Ceci est une crack!fic à quatre mains, écrit pendant le trajet Montpellier-Rennes, en bus (avec escale de trois jours à Bordeaux), dont les autrices sont Obviously Enough (la Grrââââânde !) en italique dans le texte, et moi-même donc, en gras.

Issue d'un cauchemar éveillé, un fait réel comme dit l'expression consacrée, elle a permis à une âme en peine, d'épancher sa frustration et sa détresse.

Voici donc l'histoire presque vraie de la Poisse !


La Poisse :

« Mais c'était pour rire chef !

- Et voyez comme je ris Wilson. Je ris. Je me gausse. J'ai tellement d'humour que je vous envoie au bureau des plaintes de l'accueil pour la blague.

- Oubliez ce que j'ai dit. Le cuir, c'est très classe. Viril. Vous ressemblez à un méchant de comics book. Un de ceux qu'on ne peut pas battre.

- Et c'est le cas, Wilson. On ne peut pas me battre. Maintenant, hors d'ici et allez prendre vos nouvelles fonctions ! »

Sam n'était pas censé regarder la pendule pendant que Madame Lee, 93 ans, dont le chien ne mangeait ses croquettes qu'une fois sur deux et lui causait déjà suffisamment de soucis, déposait plainte pour vol de son sac à main et ça c'était le pompon !

Il n'était pas censé, mais il regardait la pendule dans un soupir discret.

Il avait beau reprendre les questions usuelles, apparemment, décrire les problèmes de vers de Féroce semblait plus important que l'heure ou le lieu du vol.

Et la salle d'attente ne désemplissait pas.

En tant qu'inspecteur, Sam savait repérer les raisons de la présence de chaque personne aperçue. Untel, avec son coquard devait venir pour coups et blessures. Les deux femmes dont l'une était en larmes devaient attendre pour quelque chose de vraiment pas joyeux. Quant au type avec un blouson de cuir luxueux, ce devait être pour un vol.

Finalement, lorsque les soucis de poils, de griffes et de phobie des chats du bichon eurent été abordés, Sam put dire à Stanette Lee d'aller à sa banque pour faire opposition, pendant qu'il ferait tout son possible pour retrouver le vaurien susmentionné.

Mais ensuite, il dut hausser le ton avec Peter parce que « enculé de colocataire » était sans doute homophobe, mais certainement pas un nom valide, et « face de cul » loin d'être une description qu'il pouvait entrer dans la base de données.

Heureusement, il n'eut pas à prendre en charge les deux femmes qui demandèrent à être reçues par une policière. Il cria donc au suivant et l'homme à la veste de luxe se leva et marcha d'un pas conquérant vers le bureau de Sam. L'inspecteur temporairement rétrogradé put l'observer attentivement. Il portait des lunettes réfléchissantes et un bouc parfaitement taillé. Son blouson n'était pas son seul vêtement hors de prix et il portait en prime une montre rutilante qui hurlait « Il est diamant et demi ! » à quiconque jetait un œil dessus.

« Que puis-je pour vous ? demanda aimablement Sam.

- Je viens déposer plainte, répondit le riche.

- Vous êtes en effet au bureau de dépôt de plainte, rétorqua Sam sarcastique. Vous pouvez certainement m'en dire plus.

- Vol. Pour vol. Plainte pour vol. On m'a volé mon portefeuille.

- D'accord, fit Sam qui s'auto-congratula mentalement : son flair n'était pas élimé. Date et lieu du vol ?

- Ce matin, dans le bus, cracha l'homme. Ma voiture était en panne, et j'ai pas eu le temps d'en faire livrer une autre de mon garage. Et comme mon assistante a refusé de m'emmener à mon rendez-vous, sous prétexte que je suis insupportable quand c'est pas moi qui conduit, elle m'a forcé à prendre le bus. »

Sam s'arrêta un instant devant son ordinateur. Ah. D'accord.

« Avez-vous une heure précise à donner ?

