Hello !

Moi ? En retard ? JE ME DEFENDS, j'ai jamais dit que je posterai à l'heure la dernière fois hein... = fille la plus bordélique du monde. Bref, je n'ai pas du tout -mais alors pas du tout- regardé les fautes, donc je poste et je corrige vendredi soir parce que là j'ai 3 contrôles demain et 2 exposés vendredi, c'est pas surchargé mais je préfère faire ça bien vendredi quand j'aurai pleinement la tête à ça ! Bonne lecture, et je réponds aux reviews ! :D

Réponses aux reviews

Aminope

Evidemment, Kasamatsu est un coquin... OK J'ARRETE. J'ai essayé de faire dans la douceur avec Yumi, ma fiction n'est pas vraiment là pour faire pleurer toutes les larmes du coeur des gens ! J'espère que ce chapitre va te plaire, merci d'avoir laissé cette review ! :D

Yukiodu44

Tant mieux si tu as rigolé ! Merci pour ce petit mot !

mystrale9331

Je pense qu'il y aura plus de KiKasa dans ce chapitre-là, mais je fais attention en règle générale à ne pas "trop" en faire, pour que ça aille assez lentement mais pas à deux à l'heure non plus, ce n'est pas trop l'impression que je veux donner, sinon j'aurais soit fait un OS ou alors une très longue fiction ! :D Merci pour la review !

Guest (désolé je sais pas comment t'appeler xD)

Normal, Yumi elle sépare notre petit couple ! TuT Ptdrrr c'est normal ces deux-là sont grave cons ! Merci à toi d'avoir pris le temps de répondre !

Laura-067

Des questions qui, j'espère, auront des réponses dans ce chapitre ! Tu m'en diras des nouvelles ! :D Et je pense qu'effectivement, Yumi est loin d'être stupide malheureusement... :) Merci pour cette review !

Black Night Michiyo

Oulà toi tu continues à poster de longues reviews qui me font super plaisir et en plus elles sont drôles ! XD Naaan , tes réactions sont... ouais, peut-être un peu excessives x'D Et bah honnêtement je pense que tu vas avoir un peu de reconnaissance envers Yumi cette fois... enfin tu verras ! :D Ecoute, je peux consulter Kise pour l'enlèvement si tu veux, mais je ne sais pas si ça sera la peine... XD BONNE LECTURE et merci pour la review !

.silva

Ah ah ah, surpriiiiise ! Bonne lecture et merci à toi ! ;D


- Vas-y plus fort imbécile !

- J'aimerais bien t'y voir Kasamatsu-senpai !

- Mais pousse bordel ! Là ! Voilà ! C'est bon !

- T'es sûr ? J'ai pas l'impression que ça puisse rentrer...

- Les garçons ?

Lesdits garçons se retournèrent sur la voix féminine qui venait de les interrompre dans leur magnifique séance de sport intense.

- Je peux savoir ce que tu fais Yukio ?

- Bonjour Yumi... ça va ?

La rousse haussa un sourcil devant l'étrangeté de la scène.

- Je vous assure que de l'extérieur, ce que je viens d'entendre pourrait porter à confusion.

Kise, au bord des larmes avec l'assaut de coups de pieds du brun, essaya de se défendre contre la petite-amie qui, les mains sur les hanches, attendait une explication. Néanmoins, elle semblait plus amusée qu'autre chose.

- On essayait de faire rentrer mon sac de sport dans mon casier... Mais comme il y a les lettres d'amour de Kushina-chan, Morino-chan, Fuku-chan, Say-...

- Tu veux énoncer ton palmarès ?! S'écria le brun qui ne put empêcher d'accompagner à cette phrase un mouvement physique qui incluait ce qu'appelait le commun des mortels de la violence.

Yumi, incrédule, finit par lâcher un léger rire face à ces deux idiots qui étaient drôlement attachants, pour l'un en tant que copain, pour l'autre en tant qu'ami. Elle les quitta pour aller en cours après avoir planté un chaste baiser sur les lèvres du brun qui ne semblait pas s'être détâché de sa gêne, les légères rougeurs sur les joues le démontrant.

