Prologue

« Pourquoi faut-il que nous nous réunissons toujours en plein milieu de la nuit ? se plaint une voix grave

-Pour ne pas que l'on soit repérer espèce de crétin, cingla une autre voix féminine d'exaspération.

-On doit parler de Potter, intervint une voix. »

Un silence se fit alors entendre dans la pièce, tous attendaient la suite de cette phrase, prenant garde à ne pas interrompre les réflexions du brillant cerveau qui les dirigeait. Tous prirent en compte la gravité de la situation actuelle.

-Il n'est pas bon pour le gosse de devenir indépendant… Il faut faire quelque chose, entendit - on une voix s'élever d'un coin sombre de la pièce.

-Pourquoi serait-ce une mauvaise chose ? intervint une voie féminine semblant hésitante, Harry n'est pas un monstre !

-Pourtant, il montre des signes de puissance et je sais d'après ce que vous même avez dit qu'il se met à étudier certain livre qui ne devrait pas être en sa possession.

-Mais, le savoir est le pouvoir, il doit comprendre ce qu'il voit et va affronter pour pouvoir le contrer.

-Je sais que vous êtes septique miss, mais il y a trop de point commun entre leurs histoire pour que je prenne le risque que celle-ci se répète, conclut la voix de l'ombre. Et puis, son financement nous est absolument indispensable. "

Un silence lourd de sens s'installa, chacun s'interrogea un instant sur la justesse de leur action mais chacun en vint à la conclusion que l'homme qui les avez réunis étais sans aucun doute le meilleur pour juger de la situation.

Ainsi le doute disparut et tous pensèrent "Harry a besoin d'être contrôler, maintenu sous étroite surveillance, pour le plus grand bien".

-Je suis d'accord, si cela continue, nous n'auront accès à rien, mais faisons nous alors ? continua une autre voix.

-Je ne vois pas ce que nous pourrions faire, si tant est qu'il y a quelque chose à faire, continua une autre personne.

-Résumons la situation, il est seul sans aucune nouvelle du monde sorcier, aucun hibou ne lui parvient à part Hedwige et elle ne porte jamais de lettre.

-Il n'a pas l'accès à son argent, ajouta-t-on.

-Il n'a pas d'amis moldus et sa famille le déteste, finit-on.

-Servons nous des élucubrations de la gazette, essayons de le présenter comme instable, juste assez pour que vous ayez le contrôle, proposa une voix plus féminine mais un peu folle.

-Ceci me paraît être une bonne idée, conclut la voix présente dans l'ombre, dès demain le ministère aura des rapports d'aurors et des témoignages qui arriveront au bureau des plaintes et qui iront dans le sens ou nous l'entendrons. »

Deux jeunes hommes se regardèrent d'un regard qui comme toujours était identiques, la seule chose inhabituelle était la lueur présent dans leurs regards.

Eux qui d'habitude étaient joyeux, taquins et pleins de vies, à cet instant précis n'étaient plus que choc, tristesse et déception. Choc,puisque les personnes présentes à cette réunion au combien inhabituelle était des personnes du "bien", tristesse, puisque la personne mentionnée auparavant était la personne qu'ils avaient considéré comme un membre de leur famille dès l'instant où ils l'avaient rencontré, déception , puisque la vie qu'ils ont menés jusqu'à présent leurs semblent remplis de mensonges.

"Allons nous- en, rentrons à la boutique.

-Tu as raison Georges, nous réfléchirons à un plan demain, cela à assez durer.

-Oui Fred, cela a assez durer."

Un bruit sourd de transplanage se fit entendre et le couloirs dans lequel se trouvait les jumeaux redevint parfaitement sombre et silencieux, seul le bruit de la course d'un chat sur le parquet se fit entendre. Chat qui disparut de nouveau dans les ombres de la nuit laissant derrière lui l'espace d'un instant un regard rouge, brillant comme deux rubis.