Bonjoooour (ou bonsoooooir) !
Voilà une petite fiction (qui m'a pris énormément de temps mon dieu )
J'espère que vous apprécierez ! Bonne lecture, on se retrouve en bas ;)
Kuroo se redressa et passa une main dans les cheveux du bel endormi, lové dans ses bras. Un "mmpff" ensommeillé se fit entendre, alors qu'il enfouissait son nez contre le torse du chat, la couette remontée jusqu'au menton.
« Allez, debout princesse… » Murmura Kuroo en descendant sa main sur la nuque d'Akaashi, qui agrippa son t-shirt en grognant encore. Sa main descendit encore, toujours plus bas, emportant petit à petit la couette, dévoilant le torse nu de son amant. Il retraça le galbe de son épaule, fit un détour sur son omoplate, descendit sur ses côtes, caressa sa taille, puis attrapa fermement sa taille pour entrechoquer leurs bassins. Akaashi ouvrit les yeux, ceux-ci rencontrèrent ceux de Kuroo, déjà joueurs dès le matin. Le chat fit basculer l'autre sur le dos, le surplomba, et happa ses lèvres. Il l'embrassa, juste assez longtemps pour qu'il n'ait plus l'idée de le repousser, puis descendit mordre sa nuque en soulevant ses cuisses, jusqu'au dessus de son bassin. Les bras de Keiji s'enroulèrent autour de ses épaules, alors qu'un soupir de contentement lui échappait.
« Kuroo, s'il te plaît. » Protesta Akaashi, tentant de se dégager de sa prise. Kuroo releva la tête du suçon qu'il venait de laisser en dessous de sa mâchoire.
« Oh… » Un sourire mesquin se dessina sur ses lèvres puis il descendit lentement le long du corps de son compagnon, déposant des baisers le long de son ventre, puis sur sa hanche, et enfin, planta les dents dans sa cuisse, sans rompre le contact visuel. Akaashi couina et se redressa, emportant de force le noiraud avec lui. Il rejoignit précipitamment le bord du lit et s'y assit, prenant une grande inspiration. Kuroo se mordit la lèvre et se glissa jusqu'à l'homme qui partageait sa vie. Il passa une main sur son épaule, posa la tête sur l'autre.
« Hey… J'suis désolé. Je sais que c'est pas ton truc mais… »
« Ça va. »
Keiji se leva, enfila un sweat à capuche de Kuroo qui lui tombait jusqu'au milieu des cuisses, puis se dirigea vers la cuisine. Il mit en marche la machine à café, sortit deux tasses, les biscottes et la confiture, déposant le tout sur un plateau. Son chat ne tarda pas à le rejoindre et enlacer sa taille, posant de nouveau son menton sur son épaule.
« Keiji… »
« Tout va bien. » Dit platement le susnommé, posant sa main sur celle de Kuroo, les yeux fixés sur le plateau dans ses mains. Le chat n'ajouta rien, quand son amant quitta ses bras pour aller s'installer à la table de la salle à manger.
Ils mangèrent assez tranquillement, presque trop. Akaashi but son café en silence. D'habitude, il préparait les tartines de Kuroo tandis que celui-ci parlait de tout et de rien. Mais aujourd'hui, aucun des deux ne parla, et les biscottes restèrent au chaud dans leur emballage en carton. Las, le noiraud se racla la gorge, et commença :
« Hey, Keiji, je sais bien que t'aimes pas, que je fasse le forceur, mais s'il te plaît, est-ce qu'au moins, tu pourrais arrêter de tirer la gueule. »
Akaashi releva les yeux de sa tasse pour les planter dans ceux de Kuroo. Un instant, ils restèrent figés ainsi, avant qu'ils ne baissent les yeux et se saisisse du paquet de biscottes et de la confiture.
« Tu as raison, pardonne moi. » Il prépara une tartine au chat et la lui tendit, avant de reprendre une gorgée de café. Kuroo sourit et mordit dans sa biscotte.
