Bonjour ! Me revoilà pour une nouvelle fic ! Elle n'est pas totalement finie, mais j'en suis déjà à 5 chapitres, je ne pense pas qu'il y en aura beaucoup plus. J'espère que cette fiction vous plaira ! ;)
Chapitre 1 : Une main tendue
Il y a un problème que l'on peut rencontrer à être Occlumen. Après vingt-cinq années à le pratiquer, on peut se perdre dans les méandres de ses sentiments et s'y perdre. C'est ce que j'ai fait. La guerre m'avait poussé à rester constamment sur mes gardes, à chaque instant, de jour comme de nuit, ne dormant que très peu et m'épuisant un peu plus chaque jour.
L'occlumencie consiste à compartimenter ses sentiments, ses souvenirs, ce qui permet de faire abstraction de tous en bloquant toutes émotions, faisant qu'un être extérieur ne pourrait lire en vous comme dans un livre ouvert. On peut être Occlumen en laissant tout de même nos émotions filtrer. Moi, je n'avais pas voulu. J'ai tout bloqué pour ne montrer aucune faiblesse, à personne.
Jusqu'ici, j'avais assez bien réussi, même parfaitement. Mais la guerre détruit des barrières, les miennes avaient explosé sans que je puisse les reconstruire. J'avais tué Albus, sous sa demande, mais je l'avais fait. La morsure de Nagini avait bien failli me tuer, malheureusement, j'avais été sauvé. Et je pense que le pire de tout avait été mon réveil, quand on m'avait annoncé que la guerre était finie. Vu qu'Albus m'avait dit qu'Harry Potter devait mourir, je l'avais vraiment pensé mort et le choc qui suivit avait été énorme. Je tenais au garçon, j'aurais préféré mourir avec lui, mourir à sa place. Merci, Merlin, il ne l'était pas.
S'en suivirent de longs mois d'introspection à essayer de ravaler mes sentiments. J'avais essayé de tout nier en bloc, de tout faire pour oublier, tourner la page. Mais je ne pouvais pas. Mes barrières d'Occlumencies étaient au plus bas et je me retrouvais enfin confronté à vingt-cinq années de sentiments refoulés. C'était dur, très dur.
Moi qui m'étais promis de ne pas devenir comme mon père, j'avais sombré peu à peu dans l'alcool me rendant encore plus irritable et asocial qu'auparavant. J'avais tellement abusé des potions de sommeil sans rêves que j'y étais devenu totalement insensible et j'avais donc créé une potion plus forte qui m'avait rendu dépendant. Une potion qui était devenue ma drogue, me faisant oublier pendant quelques instants les souvenirs que je ne voulais pas affronter.
Il n'y avait que deux êtres pour réussir à s'incruster chez moi alors que je m'étais exilé dans ma vieille maison d'enfance, mon filleul, Drago Malfoy. Cela faisait trois ans qu'il était marié à Astoria Greengrass, un mariage arrangé qui avait eu lieu peu de temps après sa sortie de l'école. Il n'avait pas eu l'air heureux au début, puis Astoria était tombée enceinte l'année dernière. Au début, il a souvent été angoissé et stressé. Il venait me voir pour ne pas rentrer chez lui, ce que je ne comprenais pas, chez lui était forcément mieux que d'être avec moi. Mais plus l'accouchement approchait, plus Drago était heureux, comme s'il avait retrouvé une partie de lui-même. Lui aussi pratiquait l'occlumencie, mais il semblait qu'il avait trouvé un certain équilibre depuis quelques mois.
Dans ma petite vie bien tranquille, qui depuis quatre ans n'était vécue que pour me détruire un peu plus, il y avait aussi Harry Potter. Le grand, célèbre, magnifique et sexy, Harry Potter ! Il venait parfois frapper à ma porte, je ne vois pas ce qu'il cherchait en venant ici. Au début, j'avais simplement pensé qu'il venait se moquer de ma déchéance. Voir enfin son exécrable professeur de potion au plus bas. Mais non, il semblait qu'Harry Potter se souciait véritablement de moi, pour une raison que je peinais à comprendre.
