Chapitre 23

Le Mariage des Bingley, fut considéré comme réussi. Et se malgré le peu de participation de la famille du marié dans la préparation. Ce qui n'empêcha pas Miss Bingley de critiquer ce que les Bennet avaient choisi de faire. En effet, étant donné l'absence de salle de Bal à Longbourn et l'approche du début de la saison, le mariage fut uniquement une cérémonie à Meryton et une réception. Les proches de la famille Bennet ne furent pas réellement surpris de l'organisation simple de ce mariage, sachant pertinemment qu'un bal serait donné soit dans la maison de ville des Bennet, soit dans celle des Fitzroy. Miss Bingley alla même jusqu'à critiquer la simplicité de la robe de sa nouvelle sœur. Ce qui choqua Emma, elle savait que Miss Fitzroy avait aidé Jane à choisir cette robe, qui d'ailleurs lui allait à merveille. Mais comme souvent Miss Bingley ne se rendait pas compte du raffinement discret de la tenue de Jane, ainsi que du mariage en général. Les Bennet avaient fait dans la simplicité, mais une simplicité tout à fait en accord avec le rang de leur famille, une famille de la gentry moins fortunée que d'autre certes, mais une famille ancienne et respectée. De plus Emma pu remarquer une nouvelle fois le travail d'hôtesse remarquable de Mrs Bennet, elle était fidèle à elle-même et pouvait parler un peu trop, mais en cette occasion on ne pouvait pas trop lui en vouloir, mais en dehors de cela, elle faisait en sorte que les invités ne manquent de rien. De plus Elizabeth arrivait facilement à détourner l'attention de sa mère si son côté exubérant devenait pesant. Emma chercha son frère du regard et le vit discuter avec Mr Fitzroy père. Ce qui ne surprit pas réellement Emma. Cette dernière savait que depuis la mort de leur père son frère avait demandé plus d'une fois conseil à son parrain pour la gestion du domaine. Certes il avait mis un point d'honneur à gérer le plus de chose seul, mais un peu d'expérience dans certaine situation ne pouvait nuire et si Darcy prenait seul ses décisions, il ne répugnait pas non plus à demander conseil à des personnes de confiance. Son parrain en faisait partie, et d'autant plus qu'il avait su se montrer discret, veillant sur lui de loin, mais prêt à l'aider en cas de besoin. Elle s'approcha d'eux en souriant et salua Mr Fitzroy, ce dernier regardait sa nièce manipuler sa mère avec dextérité et dit :

« Je trouve qu'Elizabeth fait un remarquable travail avec sa mère. Même si on peu pardonner plus facilement à une mère un comportement exubérant quand elle marie une de ses cinq filles. Surtout dans la situation des Bennet.

- Votre épouse serez surement moins exubérante quand vous marierez Miss Fitzroy, fit remarquer Darcy.

- Helen, n'a absolument pas le même caractère. De plus l'avenir de Ruth, n'est pas un soucis. Son frère est là ou cas où, et ce qu'elle héritera à notre mort, lui permettra de mener une vie confortable si elle n'est pas mariée. Ce qui n'est pas le cas des filles Bennet. Enfin en regardant faire Elizabeth, je me rends compte qu'elle a un tempérament bien plus calme que sa tante. Je ne suis pas sur qu'Helen ait sa patience.

- Elle n'a pas été élevé par elle non plus. Elizabeth connait sa mère, et sait comment limiter les risques. Sans compter l'affection qu'elle a pour elle malgré tout.

- Effectivement Elizabeth aime sa mère. Surement grâce à son parrain. Sir Lewis, a toujours fait en sorte que les trois jeunes filles dont il s'occupait respectent leurs mères.

- C'est ce qui explique la docilité de ma cousine.

- Pas uniquement. Anne était une enfant docile, tout comme Jane. L'éducation reçu de ses deux parents a augmenté se trait de caractère. Sir Lewis disait toujours que d'avoir Elizabeth à Rosing mettait toujours de l'ambiance. Et encore plus quand Bennet ou vos cousins Fitzwilliam était présent.

- Elizabeth a toujours mit de l'animation où elle passait quand elle était enfant, intervint un voix derrière eux.

