Note de l'auteur :

Merci à tous ceux qui lisent ma fanfiction, et bonne lecture !

Petite note : comme je l'avais déjà dit précédemment, les chapitres sont écrits du point de vue d'Angéline. Quand pour elle le temps passe vite et quand elle est excitée, le rythme change donc !

Disclaimer :

Twilight appartient à Stephenie Meyer uniquement, et c'est pour ça que je suis en train d'écrire ma première fanfiction et non pas un livre.


Résumé :

Après la mort de ses parents, Angéline se retrouve perdue dans ce monde où elle n'a aucune accroche, et se réfugie dans les livres et les rêves. Mais ce n'est pas ce à quoi elle est destinée, et elle meurt pour se retrouver... Dans le monde de Twilight. Arrivée à Forks, elle se voit accorder quelques jours pour s'installer, et visiter la ville. Elle rencontre Jacob et les Cullens, et tente de nouer des amitiés avec eux. Y arrivera-t-elle ?


« C'est la première fois que tu viens ici, non ? » me demanda Embry en m'aidant à passer d'un rocher à un autre. Lui, Quil et Jacob avaient décidé de me faire découvrir leurs endroits préférés, et nous nous étions retrouvés à faire un véritable parcours acrobatique.

« Oui, en effet. Si on ne compte pas mon étape à Seattle et à Port-Angeles sur mon trajet pour venir ici, je n'étais jamais été autre part qu'à Forks. »

Je tendis une jambe, et tâtonnai du pied pour trouver une prise stable. Puis, je transférai mon poids d'un seul coup et sautai pour avoir de nouveau deux appuis. Heureusement, je n'étais pas aussi maladroite que Bella : elle se serait surement déjà cassé quelque chose à ma place.

« Tu n'as pas peur de tomber, » fit remarquer Quil en me voyant tenter un autre mouvement.

« Quand je me promenai avec mes parents, j'avais toujours peur pour eux, » me rappelai-je. « Je sens la terre sous mes pieds, je sens que je suis encore en contrôle de mon équilibre. Pourquoi aurais-je peur ? »

« Parce que les rochers sont glissants ? »

« Je fais attention. »

« Et si je fais ça, » me demanda soudain Jacob, « auras-tu peur ? »

Je me tournai vers lui pour comprendre de quoi il parlait, et me retrouvai soudain dans les airs, retenue par deux grands bras musclés. Je ne pus m'empêcher de hurler, d'abord du choc, puis de peur :

« Lâche-moi ! »

Il me balança sur son épaule, et continua à marcher.

« Repose-moi immédiatement ! »

« Tu as peur ? »

« Oui ! Je te fais moins confiance qu'à moi, désolé ! »

Même si son pas était beaucoup plus sûr que le mien, et que sa cadence était plus régulière. Il n'avait pas besoin de sauter pour atteindre les rochers suivants, et ne semblait pas avoir besoin de tâtonner pour trouver des prises. Mais la raison n'était pas ce qui guidait mes émotions, et là j'avais peur.

« Ça suffit maintenant ! » criai-je, ma voix plus aiguë que d'habitude.

« D'accord, d'accord, » ria-t-il, me posant... Dans les bras de Embry. Ah non, pas encore ! Mais celui-ci se contenta de me sourire, et de me reposer doucement au sol.

« Merci, » lui dis-je, avant de fusiller Jacob du regard. « Il y a au moins une personne qui se soucie de mon opinion ici. Être portée, ce n'est PAS rassurant du tout ! »

« Un jour, » me promis Jacob, « Tu auras suffisement confiance en quelqu'un pour le laisser te porter. »

« Pas avant que ce ne soit ton cas, » rétorquai-je.

« Alors là on peut attendre longtemps, » ria Quil. « Personne n'aura jamais la force de te porter, gros tas de graisse. »

« Ce n'est pas de la graisse mais des muscles ! » protesta Jacob.

« Ah bon ? » se moqua Quil avant de détaller, suivi par un indien en colère.

Lorsque je les vis commencer à se battre gentiment, je ne pus qu'éclater de rire.

« Qu'est-ce qu'il y a de si amusant ? » me demanda Embry qui me suivait tandis que je me frayais un chemin à travers la forêt de rochers pour les rejoindre.

