Bonjour à tous ! Me revoilà ! Je suis trop contente, vous m'avez manqué ! Ça commence àfaire vraiment longtemps là, et j'avais honnêtement presque abandonné mais cette fois je suis hyper deter à la terminer… Et tout ça grâce à vos reviews ! Je vous assure que j'avais un peu perdu la foi pour cette fic, j'en ai fait une autre en attendant que j'aime beaucoup (allez la voir si ça vous intéresse !) et j'ai cliqué sur les reviews. Et j'ai commencé à toutes les relire et c'est là que je me suis dit que cette fic n'était pas si mal en vrai et que je devais la finir ! Du coup j'ai un peu refait les plans (lire : j'ai coupé pleins de scènes inutiles et totalement rébarbatives) et il devrait y avoir 21 chapitres, donc on arrive au bout ! Si ça vous rassure j'ai déjà écrit le chapitre 18 et un peu du 19 (même si ça ne veut pas dire grand chose parce que je les réécris au moins deux fois et que ça prend beaucoup de temps. ) Mais ne perdez pas courage, je vais essayer d'au moins poster le 18 et le 19 pendant les vacances, et qui sait, peut-être finir ? En tout cas j'ai eu beaucoup de mal avec ce chapitre 17 (comme vous avez pu le remarquer) et je n'en suis toujours pas satisfaite ! (Mais honnêtement c'est aussi surtout que mes exigences ont beaucoup augmenté quand je relis mes premiers chapitres….argh)

Mais bon, autant vous le balancer, et passer à la suite, de toute façon je ne cherche pas à être publiée ou quoi que ce soit alors je m'excuse juste auprès de mes lecteurs pour ce… truc. (Si vous voulez des trucs bien écrits allez lire mon autre histoire lol. Ok je m'arrête ici pour l'auto-promotion.)

D'ailleurs je suis en train de tout revoir l'attaque des Titans et c'est vraiment trop bien et mes personnages sont un peu Ooc mais pas tant que ça (et c'est pas intéressant ce que je raconte.)

Enfin bref, je vous laisse lire ça, bonne lecture quand même !

Réponse aux guests d'abord ! :(Si vous êtes toujours là TT)

Niyu : ahah, pourquoi j'ai coupé le lemon ? Parce que je n'aime pas ça. Enfin c'est pas tout à vrai, disons juste que c'est pas la partie la plus intéressante dans une histoire de mon point de vue, mais c'est surtout que je ne me sentais pas de faire un truc très détaillé. Même si c'est plutôt important dans leur relation, j'ai voulu en amener suffisamment pour qu'il y ait cette progression dans leur relation mais sans la partie porn. Désolée ^^' J'avoue que j'ai pas mal ri en faisant la fin moi aussi, je suis contente que ça t'ait plu ! Sinon bah le voici, le déroulement du plan ! Ça se passe ici et maintenant !

Merci ^^

Affesaia : Oh ça me fait trop plaisir que tu cites cette phrase ! Moi aussi j'étais décédée ! J'ai eu cette idée il y a super longtemps et je l'ai notée dans mes brouillons parce que je voulais absolument la caser ! Et oui je vais la finir, tu verras pour la fin mais oui j'ai prévu pas mal de trucs plutôt… explosifs. J'espère que ça te plaira ! Un grand merci !


Chapitre 17 : Opération kamikaze

Il faisait plutôt froid pour un mois de mai. Le soleil se couchait, baignant la ville de Trost dans une lueur orangée. Les rues d'Utgard étaient désertes, mais ce n'était pas parce que tous les habitants étaient partis se coucher. Cela faisait des années que plus personne ne vivait dans ce quartier ravagé par la guerre et la famine. Les seuls habitants de ce quartier désolé étaient les sans abris, et ils étaient peu nombreux. Utgard était loin de tout et faisait plus cimetière que refuge.

Pourtant ce soir là, on pouvait discerner des ombres dans certaines maisons. Et sur certains toits. Et toute une garnison de soldats sur l'ancienne place du quartier.

Parmi eux, deux figures agenouillées, un revolver pointé sur leurs têtes : une femme en mauvais état et un homme au regard anxieux.

Edward squattait les maisons vides d'Utgard depuis quelques années déjà, mais c'était la première fois qu'il voyait autant de soldats passer sous sa fenêtre en silence. Oh, il avait déjà vu bon nombre de mecs louches régler leurs comptes ici, il avait déjà entendu bon nombre de coups de feu dans les ruelles de Trost, mais les mecs louches n'étaient jamais des membres de l'armée. Et encore moins l'équipe spéciale de Zackly.

Edward sentit qu'il n'avait pas intérêt à sortir ce soir.

o O o

Eren avança, sans trembler. Il n'avait pas le droit au doute, tout était prévu avec Armin. Il leur faisait confiance. Livaï et Mikasa le protégeaient, tout irait bien.

Il tourna dans la rue qui le mènerait à la place centrale, feignant de ne pas remarquer les deux soldats situés de chaque côté de l'allée déserte. À partir d'ici il n'y avait pas de retour en arrière possible. Il allait devoir assurer.