- Helen, pourriez-vous vous annoncer ? fit Mr Fitzroy à sa femme l'air faussement agacée. Une fois de plus Darcy fut surpris du changement entre les époux Fitzroy. Il se tutoyait dans l'intimité, mais revenez au vouvoiement en public (NdA : Je sais que le tutoiement n'existe pas en anglais, mais je trouve l'idée intéressante pour montrer l'affection entre eux).

- Allons père, vous savez bien que si elle le faisait vous sursauterez quand même. Intervint Ruth Fitzroy qui était arrivé en même temps que sa mère.

- Ruth !

- Très bien je me tais.

- Helen ?

- Je fuis ma cousine.

- Pourquoi ?

- Elle est perturbante. Je n'arrive pas à savoir si elle félicite Elizabeth ou si elle la critique pour ses fiançailles.

- Pourquoi elle la féliciterait ?

- C'est la question que je me pose, mais en même temps son discours était assez ambigu. Même Henry est resté perplexe. Et a choisi la fuite.

- Où est-il ?

- Avec Elizabeth.

- effectivement Lady Catherine a dû vous perturber pour qu'il accepte d'aller auprès de sa femme aujourd'hui.

- Il est allé rejoindre sa fille, pas Fanny.

- Cela a revient au même, vu qu'Elizabeth ne quitte pas sa mère.

- Où est Bennet je ne l'ai pas vu depuis un moment, demanda Mr Fitzroy changeant de conversation.

- Avec Elizabeth. La présence des Elliot l'angoisse, répondit Ruth en levant les yeux aux ciel.

- Pourquoi ? Je pense que ton oncle a été très clair la dernière fois ? D'ailleurs pourquoi sont-ils là ? demanda Mr Fitzroy.

- Tu sais bien que sais bien que l'on a presque été élevé avec Feu la femme du baronnet, qui était la marraine d'Elizabeth et de Bennet. Et qu'Henry est le parrain de la cadette, lui dit sa femme.

- Je sais, mais j'aurais compris qu'ils viennent pour Elizabeth, mais pour Jane ?

- Henry ne pouvait pas ne pas les invités. Cela aurait fait parler, et vous savez qu'il évite le plus possible, surtout avec les sœurs de Jane.

- Il serait temps qu'il arrête de vivre avec la honte de votre père.

- Henry ne le peut pas. L'avenir de ses filles en dépend, il doit faire en sorte de mêler le nom des Bennet au moins de racontars possible. »

Mr Fitzroy poussa un soupir mais ne dit rien. Sa femme avait raison. Moins le nom des Bennet était cité mieux cela vaudrait. Darcy échangea un regard avec son parrain, tout deux savaient que se soucis avait été légué aux deux aînées qui ne voulait pas faire de vague. Elizabeth avait plus d'une fois évoqué son inquiétude à se sujet, surtout au risque pour Emma et Georgiana. Il regarda un moment sa fiancée, qui semblait en discussion avec un homme assez âgés. Il entendit une sorte de grognement venant de son parrain, qui regardait aussi dans cette direction. Se dernier se tourna vers sa femme et lui dit :

« Par pitié dites-moi que tous les Elliot ne sont pas présents.

- Si cela peut vous faire plaisir. Seul le Baronet et deux de ses filles sont présente.

- Miss Anne ?

- Bien sur Henry n'aurait pas écarté sa filleule, il y a aussi Miss Elliot.

- Pourquoi reste-t 'il près d'Elizabeth de la sorte ?

- Je ne puis le savoir. Pourquoi ne pas allez le voir pour lui poser la question ?

- Je ne le supporte pas. Vous devriez le savoir depuis le temps.

- Tout le monde le sait mon cher. Mais je pense aussi qu'il faudrait que vous fassiez un petit effort. Henry accepte sa présence malgré le mal qu'il à fait à sa Filleule, vous devrez le faire aussi. Une chance qu'il aille régulièrement la voir avec Elizabeth.

- Pourquoi a-t-il emmené Elizabeth ?

- Parce qu'Anne Elliot est la fille de sa marraine Robert. De plus les fiançailles d'Elizabeth la mettent à l'abris de cet homme.

