Hellooooooooo

Désolée, encore, pour l'attente. Pas d'inspiration, pas le temps, c'étaient les vacances, et puis j'ai déménagé, et puis... Bref, le surmenage ça me connaît et mon corps commence à me dire des mots d'oiseaux, il proteste ! Alors comme je suis obligée de me reposer (j'ai des ordres hum), j'écris !

J'avais envie de faire ce chapitre autrement au début, et puis, finalement, comme je n'ai pas fait beaucoup de moments comme il y a dans le chapitre je me suis dit que bon, vous alliez être contents. Je tiens à ce que vous me disiez si c'est le cas !

Sachez que j'ai pris des risques en écrivant ce chapitre, je vais me faire trucider par Lily Jem. Mais bon, il faut que je continue l'histoire donc elle attendra sûrement la fin !

J'ai prévu (Muushya je pense à toi, promiiiiiis) de rattraper mon retard dans mes lectures ! En plus un ami a décidé de reprendre ses écrits aussi, donc c'est une autre source de motivation :)

J'ai dépassé les 100 reviews, je vous dis un graaaaaaaand merci. Je sais qu'on ne peut pas plaire à tout le monde (je suis certaine aussi que si je me relisais... Bref passons), mais en tout cas merci à vous ! Si vous continuez à lire c'est que ça vous plaît un minimum !

Aller, sur ce, je vous laisse. J'essaie de publier dimanche prochain, j'ai pas grand chose de prévu cette semaine lol

Bisouilles

Lealy.


Réponses aux reviews :

Maxine 3482 : Merci pour ton commentaire ! ça fait plaisir de voir que malgré le temps d'attente (non voulu je vous jure) certains continuent à suivre ;) la vengeance n'est pas terminée eheh ! A bientôt :)

Nekozuni : Merci pour ton commentaire, j'essaie d'être plus ponctuelle comme pour les 12 premiers chapitres !

Dramionelove : Merci pour ton commentaire ! Le chapitre devrait te plaire aussi :P

Lyra Muushya : 3 je t'envoie des millions et des millions de coeurs ! Je méritais... Je sais pas trop ce que je mérite mdr. Je rattrape tes écrits dans la semaine ! Bisous

Lilaaaas : Contente aussi d'être de retour, ça m'avait manqué de ne pas écrire ! Merci à toi de continuer à me suivre :)

Padfxxt black : Ahah, contente que cela te plaise ! Merci pour ton commentaire :) Enfiiiiiiiin des gens qui aiment le ThéoMione ! J'espère que le chapitre te plaira, à bientôt :)

Swangranger : Contente que tu n'aies pas oublié la fic malgré mes quelques semaines (mois...?) d'absence ! J'espère que ce chapitre te plaira, merci pour ton com' !

Cecile : Merci pour ton commentaire ! La suite est là, bonne lecture, à bientôt :)

Loupotter : Contente de voir que certains dévorent ma fic :) Il y a trop peu de fic sur Théo, c'est dommage ! Merci pour ton commentaire, à bientôt !

Fleur d'Ange : Merci pour ton commentaire ! Oui, Hermione est un peu différente, mais bon, il n'y a que J.K. Rowling qui réussit à faire une Hermione parfaite ! Pas très malins ces hommes de se frotter à elle, mais sans eux, pas d'histoire :P à bientôt !


Chapitre 14 : besoin affectif

Quelques jours passèrent, sans qu'Hermione n'ait de nouvelles de Rita Skeeter. Elle commençait presque à s'inquiéter... Le plan qu'elle avait échafaudé, avec l'aide de Ron et Harry, reposait en partie sur la réussite de la journaliste à publier un article sur Nicolas Steel, le nouveau Directeur du Département des Mystères et ses magouilles. Cela la rendait malade de savoir que malgré la chute du Lord Noir, il restait des gens assoiffés de pouvoir et prêts à tout pour s'imposer aux plus hauts postes. La jeune sorcière se demandait même s'il ne convoitait pas en cachette le poste de Ministre de la Magie. Lorsqu'elle en avait parlé à ses amis, Ron lui avait fait remarquer qu'elle était au bord de la paranoïa.

« Et s'il disait vrai ? » pensa-t-elle. Quand elle repensait aux semaines passées, elle s'interrogeait. Mais où était passé la véritable Hermione Granger ? Celle qui ne se faisait pas avoir pas les idioties de Drago Malefoy à Poudlard... Celle qui ne serait jamais, au grand jamais, tombée aux prises des Serpentard... « Oui, mais avoue, ils sont quand même devenus canons, même si Théodore l'était déjà à l'école » ajouta la petite voix dans sa tête. Elle se frappa le front avec le manuscrit sur le droit des animaux magiques qu'elle avait emprunté plus tôt pour une affaire. Voilà où elle en était rendue : elle pensait de cette façon à ces garçons-là. Plus rien n'allait... Et à cause de la fameuse soirée chez Pansy et Ron durant laquelle tout avait commencé, sa vie ressemblait plus ou moins à un cauchemar. Plus, en fait.

