Ciaossu ! La suite tant attendue des aventures de Merlin et Arthur est enfin en ligne ! Oui, je sais, ça fait un moment. Un looong moment mais parfois la RL est une sale ****, il s'est passé beaucoup trop de choses et je n'arrivais pas à en voir le bout… Bref, je manquais également de motivation pour écrire, c'était le vide dans ma tête, c'était horrible. Je savais que j'allais finir cette histoire parce que j'aime les histoires complètes plus que tout mais c'était vraiment difficile de m'y mettre. J'ai attendu que mon envie d'écrire revienne et ça a pris un peu de temps, j'en suis désolée. Mais je préfère ça plutôt qu'écrire un truc sans âme. Voilà, je suis désolée pour l'attente et pour ceux et celles qui ont perdu l'espoir de me voir revenir. Voilà enfin les aventures des petites princesses de Camelot ! Bonne lecture.

Merci à ceux et celles qui me laissent des reviews, c'est vraiment une source de motivation et d'encouragement pour moi. C'est seulement comme ça que je sais si ce que j'écris plaît ou pas, donc merci de me laisser des messages d'encouragements. Je vous aime !

J'attends avec impatience vos reviews pour ce chapitre ^^ héhéhé~ je n'en dis pas plus !

Enjoy it !

Disclaimer : Rien ne m'appartient, c'est à la BBC (dommage !), enfin si l'histoire est à mwa quand même !

Avertissement de l'auteur : Ceci est une fanfic sur une relation entre hommes, donc HOMOPHOBES passez votre chemin, c'est également un MPREG donc si vous n'êtes toujours pas d'accord, sérieux passez votre chemin !

Note de l'auteur :

Bonne lecture !

ShiyaMiam

Kissu :3

~ Chapitre 17 : Les Chipies de Camelot ~

Merlin allait s'arracher les cheveux, ce n'était pas possible ! Où était passé ses filles ? Il traversa le château au pas de course en direction des cuisines.

- Maria ! s'écria-t-il en pénétrant dans l'endroit qui semblait vivant du matin jusqu'au milieu de la nuit.

- Votre Majesté, que faites-vous ici ? Si c'est pour les princesses, elles se sont enfuies depuis belle lurette ! répondit la matrone sans se détourner de sa tâche à savoir, pétrir sa pâte.

- Oh, je vais les… respire ...merci.

Merlin sortit précipitamment des cuisines sous le rire des femmes qui travaillaient autour des fourneaux. Elles avaient toutes l'habitude de voir soit le Roi Arthur ou Merlin à la recherche des jumelles qui avaient une fâcheuse tendance à se volatiliser. La faute à leur pouvoir disait certains, la faute à leur intelligence murmurait d'autres.

Merlin traversa le jardin royal en direction de la Ville Basse, il avait toutes les chances du monde de trouver les deux petites chipies qu'il cherchait. Puis, un cri le fit changer de direction. Qu'avaient-elles encore fait ?

O*O*O*O*O*O*O

- Majesté ! cria un soldat d'une voix paniquée.

Arthur arrêta sa tâche, à savoir mettre une raclée à Lancelot et se tourna vers l'un de ses soldats. Il haussa un sourcil en attendant silencieusement.

- Majesté, les princesses, les princesses ! essaya désespérément de dire le pauvre malheureux.

- Quoi les princesses ? demanda-t-il en penchant la tête sur le côté.

- Elles ont animé les armures de la salle d'arme !

Au moment où il finit sa phrase, une armure jaillit dans la cour et commença à fendre l'air de son épée, puis d'autres apparurent avec différents types d'armes. Gauvain éclata de rire :

- Ça c'est du Aoife tout craché !

Une armure équipée d'une massue frappa violemment un pauvre palefrenier qui tentait de fuir, mais au moment ou l'arme le toucha, elle se transforma en une multitude de bulles de savon qui s'éparpillèrent dans la brise. Il eut un moment de silence avant que des cris commencèrent à resonner dans tout le château.

- Et ça, c'est du Siobhàn tout craché, remarqua Lancelot avec un petit sourire aux lèvres.

- Bon, les gars, il faut arrêter ces armures ! finit par crier Arthur, une fois le moment de surprise passé.

Le château connut un moment cocasse lorsque les soldats de camelot se mirent à poursuivre des armures vides qui perdaient dans la course, leurs jambes, ou encore leurs têtes. Les armures finirent ligoter dans un coin du camp d'entrainement sous la surveillance des jeunes soldats. Merlin débarqua au même moment, les bras croisés sur sa poitrine. Il fusilla du regard son époux qui lui adressa un sourire éclatant :

- Où sont tes filles ? demanda-t-il d'entrée de jeu.