Eren continua son chemin, se retenant de jeter un coup d'oeil en arrière. Il entendit les pas de quelqu'un qui courait, sûrement dans la ruelle adjacente, le bruit d'une respiration agitée, la sienne.

Eren entendit les soldats arriver alors qu'il n'était plus qu'à une centaine de mètres du lieu de rendez-vous. Une dizaine. Non, une quinzaine. Les hommes surgirent de tous les côtés, quelques secondes plus tard, l'encerclant totalement, armes pointées sur lui.

Ils s'approchèrent et Eren dégaina son revolver à son tour.

"Pas un pas de plus".

Les soldats s'arrêtèrent et le chef, Niles d'après ses souvenirs, fit un pas en avant.

"Dépose ton arme," ordonna-t-il, et il se pourrait qu'il ait utilisé sa voix d'alpha.

Eren fronça le nez. Il n'avait été en contact avec Niles que quelques fois, mais ça lui avait suffit pour décider qu'il ne l'aimait pas. L'homme n'avait pas arrêter de lui couper la parole, l'ignorant totalement dès qu'il disait quelque chose et poussant des petits soupirs agacés à chacune de ses interventions. Chose qu'il ne faisait pas avec ses collègues alphas, bien évidemment. Et pourtant Dieu savait quelle genre de merde pouvait débiter Jean.

"Pas avant d'avoir vu mes parents en sécurité", déclara-t-il, essayant de paraître plus assuré qu'il ne l'était.

Niles haussa un sourcil d'un air presque surpris avant de déclarer :

"Regarde autour de toi cinq minutes, si tu presses la détente, tu auras peut-être réussi à tuer un de mes hommes, et les quinze autres t'auront criblé de balle avant que tu ne puisse t'en réjouir. Tu n'es pas en position de marchander".

Oh que si, il l'était. Sinon il ne serait jamais venu là.

Niles avait bel et bien peur qu'Eren tire, mais non pas car il redoutait la mort de ses hommes, mais plutôt parce qu'ils seraient alors forcés d'abattre Eren avant qu'il ne fasse trop de dégâts, et ça ne plairait pas du tout à Zackley.

Et ça Eren le savait très bien. Du moins, Armin le savait très bien et l'avait dit à Eren. C'était la même chose.

"Il y a de fortes chances que Zackley te veule vivant," expliqua Armin en s'asseyant.

"Ah ? Et si ce n'est pas le cas ?" s'inquiéta Eren.

"Si ce n'est pas le cas c'est la merde parce que j'ai basé tout mon plan sur ça," répondit le blond en fronçant les sourcils, et faisant tourner une pièce d'échec entre ses doigts, "Dans ce cas on serait forcés de passer à l'opération kamikaze, avec moins de cinq pourcents de réussite… Mais fais-moi confiance, on ne devrait pas avoir à en arriver là, de un parce que Zackley sait maintenant que tu es un membre du Bataillon à part entière et que par conséquent tu détiens des informations qui pourraient fortement l'intéresser, de deux parce qu'il a besoin d'une grande quantité de ton sang, et de trois parce qu'il ne t'aime pas et veux te montrer qui est le plus fort. Enfin, ça c'est moins sûr mais les deux premières raisons devraient être suffisantes."

"J'espère que t'es sûr de ce que tu fais," répondit Eren, légèrement inquiet.

"Disons seulement à 98%. D'autres questions ?" demanda-t-il en se tournant vers le reste de l'escouade.

"La pièce d'échec, ça t'aide à te concentrer ?" demanda Eld, avec un ton légèrement admiratif.

Armin sourit.

"Nan, je trouvais juste que ça faisait cool".

Eren détourna son revolver de Niles, et le pointa contre sa propre gorge, priant pour qu'Armin ait raison. Il préférerait éviter de passer au plan kamikaze si possible.

"Je n'ai rien à perdre. Si je tire maintenant, je meure et mes parents sans doute aussi, mais si je pose mon arme, je finis dans les mains de votre chef et mes parents meurent de toute façon. Devinez lequel je préfère ?"

Niles se crispa. Soit cet oméga était stupide, soit suicidaire. Soit les deux. Il restait qu'il avait pour ordre de le ramener en vie, et il ne pouvait pas prendre le risque de voir s'il était sérieux.

Le Commandant tourna les talons, faisant signe à Eren de le suivre, ce que celui-ci fit, sans baisser ni son arme ni sa garde pour autant. Niles avait beau lui tourner le dos, une quinzaine de revolvers restaient pointés sur lui. Même s'ils voulaient éviter de le tuer, le blesser ne devrait pas les embêter plus que ça.

Il savait où la rue débouchait, mais rien n'aurait pu le préparer au tableau s'étalant sous ses yeux.

Carla était…maigre. Ses joues étaient creusées et ses bras squelettiques, mais ses yeux eux, étaient toujours les même. Des yeux dont l'or reflétait habituellement la vivacité mais qui n'étaient à cet instant plus que méfiance, avant de se teinter de confusion puis de surprise.

