Titre : Un monde bien réel.

Genre : Mystère, Romance.

OC : Severus Rogue ( Comme c'est étrange hihi )

Résumé : Jane, une femme âgée de 23 ans, vivait une vie tout à fait normal, jusqu'à jour où, sans savoir pourquoi ni comment, intégra le monde d'Harry Potter. Un monde qu'elle ne connaissait que dans les livres et les films.

Note de l'auteur : Ne pas prendre en compte les livres et films Harry Potter.

Les personnages ne m'appartiennent pas, mais les OC si.

Quelques scènes pourront être violente, quelques limon. Je préviendrai au début de chapitre pour ceux ou celles qui ne voudraient pas lire.


CHAPITRE 1 : Le commencement.

Je regardais désespérément la grande pendule qui affichait bientôt l'heure de la délivrance.

Qu'est-ce qu'il y a de pire que d'attendre inutilement que le temps passe alors que tu n'as plus rien à faire ?

Un long soupire sortit de ma bouche puis, mes coudes se posèrent lamentablement sur la table. Qu'allais-je bien pouvoir faire pendant les 15 minutes qui me restaient ? D'autant plus qu'il n'y avait pas un chat ! Dure dure d'assumer son boulot de secrétaire médicale dans des moments pareils !

Heuresement qu'il y avait Facebook.

Bon, il n'y avait pas à se plaindre, ce boulot n'était pas si terrible que cela, d'autant plus que le salaire était convenable. D'ailleurs, j'allais bientôt recevoir ma fiche de paye !

Je commençais à rêvasser de ce que je pourrai faire pendant les vacances.

Pourquoi ne pas partir en voyage ? Aux États-Unis ? Éva, ma meilleure amie, y est allé il n'y a pas longtemps et d'après les photos qu'elle a postés, ça a l'air vraiment dingue ! C'était à mon tour d'y aller, à mon tour de donner envie à mes copines, niahaha !

Bon, pour ça, il fallait économiser. En faisant les calculs de toutes mes charges et de mes derniers remboursements... Ce n'était pas pour tout de suite. Ma joie tomba brusquement.

Pendant que j'étais en train de soupirer, mes yeux se sont automatiquement posés sur le dernier tac de la pendule.

Ô bonheur, il était 17 heures, enfin !

Mon cœur battait à la chamade. Il ne me restait plus que quelques semaines avant de profiter de mes vacances. Et une semaine de moins, soufflais-je, manquant de peu de faire tomber ma statue grenouille par terre.

Évidemment, dehors il pleuvait des cordes et je n'avais rien pour me couvrir. Super et dire que j'avais fait un shampoing ce matin … Heureusement pour moi ma voiture n'était pas trop loin.

Le réflexe que nous avons tous lorsque nous rentrons dans sa voiture c'est de mettre de la musique, bien entendue après avoir mis le contacte... Allez ! Un peu de David Guetta pour se motiver !

La première chose que je fis une fois rentrée dans mon appartement, c'était de faufiler sous la douche pour ensuite méditer. Il ne faisait pas trop froid, ni trop chaud, la temperature était parfaite, à mon goût.

Ayant une flemme monumentale de cuisiner, j'ai tout de suite eu le réflexe d'attraper le téléphone fixe pour appeler la pizzeria la plus proche.

Il fallait vraiment que je me remette un jour à la cuisine. À force de mal manger, je vais finir obèse. Déjà, que j'ai repris quelques kilos ces derniers temps...

Dring … Driiiiiiiiiiinnng

...

...

Mon téléphone se mit a sonner au moment où j'entamais le dernier morceau de pizza, sous un soupire j'ai laissé mes dernières forces au moment où je me suis levée du canapé pour aller décrocher au téléphone.

- Allo, Jane ?! C'est Éva !

Il n'y avait qu'elle pour m'appeler à une heure aussi tardive. QU'ELLE !

- Oui Éva … Répondis-je en levant les yeux au ciel.

- Ça te branche de sortir en boîte ?

- Non, je suis trop crevée là, je …

- Allez on va bien s'amuser. Allez, je viens te chercher !

J'eus même pas eu le temps de répliquer qu'elle décrocha. Chaque vendredi soir c'était la même chose, des soirées, des problèmes … Il était grand temps pour moi de partir en voyage. Oui, c'est décidé, dès que j'ai ma paye, je pars aux USA ! Enfin... Quand j'aurais fini de rembourser tout le monde...