- Ah, parce que ce ne sont plus que mes filles, maintenant ? répliqua un Arthur amusé.

- Quand elles ne m'écoutent pas, ce ne sont plus que les tienne ! Ce n'est certainement pas de moi qu'elles tiennent cette impertinence ! déclara Merlin d'un ton sans réplique.

Arthur éclata de rire face à tant de mauvaise foi.

- Mon amour, je ne connais personne de plus impertinent que toi !

Il s'approcha de sa moitié et le prit dans ses bras, n'ayant que faire des regards. Il n'avait jamais hésité à montrer son amour à son mari ou encore à ses filles. Même en plein camp d'entraînement. Tout cela était éloigné du protocole de comportement de la royauté, cependant, il en avait cure.

- En attendant, elles ont disparu, grommela Merlin en croisant les bras autant qu'il pouvant dans sa position.

Une jambe d'armure tenta vaillamment de s'enfuir dans un cliquetis de fer peu discret. D'un geste agacé de la main Merlin lui rendit son immobilité.

- Elles doivent certainement être dans la ville basse, lança Gauvain avec un sourire en coin.

- C'est le jour des tartes, renchérit Lancelot en rejoignant le couple royal.

- Oh bon sang !

Arthur fronça les sourcils avant de ricaner : les choses allaient encore être mouvementées là-bas. Ce sont des petites sorcières après tout ; les choses ne peuvent qu'être mouvementées.

O*O*O*O*O*O*O

- Papa va nous gronder ! chuchota Siobhàn en tirant la tunique de sa sœur.

- Pas s'il ne le sait pas, répliqua Aoife en haussant les sourcils.

- Il sait toujours ! s'écria Siobhàn en boudant.

- Chuuuuut !

Aoife se fit plus petite en regardant à travers le tas de paille derrière lequel elles s'étaient cachées. Elles observèrent leur proie sortir de l'atelier, les bras chargés d'un plateau garnie de tartes au citron. Les meilleurs de tout le Royaume –selon les petites princesses.

- Bon, voilà : des araignées, le plateau, et le jardin ! récita consciencieusement la petite Aoife en fronçant ses jolis sourcils roux de concentration.

- Mais...mais… balbutia Siobhàn les grands yeux bleus humides et la lèvre tremblante.

- Pas peur, petite sœur, pas pour toi les araignées ! assura l'aînée des jumelles en posant une main réconfortante sur l'épaule de sa sœur.

- Peut changer ?

Aoife hocha furieusement la tête, elle savait que sa sœur avait très peur des araignées comme beaucoup de personnes d'ailleurs. Elle ne comprenait pas très bien, elle les trouvait amusantes, elle. Et puis de toute façon, Siobhàn était plus forte pour les sorts qu'elle. Leur Papa disait que Siobhàn était beaucoup plus pupsile ? nupsile ? subsile ? Oh, elle ne se rappelait plus le mot ! Elle était beaucoup plus discrète qu'Aoife.

- Vas-y !

Les yeux de la cadette s'illuminèrent d'une couleur dorée avant que des araignées toutes mignonnes et blanches apparurent sur les bras du pâtissier.

- Hein ? s'exclama le pâtissier en fronçant les sourcils.

- Bhàn bhàn, ça ne fait pas peur ! murmura furieusement l'aînée en secouant la tête.

- Mais je ne veux pas lui faire mal, gémit la petite fille rousse.

- Regarde !

Au moment ou elle dit cela, une taupe géante jaillit du sol juste devant le pâtissier qui poussa un hurlement de panique et lâcha le précieux plateau. Aussi agile qu'un singe, Aoife bondit en avant, rattrapa le plateau contenant les douceurs et s'enfuit aussi vite que ses petites jambes lui permettaient, sa sœur sur les talons.

Elles avaient réussi ! Elles avaient réussi ! Le cœur battant la chamade, les petites filles se tenaient cachées derrière leurs buissons de prédilection. Elles déposèrent leur butin à même le sol avant de se jeter dessus en poussant des petits cris de joie et de bonheur que seuls les enfants pouvaient faire face à leurs douceurs préférées.

- Ch'est trop bon ! s'écrièrent les petites princesses en cœur.

- Je l'espère pour vous. Parce que la punition sera plutôt acide, mes chéries.

- PAPA !

Les deux fillettes se redressèrent comme si elles étaient assises sur des ressorts. Elles cachèrent dans un réflexe purement enfantin le fruit de leur larcin dans leurs dos. Un sourire innocent barbouillé de crème au citron accroché à leurs visages, elles levèrent les yeux vers Merlin.

