TITRE : Mort, sa Déesse et son Roi
GENRE : Action, Angst, Crossover -
PLOT : Loki est fou, ce n'est un secret pour personnes.
Les uns après les autres, ses enfants lui sont arrachés, à cause de cela ou était-ce cela qui l'avait rendu fous, personne ne s'était jamais réellement posé la question. Ses enfants lui sont prit, arrachés dès la naissance jusqu'au cadet, un petit mortel qui n'a pourtant aucune conscience de son héritage, qui ne le connait même pas. Puis Loki apprend que son père n'est pas réellement son père ?! Et il a osé lui arracher ses petits ?! Alors oui, Loki est fou, de rage, de douleur, d'amertume. Thanos ne lui laisse aucun choix ; mais il lui offre surtout une opportunité inespérée. Alors Loki la prend, parce qu'il n'a plus rien à perdre.
Il veut juste récupérer ses petits.
PARING : / ( Mise à part si je fais une suite un jour )
RATING : M
BÊTA : Gentille AL :D
DISCLAIMER : Les personnes ne m'appartiennent bien sûr pas, tout est à notre grande et respectée J.K. - Ainsi que Avengers, qui appartient à Marvel :3
NOTE : • ENFIN ! Ce crossover m'attendait depuis des siècles dans mon dossier sur mon ordi, et joyeux anniversaire à moi, voici mon cadeau de moi à moi :D Il y aura cinq parties et me voici donc à vous poster la première partie aujourd'hui.
• Ce sera un chapitre toutes les deux semaines :) J'espère que cela vous conviendra ;3
J'espère que cela vous plaira.
Bonne lecture ~ !
- PARTIE 1 -
Loki prit une grande inspiration quand le tesseract fit enfin son œuvre et que le portail inter-dimensionnel s'ouvrait dans le ciel de New-York. Un peu confus, le dieu fit un pas en arrière, titubant alors qu'il était de nouveau libre, de nouveau seul dans sa tête, à ne plus avoir à se battre. Thanos ne pouvais plus accéder à son esprit, il n'avait plus à se battre pour désespérément tout lui cacher. Par deux fois déjà, le contrôle de Thanos sur sa personne s'était fait plus léger, et par deux fois, il avait pu agir en toute discrétion.
Le fils adoptif d'Odin ferma les yeux et inspira lentement en se redressant. Le coup de laser que l'homme de fer lui avait lancé grâce à son armure, n'était, bien sûr, pas assez puissant pour lui faire un dommage quelconque, mais il fallait reconnaître que ça piquait un peu. Cela dit, c'était une très bonne manière pour lui de reprendre pied avec la réalité bien plus vite, d'éclaircir son esprit plus rapidement. Le sort qu'il avait déployé quelques minutes plus tôt - alors même que Thanos avait eut la main légère sur son esprit - était toujours en place et parfaitement actif, au-delà même de ses espérances. Loki rouvrit les yeux et leva le nez au ciel, tandis qu'un cri loin d'être agréable transperçait le ciel de Midgard, et le Dieu observa la descente de l'armée Chitauri avec un frisson.
Tout allait presque comme il l'avait prévu et dans quelques minutes, il pourrait enfin tenir son plus jeune fils dans les bras, chose qu'il n'avait pu faire qu'une seule fois, au tout début de la vie mortelle qu'avait le plus jeune de ses enfants né ici, sur Midgard.
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Loki Oddinson avait beau avoir le physique d'un homme suivant les normes de Midgrad, il n'en restait pas moins un enfant du point de vue des Asgardiens, surtout un enfant turbulent et ... mauvais, si on croyait tout le monde. Personne n'avait confiance en lui sur sa terre natale et quand il le regardait, Odin le Père-de-Toute-Chose avait cette lueur de déception qui brûlait dans ses yeux. Alors Loki, malgré toutes ses blagues et malgré tous ses écarts de conduite, avait tout fait pour plaire à ce Père castrateur, le tout sous le regard compatissant d'une mère silencieuse et effacée.