Personne ne lui avait rien dit, on l'avait traînée jusqu'ici sans lui donner la moindre explication, mais ce jeune homme, ce jeune homme qu'elle n'avait pas revu depuis six ans, elle le reconnaîtrait toujours.

"Eren," souffla-t-elle, si bas que seul Grisha l'entendit.

Le jeune homme s'était arrêté, et le temps semblait s'être immobilisé avec lui. Une légère brise balaya le quartier, et cette odeur si familière et pourtant si lointaine vint lui chatouiller les narines. Eren se revit à la table de sa maison, avant que tout ne bascule, avant que sa famille ne soit déchirée par le deuil, avant qu'être un oméga ne devienne un problème.

Malheureusement, le temps ne s'était pas arrêté pour tout le monde, et Eren réagit trop tard. Un soldat lui tordit violemment le bras dans le dos avant qu'il ne puisse faire quoi que ce soit, exerçant une pression jusqu'à ce qu'il ne lâche son arme. Eren essaya de résister mais le revolver finit par tomber sur le sol, rapidement suivi par son propriétaire, poussé sans ménagement.

L'oméga tenta de se relever mais se prit un coup de pied en plein ventre avant de pouvoir faire quoi que ce soit, le faisant échapper un gémissement de douleur. Ses abdos n'étaient donc vraiment là que pour faire joli.

"Eren !"

Carla et Grisha eurent tout deux un mouvement vers l'avant, seulement pour être rappelés à l'ordre par un revolver enfoncé à l'arrière du crâne.

"Les mains sur la tête, petit oméga."

Eren grimaça et sortit un couteau de sa ceinture.

"N'approchez pas !" avertit-il en se relevant.

"Lâche ton couteau ou c'est ta mère qui y passe," répondit Niles et le soldat surveillant Carla resserra sa prise sur la crosse de son revolver. "Je te signale que contrairement à toi qui n'a qu'une vie, nous avons deux otages. On peut très bien en tuer un et garder l'autre."

Eren croisa le regard désespéré de sa mère et secoua légèrement la tête. Il l'entendait déjà dire "Fuis Eren, ne te préoccupe pas de nous !", ou une idiotie dans le genre. Il était venu jusqu'ici en toute connaissance de cause. Faire demi-tour n'était pas dans ses plans.

"Libère mes parents," exigea-t-il calmement.

Le Commandant ricanna.

"Tu me prends pour un con ou quoi ?"

Ce à quoi Eren répondit en appuyant le couteau sur sa gorge jusqu'à en faire perler du sang. Il ne vit pas Carla fermer les yeux, les siens restant fixés sur ceux de Niles. Il était sérieux.

"On va faire comme ça," proposa finalement le soldat, l'air bien moins sûr de lui qu'il ne l'était quelques secondes auparavant, "je libère ton père, tu me donnes ce couteau, et après seulement on libère ta mère."

"Ma mère d'abord."

"Pas question."

Eren serra la mâchoire.

Bien sûr, Niles n'avait aucune intention de les libérer de toute façon, tout comme le jeune oméga n'avait aucune intention de se laisser prendre. Ils devaient penser qu'il tenait plus à Carla qu'à Grisha, surtout s'ils savaient que celui-ci les avait abandonnés enfants, mais Eren était déterminé à repartir avec les deux. Il espérait juste que le Bataillon ne tarderait pas trop, il n'était pas sûr de pouvoir continuer à gagner du temps.

Comme s'ils avaient entendu ses pensées, des cris s'élevèrent soudain au loin.

Eren sourit.

Pas trop tôt.

Niles tourna la tête en direction du bruit. Les membres du Bataillon s'étaient finalement montrés. Niles n'était peut-être pas aussi intelligent qu'Erwin, mais il n'était pas stupide non plus. Il était évident que Grisha mentait et n'était plus de leur côté depuis longtemps et qu'Eren ne se rendrait pas gentiment.

"Restez là," ordonna-t-il calmement et les soldats acquiescèrent, reportant leur attention sur Eren qui en avait profité pour se rapprocher de sa mère.

Il réussit à lui glisser une lame sous sa robe du bout de son pied avec un petit clin d'œil avant de reporter son regard sur Niles l'air de rien. Personne ne semblait l'avoir remarqué, preuve qu'il était encore bon à quelque chose.

Des bruits de pas rapides se firent entendre, et un soldat surgit de la rue qu'ils avaient empruntée pour venir jusqu'ici. L'homme était encore jeune et Eren le reconnut comme un cadet qu'il avait déjà eu sous ses ordres lors d'une mission. Il lui avait paru sympathique alors. Au moins il n'avait pas ignoré ses ordres parce qu'il était oméga.

Le jeune soldat fit le salut militaire et toutes les armes pointées sur lui s'abaissèrent.

"Soldat Braen au rapport ! Les rebelles ont tentés de s'infiltrer dans le périmètre au Sud mais nous les avons repoussé avec succès. Aucune perte de notre côté, l'ennemi s'est retranché derrière des habitations désertes. Devons nous attaquer ?"

"Négatif. Campez sur vos positions et préparez vous au prochain assaut. Ils ne vont certainement pas en rester là. Le plan A est toujours d'actualité, faites suivre à toutes les unités."

