J'avais oublié de la faire pour les chapitres précédants que j'ai publié en même temps...ouais, mauvaise idée.
Naruto ne m'appartient pas!
Merci pour ceux qui ont décidé de rajouter Hanakotoba dans leur favoris, qui ont décidé de suivre l'histoire ou qui m'ont simplement écrit un message!
Un autre mois avait passé depuis ma révélation sur le contenu du rouleau à mon père et mon horaire avait été changé trois fois depuis.
Le soir, je continuais de refaire des poisons et étudiaient leurs compositions avec soins sous l'oeil vigilant de ma mère, mais mes rencontres avec mon père n'étaient plus quotidiennes. Au lieu de le voir chaque soir, j'avais maintenant de la chance de le voir une fois par semaine.
Oto-san n'était jamais chez nous ni nulle part ailleurs dans le village lorsque j'y étais pour faire des emplettes avec ma mère. Il était devenu une sorte de fantôme errant dans nos vies ces dernières semaines et je restais dans le noir pour la raison derrière ce phénomène. J'ai essayé une fois d'en discuter avec Oka-san, mais elle trouvait toujours le moyen de changer de sujet de conversation ou de me distraire.
En parlant de sujet de distraction, ma vie en était remplie maintenant. Chaque midi, au lieu d'aider ma mère au magasin et d'y observer le moindre geste des clients, je rendais visite aux demeures appartenant aux membres de mon clan. Je ne comprenais pas dans quel but mon père m'avait incité à faire cela, mais l'expérience était plutôt amusante.
Mes nombreux cousins étaient éparpillés un peu partout dans le village et avaient tous des professions différentes. La plupart d'entre eux vivaient comme ma famille dans un bâtiment comprenant leur boutique tandis que d'autres résidaient principalement dans des appartements.
Certains étaient propriétaires de restaurants ou de petites boutiques comme le fleuriste Yamanaka et puis d'autres travaillaient dans plusieurs départements affiliés au pouvoir militaire du village.
Mon cousin Yato, par exemple, habitait dans un appartement dans le district sud-est et était propriétaire d'un stand de Taiyaki. Il était marié à une jeune chûnin qui enseignait à l'académie des ninjas les futurs kunoichis l'art de la séduction.
Sa sœur Yuri, quant à elle, vivait dans un complexe d'appartenant privé uniquement pour les Jonins dans le district nord et travaillait régulièrement dans les archives de Konoha.
En gros, nous étions répartis partout dans le village telle une infection impossible à enlever. Chaque district du village possédait au moins un résident du clan Yamanaka, chaque division militaire employait l'un des notres et plus de la moitié du marché commerciale appartenait à une tête blonde.
Le village nous avait profondément incrustés dans la peau et ne pourrait se débarrasser de nous quand risquant leur propre existence et futur. Il perdrait non seulement la plus grande partie de leur profits, ce qui n'est pas une excellente chose vu l'état assez critique de l'économie de konoha qui est noter de 2 sur 5, mais le village pourrait aussi rentrer dans une guerre si le chef du clan décidait de révéler tout les secrets qu'il connaissait.
En effet, l'éparpillement de tous nos membres dans chaque fissure du village pouvait être comparé à une toile d'araignée lorsque j'y pense. Chaque fils, représenter par une personne, rapportait, de l'information à l'insecte carnivore qui ne lâchait aucune donnée lui échappait. Alors, si ces informations étaient partagées avec une personne puissante, le Raikage qui est déjà sur la liste noire du Hokage et du conseil par exemple, qui sait ce qu'il en ferait.
C'est pas étonnant que Uchiha Fugaku eût décidé de s'allier à nous.
En tous cas, ces visites me montraient que je ne manquerais jamais de rien à l'intérieur des murs de Konoha. J'avais faim., je pouvais avoir de délicieux sushi du restaurent de l'oncle Arasame, des sucreries d'Amaguriama, un bento de grand-tante Mai de chez Hanashôbu, des taiyakis de cousin Yato ou simplement allez dans un restaurant appartenant à un Akimichi.
Je voulais envoyer un message à quelqu'un, je pouvais simplement aller voir cousin Asuka à la voilière du village. J'avais besoin d'argent, Cousin Akihide de la banque de Konoha pouvait s'en occuper.
