Miou tout le monde !

On y est, dernier chapitre (plus court) et avec une petite ellipse temporelle. Le gros du "merci je vous aime" sera comme d'habitude en bas du chapitre.

Bonne lecture !

Réponses : Guest 1 : Les enfants nations sont toujours beaucoup trop mimis pour leur propre bien, c'est de notoriété publique ;)

Guest 2 : Vi ils sont trop choupis^^ Et oui, ils vont jouer ensemble dans ce chapitre.

Disclaimer : Je n'arrive même pas aux chaussettes d'Himaruya.


Quelques années plus tard.

- Alfred, arrête d'embêter Alexandra ! Matthew... Bon sang, où est-ce qu'il a encore disparu ?

- Je suis là daddy, fit une petite voix en tirant sur le pantalon.

Les trois enfants avaient grandi et si Matthew était de nature calme et discrète, Alfred et Alexandra faisaient preuve d'un caractère bien trempé. Ce qui provoquait naturellement des étincelles à chaque fois qu'ils se retrouvaient, même si Francis et Antonio n'y voyaient rien d'autre qu'une "adorable inclination mutuelle". La remarque exaspérait Arthur et Lovino, qui au fur et à mesure des années avaient développé une véritable alliance pour contrer l'enthousiasme débordant de leurs époux respectifs. L'efficacité était toutefois restreinte, les deux autres parvenant difficilement à ne pas devenir complètement gaga dès qu'on les mettait en face de leurs enfants. Et les trois petits monstres jouaient à merveille de leurs bouilles d'anges et de leurs grands yeux de chatons pour obtenir tout ce qu'ils voulaient.

En soupirant, Arthur lança un regard exaspéré à Francis, qui semblait regarder avec adoration ses petits bouts de chou et ne faisait pas mine d'intervenir. Ce fut Lovino qui, en arrivant soudainement sur les lieux du crime – à savoir le jardin – alla chercher sa fille pour la séparer de l'énergique bambin.

- Alexandra, qu'est-ce qui s'est encore passé ?

- Papa ! fit-elle en lui sautant dans les bras. Il a commencé à m'embêter alors que j'avais rien fait !

- C'est pas vrai ! réagit immédiatement Alfred en courant jusqu'à Arthur. Daddy, tu as vu ! Elle a dit que j'étais pas un héros !

- Et c'est vrai ! Tu es trop petit pour en être un ! ajouta la petite fille.

- Tata Siobhan elle dit que si !

- Les enfants ! intervint Arthur. Vous vous calmez tout de suite sinon c'est moi qui vous fait à manger ce soir !

Devant la menace particulièrement dangereuse, les deux garnements se turent immédiatement, et Lovino envoya un clin d'oeil complice à l'anglais en se retenant difficilement de se moquer de la grimace horrifiée de Francis. Ils avaient découvert récemment que deux des menaces les plus efficaces pour calmer leurs enfants étaient la cuisine d'Arthur et les histoires racontées par Lovino. Alors que l'italien sermonnait du mieux qu'il pouvait son adorable fille sur le fait qu'il ne faut pas se moquer des autres – du moins pas en public – Antonio arriva derrière lui pour les enlacer tous les deux. Câlin, il déposa un baiser dans le cou de son mari.

- Ne sois pas trop dur avec elle, elle apprend encore. Et puis je suis certain qu'elle l'a fait juste pour obtenir l'attention d'Alfred, qui n'attendait que ça.

- Bastar... Tonio, arrête tout de suite avec cette théorie.

- Je voulais pas qu'il s'intéresse à moi ! protesta la petite en boudant. Alfred il est nul !

- Alex... la reprit tendrement l'espagnol.

- ... il est pas gentil avec moi, fit-elle sans cesser de bouder.

- Seulement parce que tu le cherches, ma chérie.

Après une demi-seconde supplémentaire à bouder, elle releva la tête avec un sourire angélique. La petite demoiselle à la fois avait hérité des yeux verts du côté espagnol, et de la mèche rebelle du côté italien. L'ensemble constituait une arme de séduction massive auquel s'ajoutait très - trop - régulièrement un air innocent presque crédible.