Cela faisait une semaine que le dîner avait été proposé, et ils avait dû le décaler à la semaine d'après -donc le soir même- parce que ce « crétin de blond » -mots soigneusement choisis par le senpai de l'As de Kaijo- avait oublié un petit détail : sa famille devait venir chez lui, et il n'avait pas pu obtenir un quelconque accord pour une quelconque absence. C'est en partie pour cette raison que l'apréhension du dîner trottait dans la tête du blond. Grande, grande apréhension. Parce qu'il comptait faire un léger changement dans le programme, et il ne savait pas vraiment si ça allait plaire à son capitaine. Mais bon.

- Du coup je viens devant chez toi à 19h ? On ira à pied, ce n'est pas loin.

- Je ne sais pas ce qui m'a pris d'accepter alors qu'on n'a même pas le droit à une limousine.

Le blond cligna des yeux avant de comprendre l'ironie et de se bidonner légèrement.

- Enfoiré de star, tu te fouterais pas de ma gueule ?!

- Mais non Kasamatsu-senpai, je n'oserai ja-... KASAMATSU-SENPAAAAAI !

Malgré ses plaintes, le brun continua de le poursuivre, ses jambes armées pour l'envoyer valser. Leur course poursuite fut un soulagement pour le blond et un agacement pour le brun. Celui-ci se dirigea vers sa salle de cours, et s'assit à la table côté fenêtre. Tss. Quel gars agaçant ce Kise. Terriblement agaçant. Insouscient. Chiant. Pleurnicheur. Débrouillard au basket. Très doué même. Très sexy aussi. Avec des muscles qui-... OK. En se rendant compte du cours de ses pensées, le brun se passa une main honteuse sur son visage qui avait pris quelques teintes de tomates en plus. Ca existait comme couleur ça ? Il ne se voyait pas lui-même, mais il était certain qu'on pouvait la rajouter au spectre entre les 400 et 800nm délimitant le visible à l'oeil humain. Elle existait déjà ? Ah. Tant pis.

Tandis que le cours commençait, il s'interrogeait, n'écoutant, et cas très rare, absolument pas le prof, sur la nature des sentiments qu'il nourrissait pour la jeune rousse. Son but n'était pas de la faire souffrir, et c'était bien la dernière chose qu'il souhaitait, mais plus il y songeait, plus il acceptait lui-même qu'encore une fois, il s'était planté. Yumi était quelqu'un de fondamentalement parlant gentille, douce... Mais elle n'était pas blonde. Pas pleurnicheuse. Pas insousciente. Elle n'avait pas de piercing à l'oreille gauche. Et bordel de merde, que ce visage arrête de venir le faire chier à longueur de temps. Mais merde quoi ! En pleine réflexion, il n'entendit pas tout de suite son portable vibrer. Ce n'est qu'après le deuxième -que le capitaine supposait être le premier- message qu'il s'en rendit compte. Etant bien engagé sur la voie de la délinquence, il décida de passer pour un thug life et d'ouvrir discrètement ses messages. Crétin de blond.

« Kasamatsu-senpai, je m'enuiiiiiiiiie mon prof est abseeeeeeeeent. »

« Kasamatsu-senpaaaaaaai, je veux mon câlin ! ** XDDDD QAQ:DDDD

Le brun soupira. Sérieusement ?

« Kise, ta gueule. »

« SENPAI ?! TU N'ECOUTES PAS LE COURS ? QAAAAAQ #gravechoquédelavie »

« Kise. Arrête avec tous ces smileys. »

« C'est parce que je suis heureux senpai ! »

« Je peux savoir pourquoi ? »

« RYAN VA VENIR LE MOIS PROCHAIN ! »

« Ryan ? »

« Mon correspondant américain ! Il est super sympa, il était toujours là pour moi, ce gars c'est un bisounours !8DD Bon, un peu macho des fois, un de ses gros défauts mais on en a tous pas vrai ? q_q BREF, je suis trop pressé de le revoir, je sais pas où il va dormir, j'espère avoir un matelas ! C'est mort, je partage pas mon lit ! Même si c'est pour mon p'tit Ryan d'amour ! »

