Bonjour, et voilà la suite. Mon histoire est vraiment courte. Je ne voulais pas la mettre en une fois car je trouvais que c'était lourd à lire. Toujours pareil, il y a des scènes assez dures ( surtout vers le milieu) et il y a des relations H/H donc si cela ne vous plais pas ne lisez pas.

Pour la relation entre Draco et Harry, je ne voulais pas que les deux tombent amoureux facilement. D'un côté on a un dieu qui est immortel et qui a tout ce qu'il veut et de l'autre un humain de l'ancien temps qui ne comprend pas trop ce qui lui arrive. Mais j'ai l'intention de faire en sorte que Draco soit d'une certaine façon pris dans son propre piège.

Bonne lecture.

Se retournant, l'homme le fixa de ses yeux gris. Puis il laissa ses mains courir sur son corps.

- Comment...comment avez vous fais ça?!

- Cet homme avait accepté de donner sa vie pour me permettre d'avoir un corps. De cette façon je pourrais avoir, le temps de la naissance de mon enfant, une vie humaine.

Un silence s'installa pendant lequel, le dieu continua à examiner son corps, ses cheveux, ses muscles... Harry lui était paniqué, allait-il être là continuellement ?

- Oui je te surveillerai. Comme tu ne sembles pas prêt à m'accepter je dois être sûr que ton comportement ne sois pas préjudiciable à l'enfant.

- Qu'allez vous me faire ? Demande Harry qui commença à paniquer.

- Je ne ferai pas de mal si c'est cela qui t'inquiète. Je continuerai à te féconder et partager ton temps.

Harry ne répondit rien et se contenta de regarder le dieu ou l'homme qui se tenait devant lui. Il allait devoir vivre continuellement avec lui maintenant. Au bout d'un moment le dieu arrêta de se regarder et s'approcha d'Harry. Ce dernier paniqua encore plus si c'était possible. Étant déjà collé au mur il ne pouvait pas aller plus loin. Le dieu se pencha sur lui et lui prit le visage d'une main.

- N'ai pas peur humain...au fait comment t'appelles-tu ?

Harry trop effrayé ne put lui répondre.

- Comment t'appelles-tu ? Insista le dieu.

- Ha...Ha...Harry

- Bien.

Harry était gêné par le regard inquisiteur du Dieu.

- Le temps de ta gestation tu pourras m'appeler Draco.

Comme si il allait pouvoir lui parler. Le dieu sourit.

- Ne sois pas gêné, après tout je t'ai déjà fécondé donc il n'y a plus à être timide.

- Pourquoi me faire ça ? Je ne vous ai jamais rien fait !

- Cela n'a rien à voir avec cela. Je te l'ai déjà dit, quelques humains ont la privilège de pouvoir porter nos enfants. Quand nous les trouvons nous nous les appropriions.

- N'avez vous pas de femmes pour le faire ?

- Il n'y a que des mâles dans notre monde.

- De quel monde parlez-vous ?

Le dieu sourit.

- Je crois que vous l'appelez l'enfer. Mais je te rassure, cela n'a rien avoir avec celui que vous connaissez. Il est juste différent du votre.

Quelqu'un toqua à la porte. Un homme vêtu de noir s'inclina en entrant.

- Mon seigneur, tout est prêt.

- Parfait.

Se redressant il saisit Harry par le bras et le força à avancer. Longeant les couloirs en terre Harry sentit son bras craquer dangereusement. Le dieu était trop puissant.

- Doucement s'il vous plaît, vous me faites mal.

Le dieu continua sa route sans se préoccuper de la demande de l'humain. Alors qu'il essayait de trouver une meilleur position pour soulager son bras, le dieu le poussa un peu plus brutalement en avant, il sentit son épaule sortir de son emplacement habituel. Il poussa un cri en tombant à genoux se tenant le bras. Draco regarda l'humain gémir de douleur. Il oublierait presque que les humains sont fragiles.

- Ne bouge pas je vais te soigner.

Il reprit son bras et tira violemment dessus, provoquant un hurlement chez Harry.

- Pitiez arrêtez !

Draco resta debout ne sachant pas quoi faire.

- Peux-tu marcher ?

- ….

Harry tenait toujours son bras, sa lèvre saignant tellement il l'a mordait fort. Il se sentit soulever par le dieu.

- Je vais devoir me méfier de ma force, surtout le temps de ta grossesse.

Ils arrivèrent dans une chambre qui ressemblait à celle que l'on réservait aux rois et aux rennes.