Il n'était qu'un enfant, et Odin savait mieux que lui ce qui était bon pour lui. Alors, quand le Dieu de la malice eut son premier enfant, et malgré toute la fierté qu'il pouvait ressentir de voir ce bonhomme... Ce tout petit bonhomme qui semblait si petit dans ses bras, avec cette petite touffe de cheveux noirs au-dessus de sa tête et ce petit nez retroussé, et qui avait cette fabuleuse faculté de se transformer en louveteau... Loki l'avait serré une dernière fois contre lui, avant qu'Odin ne l'emporte loin. Parce que même si Fenrir était le fils de Loki, c'était surtout un bâtard monstrueux et dangereux, qui accompagnerait le Ragnarok sur Asgard, et Odin devait protéger son peuple.
Et Loki n'était qu'un enfant, qui avait peur d'être père, peur de faire mal et de mal élever son petit et qui, en effet, pourrait amener désolation sur la terre dont il était le Prince. Alors il avait regardé son tout petit partir, la gorge serrée mais persuadé qu'il faisait le bon choix.
Mais Loki était toujours aussi imprudent et quelques années après, la mère de Fenrir tomba de nouveau enceinte. Quand elle accoucha, à peine à la moitié de sa gestation, d'un énorme œuf, elle avait vociféré auprès du Prince d'Asgard pour ne lui donner qu'une descendance monstrueuse, qui ne pouvait venir que de lui, elle étant une Asgardienne tout ce qu'il y avait de respectable. Cette fois-ci, Odin n'avait même pas laissé à Jörmungand la chance de sortir de son œuf, que le Père-de-Toute-Chose l'avait envoyé sur Midgrad malgré la demande de Loki de pouvoir au moins voir son deuxième fils le jour de sa naissance.
Dégoûté et un peu énervé des actions de son père mais croyant les comprendre, Loki avait quitté Asgard pendant quelques années pour se calmer, découvrant en même temps son don de transfiguration - quel magnifique et splendide don que ceci. Loki, tout comme son frère, aimait le plaisir direct, le plaisir passager de la chair. La concupiscence était très agréable et découvrir le plaisir dans la peau d'une femme était peut-être extravagant pour certains, mais pourquoi se cantonner à la simplicité ? Pendant quelques longues années, Loki s'était donc laissé porter par le vent, atterrissant à Vanaheim sous les traits délicats d'une Dame Loki, qui attirait beaucoup de regards et de sourires.
Loki ne se souvenait même plus du nom de cet homme, mais se souvenait parfaitement de son sourire éblouissant et de ses petites pattes d'oie autour de ses yeux. Et il se souvenait aussi des longues semaines passées à s'épancher dans le stupre et la luxure, mais aussi dans la tendresse et l'affection. Puis le Dieu filou, lassé de ce petit jeu, était retourné au palais d'Asgard. Malheureusement, il n'avait pu reprendre sa forme masculine, portant dans ses entrailles une nouvelle vie. Quelle surprise, pour quelqu'un d'aussi irresponsable que lui.
Peut-être était-ce le fait que Loki soit la "mère" de la petite cette fois-ci, ou encore le fait que l'enfant naquis physiquement Ases ; toujours était-il que, pour sa petite dernière, Odin laissa l'enfant auprès de Loki pendant sept années. Sept années durant lesquelles Loki, Dieu filou de la Malice et des blagues de fort mauvais goût, s'était drastiquement calmé, prouvant à qui voulait porter attention qu'il savait être un père, et un bon de surcroît. Sa douce Hel était adorablement petite et menue, de longs cheveux noirs hirsutes qui flottaient presque autour de son petit corps, de grands yeux verts malicieux et rieurs... Parce qu'on ne changeait pas un Trickster, et deux enfants comme eux faisaient une paire tout ce qu'il y avait de chaotique. Ce n'était jamais dangereux - changer la couleur de cheveux de la guerrière Sif, mettre du poivre dans l'hydromel du château, du poil à gratter dans les draps propres que les serviteurs changeaient - rien de méchant.
Malheureusement, une blague avait mal tourné - comment une potion pour faire pousser les poils de Thor qui revenait d'un voyage de dix ans avait-elle pu exploser ? Loki n'en savait toujours rien, mais toujours était-il que la Potion avait explosé au visage de sa toute petite Hel, éclaboussant tout son profil droit. Sa peau avait fondu, se détachant de son corps pour laisser apparaître ses os blanchâtres, son œil droit devenant totalement blanc qui tenait à peine - mais elle était toujours en vie. Et si Loki avait cru qu'Odin ferait quelque chose pour la soigner, c'était qu'il était encore jeune.