« À les voir se chamailler comme ça, j'ai l'impression d'observer deux louveteaux qui jouent. »

L'ENCRE DE LA VIE

Les mains d'Embry étaient posées autour de ma taille, me retenant. Le vent sifflait autour de mon visage, faisant voler mes cheveux derrière moi. À ma gauche, Quil avait pris la pose d'un pirate sur la proue de son bateau, et à ma droite, Jacob avait l'air d'un loup qui affrontait une tempête. La tête rentrée dans ses épaules carrées, le dos rond. Est-ce que la ressemblance était dû à son sang de loup-garou, ou est-ce qu'il aurait aussi agi comme ça en étant totalement humain ?

« Allez, fini maintenant, » décida Embry. « Si on veut manger chez toi Jacob sans se faire engueuler par ton père, on devrait y aller. »

« D'accord, on y va. Le premier arrivé à terre a gagné ! » Et aussitôt, Quil et Jacob partirent en courant. Embry, lui, continua de me tenir alors que je m'éloignai de la falaise, et me suivi tandis que je cherchai un chemin sûr pour descendre du gros rocher sur lequel nous étions montés pour observer l'océan et la plage.

« Je suppose que je devrais te remercier de faire si attention à moi, » commençai-je alors que nous atteignîmes les deux garçons en train de se bagarrer. Ils n'était pas exaspérants comme on aurait pu l'imaginer, non ; ils étaient amusants, et réchauffaient mon cœur.

« Embry est toujours comme ça, » commenta Jacob en cessant le combat pour venir à mes côtés d'un pas sautillant.

« Oui, » renchérit Quil, « Embry c'est le mec attentionné, moi je suis le mec amusant, et Jacob c'est le gamin. »

« Hein ?! Répète-ça pour voir ! » Et la course-poursuite repartit, alors que j'éclatai de rire.

Je les suivi d'abord en marchant rapidement, puis me mis à courir lorsqu'ils entrèrent dans la forêt, prenant surement un raccourci.

J'étais rapide. Je courais tous les jours après-tout ! J'étais assez habile, et je passai sur les obstacles en ralentissant à peine.

Et les trois indiens ? Ils étaient clairement beaucoup plus habitués à courir dans la forêt. Embry se maintenait à mon niveau sans aucun problème, et si Quil et Jacob ne se bagarraient pas, ils m'auraient surement distancée.

« Vous courrez vite ! » m'exclamai-je à peine essoufflée lorsque nous nous arrêtâmes devant une petite maison sans étages.

« Toi aussi, » commenta Jacob en soufflant comme un bœuf, les mains sur les genoux. Quil, lui, s'était laissé tombé sur le perron de la maison. Embry s'y assit, m'observant attentivement, et je me décidai de faire de même. Nous regardâmes tout les quatre les arbres devant nous, calmant nos respirations.

« Tu cours bien dans la forêt, pour quelqu'un qui ne vit pas ici. »

« Je cours tous les matins, » avouai-je. « Et je suis en vérité très jalouse, parce que vous le faites beaucoup plus facilement que moi. » Et ça n'allait pas s'améliorer après qu'ils soient devenus des loups garous.

« Si tu viens souvent ici, on pourra t'apprendre ! » s'exclama Quil avec espoir. « Nous on a appris parce qu'on le fait tout le temps. »

« J'imagine, » gloussai-je. « En tout cas, je serais ravie de revenir ici, c'est sans aucun doute le plus bel endroit au monde ! »

« Je suis content d'apprendre ça, » nous surprit une voix grave derrière nous. Je me retournai vivement en me levant, pour me retrouver face à un Billy éclatant de fierté.

« Bonsoir Billy, ça fait plaisir de te revoir ! » lui dis-je sincèrement, obtenant un sourire. Personne d'autre que lui et les trois jeunes indiens à mes côtés ne pouvaient me mettre aussi à l'aise et autant me faire me sentir à ma place.

« Allez les jeunes, c'est l'heure de manger ! » appela-t-il. Cette fois, Embry réagi plus rapidement que ses deux amis, et fut le premier à se faufiler par la porte.

Une fois que les trois jeunes aient disparu à l'intérieur, je ne pus m'empêcher de m'étonner dans un murmure :

« L'idée qu'ils puissent tous passer à l'intérieur est déjà risible, comment est-ce que ça sera dans un an ? »

« On verra quelle taille ils feront quand ils auront fini de grandir ! » ria Billy, avant de me faire signe de rentrer. Nous n'avions pas le même sens derrière mon commentaire, mais nous étions d'accord. En même temps, comment ne pas l'être ? Dès que j'entrai dans la cuisine/salle-à-manger/salon, je me retrouvai dans une pièce qui semblait emplie d'indiens. Ils avaient décidément le don d'être non seulement empli de vie, mais aussi de rendre vivant chaque endroit. Et Emily qui en accueillera une meute entière chez elle ! Elle avait tout mon respect.