- Père pourquoi ne pas allez avec Mr Darcy les rejoindre ? Cela fera surement comprendre à cette personne que c'est cause perdu, intervint Ruth sentant la colère de sa mère monter.

- Bonne idée Ruth. Venez Fitzwilliam, je vais vous présenter au veuf de la marraine de votre fiancée. »

Helen regarda son mari partir suivit de Darcy et soupira en secouant la tête. Puis se tournant vers Ruth elle lui dit :

« Je te laisse. Mais reste sur tes garde avec le Baronet. Il ne serait pas contre une bonne dot pour combler ses dettes. Des rumeurs cours sur le fait qu'il lui faudra vendre son domaine dans quelques années s'il continue de vivre de cette manière.

- Oui mère je ferais attention. »

Ruth regarda sa mère partir, elle regarda rapidement autour d'elle. Puis se tourant avec un petit sourire vers Emma, elle dit :

« Miss Darcy, j'aimerai vous présenter une personne cher à mes cousines, mais surtout à Elizabeth. Miss Anne Elliot.

- Bien sûr je vous suis (NdA :du verbe suivre, j'en ai vérifié l'écriture et c'est celle-là) Miss Fitzroy. Je serais enchanté de rencontrer les personnes cher à ma futur sœur.

- Oui Lizzie s'en doutait. Elle m'a demandé de le faire au cas où elle serait bloquée. Et elle voulait que vous rencontriez les personnes les plus importante avant le mariage.

- Elizabeth semble avoir pensé à tout.

- Vous ne pouvez pas savoir. Bennet et moi avions un liste d'instruction assez importante. Tout comme ma cousine Mary qu'Elizabeth a tenu à inclure dans la préparation. Mary a même la liste des métayers du domaine et les descriptifs de chaque famille, pour qu'elle puisse reprendre le rôle de ses sœurs quand elles seront parties.

- eh bien, Elizabeth prépare le passage de flambeau avec beaucoup de soin.

- Oh oui ! Elle ne veut pas que Longbourn pâtisse de son départ. Ah, je vois Anne. »

En effet en parlant elles arrivèrent devant une jeune femme semblait presque se trouver ailleurs. Elle lui fit penser à ses frères et sœurs. Pourtant en voyant Ruth arrivé elle eut un petit sourire. Ruth et elle se serrèrent dans leur bras, puis Ruth dit :

« Oh Anne, Lizzie s'excuse de ne pouvoir passer un peu plus de temps avec vous, mais elle est très occupée.

- Oui, j'ai vu cela. Répondit d'une toute petite voix Miss Anne.

- Elle a quand même tenu à ce que je vous présente une de ses futurs sœurs. Miss Darcy je vous présente Miss Anne Elliot, la filleule d'oncle Henry et amie proche de Lizzie. Anne je vous présente Miss Emma Darcy, la sœur du fiancé de Lizzie.

- Darcy ? Comme la filleule de votre mère ?

- Oui Miss Georgiana est sa jeune sœur. »

Les deux jeunes femmes se saluèrent et Miss Anne dit :

« J'ai beaucoup lu votre nom dans les lettres de Lizzie. Elle semble très attachée à vous.

- Oui Lizzie a du parler des Darcy ses derniers temps, répondit en souriant Ruth. Puis remarquant quelque chose elle rajouta, tiens Lizzie a réussi à se libérer la voici qui arrive avec votre frère, Miss Darcy. »

Emma regarda dans la même direction que Miss Fitzroy et vit effectivement son frère et son amie se diriger vers eux. Pourtant en regardant en direction du couple, Emma remarqua immédiatement l'air renfrogné de son frère, montrant clairement son mécontentement. Alors qu'elle pouvait voir sur le visage de son amie un amusement certain. En arrivant près du groupe Elizabeth salua Miss Anne puis lui présenta son fiancé. Voyant son frère toujours renfrogné, elle interrogea son amie du regard. Cette dernière sourit et dit :

« Votre Frère, se rend compte qu'il n'est pas le seul à m'avoir courtisé.

- Lizzie. Je n'appellerais pas ce que mon père a fait vous courtiser, intervint Miss Anne.

- Moi, non plus, dit de mauvaise humeur Darcy, Même votre cousin Collins à fait preuve de plus de respect pour vous. Pourtant nous savons tout les deux que ce n'est pas ce qu'il a fait de mieux.