Malheureusement, le Père-de-Toute-Chose n'avait vu en sa miraculeuse survie et son apparence qu'il considérait désormais monstrueuse que la preuve qu'il avait eu tort de croire que Loki pourrait enfanter autre chose que des monstres.
À peine son plus jeune fils était-il venu quérir son aide pour soigner son enfant que ce dernier faisait comme avec les deux précédents, l'exilant d'Asgard devant son père impuissant. Mais pire que tout, si Fenrir était enchaîné dans un endroit que Loki ignorait, si Jörmungand était un serpent caché dans les profondeurs maritimes quelque part sur Midgard, très bien caché, le physique de Hel qu'Odin qualifiait de cauchemardesque l'empêchait totalement de se fondre parmi les habitants vivants des différents royaumes. Alors Loki n'avait pu que haleter quand son père - son propre père - condamna sa toute petite fille à être une déesse, la déesse de la Mort indigne, l'exilant dans le royaume purulent des morts déshonorantes et des âmes déshonorées, Hellheim.
Loki n'eut même pas le temps de lui dire au revoir, trop choqué dans la salle du trône, debout et incapable de bouger alors qu'Odin venait tout juste d'abattre son bâton sur le sol. Sa petite avait été jusque-là dans l'hôpital, auprès d'une guérisseuse, mais dès qu'Odin avant frappé le sol, elle avait été bannie.
Loki avait fui Asgard et avait découvert en même temps sa capacité à se transformer en animal. D'abord, un corbeau, puis un loup, un serpent. Et sous cette forme, Loki n'avait plus mal. La douleur était toujours là, mais l'instinct animal était plus puissant et Loki s'abandonna sous cette forme pendant près de deux cent ans midgardienne sous la forme d'une magnifique jument sur Vanaheim. Et quand il mit à bas un petit poulain qui, en éternuant, se transforma en petit bonhomme à la peau mate et aux cheveux blond clair, Loki se mit à fuir.
Malheureusement, son petit Slepnir n'était même pas un cheval normal, il avait huit pattes et trois yeux et n'était pas discret. Odin les retrouva très vite - bien entendu qu'il les retrouva - et une nouvelle fois, il fit payer à son petit ses bêtises.
« - Quand apprendras-tu enfin la leçon ?! Ta semence est maudite, et si envoyer ta monstrueuse progéniture loin de toi ne te calme pas, peut-être que voir ton dernier enchaîné comme l'animal qu'il est t'inculquera quelque chose ! »
Ainsi fut-il, Odin scella le destin de son dernier enfant en le condamnant à rester sous sa forme animale dans les écuries royales, et Loki avait l'interdiction formelle de l'approcher.
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Loki contourna le sceptre qui fut un jour le sien, mais qui était désormais la preuve qu'il était capable de tout pour arriver à ses fins, et s'avança sur l'esplanade de la tour Stark qui donnait sur le vide de la ville midgardienne appelé New-York. Ce n'était que sur ce monde qu'on pouvait voir de tels immeubles gris monter aussi haut dans le ciel, pointant fièrement vers les nuages.
Le Dieu de la mesquinerie regarda autour de lui les dégâts que commençaient à faire les Chiaturis, cherchant du regard un qui serait isolé. Son cœur battait douloureusement dans sa poitrine et le contrôle qu'avait eut Thanos sur son esprit n'était plus, mais avait laissé une douleur qui battait la mesure contre ses tempes, lui arrachant une grimace.
- Cesse cette infamie-là, mon frère !
Loki serra des dents et des poings, se tournant vers là où Thor, fils d'Odin venait d'atterrir dans toute sa gloire chevaleresque, son marteau fièrement brandi et sa cape rouge flottant derrière lui. Pendant un temps, il avait pensé que la fâcheuse habitude qu'avait son petit dernier de se retrouver dans toutes sortes de situation abracadabrantes ainsi que son caractère de fonceur-je-discute-après lui venait de son oncle. Mais maintenant...
- Nous ne sommes pas frères, Thor. Et ne t'en fais pas, ce sera fini bien assez tôt, déclara-t-il avec un calme qu'il ne ressentait pas du tout.