- J'ai répondu 'Je vous en prie' au type qui prenait mon portefeuille dans ma poche arrière, et songeant à notre aimable rencontre, j'ai regardé ma montre pour savoir s'il était plutôt 8h12 ou 8h13. »

Sam suspendit sa prise de notes et tourna la tête vers le sourire contrarié mais satisfait de son plaignant. Ceci allait tellement se terminer comme l'engueulade avec M. Parker.

« Nous allons reprendre depuis le début, avec calme et politesse, affirma-t-il en supprimant le paragraphe de son encadré. Votre nom s'il vous plaît.

- Tony Stark. »

Sam ouvrit démesurément les yeux.

« Vous avez une pièce d'identité ?

- Vous voulez la couverture de Closer ou de Vanity Fair ? »

L'homme retira ses lunettes réfléchissantes et Sam devait avouer que sans, il avait bien plus l'air de ressembler à Tony Stark.

« Vous avez pris le bus ? s'étonna Sam.

- Je vous ai dit que mon assistante m'avait forcé. Suivez un peu !

- Nom complet, s'il vous plaît, se rattrapa Sam.

- Anthony Edward Stark. S.T.A.R.K, épela-t-il. Au cas où vous auriez aussi oublié comment l'écrire. »

Sam serra les dents. Ce n'était que quelques heures au bureau des plaintes, et il en avait déjà marre. Il était inspecteur ! Merde !

Ca lui apprendrait à faire des commentaires vestimentaires à son patron. Plus jamais de sa vie !

Il reprit calmement :

« Puisqu'apparemment vous n'avez pas vu l'auteur du délit, à quelle heure avez-vous constaté l'absence de l'objet ?

- En cherchant mes clefs, devant mon bureau. Dison, 9h07. »

Devant la pause du flic, Tony explicita après un soupir intérieur.

« Parce que mon assistante m'apporte mon café à 9h05, qu'il était encore chaud, mais je ne l'avais pas fini lorsqu'elle m'a apporté les dossiers à 9h10. Il était donc 9h07. »

Le sourcil de l'agent n'était pas redescendu, Tony faillit se fâcher mais continua à la place :

« Les voisins de Kant réglaient leurs horloges quand il passait devant chez eux lors de sa promenade matinale. Considéré mon assistante comme sa réincarnation et marquez '9h07'. »

Sam ne chercha pas plus loin, tapa docilement l'heure du constat de l'absence, et s'enquit pour être sûr :

« Donc vous pensez qu'on vous l'a volé dans le bus. Pas dans la rue, dans l'ascenseur…

- C'est la première fois que je me fais voler mon portefeuille, et aussi la première fois que je prends le bus. Vous la voyez la corrélation ?

- Corrélation ne signifie pas causalité, sentencia Sam.

- C'est juste, admit Stark avec mauvaise volonté. Disons qu'il a probablement été volé dans le bus bondé, plutôt que dans la rue devant les agents de sécurité de Stark Industries ou devant les portiers de mon hôtel particulier. »

Sam se retint de pousser un long soupir et nota « probablement dans le bus » sur le procès-verbal.

« J'imagine qu'il n'y a pas de témoin du vol ? dit-il en espérant expédier la suite et pouvoir prendre une pause bien méritée.

- J'ai oublié de demander leurs identités aux passagers avec moi, suis-je bête ! J'aurais dû passer une annonce ! »

Il avait cru candidement que Stark répondrait simplement « non ». Il était beaucoup trop optimiste.

« Nous allons passer au contenu détaillé de l'objet du vol et de sa valeur.

- Le portefeuille vaut à lui seul plusieurs centaines de dollars. Et il contenait ce qu'un portefeuille contient. Papiers d'identité, permis, cartes bancaires, pluriel, cartes de membre dans plusieurs clubs, et je ne veux pas dire boîte de nuit, cinq cents dollars en billets et je crois que j'ai fait le tour. »

Sam expira discrètement par le nez en baissant les yeux. Ce fut une grave erreur car la montre de son plaignant lui gueula « Il est diamant trois-quarts, sale pauvre ! » et fut la goutte d'eau qui lui colla la migraine. Il toléra quelques réponses condescendantes supplémentaires à l'enregistrement de la plainte, imprima tous les papiers d'usage, et congédia Monsieur CRC (Connard Riche et Célèbre) pour aller se prendre un café-aspirine.

