Heeeey ! Hello fandom.

Alors pour commencer, j'ai une question à vous poser : POURQUOI L'USHIOI FRANCAIS EST IL INEXISTANT ? Ça m'attriste. Sniff. Je shippe beaucoup plus l'IwaOi mais c'est chouette quand même l'UshiOi. Non ? SI.

Sinon, cette fanfic fera environ huit chapitres (je crois ?) et je posterai un chapitre disons...toutes les semaines ? Je sais pas si j'arriverai à tenir le rythme mais normalement ça devrait aller, c'est le camp nanowrimo et je carbure à mort heheh. Surtout à force de faire des WW avec les gens chouettes du fandom (AsterRealm, Thalilitwen, Rin-BlackRabbit et Shakyla, je vous aime vous êtes cools) ehehe.

Je re-précise que cette fic est un Univers Alternatif Université, j'essaie de rendre les choses les plus proches du canon possible mais peut être que deux trois trucs seront différents, on verra C:

Merci à Thalilitwen qui m'a relu ce chapitre avant que je le poste et qui m'a donné son avis c:

Disclaimer : Haikyuu! appartient à Haruichi Furudate. Le fanart de couverture a été dessiné par owoppp17 sur twitter.

Bonne lecture !


CHAPITRE 1

Oikawa s'étira en bâillant. Il se laissa tomber sur le canapé à côté d'Iwaizumi en râlant comme s'il avait fait l'effort de sa vie, ce qui n'était pas loin d'être vrai.

Iwaizumi et lui avaient passé la journée à ranger leurs affaires dans leur nouvel appartement. Bien qu'ils n'aient pas choisi la même filière, ils étaient inscrits dans la même université et avaient donc pris un appartement situé à cinq minutes du campus.

Iwaizumi s'était inscrit en médecine, Oikawa en économie.

Oikawa n'était pas vraiment certain que cette filière soit ce qui lui correspondait le mieux, mais il fallait bien commencer quelque part. Il était de toute façon hors de question qu'il aille en littérature ou en sciences.

Son meilleur ami avait la chance de très bien savoir ce qu'il voulait faire plus tard, ce qui lui avait rendu les choses plus faciles au moment d'envoyer ses candidatures.

Oikawa aurait menti s'il avait prétendu ne pas avoir choisi son université en fonction de son équipe de volley.

Il comptait bien s'inscrire aux sélections dès la rentrée. Il savait qu'il n'aurait pas dû être plus impatient de se remettre à jouer au volley que d'aller à ses nouveaux cours – mais franchement, qui s'enthousiasmait à l'idée de mettre son nez dans des livres de classe ?

Ah, oui. Iwaizumi.

Oikawa le plaignait déjà. Il savait bien qu'il était parti pour passer cinq ans à travailler comme un fou toute la journée – et une bonne partie de la nuit – pour avoir son diplôme.

Pour sa part, Oikawa avait toujours eu des résultats plus que corrects en travaillant peu, et il comptait bien continuer comme ça, puisque ça lui laisserait du temps pour se consacrer au volleyball. Il n'avait peut-être jamais réussi à aller jusqu'aux nationales au lycée, mais il n'en était pas moins motivé à réussir – que ce soit cette année ou celle d'après.

Il n'abandonnerait jamais.

Les lèvres d'Oikawa s'étirèrent en un sourire lorsqu'il remarqua qu'Iwaizumi s'était endormi sur le canapé. Ah là là, Iwa-chan était visiblement aussi épuisé que lui par la fin de leur déménagement.

Leur cuisine sentait encore un peu la peinture fraîche et certains cartons n'étaient pas encore tout à fait déballés, mais ils étaient plutôt bien comme ça, pour l'instant. Hanamaki et Matsukawa les avaient aidés à repeindre l'appartement – et en échange, Iwaizumi et Oikawa leur avaient donné un coup de main pour monter leurs foutus meubles en kit.

Matsukawa ayant choisi de faire des études de médecine comme Iwaizumi et Hanamaki ayant opté pour le commerce comme Oikawa, il était impensable que leur quatuor se sépare de sitôt. Ça rassurait Oikawa d'ailleurs, parce que même avec son charisme formidable, il n'était rien sans ses amis – son équipe, même. Ça le rassurait d'habiter avec Iwaizumi et de ne pas se retrouver seul dans sa filière– même s'il n'admettrait jamais qu'il était légèrement nerveux.

Oikawa regarda Iwaizumi dormir paisiblement une demi-minute avant de lui coller son pied gelé sur le visage. Le résultat fut immédiat.

- T'as deux secondes pour courir, Shittykawa. gronda Hajime.

Le coup de boule que lui coûta cette plaisanterie valut totalement le coup, vu la tête qu'Iwaizumi avait faite en se réveillant.