- Ch'est pas ce que tu crois…commença Aoife en se mettant à se dandiner sur place comme à chaque fois qu'elle tentait de mentir.

- Ah ? Qu'est-ce que je crois ? demanda-t-il en tentant désespérément de garder son sérieux.

- Je chais pas ? Qu'on a fait une bêtise ? demanda Siobhàn en penchant la tête sur le côté.

Merlin ne dit rien et se contenta de les observer d'un regard qu'il se voulait sévère, mais il se retenait de sourire tendrement face à leurs bouilles adorables. Les deux petites princesses observèrent leur père avec crainte en se mordillant la lèvre inférieure dans une parfaite synchronisation. Elles avaient été prises la main dans la tarte : normalement, elles étaient censées être avec leur préceptrice pour apprendre à s'habiller et les bonnes manières et tout, mais elles s'étaient éclipsées. De toute façon, berk, c'était plus amusant de manger avec les doigts qu'avec une fourchette. Et puis, c'était plus pratique de courir avec un pantalon qu'une robe. Siobhàn se pencha doucement vers sa sœur aînée :

- Tu vois, il sait toujours ! Je te l'avais dit ! chuchota-t-elle d'une petite voix aussi discrète que pouvait l'être des enfants.

- Chuuuut !

Merlin regarda avec tendresse leur interaction et ne tenant plus, il éclata de rire. Elles étaient adorables et il les aimait de tout son cœur. Dire qu'il les avait portées en son sein pendant huit mois, dire qu'hier encore elles étaient des petits nourrissons et maintenant elles étaient si grandes.

- Eh bien, je vois qu'on s'amuse bien ici.

- PÈRE ! s'écrièrent les deux petites, voyant déjà en leur père blond leur salut.

Elles se jetèrent dans les jambes de Arthur avec force, immédiatement Aoife se mit à l'escalader telle une petite acrobate.

- Ah mes petites princesses, qu'avez-vous encore fait ?

- Rien, répondit immédiatement l'aînée des jumelles avec un joli sourire innocent.

- On a mangé des tartes ! répondit timidement Siobhàn en tendant les bras à son père.

Ce dernier se baissa, la saisit sous les aisselles avant de la soulever dans ses bras.

- Bhàn Bhàn ! C'est un sucret ! s'offusqua Aoifa depuis les épaules de son père

- Un secret, la reprit gentiment Arthur avec un sourire dans la voix.

Merlin regarda cette scène avec un baume au cœur. Voir Arthur avec ses deux filles dans les bras, il n'avait rien vu de plus beau que cela. Ses cheveux blonds s'accordaient à la perfection avec leur cheveux couleur de flamme. Son cœur se gonfla d'un sentiment de bonheur, d'amour si fort, si puissant qu'il crut qu'il allait en mourir.

- Mon amour ? Tout va bien ? lui demanda le jeune roi en haussant les sourcils.

Merlin ne répondit pas, mais s'approcha d'eux, les yeux pleins d'amour et le cœur battant de joie.

- Papa, tes zyeux brillent ! remarqua Siobhàn en frottant sa joue contre la main de Merlin qui venait juste de se poser sur sa joue.

- Y fait la magie de l'Amour, répondit Aoife d'une voix très docte.

- Oooooh, répondit sa jumelle d'un ton extatique.

Merlin rit et serra dans ses bras son époux et ses enfants. Il sentit le souffle chaud de son mari dans ses cheveux et les lèvres de celui-ci effleurer son front tendrement. Les jumelles poussèrent un soupir de bonheur, entouré par l'amour de leurs parents. Elles étaient persuadées d'avoir évité la punition. Parce que quand Papa faisait la magie de l'Amour, il oubliait souvent de les punir.

- N'y croyez pas trop mes petites louloutes, vous serez quand même punies. Même si Papa fait la magie de l'Amour, ricana Arthur qui semblait avoir suivi le cours des pensées des petites.

- Bon d'abord, rentrons vous débarbouiller.

- Oh naaaan, pas le baiiin ! geignit la petite Aoife d'une voix désespérée.

- Moi j'aime bien, répliqua Siobhàn de sa petite voix timide.

- Je me demande de qui elle tient, souffla Merlin en rattrapant l'aînée de ses filles qui tentait de s'enfuir des épaules de son père.

Elle gigota de toutes ses forces dans les bras du sorcier qui la fit cesser d'un regard noir.

- peuf, t'es même pas drôle ! On s'est lavées hieeeeeer ! gémit-elle encore dans une vaine tentative d'y échapper.

- Mon ange, le bain c'est tous les jours.

- Mais pourquoiiiiiiii ?