"Oui Monsieur !" s'époumona le jeune soldat en refaisant le salut et Eren se retint de lever les yeux aux ciels. Encore un jeune plein d'illusions.

Leurs regards se croisèrent et Eren le vit légèrement hésiter avant d'hocher brièvement la tête en guise de salut. Niles lui fit les gros yeux, tandis qu'Eren arborait au contraire un air agréablement surpris, et le jeune homme s'empressa de décamper. Il ne devait pas savoir pourquoi il était là celui-là, parce qu'on ne salue pas un prisonnier, même si celui-ci est votre ancien supérieur.

Niles se tourna vers Eren une fois le soldat parti.

"Tu croyais franchement parvenir à quelque chose avec cette petite attaque de rien du tout ?"

Et toi tu crois parvenir à quelque chose avec ce petit cerveau de rien du tout ? faillit répondre l'oméga, mais les mots ne franchirent pas ses lèvres.

"Ça ne change rien, j'ai encore ma vie en jeu, alors si vous ne voulez pas mettre Zackley en colère, le marché tient toujours. Je veux que vous sortiez mon père du périmètre."

Niles fit claquer sa langue sur son palais avant de finir par se tourner vers ses hommes.

"Libérez Grisha," ordonna-t-il à contrecoeur.

Un soldat s'occupa de couper les liens de l'homme et celui-ci se frotta les poignets en regardant son fils avec incrédulité. Il espérait vraiment que celui-ci avait un vrai plan en tête, parce que jusque là ça semblait très mal parti.

"Maintenant donne moi ça," exigea Niles en tendant la main vers l'arme que tenait toujours Eren.

"Pas tant qu'il n'est pas remis au Bataillon."

Niles sourit juste avant qu'il ne ressente une piqûre à l'arrière du cou. Son premier réflexe fut d'y porter la main et d'arracher la fléchette tranquillisante mais Eren sentait déjà ses genoux fléchir sous son poids.

"Pratique ça…" murmura l'alpha d'un air joueur, "si je me rappelle bien c'est toi qui les as remis à la mode."

Eren ne put que lui jeter un regard noir alors que des soldats récupéraient son couteau, le traînaient auprès de sa mère et le fouillaient, manquant de peu la petite lame cachée derrière son oreille, dissimulée par ses longues mèches brunes.

La situation était loin d'être idéale. Bien sûr, il avait pris soin de cacher une capsule de l'antidote contre cet anesthésiant -encore un miracle d'Hanji- derrière ses gencives, mais le poison ne serait pas neutralisé immédiatement.

Eren ferma les yeux après avoir ingéré la gélule, essayant de se concentrer sur son corps alors qu'on lui liait les mains dans le dos. C'était le moment où il était censé produire des phéromones alphas, mais son esprit était brouillé, et tout semblait tourner autour de lui.

Oui enfin, même s'il avait été en pleine forme il était prêt à parier la vie de Jean qu'il n'aurait pas été capable d'en produire. Il n'y arrivait qu'une fois sur dix en entraînement alors avec le stress…

Il pouvait prendre toutes les inspirations qu'il voulait, se répéter qu'il devait le faire en fronçant les sourcils, ça ne changeait rien. C'était le signe qu'il était temps de passer au plan B. Ou plutôt le "3A : phéromones pour les nuls".

Eren ferma à nouveau les yeux, essayant de faire abstraction des doigts qu'on introduisait dans sa bouche pour vérifier qu'il n'y dissimulait pas de pillule de cyanure. Eugh, dégueu. Ce mec avait intérêt à s'être lavé les mains.

Il n'eut qu'à se laisser aller pour que bientôt un doux parfum ne vienne embaumer l'air. C'était bien plus facile, pensa-t-il alors qu'il laissait libre cours à ses phéromones omégas.

Eren vit le moment où Niles le sentit, ses narines tressaillirent et ses pupilles dilatées se tournèrent vers lui. Il aurait vraiment préféré être capable de créer des phéromones alphas plutôt que se mettre en danger comme ça.

"AR16," annonça-t-il à tous ses soldats qui aquiesçèrent immédiatement et sortirent d'une sacoche un petit appareil qu'ils attachèrent sur leurs nez et bouches sur le regard choqué d'Eren.

"Tu croyais quand même pas qu'on tomberait dans ton petit piège ?" demanda Niles avec mépris, la voix légèrement déformée par son AR16, "utiliser tes sales phéromones omégas pour essayer de nous amadouer…"

Eren se retint de ricaner.

o O o

"Attend attend !" interrompit soudain Eren, "On va avoir un problème ! Même si je parviens à produire des phéromones alphas ou même omégas, je sais qu'au moment où j'ai quitté l'armée, ils venaient de terminer la confection d'une sorte de masque pour empêcher les soldats de sentir les phéromones. Au départ c'était surtout prévu pour ne pas se faire intimider par les alphas, donc je ne pense pas qu'ils les porteront dès le début. Mais si je ne parviens pas à les prendre par surprise avec des phéromones alphas et que je suis obligé d'utiliser les omégas, ils auront largement le temps de mettre leur masque."