- Évidemment. Répondit Draco. Je suis un dieu, je ne vais certainement pas dormir sur de la paille..

Harry songea à son ancienne demeure, lui avait toujours dormi sur de la paille et s'était contenté de cela. Il fut allongé sur le lit son bras douloureux saisit par le dieu. La douleur reflua rapidement.

- Je suis capable d'atténuer la douleur et de l'accélérer. Comme tu as pu déjà le ressentir. Ton épaule est guérie. Déshabille toi maintenant il me faut mettre ma semence en toi.

- S'il vous plaît, ne faites pas ça.. La ou vous me pénétré c'est très douloureux pour moi, je ne suis pas une femme.

- Tu ne te détends pas. L'acte d'union peut être très plaisant si les humains y mettent du leur.

- Mais...

- Silence humain, je t'ai demandé de te déshabiller. Dois je le faire moi-même ?

Harry dévisagea le dieu. La mort dans l'âme il commença à retirer sa tunique. Une fois nu il jeta un coup d'œil au dieu qui était déjà déshabillé. Celui-ci monta sur le lit surplombant Harry qui était allongé sur le lit. Mettant ses mains paume vers le dieu en signe de protection il essaya de faire abstraction du sexe lourd et épais qui tombait appuyait sur son ventre.

- Détends toi Harry. Je ne suis pas expert de l'amour humain mais j'ai suffisamment observé vos accouplements pour avoir quelques bases.

Il déposa ses lèvres sur l'épaule d'Harry et l'embrassa.

- Je sais que vous êtes sensible ici.

Il embrassa Harry dans le cou.

- Ici.

Il mordilla le mamelon.

- Ici.

Il lécha le nombril.

- Ou là

Il embrassa le pénis, faisant crier Harry.

- C'est sale arrêtez.

- Sale ?

- Oui le sexe est sale.

- Que racontes tu ? Rien n'est sale, ce n'est que naturel. Regarde et profite.

Il continua à lui procurer un plaisir immense avec sa bouche jusqu'à ce qu'Harry pour la première fois depuis sa naissance pousse un cri en se rependant dans la bouche du dieu. Alors qu'il reprenait sa respiration le dieu l'embrasse faisant couler sa semence dans sa bouche, pour qu'il se goûte. Quand il comprit ce qu'il avait dans la bouche, il voulu tout recracher mais le dieu scellait sa bouche à la sienne, empêchant tout retrait. N'ayant pas le choix il avala , puis fut libéré.

- Maintenant je vais pouvoir découvrir le plaisir sexuel humain.

Il plongea un doigt en lui pour le détendre, puis deux, puis trois. Enfin il plongea dans son corps et put sentir sa chaire être serrée dans ce corps. Frotter agréablement le bout de son gland. Réchauffer son pénis sur toute la longueur. Il ne put s'empêcher de gémir face aux sensations incroyable que son corps découvrait. Il comprenait mieux pour quoi les humains continuaient à s'accoupler. Délicieux, chaud et à lui. Il se recula puis replongea encore et encore dans ce corps. Il porta sa main au cou d'Harry pour l'empêcher de se reculer davantage. Resserrant ses doigts il regarda ses yeux se révulser à la fois sous la douleur et sous le manque d'oxygène. Le laissant respirer avant qu'il ne s'évanouisse, il continua à pilonner jusqu'à ce que son corps se contracte et libère sa semence divine. Il se laissa tomber sur le corps allongé sous le sien .

- Divin. Merveilleux. Tu étais très agréable.

Harry, pour sa part essaya de calmer le rythme de sa respiration. Son postérieur semblait en feu tellement le dieu y était rapidement et fort. Le plaisir, il ne l'avait pas vraiment ressentit.

- Tu apprendras à aimer le sexe entre nous, ce n'est qu'une question de temps avant que ton corps ne s'habitue à moi.

- Combien de temps comptez vous me faire subir ça ?

- Je te l'ai dis le temps de la gestation.

- Et après vous me laisserez seul avec le bébé ? Vous ne reviendrez plus ? Demanda Harry avec espoir

Draco le saisit violemment au cou en l'étranglant cette fois. Des ailes se déployèrent dans son dos et son regard était menaçant.

- A qui crois tu parler humain ? Tu es à moi et cet enfant qui grandit au fond de tes entrailles ne restera sûrement pas sur terre. Il sera là ou est sa place, parmi les dieux. Et ne penses pas pouvoir m'échapper. La marque que j'ai posé sur toi, fait comprendre à qui peut la lire que tu appartiens à un dieu. Que cela soit bien clair pour toi.

