Bonjour Bonsoir !

Après…. Beaucoup trop longtemps voici la suite de 1 pour 8 ! J'espère qu'elle vous plaira ! Sa propre suite arrive bientôt et celle de Sherlockid : Psychopathe ou sociopathe également.

Merci encore pour vos reviews ! Elles me font tellement chaud au cœur !

J'espère que vous êtes encore là ?

Bonne lecture

Gaby

Rappel fin chapitre 5

Hong Kong 23h,

Stephen Strange referma son tiroir à montre et reposa sa cravate sur le cintre. D'un pas tranquille, il alla se chercher un verre d'eau dans la cuisine, lançant au passage la musique dans le salon. Cette soirée de charité au profit de l'hôpital et du développement d'une nouvelle aile dans l'hôpital des enfants avait été fructueuse. Les chiffres étaient bons et tous les invités étaient repartis contents. Le chirurgien s'assit dans son fauteuil, savourant le morceau de classique qui raisonnait doucement dans le salon. Une mélodie reposante après une soirée bruyante et emplie de bavardage. Ce fut certainement parce que pour profiter de cette quiétude il ferma les yeux qu'il ne remarqua l'intrusion dans son salon. Le nouveau venu semblait surpris et observait autour de lui avec intérêt, allant même jusqu'à passer la main sur les touches du piano. La silhouette sembla remarquer le médecin dans le fauteuil et après un haussement de sourcil de surprise cette dernière se fendit d'un sourire.

- Bonsoir Docteur.

Stephen Strange sursauta et ouvrit les yeux, se levant brusquement.

- Qui est là ?! demanda-t-il avant de se figer face à l'intrus.

Loki Laufeyson le regarda d'un air supérieur, un fin sourire sur les lèvres.

- On dirait que vous avez fait une erreur Docteur.

Chapitre 6 : Différences

Hong Kong 23h, après une soirée caritative

Stephen Strange venait de perdre contenance. Loki put, pendant quelques secondes, observer le visage du médecin passer de blanc à crayeux, un éclat de peur illuminant le regard de ce dernier. Mais Stephen Strange n'était pas un chirurgien à la réputation sociale douteuse pour rien. Au grand déplaisir de Loki le visage de l'expatrié redevint de marbre tandis que ses yeux, loin de refléter de la peur, s'obscurcissaient de mécontentement. Strange, la main crispée sur son verre d'eau, appliqua l'un des plus vieux dictons du monde. Il devait se défendre. Alors il attaqua.

- Moi ? Demanda-t-il d'un ton dur comme le marbre. Vous pénétrez par effraction chez moi et c'est moi qui ai commis une erreur ?

Si le visage de Loki ne se fendait que d'un fin sourire, intérieurement son sourire carnassier était bien plus large. Il venait d'en trouver un. Un nouveau-né visiblement. Inconscient des dangers qui l'entouraient et de sa toute nouvelle vulnérabilité. Oh cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas joué un peu avec l'un des siens.

- Une effraction ? Comme vous y allez docteur. Votre porte est toujours intacte je vous assure. Et puis quel intérêt aurais-je à dégrader les biens du seul médecin capable de me soigner ?

- Alors que faites-vous ici ?

- Je visite, répondit négligemment Loki. Après tout vous avez laissé la porte ouverte. Chez nous c'est comme une invitation, vous savez.

Le sourire du prince adoptif s'accentua devant l'air égaré de son semblable.

- Je suis certain d'avoir fermé la porte. De plus vous ne connaissez pas mon adresse. Cette situation est ridicule.

Loki laissa échapper un rire.

- Pas la bonne porte malheureusement pour vous.

Soudain, alors que Strange allait perdre son calme et menacer son patient d'appeler la police, l'attitude de ce dernier changea. Il se retourna rapidement sans raison apparente avant d'adresser un clin d'œil à l'américain, murmurant « à son intention « A bientôt » et sorti de la pièce. Le chirurgien lui courut après, mais le temps qu'il atteigne la cuisine Loki avait disparu. Strange fit le tour de son appartement trois fois avant de se rendre à l'évidence. Loki Laufeyson s'était volatilisé.

- C'est impossible… murmura-t-il pour lui-même en s'asseyant sur le tabouret de son piano.

Quelque part au Pakistan

- …. Et là qu'est-ce que je vois ? Un serpent. Un putin de serpent roulé en boule dans ma chaussure bien au chaud ! Sérieux les gars je crois que si j'ai pas ma perm à la prochaine distribution je vais pas revenir entier au pays.

Des éclats de rire fusèrent parmi les soldats dans la tente.

- Faillait pas oublier le papier dans tes chaussures Flinn.

- Et puis arrête de t'inquiéter tu vas l'avoir ta perm mon gars. Ça fait un bout que t'es pas rentré au bercail et

Le silence se fit soudain sous la tente. À l'entrée Sam venait de pousser la toile qui servait de porte. Les hommes le regardaient sans bruit, ayant stoppé toute activité. Sam soupira. Il allait faire demi-tour quand un bras musclé se posa sur ses épaules.

- Bah alors les gars ? C'est comme ça que vous accueillez l'homme qui a sauvé notre bleusaille ?

Quelques soldats reniflèrent, d'autres se retournèrent et reprirent leurs activités, mais la plupart continuèrent à fixer Sam l'air sombre.

- Laisse tomber Riley, lui dit Sam en restant le plus calme possible.

- Non. Non non non ça fait déjà 3 jours que ça dure c'est plus possible !