Cela faisait presque une semaine qu'elle évitait soigneusement le plus possible de leur adresser la parole, à chacun d'eux. Non pas qu'elle avait été mécontente du sale coup qu'elle leur avait joué lorsque la petite amie de Ron les avait tous conviés pour leur apprendre sa grossesse. Mais elle voulait aussi tenter de savoir où elle en était. En discutant de la situation avec sa mère le week-end précédent – elle avait bien évidemment soigneusement évité de donner les noms de ses bourreaux ainsi que les détails de ce qu'elle avait osé faire avec eux – elle s'était rendue compte qu'elle n'était pas indifférente à leur charme à tous deux. « Enfin, il ne fallait pas être devin pour le constater, formula encore la voix dans sa tête. Tu as quand même failli te faire les deux dans la soirée, ça aurait pu être cool depuis le temps que tu n'as rien fait ! »

Cela aussi, c'était un fait. Depuis sa rupture avec Ron, et son flirt avec Cormac (elle ne souhaitait pas définir ce qu'il s'était passé entre le brun et elle autrement, question d'orgeuil), elle n'avait vu personne. Elle n'était pas vraiment adepte des coups d'un soir, et même si un ancien camarade de l'école de sorcellerie lui avait parlé de prendre un verre et plus si affinités, elle n'avait pas souhaité donner suite. Il fallait souligner qu'elle avait eu une charge de travail considérable ces derniers temps, qui avait fait aussi qu'elle ne sortait plus. Inconsciemment, cela lui manquait et lui pesait un peu.

Oui mais voilà, que faire maintenant qu'elle s'était mise dans une situation compliquée ? Elle pouvait en avoir deux pour le prix d'un... « Et peut-être même envisager un plan à trois non ? Avec deux serpents dans le lit, le lion serait content » s'amusa sa conscience. Elle rougit rien qu'à cette pensée... Mais qu'est-ce qu'elle allait chercher ? A quoi pensait-elle ? Ils travaillaient tous les deux dans son service en plus... Si cela se savait pour qui allait-elle passer ?

La brune était en train de devenir folle il allait falloir qu'elle aille consulter un psy, que ce soit du côté moldu ou du côté sorcier cela n'avait que peu d'importance, mais elle devait consulter ! Encore un peu et elle allait ne faire la nuit que des rêves érotiques à leur sujet... « Cela ne te déplairait pas voyons ! » ironisa son esprit. « NON, NON ET NON ! Il faut que je m'aère l'esprit ».

Comme elle n'arrivait plus à travailler, et voyant qu'il commençait à se faire tard, elle prit son manteau et son sac à main, et entreprit d'aller se changer les idées dans les rues de Londres.

oOo

Deux heures après son départ du Ministère, Hermione se trouvait au Chemin de Traverse, chargée de toutes les folies qu'elle venait de faire. En voulant se rendre dans le Londres sorcier, elle était passée devant sa boutique de vêtements préférée.. Et il y avait des promotions tellement intéressantes, qu'elle n'avait pas pu s'en empêcher. « Le shopping est bon pour le moral quand on déprime, ça va tout de suite mieux après » sourit-elle intérieurement. Elle avait presque oublié tous ses soucis à partir du moment où elle avait franchi la porte du magasin moldu. Des tee-shirts, des pantalons, des talons haut... Elle s'était régalée de ses essayages, et n'avait pas réussi à choisir parmi la dizaine d'articles qu'elle avait sélectionnés. « Tant pis, s'était-elle dit, je ne le fais pas très souvent et puis je peux me le permettre ! ».

Pensant encore aux jolies petites choses que contenaient ses poches, elle ne vit pas que deux personnes lui faisaient signe au loin : Pansy et Millicent Bullstrode, avec qui la petite amie de Ron avait gardé contact.

- Dis donc bourrique, tu vas nous répondre quand on t'appelle ? S'impatienta la future maman.

- Oh, Pansy ?! Fit la brunette, surprise.

- Elle était dans ses pensées Pans, ne t'énerve pas, rigola Millicent. Ravie de te revoir Hermione.

- De même, sourit la concernée. Que faites-vous ici toutes les deux ?

