Nous voilà arrivés au dernier chapitre de cette fic, je tenais une nouvelle fois à tous et toutes vous remercier d'avoir suivi cette histoire, de l'avoir commentée, mise en favori etc...

Je sais que je n'arrête pas de me répéter mais merci du fond du cœur. Vous donnez vie à mes mots et c'est la plus belle des récompenses.

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Merci à Mysty et Chipie pour votre éternel soutien

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Merci à ma complice et béta, Cha, pour son oeil avisé.

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Love you all.

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Enjoy.

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Chapitre XI : « Tu en as mis du temps »

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« Tu es sûr de toi ? » lance Ash en jouant avec sa tasse de café, mine renfrognée.

Dean étouffe un rire un peu tendu, mais confirme en opinant de la tête.

« Tout ça va te manquer, mec », continue-t-il en jetant un regard circulaire sur le petit réfectoire du commissariat.

« Je sais », en glissant son pouce sur le bord de la table.

Ils se sourient, entre tendresse et maladresse. Aucun ne trouve les mots adéquats.

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Dean salue quelques-uns de ses collègues, la gorge nouée. Ce n'est pas de gaîté de cœur qu'il a donné sa démission quelques heures plus tôt au lieutenant Turner. Celui-ci a d'abord refusé de l'accepter, vociférant à tout-va… Le menaçant… Tâchant de l'intimider avant de jouer sur la corde sensible des collègues et de ses années de service. Mais Dean est resté intransigeant…

Turner a exigé des explications que Dean lui a refusées. Tout juste a-t-il prétendu que son frère lui manquait. Qu'il voulait se rapprocher de sa famille. Ce qui n'est pas faux en soi mais n'est pas non plus la stricte vérité.

Il ne se serait pas vu annoncer platement à son supérieur qu'il quittait la police parce qu'il était raide dingue d'un ange qui a mis fin aux jours d'un salaud de première en le carbonisant.

Complicité de meurtre et folie latente : double peine.

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« J'aurais aimé ne pas être mis devant le fait accompli » relance Ash. « Je pensais qu'on était amis », visiblement blessé.

« On l'est et on le sera toujours », s'empresse de répliquer Dean. « Notre amitié compte pour moi »

« Alors pourquoi tu ne m'as rien dit ? », avec amertume.

« Parce que je sais pas moi-même où j'en suis », en se passant les mains sur le crâne. « C'est tellement surréaliste. Irrationnel… Merde, Ash… », désemparé, croisant ses doigts sur sa nuque.

« Tu vas faire quoi maintenant ? , en buvant une gorgée.

« Le retrouver et espérer qu'il veuille encore de moi », en baissant la tête.

« J'en reviens pas que tu oses encore te poser la question ! », dépité, en reposant sa tasse.

« Je ne pensais pas que ça pourrait m'arriver… Tu sais… Aimer à ce point », en dénouant ses doigts. « Je pensais surtout pas que ça pouvait faire aussi mal », en souriant sans joie.

« Dean Winchester ? Amoureux ? » fait Ash, épaté et moqueur. « La vache, si on m'avait dit qu'un jour tu plaquerais tout pour les beaux yeux d'un mec, un ange qui plus est, je me serais bien fendu la poire… Mais faut croire que les gens changent… Et puis tu as beau te la jouer, tu n'as jamais aspiré qu'à ça. », sourire attendri.

« La ferme » marmonne Dean.

« Mais pourquoi démissionner ? » après quelques secondes d'un silence tranquille.

« À cause de Walker », en baissant la tête.

« Qu'est-ce connard a à avoir dans toute cette histoire ? », dubitatif.

« C'est Cass », avoue-t-il.

« Quoi, Cass ? », perplexe, sourcils froncés avant de soudain écarquiller les yeux. « Quoi ? Tu veux dire que c'est lui qui lui aurait… », en indiquant ses propres yeux de son index et son majeur.

« Tu comprends maintenant pourquoi j'ai dû démissionner. », défait.