- Toi non plus Fitzwilliam, tu as insulté Elizabeth la première fois que tu l'as vu, dit Emma. Puis se tournant vers son amie elle lui dit, j'ai l'impression que vous n'avez pas beaucoup de chance avec vos prétendant Elizabeth.

- Votre frère a su se montrer sous un meilleurs jours par la suite Emma. Elizabeth, avait dit cela en coulant un regard tendre vers son fiancé.

- Lizzie, comment avez-vous échappé à mon père ? demanda doucement Miss Anne.

- Mon oncle à très subtilement présenté Mr Darcy en insistant sur son statut cela aidé par mon père et ma mère. Même si pour elle je ne suis pas sur qu'elle est eu le même objectif.

- Je pensais que père avait compris la dernier fois. Oncle Henry avait pourtant était très dur avec lui.

- Oui père était furieux que votre père fasse cette proposition à mes 19 ans. Pourtant ce n'est pas ma dot qui aurait pu le sauver vu son train de vie.

- Cela leur aurait permis à Elizabeth (Elliot) et lui de continuer un peu plus longtemps de temps avant de devoir faire des compromis. Même si honnêtement je ne vois pas trop où sont les économie qu'ils sont censés faire.

- Certes. Votre sœur lui ressemble de façon flagrante. D'ailleurs comment se porte Mary ?

- Toujours pareil, elle est régulièrement malade. Mais vous la connaissez assez pour savoir que c'est rarement grave.

- Et votre marraine ?

- Vous l'ignorez je croyais que votre mère et elle était en contact ?

- Père lui a interdit de garder contact il y quelques années. Il n'a pas apprécié son ingérence et a fait preuve d'un de ses rares moment d'autorité sur Mère.

- Comment cela ?

- C'est elle qui a mit en tête à mère que seul de riche mariage était envisageable pour nous et que les sentiments n'avaient rien à voir là-dedans. Mais père a refusé qu'elle se mêle de nos mariages, car elle avait fait assez de mal comme ça, lui répondit Elizabeth en lui lançant un regard entendu.

- J'aimerai éviter d'en parler pour le moment si cela ne vous dérange pas Lizzie.

- Vous avez raison. Excusez-moi Anne, je n'ai pas réfléchi.

- Je sais Lizzie. Je ne vous en veux pas. J'ai pris la meilleur décision pour nous deux à l'époque. Et je sais que vous me soutenez toujours comme vous m'avez soutenu à l'époque.

- Je crois que vous êtes la seule que je n'ai jamais jugé, avec Jane et Miss Darcy. Je me rappel trop votre tristesse autrefois. Il est cependant dommage qu'il n'ait pas écouté vos arguments à l'époque et juste attendu de faire ses preuves. Mais changeons de sujet. Père aimerait vous voir avant votre départ.

- Savez-vous, pourquoi ?

- Non. Père ne me dit pas tout et de toute manière ses dernières semaines ont été un peu tendues.

- Oui, j'en ai entendu parler par Jane. »

Elizabeth baissa les yeux tristement, mais se reprit rapidement quand Ruth ayant vu le changement d'attitude de sa cousine lui dit :

« Lizzie, tu pense que ma tante te laissera profiter des invités maintenant ?

- Oui, Mary a pris ma place auprès d'elle avec Père. Pourquoi ?

- Parce que ma chère cousine, il est temps qui tu ailles féliciter ta sœur et ton frère.

- Je l'ai déjà fait Ruth.

- Bien sur que tu l'as fait. Mais tu semble avoir oublier.

- Ah, c'est vrai, merci de me le rappeler je l'avais complétement oublié. »

Elizabeth sorti rapidement de la pièce où se tenait la réception, sous le regard surpris des Darcy. Mais aussi sous le regard amusé de sa cousine et de Miss Anne. Elle revint avec un paquet qu'elle plaça sur la table des cadeaux. Le reste de la réception et du repas de mariage se passa relativement bien, même si Lady Catherine intervint de façon presque impolie pour adresser ce qui pourrait le plus ressembler à des félicitations de sa part. Du moins, ni Elizabeth, ni Darcy ne s'attendaient à mieux de sa part.