- On s'apprêtait à aller voir un café, tu te joins à nous ? Proposa Pansy.

- Avec joie !

Elles entrèrent chez Fortarôme, et se mirent à discuter de tout et de rien. Hermione appréciait particulièrement ce moment même si elle voyait ses amis très souvent, les moments entre filles se faisaient rares et cela lui manquait aussi.

oOo

Une petite heure après qu'elles aient pris leur café, Millicent et Pansy souhaitèrent une bonne soirée à Hermione, devant rentrer retrouver leurs moitiés. La brunette, quant à elle, n'ayant personne à rejoindre dans son appartement hormis son fidèle Pattenrond, était restée au bar, et avait recommandé un café.

- Deux bières, et annulez le café.

La jeune femme se retourna, et fut stupéfaite.

- Tu as ignoré tous mes courriers, mes hiboux sont revenus sans les réponses que j'attendais pour mes diverses invitations Granger, ce n'est pas très gentil ça.

Cormac McLaggen. Il ne manquait plus que lui pour qu'elle finisse vraiment par se faire interner...

- Si je ne t'ai pas répondu, tu ne t'es pas dit que c'était pour une bonne raison ? Je préfère un café merci, et je le prendrai seule. Excellente soirée Cormac.

Elle commença à se lever, mais McLaggen lui attrapa le bras et la fit se rasseoir avec force.

- On peut bien discuter entre vieux amis non ?

- Qu'est-ce que tu veux McLaggen ?

- Toujours aussi hargneuse la lionne... Tu sais à quel point j'aime quand tu es comme ça, rit-il.

- Au cas où mon ignorance à ton égard ne t'ait pas éclairé, je ne suis pas intéressée. Maintenant...

- Maintenant quoi ?

- Laisse-moi partir, et enlève ta sale patte de mon bras. Nous n'avons plus rien à nous dire.

- Il éclata de rire, et se pencha vers elle.

- Tu sais très bien que je suis un bon parti, j'ai une très bonne famille et, comme toi, un très bon travail. Je peux te satisfaire sur tous les plans, tu ne peux pas refuser.

- Je peux, et je le fais. Bonne soirée.

Cette fois-ci, elle réussit à se lever et à échapper à l'emprise de la poigne de l'ancien Gryffondor. Elle saisit ses sacs de shopping, paya ses consommations et se mit à marcher rapidement en direction de la sortie. « Pour une fois que je sors, il faut que je tombe sur ce crétin de strangulot sans cervelle » pesta-t-elle intérieurement. Elle franchit la porte, et alors qu'elle s'apprêtait à transplaner, quelqu'un lui attrapa le bras et la fit se retourner violemment, lui faisant lâcher ses sacs.

- Tu croyais m'échapper en sortant du pub ma jolie ? On n'a pas fini notre histoire, que tu le veuilles ou non.

- Je t'ai dit de ne pas poser tes sales pattes sur moi, McLaggen, lui répondit-elle sèchement en sortant sa baguette. Je ne souhaite pas m'en servir, ne m'y oblige pas.

- Tes menaces ne font que faire grandir le désir que j'ai pour toi et tu le sais, je n'ai pas peur de toi petite lionne.

- McLag...

Elle ne put continuer sa phrase, les lèvres du jeune arrogant s'étant posées sur les siennes. Elle sentit ses bras l'entourer et tenta comme elle put de s'écarter de lui. En vain. Il se fit plus pressant et essaya d'approfondir le baiser. Elle lui mordit la langue, mais cela ne le fit pas reculer, malgré qu'elle sentit le goût du sang. Elle tenta de lui assener un coup de genou dans les parties intimes, elle rata son coup, et il en profita pour resserrer son étreinte. Coincée. Elle était coincée. Elle ne pouvait pas se servir de sa baguette, qui était coincée entre elle et lui. Il la serrait tellement fort qu'elle ne pouvait se défaire de ses bras. Des larmes commencèrent à monter, elle allait lui faire payer au centuple ce qu'il comptait faire d'elle.

D'un coup d'un seul, l'air vint se glisser entre eux, et elle entendit un bruit sourd accompagné d'une plainte. Elle ouvrit les yeux, et s'autorisa de nouveau à respirer. McLaggen se trouvait à terre, à quelques mètres d'elle, complètement sonné. Elle tourna la tête, et reconnut son sauveur : Drago Malefoy.

- Des ennuis patronne ?

Encore sonnée par ce qu'il venait de se passer, elle ne trouva pas les mots pour lui répondre, ni même pour le remercier. Elle le regarda seulement se diriger vers son agresseur, et lui coller son poing dans la figure.