« C'est complètement dingue… Le petit libraire coincé… Un ange et un justicier. », effaré par les révélations de Dean. « On se croirait dans la quatrième dimension »

« Sauf que ce n'est pas le cas », en soupirant. « Enfin, je l'espère », en soupirant.

« Je me trouve très con du coup avec mes petites histoires de fantôme à la noix », se lamente Ash.

Dean lui sourit avec tendresse. Ash ou l'art de faire de l'ordinaire avec du bizarre.

« Tu pars quand ? », lui demande-t-il.

« Maintenant… Je voulais juste te voir… Je voulais que tu saches la vérité, à défaut de me croire. », en le fixant avec affection. « Je te laisse le soin de prévenir les autres. », en repoussant sa chaise.

« Merci du cadeau », en croisant les bras. « Je leur dis quoi, moi ? Que tu t'es barré avec un ange ? »

« Dis-leur seulement que si tout va bien, on se retrouvera bientôt tous au Roadhouse *, en se levant.

« Bonne chance, mon pote », en se levant à son tour.

Pour unique réponse, Dean le tire vers lui et le serre dans ses bras.

« Merci », lui murmure-t-il au creux de l'oreille.

« Barre-toi », réplique Ash en le repoussant.

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Une main sur le toit de sa voiture et l'autre tenant la pompe, Dean remplit le réservoir en baillant. Les pièces du puzzle se sont rassemblées après le départ de Missouri et Curtis, le réveillant en pleine nuit, souffle court et cœur en balance sur deux années volées qui venaient de lui être rendues.

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Habillé de son seul boxer, il s'est levé et s'est rué dans le salon. Il a fouillé le net et l'a retrouvé…

« Cass », accoudé à ses genoux, visage à moitié enfoui dans ses mains.

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Le lac… Le vieux ponton… La cabane de chasseur abandonnée qui au fil des mois était devenue leur refuge, leur havre de paix…

Il a mis quelques secondes à le réaliser avant de remonter les escaliers deux par deux. Il a enfilé un jean, un pull à la va-vite, mais s'est figé quand il a aperçu sa plaque et son arme.

Il s'est laissé retombé sur le bord du lit.

Castiel… Walker… La raison de sa fuite…

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« Pourquoi est-il parti alors ? »

« Parce qu'il a tué un homme et qu'il refuse de que cela vous porte préjudice. »

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Il n'y avait qu'une solution possible.

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Le tilt de la pompe le fait sursauter. Il entre dans la petite supérette attenante, s'achète un café et refuse les sandwichs que lui propose l'employé derrière le comptoir. La simple vue de la nourriture lui donne la nausée tant son estomac est noué.

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Il reprend la route alors qu'une pluie fine se met à tomber. Les essuie-glaces grincent sur le pare-brise au rythme de « One more light » des Linkin Park que passe une radio locale sur laquelle il s'est branché sans réelle attention, ne cherchant qu'à étouffer le silence de l'habitacle.

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Paysage familier que ces hauts frênes qui bordent la route et tracent le chemin qui le ramène vers lui.

Après quelques kilomètres, il emprunte une voie d'accès annexe avant de prendre la direction du lac. La pluie a cessé de tomber mais le terrain reste glissant et boueux. Les roues de l'Impala patinent sur le sol, si bien que Dean doit se résoudre à l'abandonner au bord du sentier.

Il sort et, tout en remontant le col de sa veste, referme la portière. Une odeur de terre humide et de bois flotte tout autour de lui. Il lève les yeux sur les hauts cimes et sourit. Pour la première fois depuis des mois, il se sent serein. Il le sait là. Il le sent.

Il avance en prenant garde de ne pas glisser. Ses boots ne sont définitivement pas faites pour crapahuter dans les bois.

Plus il se rapproche et plus son cœur bat la chamade. Puis soudain le temps s'arrête.

En deux ans, la forêt a repris du terrain. Les arbustes en tout genre et les herbes folles ont tout envahi, mais qu'importe.