- Riley…

- Ok les mecs. Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer ce que c'est que ce putin de bordel ?! C'est quoi votre attitude à la con là ? C'est Wilson les mecs !

- Ouais bah si c'est lui Wilson va falloir m'expliquer qui c'est qui a sauvé Clark. Parce que soit Wilson se fout de nous depuis le début soit il n'est pas tout seul dans sa tête. Déclara une voix au fond de la tente appuyée par plusieurs signes d'approbation.

- Vraiment ? Vous êtes vraiment en train de virer gros con parce que Sam à sauver un des nôtres ?

Sam faillit avaler sa salive de travers en entendant son ami.

- Surveille ton langage le pilot, menaça la voix alors qu'une silhouette se rapprocher de l'entrée.

- Le pilot ? Vraiment Stan ? C'est censé être insultant ?

Alors que la situation semblait sur le point de commencer à dégénérer, les hommes les plus proches de l'entrée se mirent au garde-à-vous.

- Il y a un souci ? tonna une voix grave.

Riley et Sam se retournèrent pour tomber nez à nez avec leur supérieur.

- Aucun capitaine, répondit Riley en souriant. Stan allait nous expliquer les raisons de ses différends avec Sam et de ses soucis avec les pilotes visiblement.

Le capitaine regarda ses hommes la mine sérieuse. Il n'était pas sans savoir les tensions qui naissaient dans son campement depuis le retour de la mission de sauvetage et l'acte aussi héroïque qu'inimaginable de Sam Wilson. Acte qui au lieu de susciter de l'admiration chez les hommes avait déclenché une crise de confiance.

- Je vois. Eh bien ses explications devront attendre, bien que je sois impatient de les entendre également. Wilson venez avec moi.

Sans un mot Sam suivit son supérieur jusqu'à la tente de se dernier tandis que Riley effectuer un doigt d'honneur dans les règles au soldat qui avait tenté de l'insulté.

Le soir Sam retrouva son ami pour manger.

- Alors ?

- 2 semaines au vert.

- Quoi ?!

- Il me renvoie au pays avec le prochain départ de permission longue. D'après lui l'ordre vient d'en haut.

- Tu parles ! C'est juste une poule mouillée qui ne veut pas de conflit dans son campement.

- Tu devrais parler mon fort gamin, fit Jack en s'asseyant près de Riley.

- Mais Jack !

- Écoute Sam… Je ne sais pas ce qui s'est passé dans cet avion et je m'en fous. Tu as sauvé le p'tit et pour moi c'est tout ce qui compte. Mais on n'est pas dans le monde des bisounours ici. Si les soldats du camp ne sont pas soudés et ne se font pas une totale confiance, c'est le début de la fin. Et même si ce que tu as fait à sauver une vie c'était beaucoup trop étrange pour pas mal de monde. Suffisamment de monde pour que l'équilibre du camp se détériore à une vitesse inquiétante. Le capitaine serait un incompétent sans nom s'il ne réagissait pas. Alors t'envoyer en permission n'est surement pas la meilleure solution, mais ça va permettre à toute cette affaire de se tasser un peu.

- Tu as raison, mais bon sang…

Jack posa une main affectueuse sur la tête du parachutiste en commençant à manger.

Le reste de la soirée se déroula calmement. Jack quitta ses camarades après le repas et ces derniers en profitèrent pour faire un tour de la base pour discuter en toute tranquillité. Alors que le campement se vidait au fur et à mesure que les soldats allaient se coucher ils arrivèrent près du chantier de construction à l'extrémité de la base. Du bois, des tiges de fer, du sable et du béton séché, tous ses matériaux s'entassaient dans l'attente des réparations du camp ou de certains villages. Sam et Riley faisaient demi-tour quand ils leur tombèrent dessus. Il ne savait pas combien ils étaient, mais ils avaient l'avantage du nombre. Si le reste resta flou, perdu dans la violence et la nuit tombée, Sam se souvint du cri de Riley alors qu'il était projeté sur les piques de bois destiné à une palissade. Il se souvint du gout du sable dans sa bouche. Du sang coulant sur son visage. De la texture de la chaire de l'assaillant qu'il avait violemment mordu et du hurlement de surprise ce dernier. Du bruit des os qui se brisent. La violence de l'attaque le laissa étendu au sol, meurtri de douleur. Alors qu'il se sentait à la lisière de l'inconscience, il remarqua une paire de baskets. Blanche. Il entendit voix douce inquiète près de son visage et sentit une main froide dans son dos. Puis ce fut le noir.

À des milliers de kilomètres de là le Colonel James Rupert Rhodes attrapa son téléphone et ordonna le décollage immédiat d'un avion médical pour la base de l'unité Falcon en Afghanistan.

Bucky, dans une ruelle sombre de Moscou regardait le sol redevenu blanc, notant mentalement qu'à 15 contre deux les deux hommes n'avaient pas eu la moindre chance.

Darcy, au milieu du couloir de la bibliothèque était aussi blanche que la neige moscovienne. Elle ne connaissait pas celui qui venait de s'évanouir devant elle, mais elle savait qu'il faisait partie des siens. Elle le sentait.

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Voici la fin de ce chapitre de reprise. La suite arrive rapidement c'est promis ! Il sera plus long et plus fournis en terme de personnage intervenant. Ça va commencer à bouger sérieusement chers lecteurs ! En attendant n'hésitez pas à me faire part de vos ressentis et de vos pronostics pour la suite.