- Parce que c'est comme ça, tout le monde doit prendre un bain pour être propre et rester en bonne santé.

- Oncle Wain dit que ça fait tomber la peau de trop se laver.

Merlin leva les yeux au ciel avant de lancer un regard agacé à Arthur.

- Rappelle-moi pour quelle raison Gwain est le parrain de ce goret ?

Arthur pouffa de rire en passant la main dans les boucles rousses d'Aoife.

- J'ai l'impression qu'il lui apprend toutes les bêtises à faire, continua Merlin alors qu'ils traversaient les jardins pour se diriger vers l'aile royal.

- Ils s'entendent bien, c'est l'essentiel, non ?

Ils aperçurent la nourrice des jumelles accourir vers eux. Emma était une jeune femme noire qu'ils avaient rencontrés un an après la naissance des jumelles. À l'époque, Merlin venait à peine de sevrer les deux bébés et cherchait quelqu'un pour les garder lorsqu'Arthur et lui seraient occupés par leurs responsabilités royales. Évidemment, Guenièvre s'était proposée mais Merlin ne voulait pas l'accabler avec la garde de deux enfants supplémentaires en plus de celui de son fils qui venait de naître. Emma était une jeune sorcière qui venait de perdre son bébé, elle était dans un tel état de détresse que ses pouvoirs lui échappaient. Elle avait été engagée comme servante mais sa tristesse ne cessait d'activer la magie des jumelles. Lorsque les filles étaient à ses côtés, Emma allait mieux et n'avait plus ses fuites magiques. C'était naturellement qu'elle était devenue la nourrice des deux terreurs de Camelot.

Arrivée devant la famille royale, Emma s'inclina rapidement avant de détourner ses yeux perçants vers les deux petites filles. Aoife fit semblant de ne pas la voir en détournant la tête.

- Nanni ! lança Siobhàn en tendant les bras vers la jeune femme.

- Coucou Trésor, roucoula-t-elle en prenant la fillette contre elle. Bonjour, Majestés.

- Bonjour Emma, sourit Arthur, je crois que tu as perdu quelque chose.

- Effectivement, répliqua la jeune femme avant de se tourner vers les héritières. Je crois qu'il y avait un programme à suivre ce matin, n'est-ce pas ? Et pourtant vous n'étiez pas là n'est-ce pas ?

- C'est le jour des tartes et tu ne voulais pas nous laisser y aller, remarqua Siobhàn de sa petite voix.

- Est-ce une raison d'aller voler des tartes ? Que vous ai-je déjà dit à ce sujet ?

- Voler c'est mal, Papa et Père disent la même chose, répondit la petite fille en cachant son visage dans le cou de la jeune femme noire.

- On n'a même pas voler d'abord ! On a laissé notre trésor là-bas ! s'écria Aoife d'une voix offusquée qu'on les prenne pour des voleuses.

Elle s'agita pour descendre des épaules de son Père, celui-ci comprit et la laissa descendre. Siobhàn la rejoignit et ensemble elles sortirent de la poche une cage magique dans laquelle voletait deux gros scarabées.

- On a payé avec notre trésor ! admit Siobhàn en hochant la tête furieusement.

Les trois adultes se retinrent de rire face à ses deux adorables fillettes.

- Bon, vous avez payé, c'est très bien mes amours. Cependant, après votre bain, vous irez vous excuser. Pour acheter quelque chose, on n'utilise pas la magie pour arriver à ses fins, dit doucement Merlin en se mettant à leur niveau pour les regarder dans les yeux.

Arthur s'agenouilla au côté du sorcier et ébouriffa les cheveux des jumelles :

- Votre Papa a raison, ce n'était pas très gentil de prendre le plateau de tartes de cette façon. Cela donne l'impression que vous l'avez volé alors que vous l'avez acheté pas vrai ?

- Mmoui, répondirent les deux petites princesses.

Merlin déposa un baiser sur leur front avant de se relever :

- Allez donc vous laver avec Emma, on se retrouve à la salle à manger. Vos cousins vont venir.

Immédiatement les visages poupins s'illuminèrent et elles s'écrièrent d'une seule voix :

- Anaël et Mila ?!

- Oui.

- Ooooooh ouiiiiii !

Et sans un avertissement, elles s'élancèrent vers leur chambre. Arthur lança un regard désolé à Emma avant de dire dans une grimace de compassion :

- Bon courage avec ça.

La jeune femme haussa les épaules avant de suivre les petites filles :

- J'ai l'habitude maintenant, répondit la nourrice. Aoife, Siobhàn vous ne chauffez pas l'eau tant que je ne suis pas là ! Et pas de bulles !

- Mais POURQUOIIIIIIIII ?