« Qu'est-ce que tu comptais faire aujourd'hui ? » Demanda Keiji.
Tetsuro hésita, avant de répondre :
« Je comptais aller faire un tour au centre commercial. Je vais sûrement rejoindre Kenma. »
Akaashi hocha la tête, Kuroo toussota une nouvelle fois. Y avait pas, ce matin, ça marchait vraiment pas, le déjeuner en tête à tête.
Akaashi était attablé, les factures étalées devant lui, plongé dans le désespoir, quand Kuroo se pencha au dessus de son épaule et embrassa sa joue.
« Tu fais quoooooi ? » Fit-il en ébouriffant ses cheveux.
« Je fais du tri dans les factures. » Répondit le plus jeune, humidifiant un de ses doigts pour tourner les pages d'un énorme dossier, sûrement constitué de factures d'électricité. « Parce que toi, tu laisses tout traîner sans jamais ranger. » Termina-t-il en caressant du pouce la joue de Kuroo.
Celui-ci se redressa pour aller s'asseoir sur une chaise, tout près.
« C'est pas tout à fait vrai ! Je range la salle de bain et la chambre, quand même. » S'exclama-t-il en donnant une pichenette sur le haut d'une pile de feuille.
Akaashi lui lança un regard blasé, avant de se reconcentrer sur les factures et de lancer
« Mmh. En ce moment, tu le fais nettement moins, tu n'es jamais à la maison. »
Kuroo cessa de sourire.
« Qu'est-ce que tu veux dire ? »
Keiji releva les yeux une nouvelle fois, pas ému pour un sous, et répondit, le plus simplement du monde :
« Rien en particulier. Je constate que tu sors souvent en ce moment. Et j'ai un peu l'impression d'être femme au foyer. »
Tetsuro se mordit la lèvre, encore, et rapprocha sa chaise de celle de son compagnon pour pouvoir passer une main lascive sur sa cuisse.
« L'idée me plaît… »
« De ? » Demanda Akaashi en stoppant fermement sa main de la sienne.
« Que tu sois ma p'tite femme au foyer à moi… Et tu sais quels sont les devoirs d'une bonne femme ? Neh, Keijiii ~ »
"Keijiiii" soupira, dépité, et fit définitivement jarter la main de Kuroo de sa cuisse, avant de lui rétorquer d'un ton sec :
« Je ne suis pas une femme, je ne t'appartiens pas, et surtout, ni moi, ni les femmes d'ailleurs, n'ont de devoir en particuliers. Si ce n'est de respecter les autres. »
« Hey, t'es au courant que je plaisante, hein? » Objecta Kuroo, à la fois agacé et étonné de la réaction de l'autre.
Akaashi soupira encore une fois et se massa l'arrière de la nuque.
« Excuse moi… Je suis un peu sur les nerfs, en ce moment. »
« C'est la recherche d'emploi ? » Dit le chat en attrapant son autre main, l'enveloppant de la sienne. Il obtint un hochement de tête exténué de son amant. Il recula sa chaise et tapota ses genoux, Keiji vint s'y asseoir, un bras passé autour de la nuque de Kuroo.
« On va les regarder ensembles, ces factures, hein ma chérie ? » Rit celui-ci en tendant une main vers une partie de la paperasse à sa portée.
Akaashi sourit faiblement et appuya son front contre la tempe du chat, serrant son grand corps un peu plus étroitement dans ses bras.
« Tu vas trouver, t'as un CV du feu de Dieu. » Termina Kuroo en parcourant les caractères imprimés des yeux.
« J'y vais, Keiji ! » Cria Kuroo depuis l'entrée de l'appartement pour que l'autre puisse l'entendre depuis la chambre. Il capta un "ok" vague, puis sortit de l'appartement. Il dégringola les escaliers à vive allure, arriva jusqu'à la porte, actionna l'ouvre-porte d'un geste ample du bras.
