Malgré les récits de Yann, très riches en descriptions, Grey ne s'était pas vraiment attendu à ça. Le reste du trajet c'était passé à merveille : il n'avait revu ni les deux serpentards, ni Milana et, s'il devait être sincère, voir Flynn passer devant la porte et se faire fusiller du regard l'avait ravi. Il ne questionna pas son frère : savoir donnait trop de responsabilité.

En tous les cas, le train était donc arrivé. Il s'était arrêté sans faire trembler le manteau de la nuit et le tumulte avait commencé. Yann, lui, était parfaitement calme et Grey en compris la raison en le suivant dehors : il n'avait pas besoin de se presser de peur de rater une quelconque diligence, une dizaine de personnes l'attendaient sur le quai.

Il ne se joignit pas à eux mais leur adressa un sourire avant de poser ses mains sur les épaules de Grey pour le tourner vers le lac.

Le garçon allait parler mais tout son être se figea d'émerveillement. Les lumières sur le lac étaient magnifiques, l'eau noir semblait scintiller comme un ciel nocturne dont les étoiles se balançaient, lentement, au rythme des barques sous le vent frais et léger du soir. Grey avait envie de plonger, de s'enivrer. C'était déjà trop pour lui. Les effluves de la magie étaient trop puissants, ça tête lui tournait, ses yeux se brouillèrent pour ne plus laisser voir que des tâches jaunes sur une toiles aux milles teintes de bleu. Comme ce tableau de Van Gogh dont Yann avait des reproductions sous toutes les formes.

Emmitouflé dans sa robe de sorcier noire, il rejoignit le groupe qui se composait de premier année tous plus impatients les uns que les autres. Sentaient-ils, eux aussi ? Il n'en avait pas l'impression, ils n'avaient pas le regard perdu et la démarche titubante, ni mes les cheveux dressés sur la nuque. Heureusement, la queue de Gazoline couvrait un peu ses narines et semblait filtrer l'air.

Malgré le manque d'équilibre, il parvint à prendre place dans une barque. Dès qu'il fut assis, le renard se tira de son sommeil, oreilles dressées, et sauta sur les genoux de son humain. Il fixait l'eau, puis le ciel, et Grey rit un peu en l'imaginant essayer de discerner le bas du haut.

Les embarcations se mirent en route. Dans le sens de la marche, tout au fond de la toute dernière barque, Grey se perdit dans ses pensées. Le roulis du navire de fortune le berçait et, malgré la silhouette du château à l'horizon, malgré les étranges cheveux semblables à des carcasses qui tiraient les chariots des autres années sur le bord du lac, il sentit son esprit s'évader.

Il émergea soudain quand sa vision fut attirée par l'eau du lac. Sous la surface, il n'arrivait pas à déterminer à quelle profondeur, des volutes violettes se balançaient au gré du courant. Avant qu'il ait pu faire quoi que ce soit, Gazoline avait sauté. Il plongea sans difficulté et il fit sa couleur blanche s'assombrir jusqu'à disparaitre.

Le spectacle devint hypnotisant, pourtant personne ne disait rien. La fumée semblait se débattre et tenter de fuir, comme si elle était aussi physique que l'eau, que la barque ou que lui. Gazoline ne remontait pas, mais Grey avait bien du mal à s'en inquiéter. Une minuter, deux minutes, la fumée combattait encore une force invisible. Puis elle s'évanouit.

Un instant plus tard, Gazoline remontait à la surface. Grey se pencha prudemment pour le récupérer. Il était trempé, des algues s'étaient enroulées autour de lui et, en l'extirpant de l'eau, Grey constata que sa queue avait encore grandit. Le renard se lécha les babines avant de s'ébrouer. Une fois débarrassé des algues, avec l'aide de Grey, il eut un petit hoquet qui laissa échapper une volute violette. Il la goba aussi tôt et se recoucha.

Son poil, malgré l'humidité, les algues et la terre, était de nouveau d'une blancheur immaculée.

