Azuria, les liens du sang

Résumé : Storybrooke, la bataille finale est terminée, tous aspirent enfin à une vie paisible. Néanmoins une nuit, Emma se réveille en nage. Une nuit, dans un château, une petite fille vient au monde… De par sa naissance, la sauveuse va devoir accomplir une dernière mission. Certainement la plus importante de toute sa vie.

Disclaimer : Once Upon a Time n'est pas ma propriété. Je ne fais qu'emprunter les personnages à Edward Kitsis et Adam Horowitz, un petit moment, mais je promets de les rendre plus tard. Je ne touche aucune somme d'argent pour cette histoire. Ce n'est qu'un divertissement.

Rating : M

Avertissements : Femslash, SwanQueen, Violences conjugales physiques et psychiques, Violence envers les femmes, viols. Toutes les parties violentes ou sexuelles seront annoncées avec le rating M

Catégorie : Drame, romance, fantastique

Personnages : Emma Swan, Regina Mills, Belle, OC

Spoilers : Fin de la saison 6 pour ceux qui ne l'aurait pas encore vue.

A/N* : Voici donc ma deuxième fic OUAT. Je reste sur du SwanQueen, par contre je reviens dans un registre qui me ressemble plus. Pour ceux qui me connaissent à travers mes fic JAG, vous savez à quoi vous attendre, pour les autres sachez que j'aime faire souffrir mes personnages principaux et surtout ceux que j'affectionne le plus. Je ne suis vraiment pas tendre et certaines scènes peuvent choquer. Sachez aussi qu'il y aura des scènes de ce genre dans beaucoup de chapitres. J'espère que cette histoire va tout de même vous plaire. Les personnages d'Azuria, Yselda, Ada et Salvin sortent de mon imagination et m'appartiennent donc. Je posterais une fois par semaine, le lundi. Bonne lecture.


Prologue

Un cri déchire le silence de la nuit, des pas rapides résonnent dans les couloirs du château. La femme s'arrête devant sa destination, elle reprend sa respiration et frappe à la porte en bois massif du bureau.

_ Entrez !

L'homme assit à son bureau ne redresse même pas la tête, déjà ennuyé par la visite de l'importun.

_ Votre majesté.

_ Qu'y-a-t-il Yselda ?

_ Le travail a commencé.

_ Eh bien, en quoi ça m'intéresse ? Venez me voir seulement lorsque mon fils sera né.

_ Ça se présente mal. La reine perd beaucoup de sang.

_ Que voulez-vous que j'y fasse ?

_ Vous… vous pourriez venir la soutenir.

_ Le place d'un homme n'est pas en salle de travail. Ah et si jamais l'enfant est une fille, débarrassez-vous en !

_ Je… votre majesté… que…

_ Quoi encore ? N'ai-je pas été assez clair ?

_ Que voulez-vous dire par s'en débarrasser ?

_ Je dois vous faire un dessin ? Tranchez-lui la gorge, J'ai déjà assez de pleureuses à mes côtés, je n'ai pas besoin d'en avoir une supplémentaire. Maintenant sortez, j'ai à faire et ne me dérangez plus pour des choses aussi futiles. Venez me voir lorsque le futur roi sera né.

_ Bien votre majesté, à vos ordres.

Yselda ressortit du bureau. Elle était perdue, que devait-elle faire ? Si l'enfant était une fille… il fallait que ce soit un garçon. Elle se dit qu'il serait temps de voir une fois l'enfant né, pour le moment la reine souffrait, elle devait retourner à ses côtés. Elle repartit donc au pas de course vers les appartements de la reine. Une fois sur place elle pénétra dans la pièce et se rapprocha de sa souveraine. Elle fit un signe de la tête à la sage-femme, lui faisant comprendre que le roi ne se déplacerait pas.

_ Ma reine courage, vous y êtes presque.

La reine était au bord de l'évanouissement, dans un état second, elle avait déjà perdu beaucoup de sang. Elle s'adressa alors à l'autre femme.

_ Comment ça se présente ?

_ Mal, l'enfant se présente par le siège. Elle n'a presque plus de force. Nous devons délivrer l'enfant au plus vite, sinon nous les perdons tous les deux.

_ Je vois. Comment puis-aider ?

_ Vas me chercher une nouvelle bassine d'eau et des linges propres.

Yselda ne perdit pas une minute et partit chercher ce qu'on lui demandait. A son retour, la reine était encore plus mal, elle mouilla un linge et le déposa sur le front de la jeune femme. Dans son regard elle put y lire de la résignation. Non il fallait que la reine se batte.

_ Majesté, n'abandonnez pas ! Ada fait quelque chose, elle a déjà assez souffert.