Il venait environ deux fois par mois, remplissant mes placards de nourriture. Je devais avouer que s'il ne le faisait pas, je ne mangerais rien. Après chacun de ses passages, bien que je ne sache pas vraiment s'il le faisait lui-même ou s'il demandait cela à un elfe de maison, mes vêtements et ma maison étaient de nouveau propres. Il me demandait toujours si j'avais besoin, et bien que je l'envoie paitre chaque fois, il s'asseyait dans mon second fauteuil et me donnait des nouvelles du monde sorcier comme moldu. Il me parlait de sa vie, il avait apparemment voulu rattraper tout son retard sur le monde sorcier et apprenait tout ce qu'il pouvait. Puis il finissait par repartir, deux ou trois heures plus tard, sans que j'aie ouvert la bouche à part pour boire la tasse de thé délicieux qu'il me mettait dans les mains.
Si j'avais été sobre un peu plus longtemps que quelques heures, peut-être aurais-je compris pourquoi il était encore là. Mais la potion et l'alcool embrumaient mon esprit. Ne me permettant que d'écouter ce que l'on me disait, sans jamais vraiment enregistrer et faire ma si précieuse potion qui me permettait de m'évader en dehors du temps et de la douleur.
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Halloween, vingt et une années que le couple Potter est décédé à cause de moi. Vingt et une putains d'années qu'Harry Potter est orphelin à cause de moi ! Une énième bouteille de Whisky tombe au sol alors que le sommeil m'emporte. Si seulement je pouvais ne jamais me réveiller… Non ! Je mérite cette vie misérable !
Je me réveille difficilement alors que je sens qu'on me secoue comme un prunier. J'ouvre les yeux et aperçois vaguement des cheveux blond-platine. Qu'est-ce que j'ai mal au crâne, enfin, c'est quotidien mais encore plus qu'habituellement.
- Espèce de crétin ! Fit Drago en soufflant de soulagement.
Il me soulève d'une poigne de fer et me jette sur mon fauteuil. Depuis quand étais-je au sol ? Et surtout, depuis quand mon si frêle filleul a une telle force ? Je me regarde quelques secondes, des vêtements que je n'ai pas quittés depuis je ne sais combien de temps, un corps maigre et une odeur à faire vomir. Une loque, je suis une épave. Je suis mon père.
La nausée me prend et je vomis à même le parquet. Je ne sais pas si c'est l'alcool ingurgité ou le constat effarant que je me fais. Merlin, je suis mon père ! J'ai encore envie de vomir et c'est ce que je fais. Je regarde quelques instants Drago nettoyer mon vomi mais pas seulement. Mon regard se poste sur mon salon, et dire que je vis là-dedans…
Drago n'est pas venu depuis deux semaines, habituellement il vient toutes les semaines, mais vu mon état, c'est déjà étonnant qu'il revienne. Il a souvent essayé de me remotiver, de me secouer, mais rien y fait. Je suis une honte, je suis son parrain mais je ne suis qu'un poids en plus pour lui. Il a un travail, une femme, un fils qui aura bientôt un an. Il a une vie. Pourtant, il est là. Baguette à la main à nettoyer ma saleté, enlever mes bouteilles vides, me réveiller quand il me croit mort. Il fait tout ça, sans jamais me juger. Et je ne comprends vraiment pas pourquoi.
Mais aujourd'hui, je sens que c'est la fois de trop. Je le vois sa baguette pointée vers moi et son regard sombre.
- Maintenant, ça suffit ! Fit-il d'une voix menaçante. Ça ne sert à rien de fuir, Severus ! Ça n'arrangera rien, bien au contraire !