Armin réfléchit, la tête posée sur ses mains jointes.

"On pourrait peut-être s'en servir à notre avantage…"

o O o

Le claquement caractéristique de semelles sur les pavés se fit soudain entendre, et une nouvelle soldate déboula dans la grande place. Ah, celle-là il ne la connaissait pas.

On lui donna aussitôt un appareil pour ne pas respirer les phéromones d'Eren et elle exécuta le salut militaire en se tournant vers Niles.

"Soldat Hirtz au rapport ! Une nouvelle attaque a été menée à l'Est ! Tous les soldats ayant gardé leurs postes, la riposte a été plus facile que prévue, nous demandons cependant des renforts !"

"Unité B, vous y allez. Ils vont sûrement tenter une troisième percée autre part, au Nord ou à l'Ouest, aussi toutes les unités contrôlant le périmètre doivent camper sur leurs positions. Le renfort viendra à chaque fois du centre. Tant qu'ils n'infiltrent pas le périmètre, tout se déroulera comme prévu."

Vas-y continue de dévoiler tout ton plan devant moi…Ce mec est soit con, soit trop sûr de lui. Ce qui est un pléonasme lorsqu'on parle d'un alpha dans l'armée.

"Compris !" répondit la soldate inconnue avant de repartir, suivie par six autres hommes.

"Tu as entendu ?" demanda Niles en saisissant Eren par les cheveux avant de le jeter au sol , "Tes petits camarades peuvent essayer de créer autant de diversions qu'ils veulent, nous sommes assez nombreux ici pour venir en renfort à tout le périmètre. Tu croyais peut-être réussir à nous berner ?"

Lui, non. Heureusement que c'était Armin qui faisait les plans du coup.

o O o

"Il faut absolument infiltrer leur périmètre de sécurité," expliqua Armin en pointant du doigt le cercle tracé sur la carte, "les meilleurs tireurs devront s'infiltrer par les passages secrets après qu'ils aient fouillé toutes les maisons et 'sécurisé' la zone et le reste fera semblant d'attaquer au Sud, à l'Est et à l'Ouest."

"Pourquoi pas au Nord ?" demanda Eld avec curiosité.

"C'est sûrement par là qu'ils voudront s'enfuir. Il faut leur laisser croire qu'ils peuvent encore se retirer."

"Et nous on les attendra là-bas, c'est ça ?"

"Uniquement en cas de force majeure. S'ils arrivent jusque là, c'est que Grisha et Carla seront sûrement morts."

"Ok," posa Hanji, "qui veut se planquer à l'intérieur du périmètre ? En sachant que ce sera sûrement l'endroit le plus dangereux," précisa-t-elle et Armin confirma.

Livai fut le premier à se proposer, rapidement suivi par tous les membres de son escouade à l'exception de Pétra.

Eren la regarda d'un œil interrogateur.

"Pétra ?"

"Houla non, mieux vaut que je fasse partie de l'équipe qui attaque, je suis nulle au tir. Tu ne te rappelles pas ? Lors de notre première rencontre, à un moment t'étais à même pas dix mètres de moi et j'avais réussi à te manquer".

Eren se souvenait très bien de cette première altercation. Il était alors parti dans des théories de fou impliquant des esquives et des non-esquives parfaitement calculées, bref, du gros n'importe quoi.

"Euuuh, non je ne me rappelle pas non".

"Le but des équipes extérieures est de les obliger à vider le centre. Zackley va vouloir essayer de garder cette mission secrète, ce qui signifie qu'ils ne seront pas si nombreux. Ils viendront demander du renfort," conclut Armin.

"Et s'il y a quand même beaucoup de soldats pour me surveiller, on fait quoi ?" demanda Eren.

L'oméga blond fit la grimace.

"On passe au plan kamikaze."

o O o

Dissimulé juste à côté de la fenêtre du premier étage, Livai attendait. Il gardait un œil sur ce qui se passait dans la place à peine quelques mètres en dessous de lui, veillant bien à ne pas se faire repérer. Au final, une dizaine d'entre eux s'étaient infiltrés dans Utgard par les passages secrets. Plusieurs fois, son doigt avait tressailli, mourant d'envie d'appuyer sur la gâchette pour sortir Eren de là. Mais il devait attendre, ou tout leur plan partirait en fumée.

Dépêche-toi d'envoyer le signal Eren.

o O o

Carla fut la première à les sentir. Les phéromones d'alarme de son fils, mais rapidement elles se muèrent en phéromones d'agrégation puis d'apaisement. Il répéta deux fois le motif avant qu'une autre odeur ne lui réponde. Des phéromones de territoire alphas. Carla écarquilla les yeux. Seuls Eren, Grisha et elle-même pouvaient les sentir, tous les autres portant leur masques. Elle échangea un regard avec son mari toujours encadré par deux soldats menaçant. Leur fils communiquait. Mais avec qui ?