La cabane de chasseur est toujours là. Son instinct ne l'a pas trompé. Ses souvenirs non plus.

« Cass », en s'avançant, mains dans les poches pour en cacher les tremblements.

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Une porte, une unique fenêtre et, derrière celle-ci, un visage qu'au fond, il n'a jamais pu oublier.

Le rideau s'écarte et le bleu plonge dans le vert. Ils se regardent un long moment. Ils n'ont jamais eu besoin de se parler.

Puis, doucement, le visage de Castiel s'illumine de ce sourire qu'il n'a que pour lui et Dean en a le souffle coupé alors qu'il sent les larmes lui monter aux yeux. Il se mord l'intérieur de la joue, refusant de craquer.

Merde !

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Il accélère le pas en ne rêvant plus que de le serrer dans ses bras. Respirer sa peau. Goûter sa bouche. Retrouver son corps.

Il a besoin de lui.

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Il ouvre la porte :

« Cass »

« Tu en as mis du temps » fait la voix rauque.

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« Monsieur Curtis ? Monsieur Curtis ? Est-ce que vous m'entendez ? » fait une voix de femme.

Les paupières papillonnent avant de lentement s'ouvrir.

« Gardez les yeux fermés… Je vais abaisser la lumière. », en joignant le geste à la parole.

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Il cligne une première fois :

Un plafond blanc.

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Une deuxième fois :

Une femme se penche au-dessus de lui et sourit.

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Une troisième fois :

Il aperçoit une fenêtre qui donne sur des grands hêtres aux feuilles orangées…

Un temps d'automne…

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« Monsieur Curtis ? », l'interpelle la jeune femme.

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Pourquoi l'appelle-t-elle ainsi ? Il ouvre la bouche mais aucun son n'en sort.

« N'essayez pas de parler » le rassure-t-elle. « Savez-vous où vous êtes ? »

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Il tourne doucement la tête.
Une chambre aux murs blancs, un badge sur la blouse blanche : Suzy Lee.

« Monsieur Curtis ? »

Il opine.

« Parfait… Savez-vous pourquoi vous êtes ici ? »

Il fait signe que non.

« Vous avez été blessé à la tête… Vous étiez dans le coma depuis deux mois », en lui serrant la main. « Rassurez-vous… Tout ira bien maintenant. »

Merde !

Il sent les larmes couler le long de ses joues. Ça le brûle… Ses yeux trop secs d'un sommeil trop long...

Ça ne se peut pas.

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« Vous avez mal quelque part ? » s'inquiète aussitôt l'infirmière en vérifiant ses constantes.

Il fait signe que non. Ses bras pèsent si lourds. Il voudrait effacer les traces de cette douleur qui lui déchire le cœur, mais il n'en a pas la force

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« Je vais prévenir le médecin de garde. », en lui caressant le front. « Tâchez de vous reposer. ».

Elle ouvre la porte et sort mais ne la referme pas.

Il peut entendre l'infirmière parler à un homme.

Cette voix…

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« Dean », fait Sam en se précipitant à son chevet. « Dean… Mon dieu, j'ai cru que tu ne te réveillerais jamais », en se penchant pour le serrer dans ses bras, avec douceur.

Dean arrive à péniblement esquisser un mouvement de la tête pour la caler contre le cou de son frère.

Il sent sa respiration saccadée, son soulagement… Il perçoit plus qu'il ne comprend les mots qu'il lui murmure à l'oreille. Il tente de lui répondre mais seul un bruit sourd arrive à sortir de sa gorge trop sèche.

« Attends », fait Sam en se redressant.

Il se penche sur la table de chevet et se saisit d'un verre adapté.

Dean le fixe, incrédule, avant que Sam ne lui soulève légèrement la nuque pour l'aider à boire.

« Com… ment ?», lui demande-t-il d'une voix éraillée.

