Titre : My Pokemon Adventure

Résumé : Noa se retrouve piégée dans un monde qui n'est pas le sien. Sans savoir comment ni pourquoi, elle a mystérieusement atterrit dans le monde des Pokémons et va chercher par tous les moyens à rentrer chez elle. Aventure, rencontres, romance, mystères... Elle n'a pas encore conscience de tout ce qu'elle s'apprête à vivre.

Crédits : Pokémon de Satoshi Tajiri

Rating : K

Genre : Aventure

Commentaire de l'auteur : Hi everyone ! Étant une grande fan de l'univers de Pokémon, j'ai décidé de poster une petite fanfic qui, je l'espère, vous plaira :3 Mes chapitres sont assez courts parce que j'essaie de maintenir un certain suspense mais je posterais la suite régulièrement si je vois que certains accrochent. Have fun ^w^ !


LE RÉVEIL

« Noa ? Noa ?! Noa réveille-toi ! »

J'ouvre lentement les yeux, perturbée par cette voix si familière qui m'appelle au loin. Je suis encore fatiguée... Mes paupières sont lourdes et je n'ai absolument aucune envie de me lever. Pourtant, ma mère continue d'insister et ses appels résonnent maintenant dans toute la maison. Agacée, je me cramponne à ma couverture et me faufile complètement dessous, profitant de la chaleur de mes draps pour essayer de me rendormir. Le sommeil recommence à me gagner, jusqu'à ce que la porte de ma chambre s'ouvre brutalement, me faisant sursauter. Ma mère s'approche de mon lit et tire violemment sur ma couette, m'arrachant un petit gémissement plaintif.

« Bon sang mais qu'est-ce que tu fabriques ? Tu vas être en retard ! Dépêche-toi, vite ! »

« Mais maman... Je suis fatiguée... »

« J'en ai rien à faire ! Tu ne viendras pas pleurer quand il faudra attendre le mois prochain ! » Crie-t-elle avant de se diriger vers la sortie. « Diaval, viens ici ! »

Je soulève mollement mes paupières, cherchant mon chien du regard. Il est là, juste en face de moi. Prunelles grandes ouvertes, langue pendue, pelage tigré... Pelage tigré ? J'écarquille subitement les yeux en réalisant qu'il ne s'agit pas de mon chien. Ce que je vois me laisse littéralement bouche-bée et je fixe la créature qui se dresse devant moi, ahurie. Soudainement, la peur me prend au ventre et je bondis sur mes jambes, debout sur mon lit pour éviter qu'il ne s'approche de moi.

« Shhh ! Vas-t'en ! File ! OUST ! » Lui dis-je, paniquée.

Ladite créature aboie joyeusement et s'approche du lit dans le but de me rejoindre. Je n'arrive pas à le croire. Comment cela pouvait-il être possible ?! A court d'idée, j'attrape un coussin pour me défendre jusqu'à ce qu'il réagisse à la voix de ma mère qui l'appelait depuis le Rez-de-Chaussé. Là, il s'en va en remuant la queue et je me laisse retomber sur mon lit, pantelante. C'est alors que je regarde les alentours et constate avec horreur que je ne suis pas chez moi. Ce n'est pas ma chambre, ce n'est pas mon lit, ce ne sont pas mes affaires, RIEN n'est à moi. Où suis-je ? Non... Il ne s'agit que d'un rêve. Un stupide rêve. Je ferme les yeux et me pince le bras avec violence pendant de longues secondes. Puis, lorsque je les rouvre, c'est une dame plutôt âgée qui se trouve devant moi. Le regard sévère, elle m'attrape par le bras et m'oblige à me lever du lit.

«Qu'est-ce que je viens de te dire ? Réveille-toi, tu m'entends ?! »

Je la regarde, troublée par ce que je vois. Cette dame n'est pas réelle. Comment vous dire... Elle n'est pas comme vous et moi, de chair et d'os. Non. On aurait dit... Un personnage venu tout droit d'un dessin animé. Hébétée, je tend la main vers elle, comme si j'espérais passer au travers mais ma paume s'écrase contre son bras droit et je peux ressentir la chaleur de sa peau sous la pulpe de mes doigts. Comment cela pouvait-il être possible ? En la regardant bien, je retrouve les traits caractéristiques de ma mère, ce qui me laisse sans-voix. Mes prunelles se posent ensuite sur le « chien » qui était assis dans l'encadrement de la porte et lorsque je regarde autour de moi, je comprends que tout ce qui m'entoure n'a rien de réel. J'étais comme... Piégée dans un monde qui n'était pas le mien. Brusquement, toute la pièce se met à tourner autour de moi et j'ai l'impression que je suis sur le point de m'écrouler. Ma mère, mon père, mes sœurs, mon frère … Où sont-ils ? Mes muscles me lâchent et je tombe lourdement sur le sol, sombrant dans l'inconscience.