Hey - *roule*, comment allez vous ?
Oui hum - j'ai eu une ( longue ) pause, hein ? Ahah. Désolé. Bon sinon, j'arrive dans une passe " MHA C'EST TROP COOL TOUS LES SHIPS ET AAAH OK " du coup euh,,, je laisse un peu Haikyuu! de côté ( mais je reviens bientôt. ;) ), m'intéressant un peu plus à MHA !
J'espère que vous allez aimer. Enfin/
Shinso avait toujours eu du mal à trouver le sommeil.
C'était quelque chose d'inévitable. Quand il allait se coucher, malgré la douceur des draps, un vide se créait dans sa poitrine et il en souffrait.
Dormir, c'était se dire de commencer un autre jour. Quand il ouvrira les yeux, il devra éteindre son réveil, se préparer et partir au lycée. Bien qu'il soit heureux d'être à l'U.A, il en avait terriblement peur.
Cette peur qui vient former une boule dans son ventre, l'empêcher de respirer et le paralyser, dans les murmures de la nuit.
Alors, quand il ne trouvait pas le sommeil, il regardait les étoiles. Elles lui faisaient penser à Midoriya. En premier, parce que son visage et son corps, étaient couverts de tâches et, dans la nuit, Shinso pouvait les voir s'illuminer, sous l'air endormi d'Izuku. Ensuite, parce que ses grands yeux émeraude brillaient de ces étoiles, qui réchauffaient le cœur de Shinso.
Ça l'apaisait, mais dès qu'il quittait son balcon pour retrouver son lit, il avait de nouveau terriblement peur. Il avait beau fermer les yeux aussi forts qu'il le pouvait, tout cela était vain. Alors il abandonnait, se tournait et retournait dans son lit et, quelquefois, regardait l'écriture rougeâtre de son réveil indiquer les heures qui défilaient.
Une heure, deux heures, trois heures du matin.
Combien de fois avait-il fait une nuit blanche, pour presque s'endormir sur ses feuilles des cours ? Combien de fois avait-il fait un malaise après avoir fait un effort sportif, alors que son corps hurlait de se reposer ?
Il ne les comptait plus.
Alors il endurait. Il endurait la lune qui venait le réconforter, alors que la pénombre criait au désespoir.
Il attendait désespérément le sommeil.
Parfois, il s'imaginait dormir avec son petit-ami, parce qu'il dormait toujours bien à ses côtés. Mais ça ne fonctionnait pas non plus, parce qu'il ne sentait pas sa chaleur, sa tête au creux de son cou et son souffle caressant doucement sa mâchoire.
Il se retourna une nouvelle fois, le froissement des draps l'irritant encore un peu plus. Il se leva, soupirant, passant une main dans ses cheveux retombés par l'absence de gel, avant de s'asseoir à son bureau, la tête tournée vers le ciel.
Et il attendit, longuement, réfléchissant à tout, à rien, à l'avenir, à Izuku.
Ce n'est que le lendemain, qu'il se rendit compte qu'il s'était endormi sur son bureau, sentant sa joue douloureuse.
Il se leva, se prépara, et partit en cours. Les étoiles l'attendaient devant l'entrée du portail et malgré sa mine fatiguée ainsi que son esprit embrumé par le manque de sommeil, il s'autorisa à sourire, et les étoiles lui sourirent en retour.