Sans doute à cause de l'étourdissement, Grey se rendit compte qu'il trouvait tout cela normal. Quoi de plus logique que de la fumée sous l'eau, se battant contre un renard dont la queue s'allongeait en la dévorant ?

Enfin, ils arrivèrent à Poudlard. Grey aurait pu dire que monter une colline par un sentier mal aménagé ne valait pas le coup, mais c'était faux. Il en aurait monté dix, cent, si on lui avait promis un pareil spectacle à son arrivée. Il serait venu à pied, à la nage, peu importe. Tout pour ne pas rater ça.

Le château se dressait comme un pont entre la terre et le ciel. Il avait l'air, tout à la fois, d'avoir été construit la veille et d'avoir toujours été là, tout était si beau et si neuf qu'il se demanda rapidement qui s'occupait de le nettoyer.

Le groupe arriva enfin devant les immenses portes de bois qui donnaient sur le hall. Ils entrèrent et une femme, à laquelle il donnait la cinquantaine, vêtue d'une robe et d'un chapeau couleur d'émeraude prit la parole. Il l'associa, à cause de la couleur, à la maison Serpentard, mais apprit rapidement qu'elle était vice-directrice de l'école et directrice de la maison Gryffondor.

Le professeur McGonagall fit son discours en se tenant droite, les mains comme emboitée l'une dans l'autre. Lorsqu'un garçon se jeta sur son crapaud, elle parue à peine perturbée. Quelques minutes plus tard, ils entrèrent dans la grande salle de banquet.

Les autres élèves étaient déjà installés et semblait bien plus intéressés par l'arrivée des nouveaux que par les bougies qui flottaient au-dessus de leur tête. Intérieurement, il pria pour ne jamais s'habituer à ce spectacle magnifique.

Ils s'agglutinèrent tous devant un tabouret sur lequel reposait un chapeau maintes fois rapiécé. Un silence respectueux tomba sur la salle, plus comme une masse que comme un voile. Le choixpeau entama sa chanson, à laquelle Grey ne prêtait qu'une oreille distraite tant il était captivé par sa façon de bouger. C'était aussi, un peu, parce qu'il devait lutter corps et âme pour ne pas s'évanouir.

Quelle odeur obsédante…

Avant même qu'il le réalise, on appelait son nom. Il releva la tête et fixa son regard sur le professeur. Après avoir déglutit, il avança et s'assit nerveusement sur le tabouret. Tirant sur les manches de sa robe, il garda le dos droit et ferma les yeux. Il détestait se tenir devant les autres… Trop d'attention vers lui… Il entendit le choixpeau lui parler à l'oreille, si bas qu'il lui semblait que rien au monde ne pouvait l'entendre, à part lui.

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- Intéressant… C'est bien la première fois…

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Il se tue, et Grey se mordit la lèvre. Il n'osait pas lui répondre, de peur d'avoir l'air de parler tout seul.

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- Es-tu déjà venu ici ? Non, bien sûr. Je me souviens de toi pourtant… À dire vrai, je me souviens même de quatre toi… Comment cela… Bien, bien… Comme les fois précédentes, j'ignore où t'envoyer…

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Encore une fois, un silence songeur. Il sentit que le professeur McGonagall commençait à se poser des questions, mais le choixpeau aurait pu être endormis tant il restait immobile.

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- Gryffondor bien sûr, pour ton cœur courageux et sincère… Mais Serpentard pour ton besoin de reconnaissance et de réussite… Poufsouffle pour ta loyauté et ta bonté… Et Serdaigle…

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Grey se tendit un peu, il avait cru que ça n'arriverait jamais.

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- Pour ton esprit affuté et tes nombreuses connaissances du monde… L'idée semble te plaire…

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Le garçon hocha la tête, nerveux.

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- Serdaigle !

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Il s'était tant habitué à tendre l'oreille que le cri le fit sursauter et déclencha un bourdonnement intense. Il se releva assez nerveusement alors que la table aux couleurs d'argent et de bleu applaudissait à tout rompre. À peine assit, avant qu'il n'ait le temps de répondre au sourire encourageant de son frère à la table voisine, un cri déchirant se fit entendre :

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- Hein ?!