J'attrapa mon vieux sac _ oui je sais, il faut absolument que j'aille en acheter un plus … à la mode _ et vérifia que je n'avais rien oublié, à savoir :

carte bleue, dans mon porte-monnaie. C'était avec grand sourire que je vis qu'il y avait un peu d'argent liquide à l'intérieur, rouge a lèvres, parfum, préservatif _ au cas ou _ où, mais surtout, pour ne pas oublier, mon bébé Mac. Je sais à quel point il est ridicule d'emmener un portable lorsque l'on va en boîte de nuit, mais à chaque fois que je sors, je m'ennuie.

Trois petits coups à la porte signalèrent son arrivée. J'ouvris la porte avant de préparer le café.

- Installes-toi, j'arrive.

- Merci ! Dis, tu as acheté une nouvelle table basse . Répondit-elle en souriant.

- Oh oui, ça fait un moment déjà.

Je m'installais dans le salon, avec ma copine, café à la main avec quelque biscuits posés sur la table. Une fois le papotage terminé, Éva se leva, m'aida à débarrasser avant de se poster devant le miroir.

- Bon, on y va ?

Je soupirais puis hocha la tête.

Eva était mon amie depuis des années. Elle avait 27 ans. On s'entendait très bien et on avait énormément des points en communs, mais du genre que l'on n'a pas avec tout le monde. C'était assez effrayant au début, mais notre amitié est aujourd'hui toujours là et c'était formidable.

Ce soir-là, nous étions assez jolies, je pense, puisque nombre de passants qui nous regardaient dans les rues ! Et pour cause, Éva avait revêtu une robe bustier blanche assez courte, mais très sexy, ses cheveux courts et noirs étaient soigneusement coiffés et une magnifique parure en argent l'embellissait.

Quant à moi, je portais un corset noir sous un haut blanc et un pantalon moulant noir. J'avais chaussé des escarpins qui m'avaient coûté la peau des fesses aux talons vertigineux. Mes cheveux blonds étaient restés naturels, ils m'arrivaient au niveau de la nuque et ondulaient à la fin. Je n'avais sur moi aucun bijou, juste un peu _ beaucoup _ de rouge à lèvres et de mascara afin de mettre en valeur mes lèvres pulpeuses et mes yeux bleus.

Il était incroyable de voir, à quelle point nous étions d'apparence très différentes. Eva avait une longue chevelure noire, une peau très pâle et un corps tout mince, alors que moi, moins chanceuse, possédais, un corps pulpeux, trop pulpeux à mon goût.

La soirée fut extrêmement arrosée. Du champagne puis de la vodka est enfin un mélange des deux. ( au final cela commençait vraiment à devenir du grand n'importe quoi ).

Au bout d'un moment je me lassais de danser, et repoussais tous les hommes qui me proposaient une danse .Voyant que mon amie n'était pas décidée de rentrer, j'ai pris la décision de tracer la route à pied. Étant donnée que mon appartement se trouve en pleine ville, je ne mettrai pas plus de 20 minutes pour rentrer chez moi. En espérant qu'aucune malchance ne me tombe dessus !

Je ne sais pas si ça vous est déjà arrivée de marcher pendant des heures avec des talons à aiguilles hautes, mais ça fait les jambes ! Et donne des ampoules aussi ...

Après quelques minutes de marche, j'ai pu rentrer chez moi, saine et sauve. Du moins j'y étais pas encore. Il suffisait que je cherche mes clés … ! Que je cherche mes clés ... Que je cherche mes clés !

- Mais où sont-elles bon sang ⁈ Grondais-je tout en dévalisant tout le contenu de mon sac, par terre.

Agenouillée sur les sols sales de l'entrée de mon appartement, je j'essayais de les trouver. Ce fut avec une grande joie qu'elles n'y étaient pas

« pitié non … Ne me dites pas que je vais devoir dormir dehors … Avec ce froid … »

Folle de rage, je donnais un grand coup à la porte mais me cambrais aussitôt face à la dureté de cette dernière et à la douleur que je me suis auto faite.

« Aie mais quelle gourde . »

Je faisais les cent pas autour du seuil de la porte de mon appartement tout en essayant de chercher des solutions. Hélas, je me suis rendu compte qu'il n'y en avait aucune. Du moins, sauf celle de dormir dehors. « Génial … » Un air dépité apparu sur mon visage puis m'adossa contre la porte tout en lâchant des jurons. « La nuit promettrait d'être longue … Longue et glaciale...

.

.

Une odeur d'herbe mouillée me réveilla en sursaut. Je pouvais entendre les cris des corbeaux.

Les cris des corbeaux ?!