Eren avait l'esprit bien plus clair maintenant (Hanji était vraiment douée), lui permettant de communiquer avec aisance. Armin les avais forcé à apprendre par cœur les vingt-quatre combinaisons qu'il avait inventé. Plus ses quinze plans différents, plus la topographie exacte de tout le quartier. Il avait eu plus de choses à apprendre avant de venir ici que pour tous ses tests d'admission réunis.

Pendant ce temps, Niles venait d'entamer un long discours sur l'infériorité des omégas, surtout ceux qui ne connaissaient pas leur place sous le regard blasé d'Eren.

"... contre-nature. En même temps tu as sûrement été élevé comme un demeuré, il n'y a qu'à voir tes parents. Un oméga ne devrait pas agir comme…"

Visiblement ça lui plaisait de le rabaisser, être moins doué qu'un oméga semblait avoir blessé son égo plus important que l'appétit de Sasha.

"...pas si difficile. Vous n'avez qu'un rôle dans votre vie, mais même ça tu ne peux pas le faire correctement. Si tu crois que les gens de ta race sont capables de surpasser ceux comme moi…"

Blah blah blah.

Enfin, Eren n'allait pas se plaindre, chaque minute qu'il passait sur son monologue était du temps en plus pour essayer de se libérer. Pas besoin de chercher plus loin les raisons de l'incompétence de l'armée.

"...comme je descends d'une grande lignée d'alphas. Forts, nobles et intelligents. C'est un trait de famille."

"Tu es là où il s'arrête," rétorqua-t-il sans réfléchir.

Oups, il n'avait pas pu la retenir celle là. Trop tentant. Et visiblement, il n'était pas le seul à penser ça, d'après les sourires en coin de certains soldats.

Niles inclina la tête avant de s'approcher d'un air menaçant et Eren soutint son regard. Le coup qui suivit l'atteint en plein diaphragme.

"Tu devrais apprendre ta place Eren, c'est un conseil que je te donne," dit-il alors que celui-ci était secoué de spasmes, une grimace de douleur sur le visage et la respiration saccadée. "J'en ai assez. Emmenez-le, et tuez les deux autres."

Eren sentit des sueurs froides couler le long de son dos. Ça allait trop vite, il devait gagner du temps.

Eren croisa le regard de sa mère qui hocha discrètement de la tête. Il secoua légèrement la sienne avant d'envoyer une puissante vague de phéromones d'espacement. Il n'était pas encore prêt. La petite lame derrière son oreille s'était détachée lorsqu'il avait été projeté au sol et il avait mis plus de temps que prévu pour la récupérer sans se faire remarquer. De plus elle était assez fine pour rester discrète, mais cela signifiait aussi qu'elle n'était pas très efficace pour couper une corde : cela faisait plusieurs minutes qu'il sciait ses liens mais il n'en était même pas rendu au tiers. Il avait également repéré un bout de verre entre les pierres de la route pavée, mais il était désormais sous le pied d'une soldate. Tant pis, il devrait se débrouiller avec sa lame.

"Attendez qu'on soit sortis du périmètre avant d'exécuter les otages et rejoignez-nous à la base Nord," annonça Niles à l'intention de ses hommes avant de se tourner vers eux.

Deux hommes l'attrapèrent par derrière et le remirent debout mais Eren résista de toutes ses forces. Le soldat à sa droite avait un couteau glissé dans sa ceinture. S'il pouvait s'en saisir… Le reste du Bataillon n'était pas censé agir tant qu'il n'avait pas les mains libres.

Le jeune homme réussit à se défaire de l'emprise des deux soldats d'un coup d'épaule et ses doigts frôlèrent le manche du couteau quand Niles le frappa à l'arrière de la tête. Il tomba à genoux, avant de se prendre un coup de pied dans le ventre suivit d'un autre dans le dos.

"Eren !" s'écria Carla, et il la vit bouger légèrement.

"Attend !" ordonna-t-il avant d'entendre le craquement d'une côte qui se brise sous le pied de Niles, le faisant hurler de douleur.

"Qu'est-ce que tu crois que tu es en train de faire. Arrête de faire l'imbécile où on te cogne jusqu'à ce que tu sois inconscient pour que ce soit plus facile de te transporter."

Eren ne dit rien, mais vit l'éclat de verre cinquante centimètres de lui. S'il pouvait l'attraper... Le jeune oméga se servit du nouveau coup de botte pour rouler sur le côté avec un gémissement.

L'éclat de verre était désormais entre ses doigts.

o O o

"Pitié, que quelqu'un me dise que le plan repose sur autre chose que foutre des éclats de verre entre les pavés… "

"T'as une meilleure idée, peut-être ?"

"Non mais sérieusement quoi", se défendit Auruo, "elle vient d'où cette idée ?"

"Ça n'a peut-être l'air de rien comme ça, mais ce genre de petit détail peut faire la différence. Et puis même s'ils les remarquent, ce n'est pas suspicieux. Au pire ça ne sert à rien, au mieux ça sauve des vies."

"Et si ça ne sert à rien ?"

"Dans ce cas on passe au plan-"

"Kamikaze... On sait."

"Ah non, cette fois on passe au plan patate chaude."

"..."

"..."