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Il se retourna en reconnaissant la voix de Milana. Le choixpeau n'avait même pas effleuré ses cheveux violets avant de donner sa réponse : ce serait Serdaigle. Grey soupira profondément, au moins aussi déçu qu'elle si ce n'est plus encore.

Sous les clameurs, elle vint s'installer près de son « ami », mais ne le gratifiait que d'un regard vaguement méprisant, tout comme le reste de la table. Elle ne devait pas être très contente de passer six ans ici, du coup… Il allait entendre parler de Beauxbâtons toute l'année, c'était sûr.

Le repas se passa bien, Milana refusait d'ouvrir la bouche malgré l'insistance d'un cinquième année qui la taquinait ouvertement, bientôt aidé par quelques-uns de ses amis. C'était tout en gentillesse, pourtant, on le sentait. Ce garçon avait l'air d'être fait de bonté et de douceur. Il aurait été bien mieux que Flynn, pour son frère… Comme quoi, ne pas être dans la bonne maison changeait tout. Il plaignait un peu sa pauvre amie, du coup.

Au moment de suivre le préfet en chef de sa maison, il vit son frère penché sur ce dernier, qui était encore assit. Ils parlaient tout bas, mais comme ils étaient juste en face de lui, le garçon entendait brièvement.

Il était question d'amener Grey voir le professeur Flitwick pour s'entretenir avec lui d'un sujet important. Le préfet accepta sans hésitation, il avait l'air d'un enfant perdu heureux que quelqu'un d'important lui adresse la parole. Pourtant, Yann lui avait expliqué que c'était les préfets en chef qui étaient importants.

Yann lui fit traverser de nombreux couloirs avant de toquer, enfin, à une porte. Il y eut une petite voix enjouée qui leur dit d'entrer, et l'ainé ouvrit la porte.

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- Excusez-moi de vous déranger, Professeur Flitwick. J'aurais souhaité m'entretenir avec vous d'un problème concernant mon petit frère…

- Ah oui bien sûr, bien sûr, entrez tous les deux. Et refermez la porte derrière vous.

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Grey fit de son mieux pour ne pas avoir l'air de détailler son professeur. Sa petite taille et sa voix fluette n'était pas les choses les plus impressionnantes ici. C'était surtout la pièce, il y régnait une odeur agréable de pomme d'amour et de chocolat chaud, pourtant tout deux absents du décor. Les étagères débordaient de photographie, de livres, et d'un tas d'étranges accessoires tous plus étrange les uns que les autres.

Par terre se trouvaient plusieurs feuilles volantes qui guidait pas à pas le lecteur dans l'exécution de sorts aussi diversifié que l'amplificatum et le lumos.

Il salua le professeur d'une voix timide alors que Yann sortait de sa robe la précieuse boîte. Il sentit Gazoline bouger dans la poche de sa robe où il s'était niché à leur arrivée au château.

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- C'est à propos de sa baguette.

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Il n'y avait pas pire sensation au monde, semblait-il à Grey, que celle-ci. Il voyait la boîte contenant son inestimable baguette passer des mains de son frère à celles du professeur. Ce dernier l'ouvrit précautionneusement et en sorti enfin la baguette. Grey eut l'impression de sentir ses irrégularités sous ses doigts.

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- Elle me semble tout à fait normal…

- C'est-à-dire que, lorsqu'il la tient… Je ne saurais pas l'expliquer.

- Eh bien voyons ça alors ! Prenez mon enfant.

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Le professeur prit la baguette par le bout opposé au manche qu'il tendit à Grey. Le souffle coupé, l'enfant la saisit avec une tendresse infinie, comme une caresse amoureuse.