- Putain de merde, râla Oikawa en jetant son sac sur son épaule.

Bien sûr qu'il fallait qu'il oublie de se réveiller le jour de la rentrée. Bien sûr qu'Iwaizumi était parti deux heures avant lui et qu'il n'avait pas été là pour le secouer.

Oikawa se mit à courir en jetant un coup d'œil désespéré à sa montre. Dix heures moins cinq. Dans le meilleur des cas, il devrait s'asseoir au premier rang. Dans le pire des cas, l'amphithéâtre serait fermé et il se ferait remarquer en frappant à la porte.

Il courut sans s'arrêter jusqu'au bâtiment où tous ses cours étaient censés avoir lieu pendant cette première année et se félicita d'avoir visité le campus en long, en large et en travers avec Iwaizumi la semaine précédente.

Une poignée de minutes plus tard, Oikawa atteignit l'amphithéâtre B, où toute sa promotion avait rendez-vous pour le discours de rentrée de tous les professeurs. Il était décoiffé, à son plus grand désespoir, mais au moins il n'était pas arrivé trop tard.

Il se hâta de s'asseoir à la première place libre qu'il trouva sur son chemin – fort heureusement celle-ci se situait à droite des rangs principaux et relativement loin de la tribune où les professeurs attendaient que le silence se fasse.

Oikawa poussa un soupir de soulagement et rejeta la tête en arrière, toujours essoufflé.

- Oikawa ?

Oikawa haussa les sourcils et se tourna vers le garçon assis à côté de lui. Qui pouvait bien connaître son nom au milieu de cette fac immense ? Un fan de volleyball ?

L'ex-capitaine de Seijoh fit son possible pour arranger sa coiffure et se retourna avec un grand sourire.

Qui disparut à l'instant même où il reconnut son interlocuteur.

- Je rêve, putain !

Un toussotement se fit entendre dans la tribune des professeurs, et Oikawa se rendit compte que le silence s'était fait dans l'amphithéâtre. Et que son cri de désespoir n'était pas passé inaperçu.

Pour quelqu'un qui n'avait pas spécialement prévu de se faire remarquer le premier jour, Oikawa s'était ramassé en beauté.


Ushijima haussa un sourcil en voyant l'expression mortifiée d'Oikawa. L'ex-capitaine d'AobaJohsai ne lui avait jamais caché qu'il ne le portait pas dans son cœur. Ça n'était pas pour autant une raison pour causer un tel esclandre.

- Bien joué, déclara Ushijima. Je crois que tout le monde t'a entendu.

Il laissa Oikawa râler à voix basse en maudissant tout et n'importe quoi et se concentra sur le professeur qui venait de prendre la parole.

Ushijima s'était fait à l'idée qu'il n'aurait jamais l'occasion d'avoir Oikawa dans son équipe. Premièrement parce qu'il était bien trop fier, et deuxièmement parce qu'il haïssait Ushijima, tout simplement.

« Tu dois apprendre à laisser tomber. Des passeurs doués, il y en a d'autres que lui. »

Hélas, depuis le collège, Ushijima n'avait jamais rencontré personne de comparable à Oikawa.

Il y avait plusieurs centaines d'élèves dans cette promotion. Il était fort probable qu'Oikawa s'arrange pour ne plus jamais s'asseoir à côté de lui.

Ça ne valait pas la peine de recommencer à lui courir après. Oikawa lui avait fait comprendre qu'il aurait préféré se pendre plutôt que de passer une minute de plus avec lui. De toute façon, connaissant Oikawa, ils se reverraient bien assez tôt aux essais de volleyball, qu'il le veuille ou non.

Ushijima connaissait ses priorités : le volleyball et ses résultats scolaires.


À la fin du discours de bienvenue, Oikawa se leva sans un mot pour Ushijima et quitta l'amphithéâtre le plus vite possible.

Il fulminait.

Bien sûr qu'il fallait qu'il se retrouve dans la même filière qu'Ushijima Wakatoshi. Il s'était douté qu'il irait à l'université de Tokyo – après tout, c'était celle qui possédait la meilleure équipe de volleyball –, mais la même filière, qu'est-ce qu'il avait fait au ciel, sérieusement ?

Oikawa fit un détour vers le parc du campus avant de rentrer chez lui, histoire de réfléchir, de se calmer – et de ne pas passer ses nerfs sur Iwa-chan, surtout.

Il avait fait quelques balades dans le parc avec Hajime, mais ils ne l'avaient pas entièrement visité. Eh bien c'était l'occasion.

La journée étant ensoleillée, beaucoup d'étudiants s'asseyaient sur l'herbe avec leurs amis ou juste avec un livre. Décidément, tout le monde avait l'air de bien s'amuser tout le monde sauf Oikawa, qui marchait comme un lion en cage dans les allées sablonneuses du parc, l'air toujours aussi furieux.

