Défi comment on s'est rencontré dans la gazette des bonbons aux citrons :

Rencontre Gellert Grindelwald / Bellatrix Lestrange


Défi mortel d'Ange Phoenix dans la gazette des bonbons aux citrons :

Tuer Gellert Grindelwald d'une façon différente du canon


Défi Super 2000 de JustPaulInHere dans la gazette des bonbons aux citrons

[Défi 066 : F ; 1 000 mots minimum] Faites dire à l'un de vos personnages : « De toute façon, avec les voix dans ma tête, on s'est mis d'accord pour dire qu'on était qu'un. »


Bellatrix n'était pas certaine de savoir si c'était cette nuit là, ou les suivantes qu'elle avait définitivement sombré dans la folie. Absolument plus rien ne l'arrêtait et elle se fichait bien à présent de comprendre le pourquoi du comment.

En ce sens, elle avait eut raison depuis le début, Poudlard l'avait véritablement changé, sauf qu'elle n'avait pas fait d'elle quelqu'un de libre bien au contraire.

En rentrant auprès de sa famille, la jeune rebelle avait totalement disparue. Ses convictions s'étaient calquées à celles de ses parents et il lui apparaissait évident que tous ou presque lui étaient inférieurs.

Sa sœur Narcissa qu'elle détestait pour ses divergences d'opinion était devenue une alliée de taille mais qui en retrouvant Bellatrix se mit à craindre sa propre sœur. Elle avait sut voir la folie qui s'était emparait du corps de l'ainée, et avait aussitôt sut que toute cette histoire finirait mal…qu'il ne pouvait y avoir de fin heureuse pour sa sœur.

Bellatrix respectait Narcissa mais refusait de suivre le même chemin qu'elle. Elle ne souhaitait pas être la femme dans l'ombre d'un homme. Surtout que contrairement à sa sœur, son mariage ne fut pas un mariage d'amour. Elle n'éprouvait ni sentiment ni attirance pour Rodolphus Lestrange, son seul attrait reposait sur la pureté du sang. Elle comptait bien suivre son propre chemin qu'il soit ou non à ses côtés.

A l'inverse Andromeda, qui avait toujours bénéficié de l'affection particulière de Bellatrix, la dégoutait au plus au point. Elle était devenue une traitresse à son sang en s'éprenant d'un vulgaire cracmol. C'était probablement la pire des traitrises qu'elle pouvait faire à sa famille.

Une partie inavouable d'elle, savait que c'était également l'envie qui animait cette haine nouvelle pour sa propre sœur. La jalousie de n'avoir pas eut ce qu'Andromeda avait avec Ted Tonks achevait de flétrir et de noircir plus encore son cœur.

Seule une envie persistait de ces années à l'école de sorcellerie, seule une personne lui manquait. Salazar Serpentard lui avait ouvert les portes d'un monde qui lui réservait encore bien des surprises. Il avait éveillé le premier, l'intérêt croissant de Bellatrix pour le pouvoir, et pour la magie noire.

Elle regrettait simplement ce comparse qui avait sût parfaitement la guider, et qui avait même tenté de la protéger. Aujourd'hui il elle le comprenait, elle comprenait qu'il puisse détester tous ses sang-de-bourbe et ses sorciers impurs.

Elle se prenait même à imaginer qu'il répondait finalement à la première question qu'elle lui avait posé : A savoir est-ce qu'il y avait réellement une pièce dissimulée à Poudlard où il avait caché un monstre qui débarrasserait l'école de tous ses êtres répugnants.

Si c'était vraiment le cas, Bellatrix se serait fait un réel plaisir d'ouvrir la porte et de lâcher cette créature. Elle en rêvait même presque chaque nuit. Elle rêvait qu'elle marchait sur le corps de Wyatt, mais aussi sur le corps de tous les autres.

En épousant la noirceur, Bellatrix avait dit adieu à la liberté, sauf que quand on ne voulait pas être libre, il fallait se trouver un but. Il fallait qu'elle trouve une cause à défendre, une personne à servir pour ne pas sombrer définitivement.

Encore une fois ce fut grâce à Salazar Serpentard qu'elle se trouva une raison de vivre auprès de Voldemort.

C'était grâce au fondateur que le mage noir le plus puissant du monde accepta de l'avoir à ses côtés. Il accepta même d'explorer avec elle le monde de la magie noire qu'elle avait finalement à peine effleuré avec Salazar.

