Actuellement j'écris une ff R&I du Angst/Hurt/Confort, je publierai certainement le prologue, ainsi je verrai si cela vous plait ou non. Merci pour les commentaires, favoris, suivis.


Elle resta un long moment, assise sur son lit, elle s'ennuyait à mourir ! Elle n'aimait pas rester à rien faire. Elle était une femme d'inaction en ce moment… elle soupirait…encore…elle serait bientôt une championne à ce jeu…

Elle ne fit que toucher du bout des doigts cette fine ouverture bien persistante, qui traversa le contour qui longeait le long de son œil jusqu'à sa joue. Son autre bras était enveloppé dans un plâtre, qu'elle haïssait déjà la présence envahissante et bien contraignante, comme elle allait ouvrir sa bouteille de bière maintenant ? Elle pouvait se débrouiller avec la pizza et le café avec son autre main. Cette cicatrice ne semblait pas vouloir s'effacer, elle ne devait pas en être dégoûtée, elle avait sauvé en échange deux personnes innocente, ce bébé et sa mère. On la nommait de héro, elle vit les bouquets de fleur, cependant, elle n'avait fait seulement ce qui lui semblait juste. Elle se mit à sourire en grand quand quelqu'un frappa timidement à la porte, elle se doutait de qui était présent. Surtout qu'après qu'elle dit d'entrer, il y avait cette longue hésitation. Sa mère ne se serait certainement pas gênée pour entrer sans aucune permission. Elle avait bien poussé le médecin au sol pour lui parler et voir si tout allait bien.

« Maura ? Je sais que tu es là, et il serait préférable que tu ne restes pas dehors, ou on va te prendre pour une folle, ou coupable de quelque chose de grave envers sa femme…et les infirmières sont des commères, tu ne peux pas savoir à quel point. » La porte s'ouvrit brusquement comme elle se referma. La légiste dont les pommettes s'étaient éclaircies, rejoint sa taquine d'amie. Elle n'allait pas la lâcher avec cette histoire. La vieille, elle avait la peur de sa vie, quand sa meilleure amie avait fait sa demi déclaration d'amour, et qu'elle avait entendu ce qui paraissait être un grave accident, elle crut devenir folle. Elle avait tout laissé en plan pour chercher la brunette. Bien qu'elle ne sache pas où celle-ci se trouvait, alors elle avait appelé tous les l'hôpitaux de la ville, contacté Korsak, et on lui avait mentionnée un grave accident dont un mort. Et le monde d'Isles sombra en un instant. Ce ne pouvait être l'italienne, elle le sentirait au fond de son être si elle n'était plus là. Et puis elle l'avait trouvé, en cherchant partout. Et la voici, en un morceau, bien qu'elle soit blessée à l'avant-bras, et qu'elle ait des écorchures, Jane était en vie, et c'était tout ce qui lui importait et pas plus.

La brune crut que la scientifique allait lui faire la leçon, ou lui crier dessus de son inconscience, mais elle se fit emporter par une embrassade passionnée. Rizzoli ressentait les tremblements de ce corps qui lui semblait si fragile alors que c'était elle la patiente. Elle serra de son unique bras valide la scientifique, qui se recula brusquement, essayant de se montrer impassible, elle essuya rapidement avec son pouce des larmes qui menaçait de se dévoiler. Maintenant que tout allait mieux, Maura avait une apparence plus présentable malgré qu'elle gardât intact le noir sous ses yeux. La vieille, Isles ne voulait pas pleurer, ou paraître…hystérique, bien qu'elle l'eût été en demandant où était sa meilleure amie. Mais c'était sans compter à l'obstination de lionne de la scientifique, et sa suicidaire de meilleure amie se mit à froncer des sourcils en observant le sol lorsqu'elle était dans les urgences. La châtain ne portait pas de chaussure à ses pieds, et vu ce qu'il restait de ses collants ; Rizzoli s'abstient de faire un trait d'humour. Il semblerait que la légiste ait couru pieds nues pour la rejoindre. Elle ne savait pas si elle devait se réjouir qu'elle soit prête à la retrouver par n'importe quel moyen, ou si elle devait se sentir coupable de l'avoir inquiété de la sorte. Maintenant, c'était un autre jour, une autre histoire.