Le cœur de Kasamatsu rata un battement. Devant ce si long message racontant les nombreuses qualités et l'unique défaut de ce fameux correspondant, il prit conscience de quelque chose. Il ne faisait pas le poids. Et puis pourquoi voudrait-il faire le poids ? Franchement, quelle idée saugrenue. Ca faisait peut-être... peut-être un tout petit peu... peut-être un tout petit mal. Il ne répondit pas, rangea son téléphone. C'était qui le crétin maintenant ?

La pause du midi arriva vite, et même si l'accès était interdit, Kasamatsu monta sur le toit. Après tout, il était dans sa journée thug life et délinquence au marché. Il profita du vent, s'assit, dos contre le mur, et plaça ses écouteurs sur ses oreilles. Il lança son téléphone et la musique qu'il écoutait se remit en marche :

« Il fallait juste que je te parle de quelque chose
Et je me connais
Si je le fais pas maintenant je vais encore me défiler et m'en vouloir
J'arrive pas à te sortir de mes pensées
Je peux pas te le dire autrement
En même temps c'est pas très compliqué
Je pense que tu comprends
Je suis désolé si c'est un peu direct mais je me dis qu'on n'a qu'une Vie
Qu'elle est trop courte, trop fragile
Et puis vaut mieux avoir des remords que des regrets

Je sais pas d'où ça sort
Je sais pas d'où ça vient
Je pourrais pas te l'expliquer
Et je comprendrais que tu me prennes pour un dingue
Je t'en voudrais pas
C'est juste que quand je te vois
Ça fait des flashs dans ma tête
Il y a des images qui se répètent en boucle
Et j'ai besoin d'en avoir le cœur net
Je nous vois danser au ralenti sur du rub a dub et toi tu me déposes des mots précieux au creux de l'oreille
On se regarde droit dans les yeux
On veille jusqu'au lever du soleil
Je nous vois sortir marcher boire et partir sans payer
Tirer des plans sur la comète
Et faire l'amour les fenêtres ouvertes
Alors je vais pas te mentir sur le marché je suis pas forcément ce qu'il y a de meilleur
Parce que je suis bancal menteur pas fiable jamais à l'heure
Mais si tu veux je peux me faire boxeur, voleur, chauffeur, docteur, serviteur, dresseur de lions
Je vais pas te mentir tu pourras forcément trouver mieux
Parce que je suis maladroit, nerveux, égoïste et coléreux
Mais si tu veux je peux être souriant et même heureux, poli, généreux
Écrire des morceaux moins teigneux
Ou même des chansons pour les amoureux » *

Rageusement, il écarta violemment les écouteurs. C'était quoi ça, même son téléphone se liguait contre lui ? Il soupira, ferma les yeux, et replongea dans sa musique après avoir remis ces deux petites billes qui l'expaspéraient parfois, et après avoir, évidemment, changé la musique. Il tomba sur du Ed Sheeran, n'écoutant pas beaucoup de musiques japonaises. Etrange pour un japonais ? Ouais, sûrement. C'est au son du « Shape of you » qu'il s'endormit.

Lorsque Kise, ayant suivi les suppositions de Moriyama, ouvrit la porte du toit. Il s'apprêta à hurler « KASAMATSU-SENPAI » quand il vit ce dernier endormi, adossé au mur. D'abord étonné, il laissa un petit sourire fleurir sur son visage. Sûrement un peu « cucu ». Mais la vision que lui offrait son brun préféré était vraiment trop adorable pour passer outre. Il s'installa à ses côtés et s'empara sans gêne ni honte un des écouteurs. Il regarda le titre. « Mistral gagnant ». Bah. Il n'y avait que Kasamatsu pour comprendre ne serait-ce qu'un mot de français. Cette langue était beaucoup trop éloignée du japonais pour qu'il y comprenne quoique ce soit. L'anglais passait. Mais le français, sans façon. Alors il trouva la chanson un peu triste au niveau de l'air, mais il n'en comprit absolument pas la signification. Cependant, cette mélodie avait quelque chose de mélancolique. Quelque chose qui lui serrait le cœur. En imitant son organe vital, il serra de sa main gauche le bras de Kasamatsu et laissa à son tour le sommeil le gagner, oubliant la faim qui lui tiraillait le ventre il y a quelques minutes.