Je regarde mon filleul plus en colère que jamais, mais je peux le comprendre, mon état est pitoyable. Habituellement, puisqu'il passe toutes les semaines le même jour, à la même heure, je m'arrange pour ranger à peu près convenablement. J'en profite pour prendre une douche et puisque je suis assez sobre pour faire des potions, je refais mon stock de potions de sommeil, gentil nom que je donne à ma drogue personnelle. Hallucinations et sensations d'euphories, voilà les tristes conséquences de ma potion, cependant, je ne peux m'en passer. Et je ne veux pas m'en passer.
- Prends tes affaires ! Ordonna Drago d'un regard noir digne de moi.
- On va où ? Demandai-je la bouche pâteuse et la voix rauque.
- Chez moi ! Dit-il comme une évidence. Il est l'heure de se reprendre en main, Severus. J'ai retrouvé le bonheur, tu vas en faire de même !
Il me jette une potion que je manque de faire tomber vu mes piètres réflexes. Une potion de sobriété que je prends sans hésiter, si je dois croiser Astoria, autant avoir l'air à peu près correct. Encore plus si je croise Scorpius, le fils de mon filleul.
Je me lève avec difficulté, je vacille un peu mais retrouve vite mon équilibre. Drago me regarde d'un œil sévère, je préfère ça à la pitié. Tout, sauf la pitié. Je regarde autour de moi et essaie de penser à ce que je dois prendre, mais il n'y a rien. Je n'ai rien à emmener. La potion de sobriété fait parfaitement son effet car je me rends encore un peu plus compte de mon état pitoyable. Je n'ai aucune envie de faire des potions outre ma nouvelle potion autodestructrice. Je regarde mon filleul, il semble comprendre et hoche la tête sans rien dire.
- Tu as ta baguette au moins ? Demanda-t-il avant de lancer un Accios dessus quand je lui fais signe que non. Allez, viens. Tu vas prendre un bon bain au manoir, on va laver tes vêtements et on partira faire les boutiques demain pour t'acheter une ou deux tenues. Plus corrects que tes robes noires.
- Drago, t'es pas obligé…
- Severus ! Me coupa-t-il en se tournant vers moi d'un air on ne peut plus sérieux. Tu es mon parrain et tu as toujours été là pour moi. Même quand je m'étais perdu dans ma propre vie, quand je savais plus quoi faire. Tu as toujours, toujours été là ! J'ai laissé tout ça traîner trop longtemps, j'avais besoin de me retrouver aussi. Fit-il en posant ses mains sur mes épaules en me regardant dans les yeux. Je vais t'aider. Enfin, je vais te faire rencontrer quelqu'un qui t'aidera. J'espère.
- Je ne veux pas voir de psychomages. Dis-je d'un ton catégorique.
- Qui t'a parlé d'un psychomage ? Sourit-il étrangement. On va aller dans un endroit particulier qui va t'aider à penser à autre chose, ça va te faire du bien ! Fit-il sûr de lui.
Je le regarde sans comprendre, mais ne cherche pas plus loin. Je n'ai que peu d'espoir pour moi-même, mais tant que je n'ai pas à parler de mon passé et de ce que j'essaie désespérément de fuir…
Drago me fait transplaner devant les portes de son domaine, ce n'est qu'à cet instant que je m'aperçois qu'il fait nuit. Au moins, il y a peu de chance que je croise Astoria et encore moins Scorpius.
Drago m'accompagne en quelques minutes jusqu'à mes nouveaux appartements sans que nous croisions qui que ce soit, à mon plus grand soulagement. Je retrouve donc les appartements que j'occupais parfois quand je venais pour quelques jours, cela me rend légèrement nostalgique de ma vie d'avant-guerre. Pourquoi a-t-il fallu que je perde le contrôle ? Pourquoi est-ce que je n'arrive pas à reconstruire mes barrières d'Occlumencies ?
- Va prendre un bon bain. M'ordonna Drago. Je vais demander à un Paul de t'apporter de nouveaux vêtements. Demain matin à la première heure, nous allons faire des achats.