Harry se battait contre ses main assassines mais rien n'y faisait son cerveau saturait de tout ce qui lui arrivait. Les limbes de l'inconscience était les bienvenues.

Les jours et les mois s'écoulèrent lentement. Harry ne quittait pas les lieux qui lui étaient délimités. L'endroit était magnifique, il y avait un jardin et des fontaines, et même un endroit avec des chevaux. Lui qui n'avait jamais pu monter sur une de ces bêtes s'en était donné à cœur joie. Jusqu'à ce qu'il tombe sur le dos et mette en danger le bébé. Le dieu était tellement en colère qu'il avait tué les chevaux.

- Je t'interdis de remonter sur une de ces créatures. Mon enfant ne perdra pas la vie à cause d'un canasson

Sa grossesse, sa grossesse, sa grossesse. Il n'arrivait pas à s'y faire, et pourtant son ventre grossissait de jour en jour. Il avait maintenant une bosse tout en bas, là ou se logeait le bébé. Il avait beau se regarder sous toute les coutures, il avait du mal à intégrer la notion qu'un enfant allait naître de son corps. Le dieu, enfin Draco, restait à ses côtés, effrayant dans ses colères et mystérieux quand il le regardait sans qu'aucunes émotions ne transpercent de ses yeux. Il pouvait rester debout dans la cours les yeux fermés pendant des heures écoutant le vent et les bruits qui lui parvenaient.

Il réclamait toujours le corps d'Harry dans la journée où la nuit, afin de transmettre ses pouvoirs et sa puissance à son enfant. Les rapports se passaient mieux, il arrivait même à y prendre du plaisir. Pour Draco le plaisir était présent, s'était incontestable. Son visage était le reflet à ce moment de ses émotions et de son plaisir. Il exigeait également d'Harry qui lèche et suce son pénis avant chaque rapport. Ce dernier n'aimait pas forcément lui procurer cette caresse buccale mais le dieu ne lui laissait pas vraiment le choix.

- A quoi penses tu Harry ?

Draco venait de lui faire l'amour et restait là allongé sur le côté à caresser les flans d'Harry.

- Comment le bébé va t-il sortir ?

- Par la où il entré bien sûr.

- Par là où il est entré...

Se redressant Harry réalisa ses propos.

- Ce n'est pas possible. Cela ne passera pas.

Draco éclata de rire.

- Bien sûr que si, ma magie t'y aidera.

- Mais...mais cela va être douloureux.

- Évidemment. Comme pour n'importe quelle naissance.

Harry sortit du lit pour prendre un peu d'eau. Imaginer qu'un enfant allait sortir par là. Mon dieu pourquoi cela lui arrivait-il à lui ?

La porte s'ouvrit brutalement et des hommes habillés en rouge avec des sabres surgirent en courant.

- Tuez le !

Harry lâcha son bol qui se fracassa au sol. Alors qu'un des sabres allaient se planter dans son corps, le sol se mis à trembler. L'obscurité sembla se répandre dans toute la pièce. Un grognement effrayant retentit avant que les cinq hommes qui étaient venus tuer Harry se retrouve projeté au plafond puis suspendu par les pieds. Harry se releva, effrayé, se collant au mur en voyant les hommes hurler de douleur, leur peau s'arrachant, se décollant, tombant au sol. Horrifié Harry sortit de la pièce en courant. Il entendait encore les hommes hurler de peur et de douleur. Il entendit aussi des bruits d'éclaboussure et de glissement qui lui retournèrent l'estomac. Il arriva aux portes de la résidence qu'il poussa sans hésitation. Deux bras l'encerclèrent.

- Vous ne pouvez pas partir jeune homme.

- Lâchez moi ! Des intrus, des intrus sont venus nous tuer. Vite ! hurla t-il.

Les gardes qui l'avaient retenus le lâchèrent brutalement pour se rendre dans la chambre de leur dieu. Harry couru pour sa part, plus loin toujours plus. Espérant mettre le plus de distance entre tout ce qui lui arrivait et lui. Il finit par arriver près d'une corniche. En contrebas un fleuve.

Si il sautait il mourait certainement. Le bébé aussi. Mais de toute façon qu'allait il arriver de lui une fois ce bébé né ? Le dieu allait certainement le tuer comme les malheureux qui subissaient un sort pire que la mort. Mieux valait se donner la mort soit même.

Se retournant il vit des hommes armés se diriger vers lui, mené par un homme blond. A sa vue Harry prit peur et se jeta dans le vide. Cela semblait plus long qu'il ne le pensait, enfin son corps percuta un rocher et mille douleur se répandirent en lui.