« Mais chef, ça fait une semaine !

- Et alors Wilson ? Un problème avec l'accueil ?

- Je suis inspecteur, j'ai des dossiers à gérer à n'en plus finir ! Vous ne pouvez pas me mettre à l'accueil deux semaines !

- Combien de lettres dans BDSM Wilson ?

- Euh, quatre chef, répondit Sam en ayant peur de la suite.

- Bien. Ca fait donc quatre semaines à l'accueil.

- Mais, mes dossiers ?

- Rogers s'en sort comme un chef. Je lui ai envoyé Barnes pour le suppléer. »

L'affront était tellement énorme que Sam ne trouva pas quoi répondre, et il eut à peine le temps de penser « salopard de Barnes qui me pique ma place », qu'il se trouvait à nouveau derrière le bureau de bois usé à appeler au suivant.

Et quelle ne fut pas sa surprise quand CRC, alias Stark, se pointa devant lui.

« Vous avez encore pris le bus ? fut la première chose qui passa les lèvres de Sam avant qu'il ait pu s'en empêcher.

- Non, répondit sombrement Stark. Le métro. Soit disant qu'il faut que je me rapproche du quotidien des gens pour les comprendre. Et c'est le téléphone cette fois. »

Il fallut tout le seul contrôle acquis pendant la semaine dite « du B » pour ne pas se mettre à glousser comme un dindon ayant respiré trois ou quatre gallons de gaz euphorisant.

« Modèle de téléphone, s'il vous plaît, dit-il d'un ton impassible en remplissant la case 'plaignant' par Anthony Edward S.T.A.R.K (putain)

- Starkphone 9. »

Sam fit une pause, et CRC haussa un sourcil. L'expression faciale lui était certes devenue familière, mais elle ne lui avait certainement pas manqué.

« Ils ont affiché la pub du 7 ce matin devant le poste.

- C'est moi qui les conçois. Normal que j'ai de l'avance sur les consommateurs. »

Le nombre de pronoms de la première personne du singulier dans les phrases de ce type était tout bonnement hallucinant.

Néanmoins, il ne pouvait s'empêcher d'avoir pitié du type. Vivant dans une bulle hors du monde, les deux fois om il en sortait, il se faisait piquer un truc. Pas vraiment encourageant.

« Une idée des circonstances du vol ?

- Ouais. Je suis plutôt sûr que mon ex a fait exprès de me faire prendre le métro pour qu'il m'arrive un truc. C'est totalement son genre. D'embaucher quelqu'un pour me piquer un truc aussi. En fait, je pense qu'il a provoqué la dispute d'hier pour me forcer à me mélanger aux gens, histoire d'avoir une opportunité de voler mon téléphone, pour vérifier si je vois quelqu'un d'autre. Il est jaloux à ce point. »

Il y avait beaucoup trop d'informations non-désirées dans cette tirade.

« Vous avez des preuves ? hasarda Sam.

- Bien sûr que non ! Loki est trop intelligent pour laisser des preuves !

- Quand je demandais des circonstances, c'était pour avoir des informations sur des choses plus triviales. Comme l'emplacement de votre téléphone. Poche arrière ou poche intérieure par exemple, ça nous orientera sur le profil du voleur.

- Ah. Poche intérieure. »

Ils allaient peut-être aller plus vite que la première fois.