- Je peux retourner jouer ?

Lovino leva les yeux au ciel.

- Si tu n'embêtes pas Alfred et que tu penses à inclure Matthew dans vos jeux, d'accord.

- Promis !

Dès que ses pieds eurent touché le sol, elle courut retrouver les deux garçons qui avaient également été libérés entre-temps. En prenant leur temps, le couple italo-espagnol se rapprochèrent des autres adultes.

- Tu leur donnes combien de temps ? plaisanta Antonio à l'adresse de Francis.

- Avant qu'ils recommencent à s'enquiquiner ? sourit le grand blond. Moins de cinq minutes. Ils ont trop pris de nos chers et tendres pour rester sans s'écharper plus longtemps.

Il s'attira un double regard courroucé d'Arthur et Lovino, ce qui n'eut pour seul résultat que de le faire franchement rire. En soupirant, l'italien secoua la tête.

- Dire que mon frère arrive demain...

- Ludwig et lui emmène Julia cette année ?

- Apparemment oui. J'espère qu'elle sera plus calme que les deux boules d'énergie qu'on a déjà... Il me garantit qu'elle est sage et qu'elle tient plus de Ludwig que de lui, mais j'ai des doutes.

Arthur soupira, puis jeta un regard désolé au terrain de jeu que leurs maris avaient envahi pour aller jouer eux-même avec leurs enfants, dans l'immaturité la plus totale et absolue. Lovino l'entendit grommeler quelque chose comme "des poissons rouges" et hocha la tête pour marquer son approbation. La demeure espagnole avait été choisie par les trois couples comme l'endroit où leurs enfants passeraient les vacances d'été, alors que les vacances d'hiver auraient lieu dans la résidence du couple franco-britannique. Les autres divers moments de l'année où les chers petits anges avaient besoin de repos, ils allaient soit à Rome, soit chez leur parrain ou leur marraine, au plus grand bonheur de ceux-ci la plupart du temps. Arthur avait été ravi d'apprendre par Lucile que son frère était complètement en adoration devant son neveu et filleul, et s'était depuis mis à apprécier davantage sa belle-soeur. Toute personne susceptible de lui trouver des moyens de se moquer de son frère gagnait immédiatement en capital sympathie auprès de l'anglais.

Lovino regardait aussi le terrain de jeu. Il observait le sourire plein de soleil de sa fille, le même qui illuminait le visage de son bastardo de mari. Un sourire à moitié franc apparut lentement sur son visage. D'ici une ou deux décennies, il admettrait peut-être à voix haute qu'il avait eu de la chance avec son mariage. Et il accepterait peut-être d'avouer avant sa mort qu'il était finalement tombé amoureux de celui qu'il s'était au départ juré de détester.

Peut-être.

FIN


Bon ben c'est toujours la même chose, j'ai une p'tite boule dans la gorge qui se forme au moment de publier le dernier chapitre...

J'espère que cet épilogue et que la fic dans son ensemble vous ont plu.

Merci à tous les lecteurs (anonymes ou non).

Merci à celleux qui ont patiemment suivi cette fic semaine après semaine.

Merci à celleux qui ont mis cette fic en favoris.

Et un gros, gros, gros merci à toutes les personnes qui ont pris le temps de laisser un ou plusieurs commentaires, vous avez été les étoiles de ma voûte céleste (même en plein jour) : Alpharius6, Heaven-Sama, Djodjocute, Akebono mimichan, Lou-chan, Dulanoire, petit Vlad, Freyja Manga, yukiame22, ANAOT, KokeChu, Nekm573, missmanga22, HelloEmse, et plein de gens en Guest dont j'ignore l'identité^^

Et soyons fous, plein de farandoles de desserts pour vous ! (avec des tartes, des chocolats, des gâteaux, des biscuits, des mousses, bref tout ce que vous voulez !)