pas et bon sang, il voulait Draco Malfoy, c'était comme le besoin du sang qui coulait dans ses veines, mais pouvait-il le faire ? Pouvait-il semé la pagaille entre Draco et ses parents juste parce qu'il voulait le blond comme compagnon ? En avait-il même le droit ?


Harry endura encore quatre heures d'être «courtisé» par des dominants sans visage et sans nom avant de tomber sur quelqu'un qu'il pourrait réellement supporter. Il mesurait 2,01m, avait des ailes noir de jais et de profondes écailles couleur or. Ses cheveux étaient d'un noir absolu et ses yeux étaient noisette, mais ils avaient une curieuse teinte vert doré lorsque la lumière passait sur ses yeux. Il n'était pas aussi musclé que certains dominants, ses muscles était certainement dus au travail manuel plutôt qu'à l'haltérophilie, mais les muscles qu'il avait étaient solides et compactés et chaque fois qu'il bougeait ces muscles se tendait sous ses vêtements, comme s'ils voulaient se libérer de leur barrière, il y avait un bonus supplémentaire, il était aussi un homme gentil, bien qu'un peu calme et mal compris parfois.

«Salut, Nasta.» Cria Harry.

«Harry.» Le salua-t-il avec un grondement bas et profond.

Nasta Tabrien Delericey était l'un des dominants les plus âgés ; il avait trente-six ans et était un homme de peu de mots. Au début, Harry avait pensé que Nasta avait peut-être un problème avec l'anglais, mais après avoir passé du temps à connaître l'homme et avoir poussé et poussé sans relâche il avait découvert que l'homme était né et avait grandi dans l'ouest du Pays de Galles et n'avait aucun problème pour parler, écrire et lire dans plusieurs langues différentes, sans parler de l'anglais. Il ne parlait juste pas beaucoup.

«Voudrais-tu t'asseoir avec moi ?» Demanda Harry, indiquant la parcelle d'herbe à côté de lui au bord du lac. Il était vrai que c'était fin décembre, mais Harry ne pouvait pas s'en empêcher, l'eau l'appelait.

Au lieu de lui répondre verbalement, Nasta accepta son offre et s'installa sur le morceau d'herbe que Harry avait décongelé avec un sort et réchauffé avec un autre.

Il s'appuya sur ces avant-bras et attira Harry à lui avec douceur. Nasta était vraiment chaud et Harry enfouit son nez givré de couleur rouge dans la poitrine de Nasta et il fit de même avec ses doigts gelés, sauf qu'il les glissa sous la chemise de Nasta et se cramponna à la peau chaude.

Un bras épais et lourd passa dans son dos et Nasta le serra encore plus fort contre son torse, une grande main se déplaça de haut en bas rapidement et avec une forte pression, lui donnant une certaine friction pour réchauffer son corps froid. Il n'avait pas remarqué à quel point il avait froid.

«Tu mourras de froid un de ces jours si tu ne fais pas plus attention.» Grogna Nasta, se redressant et enlevant son épais manteau de laine avant d'envelopper Harry d'une manière qui ne laissait aucune place aux arguments ou aux protestations.

Le manteau arrivant jusqu'aux mollets de Nasta, recouvrait les pieds de Harry, il était si chaud, confortable et il sentait le feu et le musque, tout comme Nasta et Harry inspira profondément.

Il ne prit pas la peine de demander à Nasta s'il avait froid portant juste un pull alors qu'Harry avait pris son manteau. L'homme ne répondrait probablement pas ou lui donnerait seulement un regard qui lui disait de ne pas être stupide, que bien sûr il n'avait pas froid et que s'il avait froid, il s'en ficherait et n'accepterait pas de reporter le manteau.

Harry sourit et déposa un chaste baiser sur la joue de Nasta. Le bras de Nasta se resserra autour de lui et pressa tout son corps contre lui. Harry sourit quand il pensa que si frère Trintus était ici, il aurait une crise cardiaque en les voyant dans cette position, Nasta appuyer sur un seul avant-bras, l'autre enroulé autour de Harry et Harry assis à califourchon sur les genoux du plus vieux dominant, le câlinant pour le garder au chaud.