Une chose encore pire que de devoir voir Ushiwaka tous les jours s'imposait lentement à lui. Il n'y avait qu'une équipe de volleyball à l'université de Tokyo.

Ushiwaka serait forcément sélectionné – peut-être même qu'ils ne se donneraient même pas la peine de le faire participer aux essais.

Oikawa devrait faire des passes à Ushiwaka.

Il serra les poings. Il n'avait eu envie que d'une chose en quittant AobaJohsai : tourner la page. Oublier toutes ces défaites humiliantes contre Shiratorizawa, oublier ce maudit Ushiwaka et continuer à jouer au volley.

Et voilà qu'il se retrouvait nez à nez avec son rival de toujours.

Encore une fois, la victoire revenait à Ushijima. Il allait avoir ce qu'il voulait depuis le début. Oikawa serait de son côté du filet, il mettrait ses passes à son service.

Oikawa avait envie de hurler. Il fallait qu'il parle à Iwaizumi.


Iwaizumi sut que quelque chose n'allait pas au moment même où Oikawa referma la porte de leur appartement. Il jeta son sac dans l'entrée sans un mot et se jeta sur le canapé, une moue boudeuse sur le visage.

- Alors, cette première impression ? T'as l'air ravi. commenta Hajime.

Oikawa émit un claquement de langue agacé.

- Je veux changer d'université.

Iwaizumi leva les yeux au ciel. Rien que ça. Oikawa avait beau avoir tendance à tout dramatiser, c'était un peu fort de café, même pour lui.

- Quoi, t'as oublié de te coiffer en partant et tout le monde t'as vu au naturel ?

- Pire, gémit Oikawa. J'ai vu Ushiwaka. Il est dans la même filière que moi.

Iwaizumi soupira de soulagement.

- C'est tout ? Et c'est pour ça que tu tires cette tronche ?

- Iwa-chan ! s'indigna Oikawa. Tu te rends pas compte ? Tu sais ce que ça veut dire !

Iwaizumi soutint son regard furieux.

- Ouais. Ça veut dire que tu vas jouer avec un des meilleurs attaquants de la région. Pauvre de toi.

- Sérieusement, Iwa-chan ? Tu m'imagines dans la même équipe que…lui ? cracha Oikawa comme si Ushijima était le dernier des déchets.

Hajime haussa les épaules. Quelque part, il comprenait la réaction d'Oikawa – il le comprenait carrément, même. Après tout, c'était bien normal de ne pas être enchanté à l'idée de faire équipe avec un type qui vous avait humilié presque sept ans de suite.

Ushiwaka n'était pas non plus le type le plus sympathique du monde : il était froid et horriblement franc. Il était capable de vous regarder dans les yeux et de vous dire que vous étiez le pire des abrutis s'il le pensait sincèrement. Son attitude supérieure envers eux pendant toutes ces années avait agacé Iwaizumi autant qu'elle pouvait faire enrager Oikawa.

Et pourtant.

Et pourtant, Ushiwaka n'en était pas moins quelqu'un de respectable et un excellent capitaine. Tout le monde avait ses défauts – Oikawa n'était pas exactement le type le plus agréable du monde non plus, loin de là. Si Iwaizumi ne portait pas Ushiwaka dans son cœur, il n'avait rien contre lui non plus. Surtout maintenant que leurs années lycée étaient derrière eux.

- Tu fais ce que tu veux, Oikawa. Mais si j'étais toi, je lui laisserais une chance.

Oikawa leva les yeux vers lui et rien qu'en le regardant, Iwaizumi comprit que contrairement à lui, son meilleur ami ne comptait rien oublier. Il porterait à jamais les cicatrices de leurs défaites contre Ushiwaka.

- J'en sais rien, Iwa-chan. On verra bien aux essais.

- Essaie juste de ne pas trop te prendre la tête avec ça, soupira Hajime en sachant très bien qu'il ne pourrait rien y changer.

Oikawa ne répondit rien. Iwaizumi pouvait presque voir les engrenages tourner à plein régime dans sa tête, cherchant un moyen d'éviter d'avoir à jouer avec Ushiwaka.

- Arrête de te torturer. On sort manger ? Je crève de faim.

Oikawa releva la tête avec un faible sourire.

- Ça me va.

Iwaizumi et Oikawa se rendirent dans un restaurant de nouilles qu'ils avaient repéré la semaine précédente. Hanamaki et Matsukawa ne tardèrent pas à les rejoindre et ils s'assirent tous les quatre dans un box. Ils habitaient dans une résidence à peine à deux minutes de celle d'Iwaizumi et d'Oikawa, ce qui rendrait leurs sorties nocturnes beaucoup plus faciles.