_ Très bien, tu vas m'aider. Remplace-moi, je vais essayer de pousser sur son ventre pour l'aider.

Yselda acquiesça et prit la place d'Ada. Les deux femmes respirèrent un bon coup et Ada commença à pousser sur le ventre de la reine pour l'aider à mettre son enfant au monde.

_ Il arrive.

_ Bien. Majesté, cessez de pousser.

Ada vint se placer auprès d'Yselda, les deux femmes se regardèrent, ça s'annonçait très douloureux pour la reine. Ada fit signe à son amie d'aller auprès de la jeune femme.

_ Majesté, je vais devoir le repousser à l'intérieur, afin de saisir ses pieds pour le faire sortir, ça va être douloureux.

La reine acquiesça tant bien que mal, puis se mit à hurler, la douleur la traversant de toutes parts. Ada réussit à attraper les pieds de l'enfant et à les guider vers la sortie.

_ Très bien, je sais que vous êtes fatiguée, mais vous allez devoir pousser.

Yselda était montée sur le lit et s'était mise derrière la reine, lui soutenant le dos. Elle lui attrapa les mains et la reine s'empressa de les serrer et poussa un nouvel hurlement.

_ C'est bien ma reine, vous y êtes presque. Encore une fois. Oui c'est bien, ça y est…

Ada sortit l'enfant, ce dernier avait le cordon autour du cou, rapidement elle le libéra, le bascula la tête en bas et lui fit plusieurs tapes sur les fesses. Yselda s'était arrêtée de respirer, la reine épuisée avait relâché ses muscles et se trouvait contre elle, transpirante, les yeux fermés. Enfin le cri du nouveau-né se fit entendre.

_ Majesté, vous y êtes arrivée.

_ Est-ce que c'est un…

_ C'est une magnifique petite fille.

Ada vit les deux femmes devenir blanches, puis la reine perdit connaissance. Yselda se dégagea et descendit du lit, allongeant sa reine.

_ Qu'y-a-t-il ?

_ Le roi a… il… si…

_ Yselda ?

_ Nous devons nous débarrasser de l'enfant si c'est une fille.

_ Quoi ? Mais…

_ Va t'occuper de la reine, je vais m'occuper de la princesse.

_ Elle a beaucoup de fièvre. Je vais profiter qu'elle est évanouie pour la nettoyer et la recoudre. Tu aurais des draps propres.

_ Oui je t'apporte ça.

Ada prit grand soin de la reine, mais elle n'était pas certaine que cette dernière survive, les trois prochains jours seraient décisifs. On frappa à la porte. Les deux femmes se regardèrent, était-ce le roi ? Yselda décida de cacher l'enfant pour le moment, puis se dirigea vers la porte.

_ Salvin ? Que fais-tu ici ?

_ Le roi m'envoie pour savoir si la reine a enfin accouché.

_ Oui…

_ Oh c'est vrai ? Que dois-je annoncer au roi ?

Yselda réfléchit, elle ne pouvait pas tuer cet enfant, que devait-elle faire ?

_ Malheureusement l'enfant est mort-né.

_ Oh. Nous avons perdu le jeune prince. Comment va… la reine ?

Yselda décida de ne pas contredire l'envoyé du roi.

_ Il n'est pas certain qu'elle s'en sorte. Elle a perdu beaucoup de sang et elle a de la fièvre. Elle a perdu connaissance. Les prochains jours seront critiques.

_ Très bien. Je vous laisse. Je vais de ce pas annoncé la nouvelle au roi.

Une fois Salvin partit, Yselda ferma la porte puis se laissa glisser jusqu'au sol.

_ Yselda ! Qu'est-ce que tu as fait ?

_ Que voulais-tu que je fasse ? Nous… nous devons cacher la princesse. L'éloigner du château.

_ Qu'allons-nous dire à la reine ?

_ Que son enfant… n'a pas survécu.

Les deux femmes se regardèrent, puis regardèrent la jeune reine. Comment allait-elle vivre cette tragédie, si jamais elle survivait aux prochains jours. Elles entendirent la reine murmurer, elles se rapprochèrent et l'entendirent prononcer un seul mot, et le répéter, encore et encore.

_ Azuria…

Emma se réveilla en sursaut… Elle était en nage. A ses côtés Killian dormait paisiblement. Elle regarda l'heure, trois heures du matin. Quel était ce rêve, ou plutôt ce cauchemar qu'elle venait de faire ? Etait-il réel ? Si c'était le cas… non ça ne pouvait être vrai ! Sinon ça voulait dire…

Sa nuit était finie, elle savait qu'elle n'arriverait plus à dormir. Elle décida donc de se lever, se changea et décida d'aller courir. A la première heure, elle irait voir sa mère et lui poserait la question qui lui occupait l'esprit.