Il s'élança à l'extérieur à grandes enjambées. Le ciel était couvert, les températures relativement basses, et le chat avait franchement frisquet. Mais bon, quand on ne pense pas à prendre un manteau, aussi… La matinée avait été plutôt pénible. Akaashi était de mauvaise humeur, il stressait parce qu'il ne trouvait pas d'emploi et, au fond, c'était vrai, que le plus jeune détestait l'idée de rester à la maison sans travailler. Kuroo le savait, mais c'était plus fort que lui, les boutades, tout ça…
Bon, fallait admettre qu'il n'avait pas été des plus faciles non plus. Akaashi n'acceptait jamais de faire quoi que ce soit le matin, il le savait. Peut-être que s'il avait été moins lourd, Kuroo aurait au moins eu droit à un câlin…
Frigorifié, il frotta ses mains l'une contre l'autre devant sa bouche et pressa un peu le pas. Il lui fallait vite arriver, s'il ne voulait pas se transformer en glaçon. En soit, il ne faisait pas un froid polaire, mais qu'est-ce que c'était désagréable !
Enfin, il entre-aperçut la fin du calvaire quand un immeuble à la façade grisâtre se dessina au bout de la rue. Kuroo s'en approcha à grandes enjambées et appuya avec hâte sur le bouton de l'interphone.
« Ouais ? » Fit une voix grésillante.
« C'est moi. » Répondit Kuroo en claquant des dents.
Il y eut un blanc, puis il entendit ricaner.
« C'est qui moi ? »
« Ouvre cette putain de morte, j'me les pèle. » Grogna-t-il, irrité.
On raccrocha l'interphone, un sifflement métallique se fit entendre et la porte s'ouvrit. Kuroo s'engouffra dans l'immeuble, s'immergeant dans la chaleur relative du hall d'entrée. Sans attendre, il se précipita sur les escaliers et grimpa jusqu'au troisième, oubliant complètement l'existence de l'ascenseur.
Essoufflé et avec le bout du nez tout froid, il arriva devant sa destination, et donna trois coups secs sur la porte. On lui ouvrit, sans précipitation, visiblement.
« Prends ton temps. » Grogna Kuroo en s'avançant vers l'intérieur.
« C'est toi qui t'invites. »
Ce ton rieur était insupportable. Kuroo attrapa le visage d'Oikawa à deux mains et fondit sur ses lèvres. Ils reculèrent dans l'appartement, claquant la porte derrière eux, s'embrassant avec fureur, glissant leurs mains fiévreusement surs leurs corps respectifs. Ils finirent par basculer sur le sofa.
« On va pas faire ça ici, si ? » Gloussa le châtain.
« Ferme ta gueule, Tooru. » Râla Tetsuro, occupé à lui enlever son t-shirt et se jeter sur son torse immédiatement après. Il l'embrassa aussi fort et longuement qu'il put.
« T'es pas croyable… Mademoiselle avait ses règles ce matin ? »
« Merde Tôru… Ferme là ! » Il entama un baiser pour qu'enfin, ce con de Tôru Oikawa ferme sa grande gueule.
Alors, voilà à quoi je passais mon temps au lieu d'écrire mes os XD Non, pardon... Hum. En réalité, j'écris énormément, j'ai des idées un peu éparses, alors ça prend du temps
Du coup, cette fiction est déjà à moitié écrite, et j'ai déjà un plan entier, alors elle aura une fin (un jour héhé ... Pardon.). Je devrais poster toutes les deux semaines, à moins qu'entre temps je ne la termine, j'accélérerai peut-être... (même si je ne peux malheureusement pas promettre une absence complète de retards...)
J'espère que ce premier chapitre vous a plu ! Si c'est le cas (ou non), n'hésitez pas à me laisser avis ou critiques, ça m'aide beaucoup !
à la prochaine :3