Aussitôt je me suis levée puis, mes yeux, sous la peur, ce sont mis à zigzaguer de partout. Je me suis mise à me regarder rapidement et aperçue que j'étais encore habillée avec mes vêtements de soirée, en touchant mes cils, je remarquais que je ne m'étais pas démaquillée. C'est après quelques secondes plus tard que j'ai réalisé que je me trouvais dans une forêt, une forêt glaciale, très sombre, très dense dont les arbres cachaient les rayons argentés de l'astre lunaire.

Je me demandais bien comment j'ai pu atterrir ici ? Surtout qu'à Paris il n'y a pas de foret !

Ça y est je sais, je suis en train de rêver, ou bien alors je suis morte, morte sous le froid glacial.

Je secouais la tête puis mise à me mordre le poignet très fort. « Aie ! » Non, je ne n'étais pas en train de rêver. C'était une blague d'Éva, à tous les coups ! Elle m'avait retrouvée au seuil de mon appartement et voulu me faire peur ! Je secouais encore une fois la tête. Non cela ne se pouvait, son jardin n'était pas assez grand, d'ailleurs, elle n'en'avait quasiment pas.

Mais ou étais-je à la fin !

Quelque chose me glaça soudainement le sang. « Oh non, c'est un psychopathe qui m'a droguée puis enlevée pendant que j'étais en train de dormir ‼ je savais qu'il fallait se méfier de mes voisins ‼ »

J'ai toujours su que j'avais une imagination débordante, puisque je lisais énormément, et que quelquefois elle avait tendance à s'exagérer, mais je ne voyais que cette hypothèse et je suis prête à parier que le psychopathe qui m'a enlevé est en train de m'observer ! Qu'allais-je pouvoir faire ? Je ne veux pas mourir, non pas maintenant ! Je ne veux pas mourir vierge !

Alors que j'étais en train de paniquer, quelque chose me donna encore plus la chair de poule : un hurlement strident. Le cri lugubre recommença. Puis des craquements de branchages retentirent tout autour de moi . Terrifiée par ces bruits étranges, je n'osais plus bouger. Je vis un large buisson bouger et recula. Les bruits se faisaient de plus en plus terrifiants et frénétiques. « Ne pas avoir peur, ne pas avoir peur » soufflais-je sens jamais cesser de regarder le buisson qui bougeait de plus belle.

Je pris réellement peur en voyant apparaître devant moi une silhouette humaine, masquée par la noirceur de la nuit. Mes cheveux et mes poilent se sont hérissés sous la peur puis sans plus attendre et voulant avoir une chance de sauver ma peau, je me suis mise à courir, sans regarder derrière moi. Je m'écorchais les jambes et les bras avec les ronces mais ne m'arrêtais pas de courir. Jamais de ma vie ne n'avais autant fait de sport et je ressentais déjà un horrible point de côté. Maladroite que je suis, et aussi poisseuse, mon pied gauche rencontra une pierre et par la suite j'ai pu dire, de manière pathétique, bonsoir à l'herbe grasse.

Je n'arrivais plus à me relever, ma cheville me faisait trop souffrir. C'est alors que je vis mon agresseur marcher droit devant moi, une lumière blanchâtre m'aveugla.

- Qu'est-ce que ? Entendis-je alors que mon cœur faisait plus d'un bon dans ma poitrine.

La lumière disparue de mon visage et sentis deux mains épaisses s'agrippaient sur mes épaules. Tout de suite je me suis mise à trembler, à me débattre et à hurler mais la voix de cet homme ne montrait aucune méchanceté, bien au contraire.

- N'ayez pas peur, je ne vous veux aucun mal. Je me suis mise à calmer mes ardeurs puis séchèrent mes larmes qui commençaient à couler abondamment sur mes joues. Voilà, on va se détendre à présent, après vous allez devoir me donner une explication. Mais avant cela, je vous ramène au château.

Ma peur disparut au moment où cet homme, dont je ne pouvais pas voir, avait employé le terme " château " il voulait peut-être dire, " je vous ramène chez vous " et voulu jouer avec les mots afin de faire le coquet avec moi. Cependant j'ai tout de suite cru que j'allais définitivement perdre la tête lorsque je me suis senti téléporter, comme par magie et atterrie dans une salle légèrement éclairée, où un vieux bureau en bois et des chaises l'occupaient.

- Je … Bredouillais-je encore sous le choc. Alors que j'allais m'évanouir, l'homme de la forêt m'attrapa et me déposa doucement sur une chaise.