En fait, frère Trintus et frère Getus essayaient de contrôler la situation dans la salle commune impliquant plusieurs dominants ; c'était pour ça que Harry faisait une petite pause à l'extérieur pour ne pas être accidentellement blessé dans la «mêlée» qui se passait à l'intérieur.

Blaise était là cependant, il était allé étirer ses muscles, mais Harry savait qu'il ne l'aurait pas laissé tout seul, où que Blaise soit, il pouvait les voir parfaitement et s'était peut-être rapproché suffisamment pour les entendre et réagir immédiatement si cela était nécessaire, non pas que ce soit nécessaire, mais les instincts sont les instincts après tout.

«Est-ce que tu as un travail, Nasta ?» Demanda Harry avec curiosité, quelque temps plus tard, alors qu'il réalisait que c'était l'occasion idéale de mieux connaître l'autre homme.

«Oui.» C'était une réponse profonde et immédiate, mais Nasta ne développa pas, Harry se demanda si Nasta n'avait pas la phobie de trop parler.

«Puis-je savoir ce que c'est ?» Harry regarda le dominant pour voir ces magnifiques yeux noisette, qui avaient pris une touche dorée assorti à ses écailles dans la faible lumière du soleil hivernal, le regarder avec adoration.

«Je travaille dans une réserve de dragons chez moi au Pays de Galles.»

Encore une fois, pas plus d'informations que ce qu'Harry avait demandé. Obtenir des informations, bon sang, parler à Nasta, c'était comme parler à un mur.

«Quelles sortes de dragons gardes-tu ?» Harry essaya de faire parler l'homme.

«Surtout des Vert Gallois, nous ne pouvons pas avoir beaucoup de dragons exotiques ou tropicaux, ils ne peuvent pas s'adapter au climat imprévisible et fluctuant ou au temps humide et venteux du Pays de Galles.»

La main de Nasta ralentit le mouvement de haut en bas sur le dos de Harry, mais ne s'arrêta pas, transformant le mouvement davantage en une caresse qui le détendait et réchauffait sa peau sous le manteau emprunté.

«Ne trouves-tu pas, je ne sais pas... bizarre que tu sois un dragon humanoïde travaillant dans une réserve de dragons ?»

«Non. Les dragons m'aiment plus que les humains ordinaires. Ils m'écoutent et ils n'essaient jamais de me blesser délibérément. Je suis moins une menace pour eux car ils comprennent mieux mes instincts et mes motivations que des humains incompréhensible.»

C'était la première fois que Nasta parlait autant et Harry le récompensa avec un autre baiser sur la joue, encore une fois le bras de Nasta se resserra incroyablement plus fort et expulsa l'air des poumons de Harry, le faisant rire à voix haute.

«J'adore ta façon de rire.» Lui dit doucement Nasta.

«Tu n'as pas besoin de m'écraser pour me faire rire.» Répondit Harry avec un sourire effronté.

L'un des côtés de la bouche de Nasta se souleva en un sourire en coin. Son apparence fit chanceler Harry et il était incroyablement reconnaissant d'être déjà assis.

Ils plongèrent dans un silence familier qui semblait toujours être autour de Nasta, ce fut un changement très apprécié par rapport aux dominants bruyants et induisant des maux de tête qui se criaient toujours dessus dans l'hôtel.

Harry devait s'être endormi parce qu'il fut brutalement réveillé par des cris et des grognements. Il était maintenu avec précaution et douceur dans les bras de quelqu'un, sa tête et son corps étant protégés par une grande main et un bras large.

Harry regarda à travers les doigts de la main protégeant sa tête et il soupira en voyant la forme familière de Dominic. Ce connard ne pouvait tout simplement pas comprendre ! Il portait toujours le plâtre sur son nez cassé et l'œil au beurre noir que Harry lui avait donné était toujours un contraste sombre avec sa peau pâle.