Leah. Comment allais-je la rencontrer et la prévenir de ce qui allait se passer, elle et Sam ? Comment allais-je faire pour qu'elle me croie ? Il fallait que je trouve rapidement une question à ces deux questions... D'ailleurs, quand est-ce que Sam se transformerait en loup-garou ? Et quand est-ce qu'il rencontrera Emily ?

Il est déjà un loup, et selon Twilight, Jared et Paul se transformeront avant qu'il ne recroise Emily, donc il ne s'imprégnera pas avant que James, Victoria et Laurent ne soient là. Mais le meilleur serait que tu agisses au plus vite, chaque respiration que tu prends changeant le cours du futur. Eh ! Ever-helpfull-little-know-it-all-voice était de retour, plus bavarde que jamais !

Et apparemment, il faut que tu réfléchisses à ce que tu vas faire...

J'ai quand même un peu de temps.

Mais comment faire pour que la relation entre loups garous et les Cullens parte tout de suite sur le bon pied ?

L'ENCRE DE LA VIE

Le reste de la semaine passa à une vitesse folle. Je papotais à l'école avec Jessica et Angela, disais bonjour aux Cullens quand je passais à côté d'eux, et me disputais avec Edward en biologie. Le soir, je faisais mes devoirs en râlant, et pendant je les faisais, je me disais que je préférerais être à La Push, ou que je devrais réfléchir à la marche à suivre. Bien sur, ça faisait que les devoirs prenaient encore plus de temps à être faits, et que je râlais encore plus. Gna, gna, gna, gna, gna.

J'étais entrain de commencer mes devoirs du week-end après avoir mangé un succulent petit-déjeuner lorsque le vrombissement d'un moteur se fit entendre. Est-ce que les sonneries avaient un quelconque usage ici ? me demandai-je en allant ouvrir, mon oncle dans mon ombre.

« Bonjour Angéline ! » s'exclama une petite voix emplie de joie et d'excitation que j'aurais pu reconnaître de partout, malgré le fait que nous n'avions pas vraiment reparlé depuis lundi.

« Salut Alice, » souris-je, sa bonne humeur plus que contagieuse. Et qu'est-ce qui m'avait pris de toute façon d'essayer de faire mes devoirs à l'avance alors que je sortais après ?

« Bonjour chef Swan ! »

« Bonjour Alice. Vous rentrerez à quelle heure ? »

Pourquoi est-ce que ces bottes étaient si difficiles à mettre ?

« Vingt-et-une heure au plus tard, ça va ? On mangera sur place. »

« D'accord. À ce soir du coup Angéline. »

« À ce soir Oncle Charlie, » le saluai-je en sortant de la maison, enfilant un bras dans la manche de mon coupe vent. Alice me poussa jusqu'à sa voiture, tiens, ce n'était pas la Volvo d'Edward. Peut-être la Mercedes de Carlisle ?

Comment est-ce qu'on peut reconnaître une voiture, autrement qu'en utilisant des connaissances préalables issues d'un livre et un peu de logique ? Oh, derrière c'était marqué S55 à gauche, et AMG à droite ! Mais comment est-ce qu'on sait que c'est une Mercedes si on ne sait pas que ces noms sont ceux d'une Mercedes ? Le Logo au milieu de l'arrière peut-être ? Ou là, sur le volant ?

« Je crois que je ne me suis jamais sentis aussi idiote de toute ma vie, » murmurai-je alors que Alice lançait la marche arrière.

« Pourquoi dis-tu ça ? » s'enquit ma conductrice en faisant un magnifique demi-tour avant de filer à toute vitesse. Waouh ! Comment est-ce que Bella pouvait avoir peur et ne pas adorer ça ?

Pourquoi est-ce que tu ne fais pas confiance à qui que ce soit pour te porter, mais tu fais confiance à Alice pour rouler à toute vitesse sans avoir d'accident ? Alors que tu détestes les voitures, parce que tu as perdu plusieurs membres de te famille, et même ta propre vie, à cause de voitures ?!

« Angéline ? »

« Oh, désolée, j'étais perdue dans mes pensées. Qu'est-ce que tu m'as demandé déjà ? »

« Pourquoi est-ce que tu as dit que tu ne t'es jamais sentie aussi idiote de toute ta vie ? »

« Tu vas te moquer de moi, » dis-je en tournant la tête vers la droite pour faire face à la fenêtre, et ainsi cacher mes joues que je supposai rougissantes.