Il avait même ramener à manger pour son senpai.

Tant pis.

Un oiseau trancha le ciel bleu, sans une trace de nuage, sans une trace de pluie. Un ciel si beau, si beau.

Tu vois, le ciel il est comme toi Kasamatsu-senpai. Il est comme toi, tu sais que tu ressembles au ciel Kasamatsu-senpai ? Tu es beau, le soleil te décore, et tu gardes quelques nuages près de toi, mais tu n'es jamais bien méchant. Tu vois Kasamatsu-senpai, j'aime beaucoup le ciel, il m'apaise un petit peu, tu m'apaises un petit peu. Et parfois tu lâches la pluie. Tu pleures des fois Kasamatsu-senpai, je le sais. Est-ce que tu pleures souvent ? En ce moment il pleut souvent. Est-ce que c'est ton cœur qui pleure Kasamatsu-senpai ? Est-ce bien de vouloir qu'il pleure parce que tu n'es pas heureux avec Yumi ?

Moi ?

Moi ?

Ah. Effectivement. Je crois que le ciel me ressemble un peu plus alors.

Je pleure souvent tu sais.

Il pleut souvent tu sais.


- Kise ?

La voix émergeant du sommeil avait du mal à prendre conscience du qui du quoi du pourquoi du coment. Le toit... le toit... Merde. Les cours. Bah. Quitte à passer une journée dans la délinquence... Autant le faire jusqu'au bout comme on dit. Mais ce qu'il ne comprenait pas, c'était le blond qui dormait sur son épaule. Explication ? Il allait le réveiller avec un bon coup de pied dans les côtes quand il sentit quelques gouttes tomber. Il fronça les sourcils. Il faisait super beau tout à l'heure non ? En parlant d'heure. Il se retint de hurler lorsqu'il vit 15h43 s'afficher sur son portable. Oh bordel. Il allait se faire défoncer par ses parents. Non pas qu'il entretenait une quelconque relation incestueuse, mais il n'aimait pas se retrouver avec la déception dans les yeux de ses géniteurs sur le dos.

Il aurait pu réveiller le blond de mille et une façon, aussi chou les unes que les autres. Donc c'est naturellement qu'il donna un coup de pied dans la hanche de son stupide kohaï qui laissa échapper un cri de surprise. Bah voilà, il était parfaitement réveillé maintenant ! Ce dernier se frottait les fesses, étant tomber sur le sol en une petite chute, lamoyant :

- Kasamatsu-senpaaaaai, tu es crueeeel...

- Ferme-là abruti, t'avais qu'à pas squatter mon épau-...

Son ventre lâcha un énorme gargouilli, et laissa place à un silence de mort sur ce toit. Une mouche passa. Et l'instant d'après, Kise mourrait sur le sol, le corps tordu sous un rire insurmontable, tandis que Kasamatsu n'en menait pas plus large. Le visage était passé par toutes les teintes -vraiment, il devrait refaire ce spectre- à la même vitesse que ses émotions : incompréhension, honte, gêne, colère. Qu'il tenta de déchaîner sur Kise. Si celui-ci ne perdait pas une occasion pour se plaindre, il était trop occupé à se foutre de lui pour répondre à n'importe quel coup, même bien placé. Très bien. Il voulait la guerre. Le brun partit rageusement vers la porte, prêt à laisser le blond en position latérale de sécurité -les mots en entier, ça a plus de crédibilité. Non parce que sérieusement, je crois que la PLS n'en a plus aucune.

Cependant, en voyant son capitaine vexé à ce point, il essaya, malgré plusieurs veines tentatives précédentes, de se calmer pour retenir son poignet :

- Kasamatsu-senpai...