Il ne laissa pas le temps au dieu de la foudre de réagir à ses paroles et après un dernier regard au tesseract qui gardait ouvert le portail d'où se déversait toujours l'armée, il sauta dans le vide et se transforma en corbeau.
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Loki s'était fait à l'idée, que ses petits étaient mauvais, qu'il était lui-même mauvais d'une manière ou d'une autre. Il avait depuis longtemps cessé de vouloir impressionner Odin et lui prouver qu'il méritait le même égard que Thor.
Et puis, elle commença à s'insinuer en lui, perfide et douloureuse : la solitude.
Ses enfants, où qu'ils soient, lui manquaient. Il commença à se dire que si ses petits étaient nés de Thor, jamais Odin ne les aurait bannis, et Loki commença à leur en vouloir. À Odin, à Thor, à Frigga. Tous avaient agi dans le simple but de le faire se sentir inférieur à son aîné, qui avait tout l'amour et le respect du Père de chaque chose tandis que lui n'avait que les miettes qui restaient et l'indifférence teintée de déception.
Il avait tenté de parler de cette douleur sourde à sa mère, mais cette dernière n'avait su que lui dire qu'Odin avait fait ce qu'il fallait pour son peuple et ses terres, aussi douloureux que ce soit.
Peut-être avait-il fait ce qu'il fallait en tant que souverain, mais en tant que père ?
Alors Loki s'était tu, jusqu'à ce que la douleur soit insupportable. Il avait alors enfin réussi à mettre au point ce sort qui le cachait du regard d'Heimdall et d'Odin par extension, puis s'était mis à chercher ses enfants.
Fenrir fut le plus simple à trouver. Enchaîné sur une des îles mortes au Nord d'Asgard, Odin était si sûr de la perfection de sa prison qu'il n'avait jamais mit de garde, de sentinelle. L'aîné de Loki avait été tout simplement abandonné là, destiné à rester ainsi jusqu'à la fin des temps.
Loki l'avait alors libéré, après y avoir posé son sort pour le cacher de la vue de son père, puis les avait tous deux transportés sur Midgard.
Malheureusement, un millier d'années passé seul, sur une île totalement déserte et noire de maladie, coincé sous sa forme animale dès sa première heure de vie avait forcé son petit à s'enfermer sur lui-même et si le Loup avait reconnu son père, son enfant était trop grand et il glissa entre les doigts de Loki.
Heimdall ne sut jamais expliquer l'arrivé de la lycanthropie sur Midgard en l'an 1132.
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Loki évita un bout de plâtre qui tomba d'une des hauteurs et son regard perçant se focalisa sur un des vaisseaux Chitauri. Malgré l'influence de Thanos à ce moment-là, Loki avait eu deux mois auprès d'eux, auprès de cette armée et avait eu le temps d'apprendre beaucoup de choses. Alors, quand l'homme de fer - Stark, s'il se souvenait bien - vola jusqu'à eux pour lancer un de ses lasers et que le Chitauri se mit debout sur sa monture pour l'éviter, Loki donna un grand coup d'aile et se retransforma pour percuter de plein fouet l'alien. Ce dernier bascula et quitta sa monture, et tout deux tombèrent dans le vide.
Loki eut parfaitement le temps d'entendre Stark s'étonner que le "méchant frère d'Asgard" se batte contre ceux qu'il avait lui-même fait venir ici, avant de percuter le sol.
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Accablé du rejet de son enfant, Loki était retourné sur Asgard pour essayer d'oublier, mais la brûlure était trop douloureuse. Il avait alors décidé de s'approcher de son plus jeune, auprès duquel il espérait vraiment pouvoir se faire pardonner.
Mais son Sleipnir était un cheval. Un cheval à huit pattes qui, tout comme son aîné, n'avait presque jamais passé de temps sous sa forme humaine et qui ne reconnut personne en Loki, si ce n'était qu'une vague reconnaissance de l'enfant de son Maitre. Son MAÎTRE.
Le cœur brisé, Loki avait laissé le temps passer. Il n'avait plus aucun espoir d'être un jour réuni avec ses petits, la tristesse de l'isolement lui donnant presque la nausée chaque jour qui passaient. Puis il y avait eu cette fois-ci, où Odin s'était mis à parler 'Fière descendance' avec Thor, comme si l'immaturité de son frère n'était rien et qu'il ferait un bon père. Parce que lui le "méritait". Comme si les enfants de Loki n'existaient pas, comme si la monture dont il était si fier et qui lui offrait un respect aveugle et inconditionnel n'était pas son petit-fils.