- Retouche-la une seule fois, repose tes yeux une seule fois sur elle, et je te fais la peau.

- On côtoie les serpents les plus malsains maintenant Granger ? Tu trahis ta maison.

- Ne lui parle pas non plus ! S'énerva le blond en lui mettant une seconde fois le poing dans la figure.

Il se releva, et se dirigea vers la brunette, qui ne prononçait toujours pas le moindre mot.

- ça va aller ? Je te raccompagne chez toi.

Il ramassa ses sacs, la prit par les épaules, et ils se dirigèrent vers une rue hors du champ de vision du bourreau de la jeune femme. De là, ils transplanèrent dans un parc près de la rue où résidait Hermione.

- Il va falloir que tu me guides, je sais que tu n'habites pas très loin d'ici.

- Par là, chuchota-t-elle.

oOo

Une fois arrivés devant l'appartement de la jeune femme, il la regarda et attendit de voir l'approbation dans son regard pour qu'il prenne les clés dans la poche de son manteau. Il ouvrit la porte, et fit rentrer magiquement les affaires de la brunette, pour libérer ses bras. Il porta son hôte jusqu'au canapé, et lui enleva son blouson.

- Grang... Hermione, ça va ? Tu veux que j'appelle Pansy ou Harry ?

Elle leva un regard rempli de détresse vers lui. Il fut un peu désarçonné lorsqu'il croisa son regard. Jamais il ne l'avait vue dans cet état. Malgré toutes les crasses qu'il lui avait faites à Poudlard – et il n'avait pas été tendre, que ce soit des attaques verbales ou des mauvaises blagues -, jamais il ne l'avait vue aussi fragile. La jeune femme forte qu'elle était depuis leur première année avait laissé place à la biche apeurée qu'il avait devant lui.

- Je vais te faire un thé, tu as ce qu'il faut ? Tenta-t-il pour la faire parler

- Deuxième placard en haut à gauche, murmura-t-elle.

Il se leva, et entreprit de faire bouillir de l'eau. Heureusement qu'il n'était plus le crétin arrogant de sa jeunesse – selon certains aspects seulement –, il avait appris à se débrouiller par lui-même lorsqu'il avait quitté le manoir. Il n'avait pas pris d'elfe de maison à son service tout de suite, et comme il n'avait pas voulu mourir de faim, il s'était débrouillé par lui-même. Il ouvrit le placard dans lequel la jeune femme lui avait indiqué la présence de thé. Trouvant plusieurs sortes de boisson chaude, il se tourna vers elle pour lui demander ce qu'elle voulait. Or, elle ne trouvait plus sur le canapé. Surpris, il fouilla la pièce à vivre de l'appartement d'Hermione du regard. Rien. Comme si elle avait disparu. Soudain, il entendit du bruit provenant du couloir menant aux chambres. Il s'en approcha, et reconnut instantanément la douche.

- Ouf, elle est toujours là.

Il ne comprenait pas vraiment pourquoi il s'était inquiété de ne pas la voir à l'endroit où il l'avait laissée lorsqu'il s'était proposé de lui faire un thé. « ça m'aurait emmerdé de devoir aller la chercher dehors, et de la sauver, encore » pensa-t-il. Oui, cela devait être ça, sans aucun doute. « Je viens déjà de la sortir des griffes de McLaggen, je ne vais pas jouer au chevalier servant continuellement, elle reste Granger ».

Il décida d'attendre son retour pour mettre le thé à infuser, et s'installa confortablement sur le canapé. Il commençait à se détendre lorsqu'une masse rousse lui sauta dans le cou accompagnant son geste d'un « miaou » strident. « Ce satané sac à puces est toujours vivant, aussi roux que les Weasley ! » maugréa-t-il silencieusement. Pattenrond observa longuement le blond assis sur le canapé de sa maîtresse – et le sien aussi accessoirement. Il s'assit sur ses genoux, et planta son regard vert dans celui de l'ancien Serpentard.

- Qu'est-ce que tu me veux le chat ? Dit-il, méfiant

Pour réponse, il eut droit à un plantage de griffes en rythme dans les cuisses mais l'animal ne le quittait toujours pas des yeux.

- T'es flippant, on dirait un psychopathe. Arrête de me fixer comme ça !

Le chat continuait à le fixer et à lui malaxer les cuisses avec ses griffes. Ce n'était pas très agréable et ce n'était sûrement pas fait pour l'être vu le comportement de Pattenrond. Celui-ci n'avait pas l'air d'apprécier qu'un nouvel arrivant soit sur son canapé.

- Pattenrond, descends je te prie.