« Comme d'habitude », en se redressant. « T'as foncé dans le tas sans réfléchir », en lui reposant la tête sur l'oreiller. « Quand je l'ai vu s'emparer de ton arme et tirer sur toi… », en grimaçant. « Mec, tu m'as foutu une de ces trouilles », en repoussant ses trop longs cheveux vers l'arrière.

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Le nid… Il se souvient vaguement… Des vampires près de Coffeyville dans le Kansas…

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« Sam… my », en levant de quelques centimètres sa main que son cadet saisit aussitôt. « Dés…solé »

« Ne me refais plus jamais un coup pareil, Dean… Jamais » alors que la porte s'ouvre sur l'infirmière et le médecin de garde.

« Monsieur Curtis », tout sourire. « Je suis le docteur Van Ness… Heureux de vous revoir parmi nous… Vous permettez que je vous pose quelques questions ? ».

Sam se lève et s'écarte tandis que le médecin s'installe au chevet de son frère.

« Vous vous rappelez ce qui vous est arrivé ? »

« Oui », en toussotant.

« Ne vous inquiétez pas… D'ici quelques heures, vous aurez retrouvé votre voix… Est-ce que vous avez mal ? », en prenant sa tension.

Il a envie de lui dire qu'il crève de mal. Qu'il veut replonger dans ce foutu coma…

Il a envie de lui gueuler qu'il a un trou en plein milieu de la poitrine mais :

« Non »

« À première vue, tout à l'air d'aller… Par mesure de précaution, je vais demander à ce qu'on vous programme pour un scanner demain matin… Vous allez vous sentir un peu engourdi les premiers jours, c'est tout à fait normal, vous avez perdu un peu de votre tonus musculaire et quelques kilos aussi », en prenant un ton léger pour le rassurer. « Quelques séances de kiné et plateaux repas et ça sera vite oublié », en lui tapotant l'épaule.

« Merci », en détournant le regard vers la fenêtre.

« Je vais vous laisser… L'infirmière Lee viendra prendre régulièrement de vos nouvelles… N'hésitez pas à appuyer sur la sonnette d'alarme au moindre souci. », lui ordonne le médecin.

« Je vais rester avec lui », le prévient Sam.

Van Ness tique mais ne dit rien.

« Ne le fatiguez pas… Il a besoin de repos. », sourire contrit.

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Curtis, le nom d'emprunt choisi par son frère... Suzy Lee... Van Ness... Dean ferme brièvement les yeux...

Foutu coma.

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Une heure plus tard, Sam s'endort sur sa chaise, les jambes allongées et les pieds croisés.

Vu les cernes sous ses yeux, Dean se doute que son cadet n'a pas du beaucoup fermer l'œil ces derniers temps.

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Il fixe longuement le plafond. Ses yeux se noient en même temps que sa mémoire s'efface.

Tout ça n'était qu'un rêve. Un putain de rêve.

Pour une fois, il aurait dû écouter sa raison et faire taire ses désirs.

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« Cass », en tournant la tête sur le côté pour essuyer sur l'oreiller l'unique larme qui coule sur sa joue.

« Tu en auras mis du temps », fait une voix rauque.

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Dean ferme les yeux aux mots pire que des lames qui font échos à ses souvenirs.

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« Je t'avais dit que je te retrouverai », alors qu'une odeur de bois et de pluie envahit la chambre d'hôpital.

Castiel s'avance vers son lit, le pas lent.

« Cass » gémit Dean.

« Dean », sentant le matelas s'enfoncer. « Regarde-moi » alors qu'une main chaude se pose sur sa joue.

« Je peux pas », en crispant le bout de ses doigts sur les draps.

« Si tu le peux », en le forçant à tourner la tête vers lui.

« Fous-le camps », d'une voix mal assurée.

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Castiel, l'ange qui l'a sauvé de la perdition. L'ange qui a pris fait et cause pour eux. Qui a combattu à leurs côtés pour éviter l'Apocalypse, tuant ses frères, brûlant sa grâce.