Je voulais apprendre à jouer d'un instrument de musique , cousine Kaname de Fukujusô pouvait m'en donner un. Je voulais faire de l'art, cousine Akira me donnerait tous se que je voudrais du magasin Fuji.
Un livre sur une technique de niveaux genins m'intéressait, Cousin Mamoru pouvait m'en fournir un discrètement de la bibliothèque de konoha. Je voulais de nouveaux vêtements, tante Chami de Suzuran me ferrait le tour des allés en me frottant la tête avec affection.
Je voulais pouvoir profiter des sources chaudes seule avec ma mère, tante Rico nous laissait y venir après les heures d'ouverture.
Et ce n'était que le début de l'iceberg! J'étais une jeune fille privilégiée et rien ne m'était impossible. Ce que je pouvais faire était illimité et je le savais pleinement à présent. Cependant, cela m'amena un nouveau problème dans ma vie, celle d'un pauvre garçon pouvant se faire passer pour l'un de mes cousins éloignés.
«Dégage sale monstre!» s'écria le marchand d'en face du magasin d'armes de mon cousin Kei qui venait tout juste de pousser un petit bonhomme sur le sol sans ménagement.
M'avançant de plus près du cercle de civiles qui se développait, je vu un enfant de mon âge blond vêtu d'un chandail à manche courte blanc et d'un simple short usé bleu marin accroupie par terre. Il releva sa tête vers son agresseur et fut sur le point d'ouvrir la bouche lorsqu'il remarqua son entourage.
Tournant sa tête de tous les côtés, son visage prit une expression désemparée qui pinça mon cœur. Je m'apprêtais à m'approcher de lui, mais une main tomba sur mon épaule et serra légèrement son entrainte sur moi.
Relevant mon regard, je vis Kei dans toute sa splendeur blonde me faire signe de ne pas bouger. Serrant mes dents et fermant ma bouche dans une ligne stricte, je remis toute mon attention sur le pauvre gamin qui courrait déjà vers la fin de l'allée sous les détritus que les passants lui lancèrent dessus.
Cela devait sûrement être Naruto, le personnage principal de l'anime.
Savoir ce qui lui arrive était dur, mais le voir dans la réalité était brutale. Il avait le même âge que moi et pourtant, alors que je pouvais avoir tout ce dont je voulais seulement en le demandant, lui n'avait que les vêtements sur son dos.
Ses parents s'étaient sacrifiés pour ce foutu village et en échange ces habitants traitaient leur unique fils orphelin comme de la merde. C'était horrible et répugnant.
C'est à des moments comme cela que je me demandais pourquoi les 4 autres grandes nations ninjas croyaient que nous étions les plus doux. Voir un gamin se faire traiter comme cela ne me montrait aucune douceur. Au moins, personnes n'avait essayer de le tuer comme Gaara...enfin j'espère. Le Sandaime n'accepterait jamais cela.
Pourtant, il laissait ces villageois attaquer le petit comme des loups dans une bergerie. À quoi pouvait donc servir être Hokage, l'homme le plus puissant du village, quand on ne pouvait même pas protéger un bambin?
Une vague de pitié m'envahit envers ce pauvre vieil homme. Il était acculé contre un mur et ne pouvait rien faire pour aider le gamin qu'il voyait comme son propre petit-fils. La douleur que je devais éprouver ne devait être rien comparer à la sienne.
Le pire étant que mon cousin Kei avait raison, il m'était aussi impossible de l'aider que le vieux singe.
Dans mon ancienne vie, je me suis toujours demandé pour quelle raison personnes n'avaient jamais essayé de prendre directement la défense de Naruto, mais je n'ai trouver que la réponse à cette question que dernièrement.
L'Hokage était un homme puissant certe, mais s'il montrait ne serait-ce qu'un petit intérêt à Naruto en public, cela pourrait montrer du favoritisme et aggraver du même coup la rancoeur des habitants du village envers lui. Il pourrait le protéger avec ses ANBU loyaux, mais pour combien de temps? Ceux-ci étaient peu nombreux et constamment remplacés du à leur faible espérance de vie. Konoha ne pouvait pas se permettre de gaspiller leurs talents pour une simple personne.
Les membres du conseil ninjas du village ne pouvaient l'aider non plus puisqu'ils étaient tous des chefs de clans puissants. Si l'un d'eux ou un membre de leur famille proche se montrait aux côtés du petit, les autres commenceraient tous à paniquer et imaginer le pire, surtout si c'était le clan Uchiha ou un de leurs nombreux alliés, tels que les Yamanaka désormais.