"..."

"Il y a un moment il va falloir arrêter avec les noms à deux balles."

o O o

Livai ne pouvait plus supporter de voir Eren se faire frapper. C'était dur pour tout le monde, mais son instinct rendait les choses bien plus difficiles. Une goutte de sueur perlait à sa tempe et jamais il n'aurait cru qu'attendre le signal d'Eren serait aussi dur. Un nouveau gémissement de douleur lui parvint et il serra les dents si forts qu'il pouvait déjà prévoir un rendez-vous chez le dentiste.

Livai jeta un nouveau coup d'oeil par la fenêtre pour voir Eren maintenu au sol d'un pied sur la nuque. L'alpha se força à respirer lentement mais chaque seconde que passait Niles à appuyer sur le cou d'Eren était une seconde de plus pour lui sans oxygène.

Livaï serra le poing mais ce n'était plus suffisant.

"Et puis merde," jura-t-il en se levant et faisant feu.

"Merde merde merde".

Il n'aurait pas dû intervenir, mais c'était trop tard. Niles tomba sur le sol, une balle dans le crâne et tout s'enchaîna très vite.

Grisha bouscula l'homme à côté de lui, se saisissant de son couteau au passage et se rua vers son fils pour le libérer tandis que tout le reste du Bataillon faisait feu en même temps. Carla finit de couper ses liens grâce à la lame qu'Eren lui avait discrètement glissée tandis que l'armée se mettait à couvert tout en ripostant. Un soldat attrapa Eren pour s'en servir comme otage mais celui-ci le repoussa d'un coup de pied dans les côtes. Grisha arriva à sa hauteur et coupa ses liens et tout deux se précipitèrent pour aider Carla.

Eren sentit une balle lui égratigner la jambe et une fenêtre explosa juste à côté, envoyant des éclats de verre partout.

"Partez !" s'écria Eren en poussant ses parents dans une ruelle.

Il s'empara de l'arme d'un soldat gisant sur le sol et se servit de son cadavre comme bouclier. Autour de lui c'était le chaos. Les balles et les exclamations fusaient de partout, des morts et des blessés jonchaient déjà la place.

Les soldats s'introduirent dans les maisons et les membres du Bataillon cachés là n'eurent pas d'autre choix que de s'enfuir. Il était le seul à pouvoir les retenir désormais, s'il partait maintenant, ses parents n'auraient pas le temps de se mettre en sécurité.

Du moins c'est ce qu'il pensait jusqu'à ce qu'il ne vit Livai courir vers lui, l'attraper par le bras et l'emmener dans une ruelle opposée tout en tirant sur leurs adversaires.

"Cours !"

"Mais, et mes parents !" s'exclama Eren sans s'arrêter pour autant.

"C'est toi qu'ils veulent ! L'escouade Mikasa est déjà en train de les chercher, il faut faire diversion !"

o O o

Grisha ouvrit la porte d'une maison au hasard et y porta une Carla tremblante avant de s'enfermer à double tour et de barricader l'entrée. Il ne pouvait pas aller plus loin, Carla était au bout de ses forces, exténuée par les mauvais traitements de six ans de captivité et la course effrénée qu'elle avait dû entreprendre pour sauver sa vie.

"Eren ?" demanda-t-elle dans un murmure.

"Ne t'inquiètes pas, je suis sûr qu'il va s'en sortir. Tout va bien se passer," répondit-il avec un sourire qui se voulait rassurant en replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille.

"Tout va bien se passer," répéta-t-il en portant une main à son côté droit en grimaçant.

Elle en revint couverte de sang.

o O o

"Ici !" indiqua Livaï en ouvrant la porte d'une maison à la volée et en y poussant Eren juste à temps.

Ils attendirent que les hommes à leur poursuite passent devant eux, pistolet prêts au cas où, mais ceux-ci ne s'arrêterent pas. Les deux hommes poussèrent un soupir de soulagement.

"Tout va bien ?" demanda Livai, inquiet, mais Eren le rassura d'un hochement de tête.

"Ça ira. Une côte cassée et quelques éclats de verre ici ou là, mais rien que je n'ai pas déjà eu. Il faut qu'on sorte d'ici."

Livai approuva et se dirigea vers le fond de la pièce, poussa une commode puis s'agenouilla sur le carrelage. Eren le regarda soulever un carreau bancal et passer la main dessous, en sortant une petite clé qu'il introduit dans une interstice dans le mur si petite qu'il aurait été impossible de la trouver sans connaître son existence au préalable. Le panneau bascula, dévoilant un trou d'à peine un mètre carré et Livai s'y glissa avant de faire signe à Eren de le rejoindre. Le jeune homme le suivit, se laissant tomber avec précaution sur ce qui semblait être du gravier et Livai remit le pan du mur en place, les plongeant dans le noir. Une étincelle plus tard, une torche éclairait une galerie juste assez grande pour qu'ils puissent se tenir debout.

Eren se tourna vers Livaï et enroula ses bras autour de ses épaules, nichant son nez dans son cou.

"Je suis content d'être vivant."

Livaï retourna brièvement l'étreinte.