- Tu veux faire coucou à ton pote le sol ?

- Non je préfère faire coucou à ton dos (do).

Suite au jeu de mot absolument inutile et lamentable** du blond, Kasamatsu l'insulta de nouveau.

- En attendant senpai, si tu as faim, on peut aller manger tout de suite au lieu du 19h...

- Mais tu avais réservé non ?

- Hum... oui oui, mais on pourra reporter ça a une autre fois. Et on va à un fast-food quelconque ?

- ...Pourquoi pas.

Tout sourire, le blond emmena son capitaine au fast-food le plus proche, qui ressemblait fortement au Starbuck dans lequel il allait en Amérique. Ils avaient déjà raté les trois quart de l'après-midi, alors un quart en plus ou en moins... Ils commandèrent, et rien que ça fut un fiasco total. Le blond changea 13 fois d'avis exactement, alors que Kasamatsu lui criait dessus à chaque fois qu'il bafouillait, le faisant paniquer encore plus. Le serveur n'avait pas que ça a faire, mais ça l'amusa terriblement de voir ces deux-là se tenir tête. Personne ne tenait tête au grand Kise Ryouta. Décidément, c'était loin d'être valable pour le plus vieux. Et c'était presque l'effet inverse.

- En fait senpai...

- Quoi ?

Le blond, passablement gêné, se frotta l'arrière de la tête avant de sourire un peu maladroitement. Ca lui donnait un certain charme qui firent chuchoter les jeunes femmes aux hormones un peu trop développées ce qui eut le don de faire réagir le capitaine. Il ne put empêcher un claquement de langue agacé.

- A-... Attends, ne sois pas énervé avant que je parle...

- Ce n'est pas contre toi, répondit-il du tac-au-tac.

Surpris, Kise garda cette information dans un coin de son cerveau, et continua sur sa lancée.

- Je n'avais pas réservé pour ce soir. Je... J'avais déjà prévu de la passer dans un endroit comme ça. C'est plus... enfin... plus... nous tu ne trouves pas ? Je veux dire... Les 5 étoiles, les grands restaurants, ce n'est pas vraiment notre truc non ?

Il s'attendait vraiment à ce que le brun pète un énorme câble. Il n'en fut rien. Celui-ci avait écarquillé les yeux au fur et à mesure, et avait rougi à vue d'oeil. C'était fréquent en ce moment non ? Ou alors juste une impression.

Il y avait ce « nous » dans ces paroles, ce « nous » qui sonnait bien, ce « nous » qui sonnait juste. Il essaya d'y dire quelque chose, de se donner une contenance, mais n'y put rien. Kise, surpris du mutisme de son capitaine, craqua complètement à l'image qu'il renvoyait : une barricade effondrée, il pouvait voir à travers le mur. Alors profitant de ce moment de faiblesse, il reprit :

- Et puis t'étais énervé contre qui Kasamatsu-senpai ?

A la mention de son appellation, celui-ci redescendit enfin sur terre, interrompant le flot de pensées qui défilaient à vive allure dans sa tête.

- Hein ?

Kise pouffa légèrement, et ç'eut le don de faire sortir le brun de ses gonds. Il se leva, une veine pulsant contre son front, le poing en avant, menaçant :

- Qu'est-ce que t'as à encore rigoler toi ?!

- Rien senpai, rien rien... Tu étais juste très très mignon Kasamatsu-sen-... PAAAAAAI STOP ! Non, pas les chatouilles, pas les chatouilles !

Les gens ne semblaient pas faire spécialement à eux, et pourtant le spectacle était peu commun : le brun se vangeait sur ce crétin de génie de basket en le chatouillant dans tous les sens, ayant rejoint son côté de la banquette. Le blond, affalé sur celle-ci, pleurait de rire en se débattant, jusqu'à ce que le capitaine arrête enfin son supplice.