Loki avait laissé Asgard comme tel et était redescendu sur Midgard, ne voulant laisser ses enfants seuls plus longtemps.
Fenrir s'était calmé, même beaucoup calmé. Il n'attaquait plus les humains, ne leur transmettait plus la lycanthropie et s'était réfugié dans une grotte. Quand Loki le trouva, l'énorme loup qu'était devenu son enfant ne l'attaqua pas, mais ne le laissa pas approcher pour autant. Après des années passées à l'apprivoiser, Loki avait enfin réussi à faire revenir l'esprit plus Ases de son fils à la surface, assez pour lui apprendre à prendre sa forme moins animale, celle qu'il aurait dû prendre depuis sa naissance, sa transformation en loup n'étant qu'un de ses nombreux pouvoirs.
Son petit bébé avait bien grandi, et Loki sentit pour la première fois une haine farouche envers Odin quand, après dix ans passé à ses côtés, Fenrir l'avait regardé pour lui dire que s'il avait cessé de culpabiliser, il pouvait partir, qu'il n'avait plus besoin de lui, pas d'une personne qui se proclamait père simplement parce qu'ils partageaient le même sang. Loki l'avait supplié de le pardonner, mais son petit avait été catégorique, ils n'étaient que des étrangers l'un pour l'autre, et ce n'était pas ces quelques dernières années après une passivité de plus de mille ans qui allaient jouer en sa faveur.
Alors Loki lui avait proposer de retrouver son deuxième enfant, qu'ils puissent vivre ensemble, lui promettant qu'il les laisserait tranquille après ça.
Jörmungandr, père de tous les serpents magiques de Midgard, avait longtemps voyagé avant de trouver refuge dans une forêt sombre et dense, très humide et traversée par un énorme fleuve dans lequel il aimait se prélasser. Au contraire de son aîné, le petit Jör ne haïssait pas son père. Il était peut-être né seul sur Midgard, abandonné, mais lui n'avait pas été enchaîné à sa forme animale dès sa plus tendre enfance, ayant rapidement appris à jongler entre les deux.
« - Je suis né avec tous tes souvenirs, et mes petits serpents sont né avec les miens. Je sais ce que ça t'a fait que de devoir abandonné Fenrir, et j'ai eut des années pour me faire à l'idée que l'histoire s'était répétée. J'ai fait la paix avec ça, et j'ai réussi à comprendre ta passivité, lui avait un jour dit Jör avec un sourire sage. Mais Fenrir, c'est différent. C'est un loup, tu étais son Alpha et on l'a forcé à s'isoler, à le séparer de toi. Et comme tu n'es pas venu le chercher plus tôt, il a pris ça comme un rejet. Ses instincts sont trop puissants, il se refuse de te voir comme son Alpha et se battra contre toi aussi longtemps qu'il le fera contre lui-même. »
Fenrir n'avait jamais su ce qu'avait dit son jeune frère à leur géniteur, mais ce dernier était venu le voir pour lui présenter une nouvelle fois ses excuses puis lui avait dit qu'il partait, comme il lui avait promis quelques mois plus tôt quand il lui avait proposé de retrouver son frère.
Ils étaient du même sang, ils avaient même la même génitrice, qui n'avait rien fait pour les retrouver, elle. Et au contact de son cadet, Loki eut le plaisir voir Fenrir s'apaiser pour cesser de se faire la guerre avant de partir de Midgard.
Puis Loki avait quitté Midgard pour la dernière fois, du moins l'avait-il dit à ses deux fils. En réalité, il s'était fait très discret sur Asgard et continuait de descendre sur cette Terre pour veiller de loin sur ses petits. Fenrir s'était ouvert au contact de son cadet et les deux garçons s'étaient construit une petite vie qu'ils quittaient au bout de six à sept ans sur Midgard, afin que personne ne réalise qu'ils ne vieillissaient pas. En plus des pouvoirs de transformation qu'ils avaient hérité de leur père, ils avaient la possibilité de se dissimuler un peu partout et de créer les papiers utiles pour leur nouvelle vie et de loin, Loki les aidait comme il le pouvait, un peu d'argent volé dans leur coffre de banque tout neuf, ou un peu de manipulation pour accélérer des démarches sur Midgard, qu'importe lesquelles.