- Eh ben, Oikawa, s'étonna Makki en s'asseyant en face de lui. Je t'ai pas vu ce matin en amphi.

Oikawa cligna plusieurs fois des yeux. Il avait été tellement occupé à ne pas arriver en retard, puis à ne pas tuer quelqu'un après avoir vu Ushijima, qu'il en avait oublié qu'Hanamaki avait dû le chercher.

- Désolé, Makki. J'ai eu un imprévu.

Iwaizumi secoua la tête silencieusement d'un air désapprobateur. Oikawa l'ignora royalement.

- Mais encore ? voulut savoir Hanamaki.

Oikawa croisa les bras et se mit à bouder d'un air dégoûté. La simple idée de prononcer son nom lui donnait envie de vomir.

- Il a découvert qu'Ushijima était dans votre promo, déclara Iwaizumi à sa place.

Hanamaki en lâcha ses baguettes. Matsukawa haussa les sourcils.

- Ça va être drôle, les essais pour l'équipe de volley, commenta Makki.

- Voilà ! s'exclama Oikawa. Enfin quelqu'un qui me comprend !

- …mais si on l'a avec nous, y'a pas moyen qu'on perde.

Oikawa poussa un soupir exaspéré. Sérieusement ? Est-ce qu'il était vraiment le seul à voir à quel point Ushiwaka était une nuisance ?

- Je peux pas le blairer non plus, dit Hanamaki. Mais bon, peut-être qu'on devrait essayer de faire avec ? On n'aura pas le choix, de toute façon.

Iwaizumi finit sa bouchée de nouilles et se tourna vers Oikawa.

- Même Makki est plus mature que toi, Shittykawa. Une première.

- Je sais pas si je dois me sentir flatté ou insulté, Iwaizumi.

- Probablement les deux, ricana Matsukawa.

Oikawa se recala dans son siège et croisa les bras.

- Rappelez-moi pourquoi je traîne avec vous ? râla t-il.

- Parce que personne d'autre ne te supporte, lui rappela Hanamaki avec un grand sourire.

Iwaizumi et Matsukawa approuvèrent d'un hochement de tête. Oikawa passa par la suite une bonne demi-heure à leur expliquer en détail pourquoi il était hors de question qu'il joue avec Ushijima.

- Tu sais, pour quelqu'un qui le déteste, tu nous en parles un peu beaucoup. observa Matsukawa.

Oikawa manqua de s'étrangler en buvant son thé.

- Parce qu'il ruine mon existence.

- Toujours dans l'exagération. soupira Iwaizumi.

- C'est vrai ! gémit le passeur.

Hanamaki tapa calmement du poing sur la table.

- Oikawa, si tu prononces encore une fois le mot « Ushiwaka », tu nous paies une pizza à tous les trois.

- Mais –

- Enfin une bonne idée, approuva Iwaizumi. Maintenant, on parle d'autre chose.

- Comme du fait qu'on peut adieu à notre vie sociale tous les deux ? suggéra Matsukawa.

Iwaizumi hocha gravement la tête. La fac de médecine allait leur en faire baver, ils le savaient depuis le début. Ils avaient aussi dû faire le choix d'arrêter le volleyball, qui ne serait définitivement pas compatible avec leurs emplois du temps.

- Heureusement que je suis avec toi Matsun, gloussa Hanamaki. Je te ferai à manger quand tu crouleras sous les révisions.

Matsukawa lui sourit et Oikawa à leur faire remarquer qu'ils étaient dégoûtants. Iwaizumi se tourna vers lui.

- Prends un peu exemple sur Makki. Dire que c'est moi qui vais devoir m'occuper de toi alors que je fais aussi médecine…

- Tu dis ça comme si j'avais cinq ans, Iwa-chan.

- Exactement, dirent Matsukawa et Hanamaki en même temps.

- Est-ce qu'une fois pendant cette soirée vous comptez arrêter de vous liguer contre moi ? Sérieusement, entre ça et Ushi-

Hanamaki éclata de rire et Oikawa se maudit immédiatement.

« Il me pourrit la vie, je le hais, je le hais, je le hais. »

- Une quatre-fromages pour moi, l'informa Matsukawa en riant.

- Pareil. On se comprend, chéri.

- Hm. Chorizo.

- IWA-CHAN !

Oikawa poussa un soupir consterné. Qu'est-ce qu'il avait fait pour mériter ça ?


Et voilàà héhé, j'espère que ça vous a plu et que ça vous a donné envie de lire la suite c:

Je n'ai qu'une chose à rajouter : Oikawa full drama queen is my aesthetic.

Aeliheart974

PS : Merci à toutes celles qui m'ont laissé des reviews sur Badlands auxquelles j'ai pas encore répondu, vous êtes trop cools.