«Donne-le moi !» Hurla Dominic.

Nasta haussa un sourcil noir incrédule et se déplaça pour contourner le petit insecte ennuyeux devant lui, mais le garçon bondit devant lui.

«Je suis le petit-fils d'un aîné de notre espèce ! Je t'ordonne de me le donner !»

«Tu ne peux même pas te protéger d'un soumis, comment penses-tu que tu te débrouilleras contre moi ?»

«Je n'ai pas besoin de te battre ! Mon grand-père va se débarrasser de toi ; il s'est débarrassé de toutes les autres dominants comme toi depuis le début de ces rencontres ! Il interdit les rencontres à tous les dominants à qui Harry montre de l'intérêt ! Ils ne pourront pas le prendre comme compagnon et tu seras le prochain !»

Harry retint un halètement d'horreur en entendant cette déclaration. Il n'avait pas vu Arsenio ou Maximilius depuis qu'il avait eu sa rencontre individuelle avec eux hier. Ils ne s'étaient pas présentés au dîner hier soir non plus, ni pour le petit déjeuner ou le déjeuner d'aujourd'hui. Il avait pensé qu'ils dormaient ou qu'ils faisaient autre chose, mais s'ils avaient été empêchés d'entrer dans l'hôtel ou sur les terres de Poudlard… oh mon dieu, l'ancien Getus sabotait ses rencontres ! Il n'était pas étonnant qu'il ne puisse pas trouver un second compagnon si chaque dominant pour lequel il montrait de l'intérêt était exclu de ses rencontres !

«Cela interfère dans un accouplement, toi et ton grand-père, aîné ou non, serez exécutés pour cette indiscrétion. Interférer avec les rencontres d'un soumis, c'est l'un des crimes les plus sévèrement punis.»

«Une nouvelle loi a été votée, tu ne savais pas ? C'est maintenant contre nos lois d'exécuté un dominant accouplé !» Déclara Dominic avec fierté. «Notre espèce ne peut pas prendre le risque qu'un soumis se suicide et que des enfants ne naissent pas à cause de ça.»

«Ton grand-père est peut-être accouplé, mais tu ne l'es pas.» Déclara froidement Nasta.

«Je le serai. Je serai accouplé à Harry une fois que toutes les autres menaces auront été éliminées !»

«Harry t'a dit hier soir qu'il préférait être seul que de t'avoir comme compagnon.»

«Aucun soumis ne peut vouloir être seul ! Ce n'était que bavardage et fanfaronnade, il changera d'avis.»

«Il ne sera pas seul.» Dit Nasta avec un sourire cruel. «Il a déjà son premier compagnon et bien sûr à cause de la nouvelle loi, aucun dominant accouplé ne peut être tué, nous ne pouvons pas risquer que Harry se suicide, n'est-ce pas ?»

Harry sourit à Nasta, qui le vit et lui sourit en retour, mais ne détourna pas les yeux de Dominic. Harry prononça le mot Henley et les yeux de Nasta se rétrécirent.

«Et le bébé dominant, Henley ? Si tu te débarrasses de toutes les menaces, alors pourquoi est-il toujours là ? Harry a montré un réel intérêt pour lui.»

Dominic grogna. «Il n'était pas une vraie menace jusqu'à ce matin ! Après ce baiser qu'ils ont partagé au petit déjeuner. Nous voulions nous débarrasser de lui aussi, mais le père du gamin est là et quand ce garçon n'est pas avec Harry, il est avec son père, nous ne pouvons pas l'atteindre, mais nous le ferons ! Il viendra un moment où il sera seul et il sera également exclu.»

Harry sentit son corps s'affaisser avec soulagement. Il ne voulait pas que le petit Henley soit blessé juste pour avoir été amical. Ils ne seraient jamais amis et tous les deux le savaient et le comprenaient maintenant, encore plus après le baiser au petit déjeuner.