Je pus enfin voir le visage de cet homme. Il était grand, la peau pâle avec des cicatrices sur son visage, les cheveux châtains dont quelques mèches étaient grisonnantes, un nez normal et un sourire et un regard qui représentaient que douleur et gentillesse.

- Asseyez-vous, tenez mangez cela, vous irez mieux après. Lança-t-il d'une voix douce tout en me tendant un morceau de chocolat. Je le regardais avec des yeux aussi ronds que des billes avant de me remettre à bredouiller. Aucune phrase complète ni cohérente ne sortit de ma bouche.

- Je ne crois pas vous connaitre, vous n'êtes pas une élève de Poudlard, si je me trompe pas.

Pou… Poudlard ?! avais-je bien entendu le mot Poudlard ?! Mes yeux s'agrandirent de plus belle puis une expression de panique apparue sur son visage. Deux possibilités pouvaient s'offrir à moi :

_ J'étais morte et je rêvais d'être dans le monde d'Harry Potter

Ou

_ Quelqu'un s'est amusé à me faire une mauvaise blague en m'emmenant à Disneyland ou je ne sais plus où, où le faux château qui était censé prendre pour apparence Poudlard, était enfin de construit.

Aussi, bravo pour avoir trouvé un " comédien " aussi ressemblant et talentueux que le professeur Remus Lupin.

Je ne pouvais que penser à la deuxième option, puis décida de me lever tout en fronçant les sourcils.

- Bon, tout cela est bien drôle, mais je dois absolument retourner chez moi.

Le faux professeur Lupin se leva à son tour, toujours avec ce sourire avant de se mettre à hocher doucement de la tête.

- Où habitez-vous ? Je suppose que vous êtes de famille avec Hagrid, ce qui explique le pourquoi vous étiez dans la forêt interdite.

Je ne faisais pas attention à ses derniers mots, déjà parce que j'étais trop fatiguée pour continuer de jouer à ce jeu stupide puis donna aussitôt mon adresse sous un grognement las. Ce dernier haussa un sourcil puis se mît à me fixer comme ci qu'il voyait une aliène devant lui.

- Vous … Vous venez de Paris mais.

- Oui ! Tonnais-je en levant les yeux au ciel, je suis bien de Paris et j'aimerai retourner chez moi. Tout de suite ‼

- Comment avez-vous fait pour rentrer aussi facilement dans la forêt interdite alors qu'elle est gardée sous haute surveillance ?

J'avais tellement envie de lui sortir une blague, mais je n'étais pas d'humeur pour. Tout ce que je voulais était de rentrer chez moi, mais il ne semblait pas vouloir me laisser partir.

- Bon écoutez, je suis fatiguée donc je crois, non en fait je ne crois pas, je veux rentrer chez moi, écartez-vous !

- Je ne peux pas vous laisser partir en pleine nuit, surtout que Poudlard regorge de Detraqueurs depuis que Vous-Savez-Qui a refait surface.

- Très drôle ‼ Lançais-je ironiquement en levant les yeux au ciel, vous jouez vraiment très bien !

Mais maintenant c'est terminé, je n'ai plus envie de plaisanter, vraiment !

- Mademoiselle vous…

- C'est de l'argent que vous voulez .! Tenez ! Repris-je en lui balançant quelques billets de 5 euros en espérant qu'il me laisse enfin quitter les lieux.

Le regard du faux professeur Lupin devint perplexe, il fronça légèrement les sourcils puis avança en ma direction, les yeux braqués sur moi. Un demi-sourire étira ses lèvres puis il se mît à hocher doucement la tête.

« La vache, il joue tellement bien, je me demande même si ce n'est pas le véritable acteur que joue le rôle du sorcier Loup-Garou. »

-Je comprends tout à présent. Souffla la voix douce du faux professeur.

À enfin ! Il avait en fin de compte comprit que je voulais rentrer chez moi ! Pas trop tôt !

- Vous êtes la nouvelle recrue de Dumbledore et vous vous êtes perdue.

- Quoi ?!

- Que suis-je idiot quand je le veux, venez que je vous accompagne dans son bureau.

- Mais vous êtes sourd ou quoi ? je vous ai dit que je ne voulais plus jouer à votre jeu stupide et souhaite rentrer chez moi . Vous voulez plus d'argent c'est cela ? Il n'y a pas de problème dans ce cas ! Ce n'est pas les sous qui manque chez moi ! Hurlais-je de rage tout en fouillant dans mon sac.