"On doit y aller."

Eren acquiesça et les deux hommes se mirent à marcher en silence. Le plus jeune allait faire une remarque sur la taille de la galerie (et comment ça devait être pratique de faire un mètre soixante) quand il remarqua la tête que tirait Livaï.

"Qu'est-ce qu'il s'est passé ?" demanda-t-il, l'inquiétude s'emparant immédiatement de lui.

Livai s'arrêta de marcher mais garda les yeux rivés sur le sol.

"Je suis désolé, Eren. J'ai merdé."

o O o

Grisha était médecin. Il savait que lorsqu'une flaque de sang atteignait une certaine taille, ça ne servait plus à rien d'espérer. Au delà de deux litres, compresser la blessure ne suffisait plus. Il ne pouvait rien faire sinon tenter de protéger Carla, seul contre les hommes armés à leurs poursuite.

Un bruit se fit entendre non loin, et Grisha resserra son étreinte sur sa femme. Soudain, le pan droit de la petite cheminée au fond de la pièce coulissa et une jeune femme en sortit difficilement, à quatre pattes et son arme pointée en avant à la recherche d'éventuels ennemis.

Grisha écarquilla les yeux lorsqu'il reconnut celle qu'il considérait comme sa propre fille se précipiter vers lui.

"Mi…kasa ?"

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Ils étaient enfin arrivés au point de rendez-vous, une petite pièce aménagée dans la roche, meublée d'une petite table et éclairée avec une petite lampe. Hanji, Eld et Auruo étaient là, ainsi que cinq autres, réunis autour d'un plan. Le soulagement se lit sur leurs visages lorsqu'ils reconnurent les deux hommes et Hanji leur expliqua qu'ils étaient en train de se répartir le quartier à fouiller pour retrouver les deux otages. Ils allaient tous partir dans une direction lorsque des bruits de pas résonnèrent dans la galerie Sud et toutes les armes se levèrent, parées à exécuter le nouvel arrivant s'il s'avérait être un intrus.

Une torche approchait lentement, mais elle était trop loin pour qu'on puisse discerner les personnes qui la tenait. Eren tressaillit et se précipita soudain dans la galerie en courant.

"Eren attend !" s'exclama Hanji mais il ne s'arrêta pas.

Il avait reconnu l'odeur de Mikasa en premier, accompagnée d'une autre odeur familière.

Sa mère se figea en l'apercevant et sortit des bras de Mikasa pour faire quelques pas tremblants dans sa direction. Eren la ratttapa juste avant qu'elle ne tombe et elle le serra dans ses bras avec toute la force qu'il lui restait, les larmes roulant le long de ses joues sans retenue.

"Ah c'est vous," soupira derrière lui Hanji en baissant son arme.

Eren se mit à doucement caresser la tête de sa mère dans l'espoir d'apaiser ses pleurs et leva les yeux vers Mikasa, dans une interrogation muette. La jeune femme secoua la tête, l'air sombre, et Eren comprit.

Livai lui avait dit. Il avait vu Grisha se prendre une balle dans le ventre lorsqu'il avait accouru pour sauver son fils. Il s'était préparé à cette réponse.

Ça ne faisait pas moins mal.

Eren sentit le regard de Livaï sur lui alors que les autres accouraient à leur rencontre et une vague de tristesse l'envahit lorsqu'il se rendit compte qu'il avait déjà pardonné son père. Pour Carla, pour Mikasa, pour leur famille déchirée il avait bien voulu pardonner.

Cela n'avait plus d'importance désormais.

Eren oublia le monde extérieur quelques instants. Il ne sentit ni Mikasa passer devant lui les larmes aux yeux, ni le doux toucher de Livaï sur son bras. Seuls les sanglots de sa mère résonnant dans le tunnel parvinrent jusqu'à lui.

À suivre...


Eh oui, Goodbye Grisha, personnage secondaire dont on a honnêtement un peu rien à foutre. C'est un peu triste pour Carla, Eren et Mikasa, mais je sais pas si ça vous a fait quelque chose à vous ? Par contre ça aura des conséquences…

Sinon je sais pas si ça vous intéresse, mais j'ai commencé une autre fic encore, une omegaverse avec de la magie du slow burn, du enemies to lovers bref tout ce que j'aime mais je veux attendre d'avoir pas mal d'avance avant de commencer à le poster. J'ai même fait un trailer !

Enfin bref, prenez soin de vous, surtout en ces temps difficiles, et une pensée pour tous ceux qui ont du mal en ce moment, ça passera.

Un dernier grand merci à tous pour vos follow, fav ou review (qu'elle soit petite ou longue !). Chacun d'entre eux m'apporte énormément de joie et d'encouragement quand je n'ai plus la motivation. Si cette fic continue c'est grâce à vous, alors ne sous-estimez pas votre pouvoir et donner plein d'amour aux auteurs qui je le rappelle, publient gratuitement ! Que vous soyez timide ou non, votre message n'a pas besoin d'être hyper profond pour faire plaisir alors lancez-vous !

Gros bisous et à bientôt ! Enfin j'espère ! ;)