Les ninjas venant d'autres clans mineurs de Konoha n'échappaient pas à cette politique puisqu'ils étaient eu aussi alliés à l'un des clans membres du conseil.
La plupart des autres ninjas, quant à eux, étaient des survivants de l'attaque du Kyuubi no kitsune et ne montraient aucune pitié envers le gamin. Si ils avaient de la courtoisie, c'était en l'ignorant. Puis, le reste des rangs militaires composés des nouvelles recrues finissaient à faire la même chose avec la pression sociale imposée par leurs ainés.
Les citoyens civils le haïssaient et ne faisaient preuve d'aucune subtilité à ce propos en privé comme en public. Les gamins qui les observaient les copiaient sans savoir pourquoi et personne ne pouvait les informer sans contredire à une règle instaurée par la Sandaime lui-même sans risquer l'exécution.
En conclusion, ceux qui l'appréciait étaient incapables de l'approcher et ceux qui savaient réellement ce qu'était un jinchuriki ne devait rien en souffler pendant que la majorité des idiots du village s'en prenaient au blond maussade. Quelle douceur, hein?
Jurant dans ma langue natale afin de ne pas en subir les conséquences, je suivis Kei dans son magasin en trainant mes pieds sur le sol.
Jusqu'à maintenant, j'avais pu profiter de mes visites en nourritures gratuites, en faisant du magasinage, en jouant ou simplement en relaxant, mais dans un magasin d'armes, je n'avais le droit de toucher à rien.
Les deux étages remplis d'armes en tout genre telles que des kunais jusqu'à des sandales cachant des lames dans leurs semelles m'étaient interdits. J'étais obliger de rester assise sur une chaise haute derrière le comptoir surveiller de près par une assistante snob pendant que des clients pouvaient roder à travers les étagères en touchant à tous se qui brillait autour.
Je ne pouvais même pas feuilleter l'un des nombreux rouleaux derrière moi ou l'un des Bingo Book entreposer dans la vitrine d'en face. Ma journée était donc passée d'ennuyeuse à très mauvaise depuis ma...rencontre avec le personnage principal du manga. Je n'avais qu'une hâte, celle de pouvoir enfin partir chez moi.
Malheureusement, il semblerait que ma journée était destinée à devenir de plus en plus pire pour mon humeur, car personne n'était là pour m'accueillir lorsque j'arrivai chez moi. Une chance pour moi, Oka-san m'avait laisser du riz dans le réfrigérateur, encore. Choji et Shikamaru n'étaient-ils pas censés m'inviter régulièrement à manger à l'extérieur?
Foutus futurs coéquipiers, foutus parents, foutu cousin, foutues lois stupides du silence et surtout foutue putain de rouleau de l'ancêtre!
Peu importe ce que je fessais avec cette stupide plume d'oie, elle ne bougeait pas et pourtant c'était supposer être un exercice facile! Prenant une grande respiration, j'essayai de reprendre mon calme et me remit à ma tâche, faire léviter l'objet le plus léger en ma possession.
Approchant mon visage de la plume en laissant mon menton sur mon bureau, m'appuyant sur la pointe de mes pieds et posant mes mains à plat sur le bois polie, je mis toute ma concentration sur l'exercice. Mixant légèrement l'énergie étrange dans mon corps, j'attendis de ressentir la sensation familière d'être sous l'eau avant de l'envoyer en dehors des tenketsus de mes bras.
Une seconde passa, puis 10, 20...et toujours rien. J'ai tous fait ce qui était écrit dans ce rouleau à la lettre et pourtant cela n'a rien changé. Je ne sais pas si c'est cette journée merdique ou juste ma nouvelle nature pessimiste, mais je me demande pourquoi je fais tout cela.
Jetant un coup de pied sur mon bureau avec toute ma frustration, la fourniture de bureau tomba sur le sol brusquement en projetant dans les airs tous se qu'y s'y trouvait. Haletante et rouge comme une tomate, je ne remarquai rien d'étrange dans ma chambre.
Je me couchai dans mon lit, criant de tous mon âme sous mon oreiller pendant qu'une plume, des pinceaux et des rouleaux créaient des arcs près du plafond.