Les années s'étaient mises à défiler de plus en plus rapidement et Loki avait remarqué que Fenrir le sentait. Il avait beau rester les veiller de très loin, son aîné le sentait à chaque fois et si les premières années, Loki l'avait vu grincer des dents, il s'était fait petit à petit à sa présence lointaine jusqu'à ce que Fenrir et Jörmungandr se mette à sa recherche. Pour le voir et l'accepter...
Et là... Loki avait pris peur. Était-il prêt à faire face aux conséquences de ses actes ? D'être aussi réfléchi ? Après tout, il avait libéré Fenrir sur un coup de tête, un coup d'éclat, et réunir ses deux fils n'était pas plus réfléchi. Il était encore jeune, avait-il les épaules pour être aussi présent pour ses enfants ?
Il avait fui et s'était retrouvé à déambuler au milieu des humains dans un village du même pays où ils avaient retrouvé Jör. Trop fébrile pour retourner à Asgard, il s'était établi quelques mois dans ce village, se cachant du regard de Heimdall ainsi que du flair et des instincts de ses enfants.
Il avait besoin de faire le point, mais il était faible. Et quand il avait croisé cette jeune humaine, belle comme le jour au sourire éclatant qui faisaient des recherches sur la magie Midgardienne pour une guerre qui faisait rage sur un autre continent... Eh bien, qui était-il pour repousser cette innocente fleur de pureté ?
Une douce Lily fougueuse aux yeux aussi verts que les siens, entre ses draps de coton...
Bien le bonjour, bien le bonsoir, vous aurais-je manqué ? 8D
J'espère, un peu quand même :O enfin, pour mon lectorat habituel, j'espère. Pour les nouveaux arrivants, BONJOUR ET BIENVENU ! Entrez, prenez place et n'ayez pas peur, je ne mords pas ^w^ La seule chose qu'on puisse me reprocher, c'est que je ne suis toujours pas à jour dans mes réponses aux reviews, mais je vais y arriver un jour, c'est promis !
Alors donc voilà, je me lance dans le cross over. Ou plutôt... Je ressors un vieux cross over qui attendait d'être publié, et le voici enfin ! Je l'ai écrit d'une traite, en quelques jours, après avoir lut tous les cross over Harry Potter/Avengers, qu'importe le Ship, qu'importe l'histoire - même si j'ai un faible pour les MoD!Harry - et après avoir terminé de lire les chapitres en ligne du dernier Xover encore en cours aujourd'hui, je me suis dit "Mais Damn', il faut que je mette ma pierre à l'édifice ! " Et comme il n'y en a que peu en français, j'ai décidé de m'y mettre, et Tadaaaa ! J'ai décidé de poster le douze pour encourager les gens qui ont fait leur rentrée en début du mois et comme piqûre de rappel pour ceux qui rentrent en fin de mois. Voilà, je suis comme ça, moi, je vous fais des cadeaux le jour de mes 23 ans, je suis gentille, hein ? :3
Alors, étant donné que j'ai tout écrit d'une traite, ça a été compliqué de faire le découpage en chapitre, donc je m'excuse d'avance pour les fins un peu… abrupte de certains passages.
J'espère tout de même que cela vous à plus, et vous plaira encore :D
Il y a cinq parties, qui seront postées toutes les deux semaines le jeudi. Est-ce que ça convient à tous le monde ? 8-)
Dans tous les cas, rendez-vous le 28 pour la partie 2, et pour mes lecteurs habituels ? Je vous prépare quelque chose pour dans quelques heures, soyez patients ;)
Allez zou, moi je vais aller rejoindre mon lit :D
À la prochaine !
Xoxo, ´Win.
P.S : Les habitués, vous connaissez la rengaine, mais pour les petits nouveaux, j'ai une boîte mail, pour tout et n'importe quoi, n'hésitez pas à me contacter, là ou sur ma page FB :3 c'est plume (point) eowin (le petit arobase que j'ai jamais su comment ça s'écrivait) gmail (re-point) com :D
EDIT : Je me suis trompé ! La suite sera la semaine prochaine, le 21 x)