- Tu n'es vraiment pas obligé… Dis-je un peu honteux qu'il fasse tout cela pour moi.
Il me regarde pendant un bon moment, j'ai presque l'impression qu'il cherche ses mots. Puis dans une attitude que je ne lui connais pas, il me prend dans ses bras.
- Severus, tu es mon parrain et je t'aime. Je me doute que ce ne doit pas être facile, mais je t'aiderai. Je te le promets.
Avant que j'aie pu répondre quoi que ce soit, Drago était déjà parti, me laissant un peu hagard dans mes appartements. C'est presque dans un état second que je vais dans la salle de bain, la baignoire est déjà pleine. Je m'y plonge avec délectation et me détends pour la première fois depuis… Bien longtemps.
Mon esprit se fait un peu plus clair mais aussi bien plus apaisé. Maintenant que j'ai récupéré une partie de mes facultés mentales, je peux sentir l'odeur de la potion de relaxation ainsi que sentir les effets d'une potion antidépresseurs. Drago est véritablement un Serpentard jusqu'au bout des doigts, je ne peux même pas être en colère contre lui. Alors je profite de cet instant de presque bien-être.
Je finis par sortir de la salle de bain, propre et complètement nu, un elfe, Paul, était venu prendre mes vêtements, certainement pour les brûler ! Je m'allonge sur le lit après avoir lu le petit mot de Drago, dans l'espoir de ne pas avoir besoin de prendre ma potion pour dormir à peu près convenablement.
« Repose-toi bien, demain sera une longue journée. Essaie de ne pas prendre ta potion… »
Mais c'était peine perdue, une heure après m'être endormi, les cauchemars me firent hurler de terreur. Heureusement que des sorts étaient déjà posés sur la chambre pour l'insonoriser. Je suis en sueur et de violents tremblements parcourent mon corps, je ne sais si c'est l'effet des cauchemars ou du manque. C'est avec regret et une pointe de honte quant à l'idée de décevoir Drago que je prends ma potion. Je finis par m'endormir de nouveau, sombrant dans un sommeil sans rêves.
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Drago et moi étions dans un petit salon privé, il venait tout juste de poser un sort d'intimité et de fermer les portes d'un puissant sort. Cela m'inquiétait un peu, je n'avais jamais vu Drago prendre autant de précautions, les seules exceptions avaient été pendant la guerre.
Il était dans un fauteuil face à moi, il me regardait avec un sérieux déconcertant, semblant prêt à avoir une discussion plus que sérieuse avec moi. Nous venions tout juste de rentrer, j'étais vêtu de mes nouveaux vêtements, un jeans noir, une chemise vert foncé et des chaussures de ville. C'était Drago qui m'avait conseillé et bien que je n'eus pas vraiment mon mot à dire, je n'avais pas à me plaindre de son bon goût.
- En signant ce contrat de mariage avec Astoria, mon père a pourri nos vies à tous les deux. Commença Drago les yeux dans le vague. Même s'il était déjà mort, je lui en voulais tellement. Je n'aimais pas Astoria et je ne suis pas sûr de l'aimer pleinement un jour. Avoua-t-il avant de me regarder dans les yeux avec douleur. Quand nous avons dû emménager ensemble, je n'en pouvais plus, je me sentais mal et j'en voulais à mon père pour cette vie. J'étais exécrable avec elle, je lui criais dessus plus que je ne lui parlais, et le pire vint quand j'ai commencé à la frapper.
- Tu frappes Astoria ? Demandai-je en grondant de colère.
- Je la frappais, ce n'est plus le cas depuis deux ans maintenant. Mais oui, je l'ai frappé et n'en suis pas fier.
Un moment de silence s'éternisa, nous laissant tous les deux songeurs. J'en voulais à Drago pour avoir frappé sa femme, je pensais à ma propre mère inconsciente après les coups de mon père. Mais je m'en voulais aussi, je n'avais rien vu, je n'avais été qu'une loque qui n'avait pas pu aider Drago et le protéger de lui ainsi que sa femme de lui-même.