Et au centre de cette nouvelle relation mentor/élève, il y avait Nagini.

Elle était le symbole de la noirceur mais aussi de la puissance et du potentiel de Bellatrix. Pour Voldemort, elle était aussi le résultat de la magie la plus noire qui existe. A vrai dire, cet homme, que rien ne pouvait impressionner ou ployer, était réellement fasciné par Nagini.

C'était plutôt réciproque étant donné que Voldemort était la seule personne à part Bellatrix qui pouvait l'approcher. Il avait également la faculté de lui parler ce que Bellatrix ne pouvait pas faire en dépit de tous ses efforts.

Ce petit serpent qu'elle pouvait jadis tenir au creux de sa main était à présent une noble représentante de son espèce et inspirait plus encore la crainte quand elle s'élançait à la suite du maître des ténèbres.

Quand au prix de multiple mise à l'épreuve, Bellatrix put enfin recevoir la marque, elle décida de lui offrir Nagini en un ultime gage de sa fidélité et de sa dévotion.

Le serpent n'avait sa place nulle part ailleurs qu'auprès de Voldemort après tout.

La marque des ténèbres au creux du bras, ne marqua pas la fin de l'apprentissage de Bellatrix, elle avait encore beaucoup à apprendre. Non, le jour de la fin officiel de son apprentissage, elle s'en souvenait parfaitement, puisque c'était le jour où elle avait rencontré Gellert Grindelwald.

Cet homme incarnait ce qui ressemblait le plus au prédécesseur de son maître. Lui aussi avait soif de pouvoir et de domination, et lui aussi avait connu Albus Dumbledore. Grindelwald avait passé la majorité de sa vie en prison pour ses idéaux…

Cela troublait légèrement Bellatrix, un homme qui voulait simplement être libre, se voyer être emprisonner toute sa vie. Malgré la cruauté qui s'était emparait d'elle au fil des années, la jeune femme ressentait pour cet homme de la compassion… où du moins c'était ce qui lui ressemblait le plus.

Leur première et unique rencontre acheva de briser la carapace de Bellatrix. Voldemort explosa la porte de sa cellule laissant sa servante y entrer.

Elle n'y trouva pas le puissant mage Gellert Grindelwald, non, elle ne vit guère plus que l'ombre d'un homme noyé dans la folie.

Plus elle le regardait souffrir sous les assauts de doloris de son maître, et plus Bellatrix se voyait à travers lui. Il incarnait tout ce qu'elle serait devenue sans Salazar Serpentard, sans le rituel de nécromancie, et sans Nagini. Il était comme elle, une âme torturée et brisée en mille morceaux.

Alors que son corps ne pouvait plus supporter la douleur, Gellert se mit à rire bruyamment.

- Parles moi de la baguette de sureau ordonna une énième fois Voldemort.

- A qui vous parlez ? demanda Gellert en riant.

Il montra du doigt un coin vide de sa cellule.

- A lui ?

Bellatrix promena son regard sur la cellule. Gellert avait sculpté dans la pierre d'étrange symbole, ou des mots qui se confondaient les uns sur les autres. Une phrase attira son regard « Puissions nous mourir un peu »

Elle reporta son regard sur l'homme au sol et l'attrapa par le col.

- Parle et nous mettrons fin à tes souffrances.

Il la regarda un instant très sérieux avant de lui murmurer.

- Je suis désolé, mais je ne peux pas vous parler.

Il se rapprocha encore plus comme pour lui confier un secret.

- De toute façon, avec les voix dans ma tête, on s'est mis d'accord pour dire qu'on était qu'un.

Bellatrix le lâcha et se redressa en regardant son maître.

- Nous ne tirons rien de lui lâcha Voldemort avant de darder son regard sur sa disciple

- Tue-le !

Dans son regard, Bellatrix comprit qu'il l'avait complètement percé à jours. Son maître savait parfaitement ce qu'elle ressentait vis-à-vis de Gellert Grindelwald. Il aurait probablement voulu ce jour là qu'elle le tue parce qu'il lui avait ordonné… Cependant à dire vrai Bellatrix acheva Gellert par pitié mais y perdit tout de même le dernier fragment d'âme qui lui restait.

Bellatrix était morte, vive Bellatrix !