Immédiatement, la chaleur se diffusa dans ses doigts, un agréable engourdissement remontant le long de son bras pour atteindre son cœur et l'étreindre de la plus délicieuse des façons. Comment le pensait Yann, il se passa moins d'une seconde avant que la vapeur violette apparaisse à l'extrémité de la baguette et se mettent à remonter le long de celle-ci.

Grey ne regardait pas le professeur, mais il devinait à la nervosité de Yann que ce dernier ne trouvait pas cela normal non plus. Avant que ses doigts ne ressentent le picotement de la fumée, le professeur reprit la baguette.

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- Bien, très bien… Nous devrions aller voir le professeur Dumbledore… Par simple… Comment dirais-je… Précaution ?

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Ils quittèrent le bureau du professeur Flitwick et le suivirent jusqu'à la statue d'un oiseau donc Grey n'arrivait pas à déterminer l'espèce. Un aigle peut-être ? En tous les cas, elle se mit à tourner et à s'élever lorsque Filius Flitwick prononça les termes « citron sorbet ». Un escalier de pierre se mit à apparaître et ils montèrent sur l'une des marches pour se laisser emmener. Une fois le système immobilisé, ils gravirent les dernières marches et avancèrent dans le couloir.

Le professeur toqua à la porte et le ventre de Grey se tordit de peur quand la voix bienveillante du directeur s'éleva. Ils entrèrent tout trois, Yann bien trop à l'aise pour que ce soit la première fois et le professeur Flitwick bien trop perturbé pour le rassurer.

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- Professeur Flitwick, sourit Dumbledore derrière sa longue barbe. Ah, et le jeune Laymer…

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Son regard se posa sur Grey et se plissa dans un sourire malgré une lueur intriguée encore bien trop marqué.

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- Et son encore plus jeune frère qui, je le devine, ne sait pas vraiment ce qu'il fait ici…

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Il contourna calmement son bureau. Il n'était pas vraiment imposant, mais très certainement impressionnant avec ses lunettes en demi-lune qui semblait tout voir et son nez aquilin qui ne cessait de se plisser lorsqu'il parlait.

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- Bien, professeur, qu'avons-nous là ?

- Il fallait que je vous montre… Je ne sais qu'en penser.

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Le directeur hocha la tête, les mains croisées dans son dos et attendit patiemment la démonstration qu'on lui promettait. Le professeur Flitwick rendit sa baguette à Grey qui se sentit tout de suite réconforté, bien qu'il s'agisse là de l'objet du problème.

Comme si la frustration d'avoir été arrêté plus tôt avait été trop fort, les volutes de fumée sortirent précipitamment et coururent le long du bois jusqu'à envelopper la main de Grey et de remonter. Le professeur Dumbledore ne réagit pas réellement malgré un air sérieux. Après quelques instants, il tendit la main.

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- Puis-je ?

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Grey releva les yeux et, instinctivement, recula. On l'avait privé bien trop longtemps de sa baguette. Qu'on essaye encore, et il ferait un carnage. Dumbledore sembla le sentir, son regard était plongé dans le sien et il y vit un reflet effrayant : une noirceur émanait de son propre corps. C'est le choixpeau qui brisa cet essoufflant silence.

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- Vous voyez, Albus, je vous avais bien dit que le garçon était étrange.

- Pas étrange, non… Puissant. Une puissance que sa baguette semble reconnaitre…

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Le vieux sorcier, bien que Grey soit incapable de lui donner un âge, eut un sourire bienveillant.

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- Cela se produit parfois… Lorsque le sorcier et sa baguette son réellement connectés, réellement… liés. Si les sentiments du sorcier sont forts, alors la baguette lui transmet sa magie pour lui permettre de faire face et de lui redonner les forces qui lui manquent.

- Mais, professeur, interrompis poliment Yann. C'est comme ça depuis qu'il l'a touché…

- Ah oui ?

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Dumbledore sembla se perdre dans ses pensées, et tout resta en suspens. Il sourit finalement. Rien ne se passa pendant d'interminables secondes. De terribles secondes. Puis Dumbledore hocha la tête.