«Tu es méprisable. Tu ne t'en sortiras pas. Ne penses-tu pas que Harry remarquera quand tous ceux qui l'intéressent disparaîtront ? Il n'est pas stupide.»

«Oh, il le remarquera et il sera dévasté que tous ceux qui l'intéressent le quitte pour la rencontre d'une soumise en Finlande, une petite petite fille aux cheveux noirs avec des yeux bruns incroyablement grand. Irrésistible pour n'importe quel dominant.»

«Il n'y a pas de rencontre pour une soumise en Finlande ; nous aurions tous ressenti l'appel.»

«Nous l'aurions ressenti oui, mais un soumis ne sens pas l'appel d'un autre soumis.»

«Espèce de connard ! Tu vas détruire Harry en faisant ça ! Tu vas le blesser sans raison, lui faisant croire que tous ceux qui l'aimaient auparavant l'ont laissé pour un autre soumis !»

«Je m'en fiche tant que je l'ai comme compagnon !»

«Tu ne te soucies pas du tout de lui !» Grogna Nasta, ses ailes noires et dorées vibrant de colère.

«Il est trop puissant pour le laisser à quelqu'un d'autre ! Il est puissant et fertile et ses enfants seront fort.»

«Espèce de petit ver répugnant !» Grogna Nasta. «Comment peux-tu penser à utiliser un enfant de cette manière ?»

«Je suppose que mes instincts ne fonctionnes pas!» Dominic grogna en et Nasta recula comme s'il avait été touché.

«Tu prends une potion pour supprimer tes instincts, petit imbécile ! Sais-tu à quel point cette potion est dangereuse ?!»

«Mon grand-père contrôle mon dosage, j'aurai Harry, et nos enfants seront les plus recherchés du monde entier. Penses-y, l'enfant d'un ancien Drackens et du garçon qui a survécu. Combien penses-tu qu'un enfant se vendrait aux enchères ? Cinq cent mille gallions ?»

Harry et Nasta étaient horrifié et choqué. Harry se sentit malade et le ressentit jusque dans ses entrailles, il pouvait sentir la bile essayer de se frayer un chemin hors de sa gorge.

«Cela n'arrivera jamais.» Grogna Nasta, récupérant rapidement. «Harry connaît ton plan.»

«Tu ne lui diras rien !» Déclara Dominic avec confiance. «Tu n'auras pas le temps de lui expliquer car mon grand-père t'empêchera de le voir.»

«Je n'ai pas besoin de lui dire.» Déclara Nasta avec un sourire suffisant. «Tu viens de le faire.»

Nasta déplaça sa main de sur le front de Harry pour montrer à Dominic les yeux grands ouverts et horrifiés de Harry et le dominant de seize ans hurla de rage. Harry laissa échapper un rugissement inhumain, aigu et strident que Blaise prit pour un appel de détresse.

Il sentit immédiatement une centaine de rugissements répondre de partout dans la maison et Nasta le serra fermement, plaçant son dos contre le mur car l'antichambre dans laquelle ils se trouvaient avant qu'ils n'atteignent la partie principale de la maison était remplie de dominants en pleine forme. Tous prêts à se battre pour protéger le soumis qui avait appelé à l'aide.

Les deux anciens pataugèrent dans la mer des dominants pour arriver à l'avant, l'ancien Trintus essayant de se rapprocher le plus possible de Harry et de l'ancien Getus debout à côté de Dominic, une main sur l'épaule de son petit-fils.

Blaise était là alors, grondant sur Nasta, découvrant ses crocs et ses griffes, ses yeux débordant de colère profonde, de trahison et derrière cette colère se trouvait la panique et la peur.

«Je te faisais confiance !» Blaise grogna venimeusement.

«Qu'est-ce que cela veut dire ?» Cria L'ancien Getus par-dessus Blaise. «Pensiez-vous que vous pourriez kidnapper le soumis pour vous-même ?! C'est inacceptable.»

