Enfin ! Je suis vraiment désolée pour avoir mis si longtemps à poster ce chapitre. D'autant plus qu'il est écrit sur papier depuis presque deux mois. Merci beaucoup à dj-manga, qui a en grande partit copier ce chapitre. Bonne lecture !


Nozel cueillait des fruits dans la foret quand Fuegoleon arriva. Il mit pied à terre et salua le pauvre d'un baiser sur la main.

- Que me voulez vous ?

- Profitez de votre compagnie.

- N'est pas ce que vous avez fait la dernière fois ?

- Je crains de ne pouvoir me lasser de votre beauté.

Nozel détourna le regard et reprit sa cueillette. Il ne se soucia pas plus du noble, même lorsqu'il le raccompagna chez lui.

Plusieurs jours passèrent, et, un après midi, Fuegoleon s'agenouilla pour déposer un baiser sur la main de Nozel mais il ne se redressa pas. L'argenté baissa la tête et vit le roux lui attacher un bijou, où se mêlait argent et émeraude, au poignet.

Le ruiné leva son poignet près de son visage puis toucha doucement la parure. Les deux matériaux s'entrelaçait d'une façon très harmonieuse. Le noble se releva et demanda :

- Vous plait-il ?

- Beaucoup, merci.

Nozel lui offrit un sourire en remerciement. Fuegoleon lui sourit tendrement en retour avant d'entamer une conversation sur la beauté d'un sourire.

Les deux jeunes continuèrent de se voir, de discuter, de passer du temps ensemble.

Mais un soir, alors que Nozel rentrait chez lui, un sac de viande séchée aux bras, un cavalier en habit de domestique rouge lui bloqua le passage.

- Êtes vous Nozel Solar ?

- Oui.

- Vous êtes prié de ne plus approcher Fuegoleon Vermillion sous peine de représailles.

- Puis je savoir pourquoi ?

- Madame Charlotte Roselei, sa fiancée, n'apprécie guère votre présence.

Le cavalier parti sur ses mots, laissant Nozel surprit. Il rentra chez lui légèrement préoccupé. Ses frères et sœurs s'inquiétèrent mais l'aîné ne dit rien.

Le lendemain, Nozel attendit Fuegoleon dans la forêt. Le noble arriva rapidement. Devant l'air troublé du pauvre, le roux descendit de son cheval et s'approche de l'autre.

-Quelque chose ne va pas ?

-Votre fiancée de m'apprécie guère.

-Qui vous la dit ?

-Un domestique, hier.

Fuegoleon soupira, puis, il prit soudainement Nozel dans ses bras. Il le serra contre lui, passant doucement une main dans la chevelure argentée. Le noble sentit deux bras lui rendre son étreinte et sourit.

-Mes parents ont envoyés un domestique t'éloigner de moi.

-Pourquoi ?

-Mon frère a laissé échapper que je vois régulièrement quelqu'un. Ma mère n'a pas aimée.

- Et ta fiancée ?

-Je ne lui parle pas vraiment, et elle non plus, et mes parents avaient juste besoin d'une excuse.

-Je comprend.

Fuegoleon sourit et enfui son visage dans les cheveux du pauvre. Étonnamment, ceux-ci étaient très doux et sentaient bons. Le noble se mit a rire.

-Parfois, j'ai vraiment l'impressions que tu fait partis de la noblesse !

-On me le dit souvent.

Nozel se surprit à rire de bon cœur. Il se dit mentalement qu'il devrait laisser ses habitudes bourgeoise de côté. Le pauvre et le riche calmèrent leurs rires, mais ne se lâchèrent pas pour autant.

Nozel appuya sa tête contre l'épaule de Fuegoleon et ferma les yeux. Il se sentait si bien au creux de ses bras puissant, comme dans un cocon protecteur. L'argenté sentit la main du noble glisser dans sa nuque, il se redressa et se perdit dans les yeux améthystes de l'autre.

Ils se fixèrent un moment, puis, doucement, ils rapprochèrent leurs visages. Leurs souffles se mêlèrent. Leurs lèvres se rencontrèrent ensuite en une tendre caresse. Ils s'écartèrent ensuite, sans briser le contacte visuelle.

Ils rapprochèrent encore, s'offrant un nouveau baisé plus long et plus langoureux. Ils ne se séparèrent que quand le manque d'air se fit sentir, mais ils ne rompirent pas leur étreinte.

Plusieurs minutes plus tard, Fuegoleon lâcha Nozel et s'approcha de son pur-sang, puis tendit une main vers l'argenté :

-Accepteriez vous de monter avec moi ?

-Volontiers.

Nozel attrapa la main tendu et monta gracieusement sur le cheval, Fuegoleon s'installa derrière lui et prit les rênes.