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- Professeur Flitwick, auriez-vous la gentillesse de ramener notre Gryffondor à son dortoir ? Je veillerais moi-même à ce que ce jeune garçon puisse rejoindre sans encombre sa salle commune.

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Yann voulut protester, mais Grey vit très distinctement le moment où il y renonça. Il se contenta de l'embrasser sur le front et quitta la pièce en souhaitant au directeur une bonne nuit. La porte de referma derrière le professeur et Dumbledore rejoignit son bureau, où il s'assit. Aussitôt, il désigna une chaise à Grey qui vint s'y installer.

Il aurait pu avoir peur, vouloir fuir, mais il se sentait bien. Gazoline dans sa poche, la baguette dans sa main… Et cette sensation de pouvoir tout dire au professeur -Dumbledore sans que sa réaction ne fasse écho à celle de Yann.

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- Mon garçon, tu m'impressionnes grandement.

- Je… vous impressionne ?

- Il est rare de garder son calme en pareille circonstance, expliqua le sorcier en baissant un regard malicieux sur la robe de Grey. Y aurait-il une raison à cela ?

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Grey hésita un peu, avant de glissa la main dans sa poche. Gazoline poussa un petit grognement de mécontentement mais il sorti la tête, avant de faire un bond qui le hissa sur le bureau. Il fixa le professeur un instant avant de courir joyeusement vers lui.

L'enfant voulu intervenir mais le renard était déjà niché dans la longue barbe, sans que cela ne semble déranger outre mesure le sorcier.

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- Comment s'appelle-t-il ?

- Gazoline, monsieur, répondit timidement Grey. C'est une idée de mon frère…

- Yann est un jeune homme plein de qualité… Hélas, il fait passé bien des choses avant ses études… Sans quoi, il aurait peut-être été capable de voir quelle remarquable créature tu as là…

- Oh, on sait bien que ce n'est pas un chat…

- Un chat, répéta Dumbledore avant de sourire. Non, de toute évidence.

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Grey vit le vieux sorcier glisser ses doigts sur le dos du renard, pour effleurer les ailes que dessinaient deux tâches beiges. L'animal frissonna un peu mais se détendit sans difficulté.

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- Est-ce que je peux le garder quand même ?

- Eh bien, nous n'avons pas vraiment le choix… Je crains qu'il soit la seule raison pour laquelle tes pouvoirs ne t'ont pas consumé.

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Le garçon ne comprenait pas, mais il avait peur de devenir trop insistant. Il fit un effort considérable pour parvenir à mettre en lien la fumée et ses pouvoirs. À écouter Dumbledore, cette vapeur violette pourrait être une matérialisation de ses pouvoirs ? C'était déjà difficile à croire mais, en plus de cela, il devrait comprendre que Gazoline dévorait tout cela ?

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- Stocker, serait plus exact.

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Grey sursauta, gêné en se rendant compte qu'il avait arrêté de réfléchir et c'était mis à parler sans même s'en apercevoir.

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- Tu devrais te reposer, mon garçon… Et prends garde…

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Il souleva un Gazoline paresseux en se relevant, Grey l'imita et il récupéra l'animal au creux de ses bras.

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- Ne te sépare pas de lui. Il te sera d'une grande aide pour t'intégrer ici. Mais il risque fort de devenir bientôt plus imposant. Tu comprends bien assez vite comment le conserver à tes côtés quand il ne sera plus en mesure de passer les portes du château.

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Avec un sourire malicieux, Dumbledore raccompagna le premier année à la porte. Celui-ci le remercia poliment avant de se retourner pour regarder le vieil homme. Mais quand se fut fait, il se retrouva face à un portrait, dans un tableau trop gros.

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- Très bien, très bien, grommela-t-il, puisque c'est si gentiment demandé !

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D'un air bourru, il regarda derrière Grey avant de s'ouvrir comme une porte.

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- Allons donc, passez maintenant !

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Grey s'exécuta, sans avoir compris ne serait-ce qu'un bout de ce qui venait de se produire.