Douleur, douleur, douleur, douleur. Quand cela allait il arrêter ? La mort ne devait elle pas être clémente ? Ouvrant les yeux, Harry vit le plafond de sa chambre. Gémissant il redressa sa tête et son cœur déjà en alerte sembla s'arrêter quelques minutes.

- Tu méritais une punition. Tu devais te douter que je ne serais pas clément face à ton action. Je comprends ta peur face à la punition de ces hommes. Mais je n'accepterais pas que tu portes atteintes à la vie de mon enfant ni à la tienne.

- Mes pieds...mes pieds.

- Ils seront remis correctement quand j'aurais décidé de lever ta punition.

Ses pieds étaient pliés en deux. Comme si quelque choses s'était abattu dessus les pliants en deux. Harry cria, de douleur et de souffrance.

- Je pensais que ma chute me tuerais.

- Tu l'étais, mais pas assez longtemps pour que ma magie ne fonctionne pas. Ton âme n'avait pas encore quitté ton corps.

- J'étais mort ? Son timbre de voix sembla perdre en puissance.

- Oui, mais le bébé vivait encore. Ma puissance l'a sauvé.

Harry était assis sur une chaise, ses pieds, bandés, allongés sur la chaise opposée. Draco avait accepté de les remettre en place le jour même. Cela avait été horriblement douloureux.

- Je ne veux plus jamais que tu agisses de cette façon. Est ce bien claire ? Je peux te faire souffrir de bien des façons.

- Comme les hommes venus nous tuer ?

Draco sourit.

- Non bien sûr que non, je ne veux pas te tuer. Mais je peux te briser tous les os du corps, t'arracher la langue où les ongles.

Harry lui jeta un regard terrifié.

- Si tu ne veux pas que cela arrive je te conseille d'être bien obéissant.

Harry à genoux, hurlait. Il avait mal, tellement mal. Pourquoi cela n'arrêtait il pas ? Voilà maintenant une heure que les contractions avaient commencé et cela ne s'arrêtait pas. Le bébé ,e semblait pas vouloir descendre.

Cela avait débuté en début de soirée. Après un moment de tendresse avec Draco, il avait commencé à sentir des douleurs régulières au ventre. Cela n'avait pas été fort au début puis avait monté en puissance au fur et à mesure que cela commençait. Draco avait immédiatement comprit que la grossesse était arrivé à son terme, portant Harry dans ses bras il l'avait amené dans un temple, placé en son centre. Des adeptes de Draco avaient aidé Harry à se mettre à l'aise. Installé à genoux devant l'autel, ses mains accrochées à des appuis en hauteur pour pouvoir tenir dans sa position. Une femme regardait l'avancé du travail, tandis que Draco installé sur l'autel observait Harry. Il souffrait s'était indéniable. Mais son bébé devait naître et Harry devait passer par là.

- J'ai mal, pitiez faites quelque chose.

- Vous n'êtes pas encore assez dilaté. Il faut attendre encore.

- Combien de temps ?

- Nous verrons.

Cela dura encore une heure avant que son corps se dilate totalement. Épuisé, ses mains avaient été attachées aux appuis.

- Poussez s'il vous plaît.

- Je peux pas. Je peux pas.

- Il le faut jeune homme. Votre bébé ne peut pas descendre tout seul.

- Je n'en peux plus.

- S'il vous plaît. Une contraction est en train d'arriver il va falloir pousser. Essayez. Allez !

Harry poussa du mieux qu'il pu en hurlant. Il sentait ses entrailles être écartées, peut être même ses os.

- Allez encore, il n'y a rien du tout.

En temps normal Harry lui aurait craché au visage mais il était bien trop fatigué. Il essaya encore une fois de pousser mais le bébé n'était même pas descendu. Ses bras furent descendus et alors qu'il allait s'écrouler au sol deux bras le retinrent et l'allongèrent sur un torse.

- Harry tu dois donner naissance à mon héritier.

Redressé sur le torse du dieu, les jambes écartées, il essaya de repousser encore une fois.

- Il est épuisé mon seigneur.

- Harry je vais t'insuffler un peu de force qui te permettra de pousser. Si tu ne le fais pas ils devront t'ouvrir le ventre pour sortir le bébé est ce clair ?

Malgré son épuisement, Harry comprit très bien le message. Il se sentit tout d'un coup plus réveillé et pu pousser davantage. Il hurla quand le bébé sortit la tête puis quand il sortit intégralement.