L'ange que Dean aime et auquel il n'a jamais eu le courage d'avouer ses sentiments.

Parce que le bonheur, c'est pas pour lui…

Parce que tous ceux qu'il aime finissent par mourir.

Parce qu'il refuse que cet ange chute pour lui…

Parce qu'il ne le mérite pas.

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Ce putain de rêve… Ce foutu univers alternatif… Ash, Ellen, Jo, Rufus, Pam'…

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« Dean », telle une prière.

« Fous-le camps… Merde ! », sans conviction.

« Non », en lui offrant ce fichu sourire qu'il n'a que pour lui.

« Tu peux pas », la voix qui se brise.

« Si je le peux… Et je le veux… Je veux être pour toi, ce que lui fut pour toi », en caressant sa joue du pouce. « Je l'ai toujours voulu, Dean »

« Je suis maudit, Cass. »

« Nous le sommes tous », en glissant son pouce sur les lèvres sèches.

Dean sent une douce chaleur glisser sous sa peau et se répandre en lui.

« Cass », en tâchant de lui repousser la main, en vain. « Là-bas… Est-ce que c'était toi ? »

« Je suis désolé », en s'écartant, mais Dean le retient en lui saisissant le poignet.

« Est-ce que c'était toi ? », le supplie-t-il de répondre.

« Tu refusais de revenir… J'ai essayé mais tu ne voulais pas… Alors, je suis resté… J'étais juste ton oxygène… Toi seul était la respiration » répond Castiel, énigmatique.

« Cass », perdu.

« Est-ce que c'était ton choix ? » murmure Castiel. « Tu sais », timidement. « Nous… Et… Ton retour », tête penchée sur le côté.

« Il faut croire que oui » finit par admettre Dean. « Là-bas, c'était moi… C'était… nous et peut-être qu'ici… », mots suspendus, appuyé d'un faible sourire. « Et toi, Cass ? », après quelques secondes de silence.

« Il faut croire que oui » répond Castiel. « Vu que je n'ai jamais cessé de t'aimer… Ici ou là-bas », en se penchant.

C'est Dean qui relève la tête pour unir leurs lèvres devant l'hésitation de Castiel. Un baiser chaste avant de se laisser retomber sur son oreiller.

Sa main retient toujours l'ange, son pouce caresse le creux de son poignet. Castiel le regarde faire, fasciné.

Il relève les yeux dans ceux de Dean, hésite un court instant et se penche à nouveau pour partager, cette fois, un baiser plus long.

Dean peut enfin goûter à cette bouche si longtemps désirée. Plus le baiser se prolonge, plus il sent le vide disparaître.

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Aucun d'eux ne porte attention au sourire qui se dessine sur le visage du cadet.

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Castiel l'a ramené…

Une nouvelle fois.

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The End

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* La référence : « Dis-leur seulement que si tout va bien, on se retrouvera bientôt tous au Roadhouse » fait écho à l'épisode 5,16 « Darkside of the moon » (Où l'on retrouve Ash au Paradis aux commandes du Roadhouse)

Je les imagine tous au final se retrouver la-bas… Tous ces personnages que j'ai aimés et aime encore…

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J'espère que cet épilogue vous aura plu, on se retrouve dans 8 jours, si le cœur vous en dit.

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Changement radical de sujet pour la prochaine fic.

Suite à un échange avec Cha, ma complice et béta, on s'est lancé un nouveau petit défi (on en avait relevé un avec : « un beau salaud » en destiel et Cha : « Un sombre enfoiré » version Vuch sur AO3).

Thème du défi : écrire sur un univers qui ne fait pas partie de nos trips : l'omégaverse.

Elle postera le premier chapitre de son histoire à partir de mercredi en version Vutch (La confrérie de la dague noire) sur wattpads (en tant que Cha raev) et sur AO3 (en tant que Chapaf).

Je posterai de mon côté, le premier chapitre dimanche prochain. Comme vous vous en doutez, ce sera écrit à ma sauce.

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Love you