Harry savait exactement ce que l'homme faisait et il voulait l'arrêter maintenant.

«Blaise !» Cria-t-il, essayant de mettre son dominant de son côté, mais il rendit Blaise encore plus frénétique alors que ses ailes tremblaient et il se balançait d'un côté à l'autre, essayant de trouver une ouverture pour tuer Nasta et ramener Harry.

«Je n'essaye pas de le kidnapper...» commença Nasta durement, mais il fut coupé.

«Plus un mots !» L'ancien Getus commandait et Harry sentit le poids du pouvoir dans ces mots.

La bouche de Nasta se referma avec un clac sonore qui devait lui faire mal aux dents, mais Harry examinerait Nasta une fois que la situation ce serait calmée, de préférence très rapidement.

«Vous serez jugez pour ce crime ! Jugé et exécuté par les Anciens ! Pour cette odieuse indiscrétion, Nasta Tabrien Delericey, vous êtes banni de la rencontre et vous avez l'interdiction de parler avec le soumis, Harry James…»

«NON !» Harry cria sur l'Ancien, le coupant et noyant ses mots avec les siens. «Blaise ! Non ! Ce n'est pas Nasta ! C'est lui !»

Harry désigna Dominic et Blaise changea immédiatement de cible. Blaise lui faisait implicitement confiance et cela fit fondre un peu Harry, mais il savourerait cette confiance que son dominant avait en lui quand il en aurait le temps. Il ne pouvait pas laisser l'ancien Getus bannir Nasta comme il l'avait fait avec Arsenio et Max.

«Qu'est-ce que ça veut dire ?» Demanda durement Trintus, son comportement amical et accessible se transforma en quelque chose de mortel et de puissant. C'était la raison pour laquelle il était l'un des cinq anciens choisis pour devenir un chaperon de soumis.

«Il nous a tout dit !» Cria Harry pour s'assurer que tout le monde l'entendait dans la pièce calme. «Il a demandé à son grand-père de bannir tout les dominant auxquels je montrais un intérêt ! J'ai aimé Arsenio, il est parti ! J'ai aimé Maximilius, il est parti ! J'ai aimé Jensen, il a disparu sans laisser de trace ! J'ai aimé Henley, mais la seule raison pour laquelle il est toujours là est parce qu'il reste avec son père ! J'aime vraiment Nasta ; il était le prochain sur la liste ! Il a juste essayé de le bannir devant vous tous ! Il n'essaye pas du tout de me kidnapper ! Il a essayé de me sauver de cette limace putride qui veut vendre mes enfants au marché noir au plus offrant !»

Harry essaya de reprendre sa respiration dans le silence qui avait suivit sa violente explosion.

«C'est vrai.» Dit Nasta doucement. «Harry et moi avons entendu chaque mot, mais Dominic ne s'est pas rendu compte qu'Harry était réveillé et écoutait, il pensait qu'il me le disait juste à moi et que je serais parti avant de pouvoir révéler son plan.»

C'était le silence total, personnes ne savaient quoi dire ou quoi faire. Un rugissement qui pouvait faire penser à un tremblement de terre retenti et Blaise se déplaça tellement rapidement que Harry ne l'avait jamais vu bouger aussi vite. Il avait sauté sur Dominic, les faisant tomber tous les deux sur le sol en pierre, et son compagnon commença à frapper l'arrière de la tête de Dominic contre le sol en pierre, lui criant dessus.

«Comment oses-tu penser que tu peux vendre mes enfants ! Même si tu devenais le compagnon de Harry, penses-tu que je disparaîtrais ?! Que je serais d'accord pour te laisser vendre nos bébés ?!»

«Tu n'aurais pas vécu assez longtemps pour donner des enfants à Harry !» Bafouilla Dominic et Blaise rugit à nouveau, claquant la tête de Dominic contre la pierre encore plus fort.

