Ceci n'est pas un lemon. Je crois.

Bonne lecture !


Ils s'enflamment. Il fait froid. Leur corps s'embrasent, pris de frissonnements incontrôlables. La chair de poule les envahit, la chaleur est étouffante. Leur sueur s'emmêle, sèche, mouille, sent. Leur salive se mélange avidement, tendrement, amoureusement. Leur voix sonne vrai, elle est douce. Il se sentent bien, tous les deux, seuls et amoureux.

Leur symbiose brille, comme deux étoiles aimantes, comme deux amants transis et perdus, comme deux amants épris. Ils s'aiment tendrement, sauvagement : ils se retrouvent doucement, brusquement, recommencent, et recommencent, sans être las de leur amour. Leurs lèvres se collent violemment, se happent, se mordillent, se retrouvent dans des mouvements sensuels, bestiaux. Ces bouts de chair belle s'abîment et se maltraitent tendrement. Elles laissent passer de doux sons, étouffés de temps à autres par leurs jumelles avides : elles se quémandent toujours, souvent, passionnément, désespérément.

Leurs mains se touchent, se rencontrent, se demandent, parcourent la fine peau qui s'offre magnifiquement à eux. Un cheveu châtain, un poil parmi les nombreux présents, une fiche couche salée, un téton durci sous les malicieuses caresses, sous la passion, l'excitation. Un contact doux, brusque, gentil, aimant.

Ces yeux verts qui balayent lentement ce corps soumis, ceux qui le transpercent du regard, brillants, avides, amoureux. Ces mains robustes qui caressent sa peau blanche, douce, chaude, désireuse. Ce corps sublime, qui se frotte fort, impatient, qui souhaite ne faire qu'un avec son amant, qui veut se perdre dans ses profondeurs, qui veut planer, et le faire planer.

Tout se passe vite, ils n'attendent pas. Ils sont las. Le désir de se retrouver, la peur de se quitter, l'envie de recommencer encore, et encore, à en perdre les morts, à en perdre la tête, à en perdre la raison. L'envie de se désirer à chaque regard, chaque caresse, chaque baiser. L'envie de s'aimer à en crever.

Leurs voix sont douces, sonnent fort, puis se perdent brusquement, pour revenir au triple galop. Il fait chaud, ils frissonnent, encore, et encore. Ils s'embrassent, tellement fort. Leur peau claque. Ils jouent, meurent, rêvent, et s'envolent. Ils se désirent. Encore. Plus fort, plus vite, plus passionnément. Ils s'aiment, il n'entendent rien d'autre. La voix de l'autre résonne. Cette mélopée leur convient, ils ne sont que deux, ils ne pensent plus, la présence de l'autre comble tous les vides, répare tous les maux, pleure, s'excuse, avoue. La passion prend le dessus, ils ne tiennent plus. Ils ne disent rien, ils s'adonnent et s'abandonnent tout simplement.

Ils s'aiment, se perdent, se blessent, se retrouvent, vivent et meurent chaque jour, tendrement, violemment, amoureusement. Qu'importe ? L'amour n'attend pas.


HEY HEY HEY

C'est mon premier écrit, et j'ai vraiment trop de mal à comprendre le fonctionnement de ce site mdr.

Mes amours en premier, je suis pas spécialement fan de ce récit (j'ai jamais été satisfaite de rien en fait ?) et le titre est carrément nul mais j'ai une sale pulsion, du coup je poste ! J'essaierai de poster régulièrement et de prendre connaissances des différents coms et conseils que je pourrais recevoir, peace !