-On croirait que vous l'avez fait toute votre vie.

-Qu'est ce qui vous fait croire que ce n'est pas le cas ?

-Absolument rien.

Le noble lança sa monture au galop tandis que l'argenté s'appuya contre le roux. La ballade promettait d'être des plus plaisante.


Il faisait nuit depuis bien longtemps quand Fuegoleon déposa Nozel chez lui. Ses frères et sœurs l'attendant dehors furent surpris de le voir revenir avec un noble, néanmoins, ils surent ainsi d'où venait le bracelet de leur frère.

Solid, le troisième enfant, s'empressa de guider son frère à l'intérieur. Noelle rentra avec eux se mettre au chaud, laissant Nebula face au roux. La jeune femme était persuadée d'avoir déjà vue le jeune homme auparavant, bien avant que sa famille ne soit ruinée.

- Excusez moi, quel est votre nom ?

- Fuegoleon Vermillon.

- Par hasard, vous n'auriez pas connu une famille nommé Silva ?

Le noble fronça les sourcils. Il avait déjà entendu ce nom quelque part... Mais oui ! Les Silva avait des liens de sang avec une branche de la famille Vermillon, en plus de leur ascendance royale. Il lui était souvent arrivé d'accompagner sa mère prendre le thé chez eux.

- Oui, pourquoi ?

- Simple curiosité.

Nebula tourna les talons et entra dans la chaumière. À l'intérieur, sa fratrie était assise à la table du salon, une boisson chaude entre les mains. La jeune femme s'installa à côté de Noelle et but tranquillement. Savourant le liquide chaud coulant dans sa gorge.

Personne ne parla pendant de longues minutes puis Solid prit la parole.

- Ça fait combien de temps que tu le fréquentes ?

Nul besoin de préciser pour qui était la question ni même de qui le garçon parlait. Nozel le savait très bien, tout comme les autres.

- Un mois et demi...

- Tu l'as reconnu tout de suite ?

Cette fois ci, la question venait de Nebula.

- Non.

- Quand alors ?

Nozel fouilla dans sa mémoire. Il avait bien sûr immédiatement su que Fuegoleon n'était pas un inconnu, mais il n'avait pas fais le lien. Il ne fut certain que lorsque qu'il remarqua ses tics. Ceux d'une personne bien connu.

- Quelques jours après l'avoir croisé.

Un silence s'installa, chacun prenant conscience des mots de l'aîné. Cet aîné si froid, distant et fier autrefois.

- C'est lui qui t'a offert le bracelet ? demanda Noelle.

- Oui.

Nozel sourit, ce bracelet, il ne l'avait plus quitté depuis que Fuegoleon l'avait passé à son poignet. Jamais. Mais l'argenté avait fait attention à la cacher. Il ne voulait pas prendre le risque de se le faire voler.


Fuegoleon rentra chez lui et alla directement vers la chambre de son frère. Il traversa les couloirs richement décorés, passa devant de nombreux domestiques qui s'inclinèrent à son passage avant d'atteindre l'aile leva le point et toqua quatre fois à la double porte.

- Entrez.

Le roux poussa le battant de droite puis pénétra dans la pièce. Il ne prêta aucune attention au riche mobilier aux teintes rouge et blanche et s'avança vers la grand lit au centre de la pièce puis s'installa aux côtés de son frère.

- Qu'est ce qu'il y a ? demanda Leopold.

- Tu es au courant du manège de Mère et Père ?

- Oui... Ils m'en ont parlés. Ça va ?

- Oui, paradoxalement, c'est la meilleur journée que j'ai passé avec lui.

Le cadet sourit. Son frère rayonnait, prouvant le véracité de ses propos. Cependant, devant la mine plus sérieuse qui prit place sur son visage, le plus jeune demanda.

- Tes doutes sont fondés ?

- Je ne sais pas, mais son comportement m'intrigue de plus en plus.

- En bien ou en mal ?

- En bien évidemment. Il est tellement parfait.

- Je sais, tu le dit tout le temps.

Ils se sourirent puis rigolèrent ensemble. Fuegoelon partit ensuite à sa chambre.

Quelques jours plus tard, Nozel attendait Fuegoleon. Un grand et magnifique cheval blanc arriva. Une belle jeune femme quitta la selle et atterrit gracieusement au sol. Elle se tourna vers le garçon et le fixa.

L'argenté l'observa, détaillant sa longue tresse blonde puis ses yeux bleus et enfin sa peau claire sans imperfection.

- Es tu Nozel Solar ? questionna-t-elle ?

Le pauvre fronça les sourcils.

- Oui

Ils se fixèrent quelques secondes puis la blonde tendit sa main.

- Je me nomme Charlotte Roselei, ravie de faire votre connaissance.