- Mon bébé... mon bébé...appela t-il.

Il était allongé au sol seul. Le sang continuait à couler de ses entrailles. Draco était à côté le bébé dans les mains, souriant. Il jeta un coup d'œil à Harry puis s'adressa aux femmes.

- Ne le soignez pas. Il doit mourir. J'emmène mon héritier.

Il disparu dans des flammes. Harry sentit son cœur se tordre. Draco avait volé son bébé et voulait le tuer ? Se retournant sur le ventre il rampa vers la sortit du temple. Il allait se redresser, se relever et oublier tout ça. Il construirait une autre famille, et jamais plus il n'entendrait parler de démon, de dieu ou de qui que se soit. Alors qu'il arrivait aux marches une main le retourna.

- Ou vas-tu ? N'as tu pas compris ? Tu dois mourir.

- Non..laissez moi.

- Ne veux tu pas rester avec ton fils ?

- Mon fils ?

- Oui, un magnifique dieu. Je crois qu'il sera brun comme toi.

Les larmes coulèrent de ses yeux.

- Veux tu venir avec moi ?

- En enfer ?

- Oui. Tu seras immortel. Mon époux. Nous reviendrons tous les 1000 ans pour pouvoir concevoir un héritier.

Harry ferma les yeux. Être immortel ? Cela pouvait être tentant mais jamais il ne pourrait avoir une vie normal. Jamais il ne reverrait sa famille dans le royaume des morts. Son fils...il aurait aimer le rencontrer mais l'éternité était trop cher à payer.

- Non je ne veux pas devenir immortel. Je veux pourvoir finir ma vie tranquillement. Je regrette de ne pas avoir vu mon fils mais je l'aime et je l'aimerai toujours.

- Tu refuses ce que je te propose ? Tu te refuses à un dieu ? Tu refuses l'immortalité ?

- Oui. Je ne...

- Silence. Je ne te permettrais pas de nous quitter. Tes blessures ne sont peut être que superficielles mais je ne te laisserais pas survire.

Il posa ses mains autour de cou et serra, serra. Harry se débattit du mieux qu'il pu. Ses yeux se révulsèrent et sa peau devint bleu. Il convulsa quelques secondes avant de mourir.

- Tout va bien mon amour, je te prends avec moi.

Il plongea ses mains dans le corps astral et souleva l'âme d'Harry. S'élevant dans le ciel il regarda une dernière fois le corps humain, mort, une flaque de sang se répandant entre ses jambes. Le visage bleu et les yeux révulsés. Son humain allait se réveiller dans ses bras. Son cœur s'emballa rien que de penser au moment d'amour qu'ils allaient pouvoir vivre.

Il avait été corrompu par ce corps humain qu'il habitait. Il avait été capable de ressentir du plaisir mais aussi de l'amour. Il était tombé amoureux du porteur.

L'âme d'Harry ouvrit les yeux dans ses bras. Il eut un sursaut de peur en voyant qu'ils étaient en train de s'envoler.

- Mais vous m'avez tuer !

- Oui tu peux encore apercevoir ton corps.

Harry jeta un coup d'œil en bas et aperçu ce qui restait de lui.

- Maintenant nous allons en enfer. Tu resteras avec nous. Et dans 1000 ans nous nous réincarnerons dans deux corps pour nous permettre de concevoir. Admire mon amour, admire une dernière fois cette terre qui t'as vu naître.

Ils disparurent dans des flammes.

Longtemps, longtemps plus tard.

Ouvrant les yeux, Harry se réveilla dans le corps d'un jeune homme de 16 ans. Brun, des yeux verts, petits.

- Harry, hurla sa tante. Va préparer le repas.

Beaucoup plus loin.

Un jeune homme blond ouvrit les yeux.

- Ca va Draco ? Tu as fais une sacrée chute de balai.

Des yeux mercures s'ouvrirent. Retrouver Harry. Récupérer son époux. Concevoir un héritier.

Se levant il ignora les corps autour de lui qui explosaient. Son humain l'attendait.

Voilà c'est tout. J'avoue je n'ai plus le courage d'écrire de long récit, je n'écris pas aussi vite que je pense ^^. J'aime assez la fin en imaginant le Draco et le Harry d'aujourd'hui se réveiller en étant des personnes totalement différentes. Est ce que Harry va utiliser la magie de ce nouveau corps pour repousser son " époux"?, je ne sais pas j'aime bien laisser l'imagination faire le reste.

Bis et merci d'avoir lu.