Ce ne fut absolument pas le cas, mais c'était beau de sa part d'avoir espéré. Et tout comme la dernière fois, ils se quittèrent au bord du crêpage de chignons chimériques, d'un côté parce que Sam se découvrait une allergie de type moyen à grave à l'expression « moi, je », de l'autre, parce que ce type à l'accueil posais soit des questions stupides, soit formées de termes aberrants. « A combien estimez-vous la valeur du bien ? » ou « Souhaitez-vous porter plainte contre X ou déposer une main courante sur votre ex ? », à quoi il avait répondu « votre salaire annuel » puis « c'est mon ex, c'est dans le titre. Pourtant formulé comme ça, vous m'incitez à le peloter. Vous suivez ou ça se passe comment ? »

Alors quand Sam vit arriver Stark la semaine d'après, il réfléchit à se faire subitement porter pâle. Mais il était inspecteur de police à New-York, il avait donc des nerfs d'acier et une patience d'ange.

« Ma voiture, lâcha Stark sans même dire bonjour. »

Sam était à deux doigts de l'envoyer au diable, mais quelques connexions se firent dans son esprit.

« Laissez-moi deviner. Une Porsche ?

- Comment- »

D'une geste autoritaire de la main, il fit taire son interlocuteur et décrocha le téléphone de service où il composa le numéro 1944, le numéro interne de son bureau.

« Steve ? Vire Barnes de mon bureau, je reprends mon poste. J'ai un nouveau cas à ajouter au dossier du gang des Porsche. Rien à foutre de Fury, c'est mon dossier. »

Il raccrocha et tendit une main à Stark qui semblait incertain.

« Je suis l'inspecteur Wilson, de la brigade antigang. C'est moi qui vais instruire votre dossier. Suivez-moi, nous allons dans mon bureau. »

Il fallut à Tony tout le self-control acquis pendant les trois semaines dites « de la poisse » pour ne pas laisser tomber sa machoire à terre.

Le type auquel il se référait auprès de Pepper sous les termes « poulet qui prend mes plaintes » était inspecteur de la brigade antigang de la police de New-York? Il avait un bureau?

Oh, merde. Il lui parlait comme à un sous-fifre de sous-fifre de sous-fifre (probablement de sous-fifre), depuis la seconde où il était entré dans le commissariat pour déclarer le vol de son portefeuille.

Il promit de ne faire aucune mention de cet élément à Pepper. Au-cune.

« Mes excuses Mr. Stark, lança l'inspecteur (mieux valait tard que jamais, songea Tony en s'efforçant de rayer de sa tête la dénomination de « poulet qui prend mes plaintes » ASAP), mais nous n'avons qu'une machine à café, à la brigade antigang. »

Il l'avait mené dans des dédales de couloirs et planté devant une grosse antiquité. De celles qu'ils avaient au MIT il y avait bien vingt ans, qui fonctionnaient en broyant des chaussettes sales et rajoutaient, pour la couleur et le goût, une lichette de pétrole et de savon liquide.

Mais Tony, après trois vols en trois semaines, était à ça de l'épuisement psychique et accepterait n'importe quel usurpateur de café susceptible d'apporter une once de réconfort.

Tout d'abord, il crut que le fossile, tout comme ça lui était arrivé maintes fois durant ses années étudiantes, allait considérer ses pièces comme un généreux don et ne rien faire couler en retour qu'un silence reconnaissant.

Mais ses craintes furent dissipées quand le son du gobelet qui s'enclenche et celui du tremblement de terre résonnèrent contre les parois en PVC des bureaux.

Il se pencha pour récupérer son jus de sous-vêtements divers, mais il commença par se brûler le bout des doigts, puis trouva le contenant de plastique rose bonbon anormalement léger.

La grille de récupération était inondée de son double expresso.

« Ca a coulé à côté, constata l'inspecteur d'un ton perplexe. C'est pas arrivé depuis quatre ans. »

Le policier le contempla longtemps, si longtemps que Tony eut envie de lui hurler dessus ou de fondre en larmes plusieurs fois

« C'est pas rester chez vous la solution. Vous allez vous électrocuter avec votre grille-pain. Vous devez absolument, et de toute urgence, soigner votre karma. »

Mais avant de partir pour nourrir les petits somaliens, ou donner du temps aux restos du cœur, il lui fallait la déposition de Stark. Et pour avoir une déposition claire et précise, il fallait caresser du milliardaire dans le sens du poil. Il prit donc le temps de s'arrêter devant le bureau de Carter, inspectrices aux stups, qui emmenait toujours son thermos de café.

