Disclaimer : J. K. Rowling possède Harry Potter ainsi que ses personnages Esprit Criminel a pour grand patron Jeff Davis.
Rating : K+
Genre : Romance, Humour
Pairing : Spencer x Harry
Cette fic est écrite dans le cadre de la 90ème nuit écriture du FoF (Forum Francophone) pour le thème "Hôpital". Le principe est de faire un texte en une heure.
Il s'agit d'une petite série en 8 OS/Drabble, sur 8 thèmes différents, mais tournant tous autour du couple formé par Spencer et Harry, j'espère que vous aimerez !
Bonne lecture :)
°0o0°
Notre Rencontre
…
La première fois que nous nous sommes rencontrés, ce fut dans un hôpital. J'étais allongé dans un lit aux draps blancs, une situation que je ne pensais plus jamais vivre après mon départ de Poudlard et mon arrivé aux USA. Mais visiblement les choses ne se passent jamais comme nous l'espérons.
Dans ma ville sévissait un tueur en série qui avait gagné le surnom – par les médias évidemment – « Le Tueur de Héros ». Un nom qui n'était pas vraiment recherché, mais qui lui avait été attribué car il s'en prenait aux vétérans de la guerre. Je n'avais pas vraiment suivi l'affaire, je venais d'emménager dans une nouvelle ville, je pensais à autre chose. De plus, je n'imaginais pas que je pourrais être concerné un jour par la folie d'un tel homme. Pour les moldus, j'avais en effet participé à une guerre contre le terrorisme – c'était ainsi que le Premier Ministre Britannique avait expliqué les meurtres perpétrés par Voldemort. Car quand la Reine avait voulu me donner une récompense pour service rendu à une nation toute entière, on m'avait créé un faux passé militaire qui m'avait vieilli de quelques années, histoire que personne ne se demande pourquoi un gamin de 17 ans avait dû tuer un terroriste fou.
J'avais eu le droit à une jolie croix dont je me serais bien passé – tout comme l'admiration accrue des sorciers – heureusement mon visage n'avait jamais été révélé au public, je pouvais donc toujours marcher sereinement dans les rues moldus de Londres. Toutefois Grimmauld Place était devenu un lieu où il était trop dur de vivre, même pour moi – surtout pour moi. Et je souhaitais m'éloigner de mes amis qui me tannaient tous les jours que Dieu faisait, pour que je me trouve une petite copine, que je me marie, que je me range quoi. Et de préférence avec Ginny qui attendait toujours ma demande en mariage, même si elle ne se gênait pas pour avoir trois autres petits copains à côté. Chercher le problème !
Je m'étais donc, c'est vrai, enfui aux Etats-Unis où le Directeur du M.A.C.U.S.A. avait été très heureux de m'accueillir. Il était même venu me serrer la main en personne mais à ma grande surprise, il n'y avait aucun journaliste à proximité pour nous prendre en photo. Cela m'avait bien plût, mais je m'étais aussi sentit super gêné ce jour-là, surtout quand il m'avait dit qu'il pensait sincèrement que j'étais quelqu'un d'exceptionnel. J'en ai presque rougi et je crois que mes joues ont quand même pris quelques teintes.
Il m'avait également demandé si j'accepterais d'intégrer leurs services : ils avaient une existence moldue dans une organisation appelée FBI, qui leur permettait d'intervenir quand des sorciers se manifestaient parmi les moldus. Le service avait même un double nom : « Service Spécial » et « Service Sorcier ». Je lui avais dit que j'y réfléchirais, que je voulais m'installer d'abord, découvrir la vie chez eux. Il avait été conciliant avec moi et m'avait mené à son secrétaire qui répondrait à toutes mes questions. Son second était tout aussi professionnel que lui, mais un peu plus intimidé par moi. Il n'y avait pas de quoi pourtant, je n'étais pas bien grand, j'avais à peine pris du muscle et je restais toujours aussi maigre – du moins de mon point de vue – mais peut-être que c'était ma célébrité qui lui avait fait cet effet.