«Je ne suis pas dupe ! Tu n'aurais pas réussi à me tuer même si tu avais engagé quelqu'un pour le faire !» Cracha Blaise. Harry ne l'avait jamais vu aussi bouleversé ou enragé auparavant.

«Dominic, comment as-tu pu faire une chose pareille ?» Déclara l'ancien Getus, sa voix était basse et attristée, Harry vit rouge.

«Ne faites pas comme si vous n'étiez pas au courant !» Cria-t-il. «Vous êtes celui qui a banni les seuls dominants que j'ai jugés aptes à être mon compagnon ! En plus, je n'aurais jamais choisi votre petit-fils ! Je serais resté avec Blaise peu importe combien ça faisait mal de ne pas avoir d'enfants ! Je préfère être seul que d'avoir votre petit-fils comme compagnon !»

«Tu fais une erreur !» Hurla Dominic en ignorant le grognement que Blaise lui avait donné. «Tu choisis mal ! Tu es censé choisir les jeunes et beaux Drackens avec les ailes les plus grandes et les plus colorées ! Pas des hommes laids et assez vieux pour être ton arrière-grand-père !»

«Ils seront mes compagnons pour la vie entière ! Je peux choisir qui je veux ! Pardonne-moi d'avoir voulu un gentil dominant qui me traite bien et m'aidera à élever nos enfants correctement ! Pas un crétin pompeux et coincé qui est cruel et dur et qui vendrait nos enfants pour cinq cent mille galions ! Mes enfants n'ont pas de prix et ils ne quitteront pas mon nid !»

«Quiconque pense différemment n'est pas un Dracken.» La voix douce et cultivée de Draco Malfoy traversa le silence.

Harry tendit ses bras à Draco et Nasta à contrecœur, très, très à contrecœur, laissa Harry passer dans les bras de Draco. Harry avait juste besoin de ressentir à nouveau cette sécurité, comme il l'avait ressenti lorsqu'il avait fui les dominants la dernière fois qu'il avait été dans cet hôtel pour une rencontre.

Harry renifla plusieurs fois avant de lever son visage vers celui de Draco, qui le regardait avec des yeux gris. Ils avaient pris la même couleur que ce jour-là dans les dortoirs de Serpentard. Ils s'étaient assombris avec quelque chose que Harry pouvait maintenant identifier, après avoir vu les yeux indigo de Blaise s'assombrir de la même manière. Luxure. Draco le regardait avec des yeux qui s'étaient assombris de désir et d'excitation.

Du désir pour lui, pour son corps et c'est ce qui le poussa a gardé la tête inclinée vers Draco alors que l'énorme blond se penchait et capturait ses lèvres dans un baiser brûlant, faisant le choix ultime entre ses parents et son héritage ou avoir Harry comme compagnon de vie. Il avait choisi Harry.

Harry haleta et enroula ses deux bras autour des épaules de Draco tandis que les bras de Draco déplaçaient son corps jusqu'à ce qu'il soit plaqué contre son torse, ses grandes mains maintenaient ses cuisses en place autour de sa taille svelte.

Harry gémit et déploya ses ailes blanches et améthyste, puis les enroulèrent autour de Draco pour cacher leurs baisers furieux et passionnés des spectateurs. Il entendit un cri de rage de Dominic, avant qu'un rugissement de Blaise ne le coupe. Il entendit Blaise recommencer à frapper Dominic sur le sol, il entendit l'ancien Getus crier à Blaise de lâcher son petit-fils, il entendit l'ancien Trintus hurler à l'ancien Getus au sujet de l'abus de pouvoir, de la corruption et du sabotage des rites d'accouplement d'un soumis et il entendit une centaine de dominants hurler leur mécontentement d'avoir raté une fois de plus leur chance de se procurer Harry, mais rien de tout cela n'avait d'importance pour Harry, qui venait juste de proclamer son second compagnon dominant.


A SUIVRE...