« Mais non. Je suis très curieuse par contre. »

Je me retournai vers elle pour voir sa réaction lorsque je lui répondrai, et me retrouvai à la regarder dans les yeux.

« Regarde la route ! » m'exclamai-je en la faisant rire. Elle obéit toute fois. Je n'ai rien dit, je te comprends maintenant Bella. En fait non. Pas vraiment. La vitesse, c'est bien.

« Angéline ? » me rappela Alice en riant de plus belle.

« OK, je vais réfléchir à haute voix, d'accord ? » la prévins-je. « Donc, je me suis trouvée idiote parce que je me suis demandée comment on reconnaissait que c'était une Mercedes, puisque tout le monde ne sait pas qu'une S55 AMG est une Mercedes, et après je me suis rendue compte que le logo devant et derrière la voiture et sur le volant doit être le logo Mercedes. »

« Angéline, mais tu n'y connais vraiment rien en voiture ! » s'étonna la vampire, presque outrée.

« Je cours normalement, tu t'en rappelles ? Et en plus je ne compte pas passer mon permis tout de suite, je sursaute encore à chaque fois que quelque chose me rappelle qu'ici on roule à droite ! Tiens, pourquoi est-ce que je suis assise à droite, alors que je ne conduis pas ? Ce n'est pas normal ça. »

« Je vais t'apprendre à conduire, » décida Alice. Je continuai à radoter, sa remarque me faisant penser à autre chose :

« Je n'ai pas besoin de savoir conduire, à part pour aller à La Push. La vitesse, c'est extraordinaire, et je ne sais pas pourquoi c'est comme ça, m ais je te fais instinctivement confiance pour que tout se passe bien, alors que normalement je n'aime pas trop la voiture. Mais il s'agit aussi du fait que je n'ai pas besoin d'une voiture. La vitesse c'est bien, mais courir aussi. Et ainsi, je pollue moins. Toi, tu es immortelle, mais tu es en train de participer à la destruction du monde dans lequel tu vivras encore des siècles, voir des millénaires ! »

« Toi aussi tu pollue, » dit Alice en me détaillant du regard avec une émotion que je ne reconnus pas dans ses yeux.

« Je sais... C'est mal. Je devrai faire de mon mieux, rêver c'est bien, mais agir c'est mieux, et... Et heureusement qu'Edward ne peut pas lire dans mes pensées, car je le rendrai fou. »

Alice éclata de rire.

« Tes pensées semblent très volatiles. »

« Ce qui est incroyable, c'est qu'elles ont une suite logique, tu sais ? Normalement je peux expliquer comment je suis arrivée à parler de quelque chose à partir du sujet d'origine. »

« Normalement ? »

« Des fois j'oublie quelques facteurs extérieurs, comme par exemple le fait d'avoir aperçu quelque chose qui m'a fait penser à quelqu'un, qui m'a fait penser à un événement, … bref, tu comprends. Pourquoi est-ce que ton langage est plus normal que celui d'Edward ? »

Nous passâmes le reste du trajet à papoter, et Alice me révéla qu'elle était aussi volatile dans ses pensées que moi. Nous décidâmes toutes deux de dire à haute voix ce qui passait par notre tête... et vous savez quoi ? C'est sans aucun doute un des meilleurs moyens pour se rapprocher de quelqu'un et apprendre à le connaître. Lorsque je rentrai dans le premier magasin à la suite d'Alice, j'avais l'impression qu'une réelle complicité était née entre nous.

J'avais eu peur de ne pas nouer d'amitiés avec tout ce beau monde ? Cette inquiétude avait été inutile.

Il ne manquait plus que de voir si je pouvais être proche d'eux tous... Charlie, Billy, Jacob, Quil, Embry, et Alice. Et est-ce qu'ils tiendront réellement à moi et à mon amitié ?


Note de l'auteur :

Je suis désolée pour ce chapitre tardif, mais vendredi je n'avais pas le temps d'écrire, et samedi je n'arrivais pas à me mettre dans l'histoire pour écrire quelque chose de potable... et je préfère ne rien poster que vous donner quelque chose de tiré par les cheveux.

Merci beaucoup à tout ceux qui ont laissé des reviews et ont ajouté cette fic dans celles qu'ils suivent, ou même parmi leurs favorites !