En tout cas, ce tueur avait apparemment décidé de me compter dans sa liste de victimes, car il m'était tombé dessus devant chez moi. Il avait réussi à me faire rentrer, ou plutôt je l'avais laissé faire pour pouvoir utiliser la magie devant le moins de témoins possibles. Dès que la porte fut refermée, je m'étais jeté sur lui pour le désarmer, mais nous avions roulés au sol. J'avais senti une vive douleur dans mon abdomen, mais l'adrénaline aidant, je n'y avais pas fait attention très longtemps. Il était physiquement plus fort que moi, beaucoup plus fort, mais j'avais l'habitude d'affronter de grosses brutes comme lui – merci Oncle Vernon, merci Dudley – je savais donc exactement comment faire pour me faufiler hors de son emprise.
Maintenant que j'y reconsidère les éléments à tête reposée, je ne pense pas qu'il avait prévu de se retrouver face à une crevette, tous les autres Vétérans qu'il avait assassinés étaient des monstres aux épaules larges, des kilos de muscles et pas toujours grand-chose dans le cerveau. Moi je lui filais entre les doigts comme une anguille. J'ai vraiment été content ce jour-là de ne pas avoir tellement grandit. Enfin, pour en revenir à cette bagarre, je l'ais sonné en lui mettant un coup de coude directement dans la mâchoire. Après, la suite n'a pas duré longtemps, je me suis relevé et paf, un Stupéfix dans la tronche.
C'est à ce moment-là que je me suis souvenu de ma blessure et que je suis monté à l'étage pour attraper de quoi me faire les premiers soins, avant de transfigurer une corde avec laquelle j'ai attaché l'homme. J'ai appelé les flics en premier pour les prévenir de ce qu'il venait de se passer. Ils m'ont dit qu'ils arrivaient et qu'ils appelaient une ambulance, mais j'ai quand même appelé les urgences pour qu'ils me dictent ce que je devais faire pour rester en vie assez longtemps avant l'arrivée des secours. Car ce tueur de deux sous, m'avait poignardé – sans le vouloir – lorsque nous avions roulé au sol, c'est ce qui m'avait fait si mal.
Je suis resté conscient assez longtemps pour entendre arriver les flics et lever le sort sur mon agresseur – après lui avoir donné un bon coup derrière la tête pour l'assommer – et je me suis quasiment évanoui dans les bras de l'ambulancier. Lequel m'avait regardé comme si j'étais un monstre car on m'a dit après que j'avais perdu tellement de sang, que je n'aurais pas dû pouvoir rester éveiller jusqu'à leur arrivé. Qu'est-ce que j'aime la magie !
Je me suis donc réveillé à l'hôpital et toi tu étais là, assis à côté de moi, grand de ton grand mètre quatre-vingt-cinq, le nez plongé dans un livre quelconque. Je t'ai fixé pendant deux longues minutes en me demandant qui tu étais ou ce que tu faisais là. Je ne pensais pas que tu étais un Docteur, puis j'ai tenté de me redresser un peu, en oubliant ma blessure. J'ai lâché un gémissement, tu t'es enfin rendu compte que je ne dormais plus. Tu t'es présenté « Docteur Spencer Reid » et j'ai lâché la première chose qui m'est venu à l'esprit « Vous êtes bien médecin finalement ? »
Tu as semblé gêné en te rendant compte que je t'avais observé sans que tu ne t'en rendes compte et dans ta gêne, tu as commencé à me déblatérer tout un tas d'informations dont je ne me souviens plus. Mais cela tournait principalement autour du fait que non, tu n'étais pas médecin, mais que tu avais plusieurs doctorats, tu m'as lancé un pourcentage sur le nombre de médecin parmi les communautés des « docteurs » puis tu m'as expliqué pourquoi le mot c'était autant banalisé.
J'ai appelé moi-même l'infirmière pour la prévenir de mon réveil, il fallait bien qu'on vérifie mon état pour me laisser sortir, mais tu m'as tout de suite charmé avec toutes tes connaissances que tu me donnais comme ça. Je n'ai jamais aimé quand Hermione faisait la même chose, peut-être à cause de son ton condescendent, mais toi, je pourrais t'écouter parler ainsi pendant des heures. C'est à ce moment-là que le « grand » Harry Potter, est tombé amoureux du Docteur Spencer Reid…
A suivre…