« Jane. Est-ce que tout va bien ? J'ai parlé à ton médecin, il m'a parlait de ton bras cassé, ainsi qu'écorchure superficiel sur le dos, et le visage. » Opter pour la neutralité était une excellente échappatoire pour Maura qui ne voulait pas faire elle-même une auscultation approfondit pour être certaine du bien-être de son amie.

« Alors ma femme est finalement de retour ? Je m'inquiétais qu'elle soit partie avec un autre homme alors que je suis en convalescence…un chirurgien gastrologue, ou je ne sais qu'elle médecine passionnante pour certaine…ça aurait été terrible…pour moi… » Sourit à s'en décrocher la mâchoire Jane en voyant sa meilleure amie froncer des sourcils.

« Que veux-tu dire ? »

« Maura Isles Rizzoli, comment peux-tu m'oublier ? Je suis ta femme, enfin, c'est ce que tu as dit au médecin, Jack va être jaloux... » Il y avait une pointe d'amertume à l'autre moitié de la phrase. Néanmoins, Jane faisait mine de se réjouir pour sa collègue.

« Je n'avais guère le choix. Tu le sais très bien, seuls les proches peuvent voir les patients, et notre amitié ne semble pas assez satisfaire le protocole médical. Donc j'ai fait de mon mieux. » Se justifia aussitôt sur la défensive la scientifique d'un air embarrassé, alors que sa comparse continuait de jubiler, car bien qu'elle fasse comme si de rien n'était. Bien que maintenant, elle n'avait rien d'une gravure de mode, mais d'un zombie. Légiste et un…zombie ? Mais c'était une association parfaite ! Un beau mélange, n'est-ce pas ?

« C'est franchement vexant de dire que tu n'avais pas le choix de te marier avec moi, je ne t'ai jamais forcée, et je ne t'ai jamais fait ma demande. Et je me prends déjà ça au visage ? Que vous êtes cruelle docteur Isles Rizzoli... » La châtain semblait être scandalisée par cette remarque, elle pinça la taille de la brune, qui se mit à pousser un gémissement d'inconfort.

« Ce n'est pas amusant ! »

« Mince ! Maintenant je regrette, j'avais dit à Casey que j'ai toujours voulu avoir une femme, pourtant tu réponds parfaitement aux critères que j'avais établie. A part cette violence. » Commenta la brune alors que son amie se crispait à l'évocation de l'ex, Rizzoli se mit à grimacer, dorénavant, il fallait que se rappelle de ne plus évoquer le sujet épineux des ex. Elle détesterait entendre son amie parler de Ian, Denis, ou autres…

« Tu voulais une femme ? » S'enquit Maura en penchant la tête sur le côté, la conversation avec Angela avait porté ses fruits, elle voyait Jane différemment, une femme passionnée, fragile en amour. Elle ne pouvait pas parler d'Erica…d'une certaine façon, elle jalousait cette femme, la voisine de son amie, elles s'étaient séparées parce que Jane n'avait pas pu dévoiler leur relation au grand jour, elle avait peur du regard des gens mais le plus important de ses parents. Angela lui avait dit qu'elle l'accepterait volontiers dans la famille en tant que belle-fille, même si elle considérait déjà Isles comme sa propre fille. Et puis sa précédente conversation avec la détective l'avait quelque peu…frustrée, elle avait cru…bien qu'elle détestât supposer, que la fan des Red Sox allait lui avouer son amour, et puis rien, un accident qui aurait pu être dramatique ? Pourquoi s'acharnait-on sur elles ? Alors maintenant, c'était à elle de prendre en main la situation, elle allait dire ses sentiments, et rien ne l'arrêterait cette fois-ci.

« Je suis désolée de t'avoir fait embarquer dans cette histoire, j'ai dû vous déranger Jack et toi. Si tu veux, tu peux retourner le voir. Je vais parfaitement bien. Ma mère ou Frankie vont se charger pour venir me ramener à la maison. Alors tu peux y aller. » Maura, fut pour la première fois sans réplique, même sa meilleure amie semblait se moquer de ce moment inédit.

