Hey ! / ça fait un long, très long moment que j'ai pas publié ! Wow... Je me lance donc dans la publication d'un recueil de dates. Chauqe date avec son événement. La première date est l'incendie de Washington en 1814 par les troupes Canadiennes.


Les flammes dévoraient la bâtisse autrefois peinte. Les murs se noircissaient au fur et à mesure que l'incendie progressait et s'aventurait profondément dans les entrailles du bâtiment. Le bruit assourdissant du crépitement couvrait sans peine les poutres qui s'effondraient sur elles-mêmes, le ronflement du feu emplissait le cœur de chacun comme un traumatisme pour les uns, une victoire pour les autres. Une date venait de s'inscrire dans l'histoire et ce pour toujours, les esprits, l'environnement et les murs autrefois peints étaient marqué à jamais. L'affolement des citoyens de la ville, leur fuite, leur désertion laissaient les soldats pantois. Certains prenaient les armes, d'autres se joignaient au civils, d'autres encore ne comprenaient pas.

Le regard bleu ne quittait pas les flammes alors qu'une longue complainte déchirante sortait d'entre ses lèvres. Des larmes indomptables coulaient le long de ses joues alors que les sanglots se faisaient toujours plus puissant. La respiration erratique l'empêchait d'oxygéner correctement son cerveau et de penser clairement. Un pistolet gisait à ses pieds échappé sous le choc de l'acte perpétré par la personne face à lui.

Les iris foncées regardaient avec intérêt la réaction de son cadet, un petit sourire fleurissant sur ses lèvres. Il lui avait fait payé, avec un lourd prix mais il lui avait fait payer. La main sur l'abdomen, le gant blanc taché de rouge dans une vaine tentative d'arrêter un flux sanguin il était heureux. La torche à ses pieds éteinte prouvait qu'il était l'entier et le seul responsable de ce carnage. Le premier avait commencé le fratricide, le second l'avait achevé. Il souriait fièrement, victorieux de son action alors que son voisin était décomposé sur place impuissant. Il ne bougeaient pas laissant à son frère cadet tout le loisir d'admirer sa silhouette se découper dans l'incendie ravageur derrière lui.

Ce n'était qu'une vengeance, qu'un jeu malsain démarré entre un frère et son précepteur. Un jeu qui était allé trop loin, qui avait impacté durablement sur la vie des gens, qui avait marqué la terre de rouge et qui avait obligé un innocent à se rallier un frère avec son précepteur. Un jeu d'adulte du nom de guerre. Une guerre liant trois nations et d'innombrables peuples. Pour l'un cet incendie n'était que le résultat d'un précédent incendie perpétré par la personne face à lui le 27 Avril 1813, pour l'autre il n'était que la victime d'un attentat. La femme de son président avait sauvé le portrait de Georges Washington, mais le reste n'était plus que cendres.

Le geste était beaucoup trop simple, une vie entière, des générations, tout était tellement simple à réduire en cendres, à transformer en souvenirs. Mais là n'était pas l'objectif, l'objectif était de se venger. Chose que l'un comme l'autre savait, chacun connaissait les motivations de l'autre. L'odeur fumée emplissait leurs poumons leur arrachant une quinte de toux alors que les difficultés respiratoires se présentaient.

Le premier à tomber dans l'inconscience fut l'aîné qui était le plus doux des deux, qui avait de sa propre main mis le feu à l'une des choses les plus importantes pour son petit frère. Le second ne tomba que quelques secondes plus tard effondré de douleur du geste qu'avait fait son aîné qu'il aimait tant.

D'autres viendront récupérer les deux, mais la chose était faite, s'était trop tard. Ce 24 Août 1814 était marqué de l'Incendie de Washington de la main de Canada. Simple vengeance de l'incendie de York et de l'atteinte faite aux civils.


J'espère que vous avez aimé ! 3 On se revoit au suivant !