- Tu es gay ? Demandai-je simplement.
- Tu retrouves enfin tes capacités de raisonnement ! Sourit Drago avant de redevenir grave. Oui ou bi. Et sans amour, imagine que d'avoir des rapports avec Astoria pour avoir un enfant dans les cinq années qui suivaient notre mariage n'était pas des plus simple. J'ai essayé de trouver un moyen de rompre le contrat de mariage, mais impossible. Un soir, c'est aller tellement loin qu'elle m'a lancé un sort de découpe pour se défendre. Dit-il en relevant sa chemise pour me montrer une cicatrice longue de vingt centimètres sur son abdomen. Je me suis rendu compte de ce que je faisais et de ce que j'étais devenu, je suis parti du manoir et j'ai traîné dans le Londres moldu. J'ai marché pendant des heures en réfléchissant à tout ça. Et sorti de nulle part, je suis tombé sur l'enseigne d'un club gay. Je n'ai pas hésité, je suis entré en tant qu'invité pour voir. Fit mon filleul en rougissant un peu.
- Un club gay ? Me moquai-je gentiment.
- Oui ! Fit-il en me regardant fièrement, me défiant de dire quoi que ce soit. Un club gay, tout le monde porte des masques, ce qui garantit la discrétion. Il y a diverses salles pour encore plus d'intimité. Je n'ai rien pu faire le premier soir, mais je suis rentré en oubliant complètement ma colère contre Astoria. Je suis revenu le lendemain après avoir pris de l'argent moldu à Gringotts pour pouvoir participer. Dit-il en évitant mon regard. Cela fait deux ans et je vais toujours dans ce club, bien qu'un peu moins souvent. Je t'en parle parce que nous y allons ce soir.
- Pourquoi devrais-je y aller ? Fis-je surpris, ce n'est certainement pas ça qui va m'aider, bien que je ne dirai pas non, cela fait bien longtemps que je n'ai pas pris mon pied.
- Je suis certain que ça fait longtemps, et ça te fera le plus grand bien ! Affirma Drago en me regardant de nouveau. De plus, je t'ai dit avoir quelqu'un à te présenter, c'est lui qui m'a appris à me contrôler avec Astoria.
- Tu ne m'as pas dit que vous portiez des masques ? Demandai-je suspicieusement.
- Les habitués finissent par porter toujours le même, on se reconnait par nos masques. Mais même sans cela, il est différent.
- Différent ?
- Il ne vient pas que pour la baiser, parfois il ne fait que tourner autour des autres, regarder, toucher un peu. Il a un magnétisme fou et tout le monde finit par être attiré par lui. Certains veulent le soumettre car il ne l'a jamais été, il ne fait que dominer. Et les autres veulent être dominés par lui, mais il ne domine pas n'importe qui.
- Je n'ai certainement pas l'intention de me faire dominer ! Affirmai-je avec fermeté.
- T'ai-je parlé de te faire dominer par lui ? Profite déjà d'être là-bas pour te détendre, tu verras par toi-même sa façon d'avoir le contrôle et de t'aider à l'avoir. Fit Drago en se levant, signifiant ainsi que la conversation est terminée. Nous partirons une heure après le repas du soir.
Je hochais pensivement la tête quand une idée me vint.
- Les contrats de mariage ne sont pas censés être faire en sorte qu'aucun des deux époux ne trompe l'autre ? Demandai-je surpris.
- C'est effectivement le cas. Affirma Drago le sourire aux lèvres. Mais les « Sangs-Purs » excluent toujours le fait qu'un membre de leur famille pourrait avoir des rapports avec un moldu !
Sur ces paroles, Drago enleva ses sorts de discrétion et partit sans un mot de plus. Drago ne cessait de me surprendre, Serpentard jusqu'au bout, un sourire de fierté orne mes lèvres alors que je sors finalement de la pièce pour concocter mes potions.