« Je ne veux pas être avec Jack mais toi Jane ! Si tu ne penses qu'à lui, alors c'est à toi de te marier avec lui, et non moi ! » Explosa la châtain, que cette femme était butée et une véritable tête mule. Est-ce qu'il fallait qu'elle attende qu'elle soit à la retraite ou divorcée de je ne sais qui pour qu'elles soient ensembles ?

« Je…je… »

« Jane ! Je ne veux pas me marier avec lui, je ne veux pas partir avec lui au Nouveau Mexique, ou qu'il reste à Boston pour moi. Je suis déjà amoureuse de toi alors que tu es vraiment la pire tête de mule que je connaisse, je souffre quotidiennement de ton caractère buté, le nombre d'heure de yoga que je dois faire pour me calmer. Tu ne comprends pas, je veux être avec toi, émotionnellement ainsi que sexuellement et qu'on se marie. Aussi, ta mère veut qu'on ait au moi deux enfants, je ne suis pas contre pour le futur, enfin si tu veux aussi…je ne veux pas précipiter, mais je ne veux pas non plus qu'on attende encore plus longuement, je sais que tu as eu une petite amie, et moi j'ai toujours eu de l'attirance pour toi, et j'avais peur de te perdre, et je suis effrayée que cela arrive encore aujourd'hui ! Alors plus de Casey et Jack ! Jamais ! Que nous deux et personne d'autre. D'accord ? Et je vais t'embrasser…enfin je peux ? Non, je vais le faire. On a trop attendu ! » Déclara ferment Isles, alors que sa camarade choquée, ne put utiliser sa voix, mais elle se mit à acquiescer vigoureusement de la tête un oui. Et leur lèvre se capturèrent enfin après toutes ces années, elles sourirent à ce baiser si attendu. Puis reprirent leur souffle et s'admirant l'une et l'autre avec des étoiles dans les yeux.

« Je ne t'ai jamais vu aussi énervée, je fais ressortir le pire de toi. » Se moqua la fan des Red Sox.

« Comme le meilleur. »

« Tu viens ? » Proposa Rizzoli en se décalant du lit pour laisser de la place.

« Jane…et si quelqu'un venait ? » S'enquit anxieuse Isles en se retournant vers la porte.

« Je te rappelle qu'on est mariées. Ça ne choquerait personne de nous voir ensembles…avec des vêtements bien entendu. » Jane crut que sa petite amie allait lui donna une petite tape, mais en retour, elle retira ses chaussures et s'installa à la place offerte. Elle fit attention au plâtre de l'italienne qui releva le bras et attira l'attira contre elle.

« Deux enfants ? Tu as si facilement accepté la corruption de ma mère Maur ? Elle a accepté…que nous soyons ensembles ? »

« Oui, elle a été très ouverte sur le sujet, il semblerait que je sois la belle-fille idéale."

"Je n'en doute pas."

"Normalement je voulais trois enfants ou plus. Mais je ne lui ai pas avouée. » Jane fut surprise à cette donne elle cligna des paupières et Isles se blottit encore plus contre elle.

« Je pensais que tu en voudrais un ou deux. »

« J'ai toujours voulu avoir une grande famille. Chaleureuse, aimante comme ta famille. J'étais si envieuse en vous voyant... »

« Tu fais partie de notre famille Maura, tu en as toujours fait partie. Quoi qu'il arrive, tu seras toujours ma famille. » Sourit la brune en embrassant dans la nuque de la légiste qui soupira de bonheur.

« Je le sais… »

« Meilleure amie c'est dépassé...Ma femme maintenant …hein ? »

« Toujours. Jusqu'à ce que la mort nous sépare et j'espère, pas avant nos cent ans. Alors ne saute plus devant les voitures ou les balles ! » Avertit Isles alors que Jane se mit à rire.

« J'essayerai. » Un regard tueur de Maura. « Je le ferai ! »

FIN