Le concerné obéit instantanément, non sans un « miaou » de protestation. Hermione eut un léger sourire, qui s'estompa rapidement.

- Je commençais presque à m'inquiéter, asséna Malefoy.

- Je suis désolée, j'avais besoin de me doucher, je me sentais... sale.

- Je peux comprendre. Bien, je t'ai sorti le thé, tu n'as plus qu'à le faire infuser. Je vais rentrer et te laisser tranquille pour le reste de la soirée.

Il se leva, prit son manteau et s'apprêta à se diriger vers la porte quand il sentit une petite main se glisser dans la sienne.

- Reste, s'il te plaît... Je ne me sens pas de rester seule après... Après...

Le jeune homme soupira, mais obtempéra. En tant que gentleman, il se devait de veiller sur elle.

- Ok.

- Merci... Et pour tout à l'heure, aussi. Je ne veux pas imaginer si...

- N'y pense plus, il ne t'approchera plus. Tu devrais quand même en parler à Potter et Weasley. Évite de rentrer seule chez toi pendant quelques temps.

Elle acquiesça discrètement, et tourna les talons vers la cuisine, afin de terminer de préparer le thé.

- Tu en veux ? Lui proposa-t-elle.

- Pourquoi pas.

Elle mit le thé à infuser, amena la théière sur la table basse, ainsi que deux tasses, et s'installa sur le canapé. Drago l'y rejoignit, et se mit à son aise directement, sous les yeux réprobateurs du chat d'Hermione.

- Ton truc à poils me ferait presque flipper à me regarder comme ça.

Elle s'esclaffa.

- Toi, Drago Malefoy, flipper devant un pauvre petit chat ? Allons, ça ne te ressemble pas.

- Comme secourir une insupportable Miss-Je-Sais-Tout.

En voyant la tête de la jeune femme, il sentit qu'il aurait dû se taire. « Ce n'était pas vraiment le moment de lui dire ça, je suis vraiment un idiot » pensa-t-il.

- Excuse-moi...

- Laisse tomber. Ça te dérange si je mets la télé ? Esquiva-t-elle.

- Non.

« Pas un film à l'eau de rose, pas un truc sur les associations de sauvetage de je ne sais quelle espèce par pitié » supplia-t-il silencieusement. Heureusement pour lui, elle mit une émission de divertissement moldue. Il se surprit à rire avec Hermione de blagues complètement ridicules. Il devait être bien fatigué pour s'amuser de ce genre d'idioties. Il pensa qu'il commençait à se faire tard lorsqu'il sentit la tête de la brune de poser sur son épaule. Quand il la regarda, il vit qu'elle dormait. « Au moins elle aura réussi à s'endormir ». « Mais je ne suis pas un oreiller bordel ! »

Il tenta de se dégager, mais la bougresse était bien appuyée contre lui. Comme elle dormait, c'était un poids mort, et il n'avait pas assez d'appui pour partir. Il arriva tout de même à la disposer sur lui de telle sorte qu'en se levant, il la portait comme une mariée. Il se dirigea vers les chambres, et trouva celle de l'ancienne Gryffondor du premier coup. Il la déposa délicatement sur son lit, et la recouvrit de la couette. Il s'apprêtait à quitter discrètement la chambre quand elle l'agrippa.

- Reste dormir, s'il te plaît, entendit-il sortir de sa bouche.

- Granger, c'est pas une bonne idée.

- S'il te plaît, insista-t-elle.

Voyant qu'il ne bougeait toujours pas, elle planta son regard dans le sien. Un regard rempli d'inquiétude et de diverses émotions qu'il n'arrivait pas à décrire. Il se résigna, et s'installa à ses côtés. Elle se blottit dans ses bras, et il ne put s'empêcher de lui caresser le haut du dos pour la réconforter. Il espérait qu'elle s'endorme vite pour pouvoir rentrer chez lui. Non pas que la présence de la jeune femme le gênait, loin de là. C'était justement ça le problème. Sentir le corps de la brune contre lui ne le laissait pas indifférent. Il ne l'avait pas sauvée pour ça, il l'avait fait pour elle comme il l'aurait fait pour n'importe qui. Il avait changé, par certains côtés il restait tout de même l'idiot prétentieux et présomptueux de Poudlard – la découverte d'Hermione concernant son poste au Ministère en était une preuve.

Il sentit les mains de la sorcière soulever son tee-shirt, et parcourir son dos. Il frissonna à son contact. Elle se pressait encore plus contre lui, commençant même à lui frôler le cou avec sa bouche. La tentation était grande, et il y céda, en unissant leurs lèvres.

« Il est temps de finir ce que nous avions entamé chez Pansy ».