« Désolée Sam, fit-elle. Je viens de boire la dernière goutte. Mais attends, j'ai une canette de coca, pas vraiment fraîche, mais il y a de la caféine dedans. »

Etonnamment, Stark ne fit pas le difficile. Il devait vraiment être à bout.

Enfin, ils arrivèrent dans le bureau de Sam et Steve. Barnes avait laissé ses dossiers en bordel, et Sam jura dans sa barbe des insultes colorées à l'encontre de son collègue, qui firent rougir Steve, mais et c'était une première, sourire Stark.

Puis, ils passèrent à la partie déposition. Stark fut beaucoup plus concis et conciliants que les deux fois précédentes (et Sam se doutait que le CRC l'avait fait exprès).

« Ce n'est pas tant la voiture qui m'emmerde, dit Stark, que l'ordinateur qu'il y a dedans, et qui contient des documents ultraconfidentiels, des projets pour le Pentagone. Mais le point positif, c'est que depuis mes mésaventures, je suis devenu un peu parano. J'ai placé des puces GPS dans un peu toutes mes affaires. Si la poisse ne me poursuit pas jusqu'au bout, il devrait être simple de retrouver la voiture et l'ordinateur. »

Il fut coupé dans son explication par l'ouverture violente de la porte sur un Fury furibond.

« Wilson ! Pourquoi êtes-vous là au milieu de la semaine S ?

- J'ai une nouvelle piste sur le gang des Porsche, chef ! »

Stark se leva et tendit la main à Fury d'un air excessivement sérieux, le coude collé au côté. Il prit la main du commissaire dans une poigne de fer.

« Anthony Stark, enchanté. Je suis bluffé par la compétence de vos inspecteurs. Soyez certain que j'en féliciterai le Maire. C'est un ami. »

Fury crispa la mâchoire, et plissa les yeux pour finalement battre en retraite.

« Bon travail Wilson. Vous n'oublierez pas de briefer Coulson. »

Sur ce, il claqua la porte derrière lui.

« Au fait, qu'est-ce que vous faisiez au bureau des plaintes ? questionna Stark.

- J'étais sous couvertures, répondit Sam avec tout le sérieux dont il était capable. »

Ca aurait pu passer si Steve n'avait pas gloussé.

« Il a dit beaucoup trop fort que le grand manteau de cuir du chef donnait plus l'impression de travailler dans un donjon BDSM plutôt qu'un commissariat. »

Stark explosa positivement de rire.

« Les cellules ne doivent pas aider, c'est sûr, renchérit-il. »

Sam sourit à son tour.

« Avec les menottes et le fouet, j'estime avoir entièrement raison.

- Les menottes, je visualise bien, mais s'il a réellement un fouet, le maire est réellement un ami. Je peux le faire muter à San Francisco votre boss. »

Le petit froncement de nez qu'eut son collègue fit se dire à Steve que certes, cette nouvelle « piste » avait typiquement le genre de physique sur lequel craquait Sam, mais nom de nom quel connard c'était.

« Ce ne sera pas nécessaire, avança Sam d'un ton trop calme selon Steve. Être à l'accueil a le mérite de m'apprendre l'humilité. »

Ce fut à ce moment que Steve décida d'aller se chercher un café.


Est-ce la fin ?

Ça ressemble à la fin.

Maaaaaiiiiiis !

Si vous voulez une suite, nous faisons un honteux chantage à la review !

Nous fixons donc notre motivation pour un deuxième chapitre à 15 reviews ! Qui dit mieux ? 15 ? 15 ? Personne ? Va pour 15 reviews alors !

A dans 15 reviews =D