Mes mains tremblaient tellement que j'étais nerveuse. Maintenant j'étais sûr que je n'allais plus jamais remettre les pieds ici ! Jamais plus ! Et dire qu'il y a quelques jours de cela ma meilleure amie avait fait tout un cinéma pour que l'on visite ce château ! D'ailleurs où sont tous les touristes ? suis-je la seule ? Tout cela était étrange, très étrange, de plus je ne savais pas que la représentation de Poudlard était ouverte la nuit.

- Je ne comprends plus rien, qui êtes-vous et d'où venez-vous exactement, mais surtout comment avez-vous fait pour …

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que je vis la pote de son bureau s'ouvrir laissant place à une femme qui semblait rigide à vue d'œil puis … Omg ‼ Elle ressemble comme deux goutes d'eau au professeur Mc Gonagall ! J'ouvris grand la bouche et les yeux tout en la regardant de bas en haut. Vêtements, même pose, même visage regard coiffure …

- Ah Minerva, vous tombez bien, j'ai trouvé cette jeune femme dans la forêt interdite et semble totalement perdue.

La vieille femme me toisa de haut puis s'avança vers moi. Je levais doucement les yeux au ciel tout en essayant de me calmer.

- Vraiment ? Elle posa son regard de nouveau vers moi avant de répondre. Quel est votre nom et de quelle maison venez-vous ? Je ne crois pas vous avoir déjà vu.

Je ne répondais pas. Je ne voulais pas rentrer dans son jeu stupide et lassant. Tout ce que je voulais était de rentrer chez moi.

- Je crois qu'elle ne sait rien, Minerva, je pense même qu'elle ignore ce qu'est la magie.

Cette situation devenait de plus en plus pesante et gênante. Tous les deux se mirent à me fixer comme ci qu'ils voyaient devant eux une mutante, mal à l'aise je me suis mise à rougir puis baissé les yeux.

- La seule personne capable de répondre à ces questions et Dumbledore. Reprit la fausse professeur de métamorphose qui venait de rompre le silence. Jeune fille, suivez-moi, je vous pris.

Sans vraiment savoir pourquoi je ne me suis pas mise à ronchonner. Je voulais en finir au plus vite.

Plus j'avançais dans les grands couloirs et plus j'avais l'impression que tout ceci était réel. Je me suis mise à rigoler tout en reprenant la raison. Cependant, je ne pouvait que reconnaître du bon travail. Je me croyais vraiment à Poudlard, sans exagèration !

Je connaissais le film Harry Potter plus que par cœur. Étant donné que j'étais littéralement fan de l'univers de J. K. Rowling. Je connaissais d'ailleurs les emplacements du château par cœur. Je savais qu'il y avait cent quarante-deux escaliers à Poudlard, des larges, des étroits, des courbes, des carrés, des délabrés, certains avec une ou deux marches escamotables qu'il fallait se souvenir d'enjamber pour ne pas tomber. Il y avait aussi des portes qui refusaient de s'ouvrir si on ne leur demandait pas poliment, ou si on ne les chatouillait pas au bon endroit et d'autres qui n'étaient que des pans de murs déguisés en portes. Je savais également qu'Il était aussi très difficile de se souvenir où les choses se trouvaient car tout bougeait sans cesse. Puis enfin les gens représentés sur les tableaux accrochés aux murs étaient des personnages morts depuis des décennies et aident parfois les élèves. Tout ce que je connaissais j'avais l'impression de les revoir ici. Tout ceci paraissait tellement … Vrai.

Je commence réellement à songer que je suis morte et que mon âme a atterri ici. Serait-ce finalement cela le paradis ? Vouloir être dans un monde qui existait seulement dans nos rêves une fois qu'on est mort ?

Tout ceci paraissait tellement existant, mais effrayant en même temps.

- Nous y sommes, trancha la voix de la vieille sorcière, ce qui me " réveilla " instantanément, sortant en même temps de mes interrogations concernant ma présence ici.

- Dites, soufflais-je d'une petite voix épuisée, tout ceci est ... Réel ?

Le regard de la soit-disant professeur de métamorphose se figea sur moi ce qui me rendait presque mal à l'aise.

- En effet mademoiselle, tout est réel.

Elle reporta son regard vers la porte avant de sortir le mot de passe. Sorbet citron ! Instantanément, la grande porte s'ouvrit, sous un grincement tel que le bruit d'une chauve-souris. Entrez je vous prie, le directeur voudra vous voir. Reprit-elle en déposant une main chaleureuse sur mes épaules, signe que tout ira bien, que je ne craignais rien.

Je hochais la tête puis obéis. Apres tout, si j'étais réellement morte, je ne craignais plus rien !

À suivre …