En ouvrant les yeux, la première chose que Kise croisa fut les iris colorées d'un bleu magnifique, dans lesquels il se plongea, reprenant le souffle qui lui manquait. Et leurs regards s'accrochèrent. Ne pouvaient plus se détacher. Juste yeux dans les yeux, juste une contemplation, c'était juste ça. Juste ça qui firent battre quelque chose à l'intérieur d'eux. Prenant conscience de la position dans laquelle il se trouvait et surtout de l'endroit dans lequel ils étaient, le capitaine se releva lentement, bafouilla un peu pour s'excuser, retourna à sa place, détourna le regard et continua de boire son milk-shake.

- Senpai...

Le blond se rassit à son tour.

- Euh... Tu... t'es mis du milk-shake sur le nez...

Ledit senpai loucha légèrement sur son nez et sentit son visage s'enflammer. Coléreux, il plaqua violemment ses mains sur la table :

- Ta gueule !

C'est de cette manière que leur discussion (dispute ?) reprit, laissant la gêne de côté.

Kasamatsu prit conscience d'autre chose. Il était dans la merde. Vraiment dans la merde. Putain de crétin de blond.


Deux semaines plus tard -deux semaines qu'il avait passée en compagnie de son kohaï la plupart du temps, il réussit à attraper Yumi dans les couloirs et la demanda pour une certaine discussion. Il n'était pas stupide, et le dire tôt serait le mieux.

- Yumi hum... Je voulais te dire quelque chose hum... En fait...

La rousse sourit faiblement, et se voulut rassurante :

- Je sais.

La main qui se promenait dans ses propres cheveux se stoppa d'un coup, et il releva la tête, étonné.

- Je sais, répéta-t-elle. Kise est quelqu'un de très gentil, et quoiqu'il se passe, j'espère que ça ira pour vous. Je ne peux pas dire que ça ne me fait rien, je n'aime pas mentir quand il s'agit de toi mais... je n'aimerais pas continuer en sachant que tu penses à quelqu'un d'autre et qu'en m'embrassant tu souhaiterais d'autres lèvres. Donc ne t'en fais pas, je n'ai pas vraiment besoin d'explication. Comme si on avait besoin d'expliquer l'amour.

Ouais stupide. Comme elle. Elle ne regrettait pas, loin de là. C'étaient des souvenirs heureux dans sa triste vie qu'elle allait chérir. Mais elle, l'amour, elle ne pouvait pas l'expliquer. Pas celui qui avait allumé une immense flamme dans son cœur, pas celui qui la tiraillait de l'intérieur. Mais elle irait mieux. Elle irait mieux. Elle allait mieux déjà.

- Je vais bien.

- Je-... je ne sais pas trop quoi dire. Tu es génial Yumi. Vraiment. Et tu mérites quelqu'un. Quelqu'un de mieux, qui prête attention vraiment à toi.

Elle lui donna un doux sourire :

- Tu le faisais déjà plus que n'importe qui. Merci beaucoup.

Elle tendit la main :

- Amis ?

- Amis.

Et il la serra chaleureusement.


Il prit une grande respiration. Bon. Maintenant. Il fallait qu'il annonce à Kise sa rupture, et qu'il l'invite à son tour dans ce fast-food où de nombreuses choses avaient changé dans son esprit. Il avait laissé Yumi en cours il y a une vingtaine de minutes, et là, il stressait. Pourquoi ? Aucune raison particulière.

Il intercepta un ami de Kise et lui demanda la salle sa classe, avant de s'y diriger et de se planter devant le blond qui sursauta. En pleine réflexion sur un exercice de mathématiques durant la pause, il s'attendait à tout sauf à se retrouver devant un capitaine... déterminé ?

- Kasamatsu-senpai ?


* = Rub a Dub, Fauve

** = C'est un jeu de mot français, je sais, mais j'avais envie de le mettre. Alors fuck la logique. :D

Voilà voilà, j'espère que ça vous aura plu ! Le prochain chapitre est l'avant-dernier je pense, je ne vais en faire que 7, je voulais faire une petite fiction de 3 ou 4 chapitres à la base, mais bon, voilà, la vie fait que x') Et n'hésitez pas pour les reviews, un petit mot n'a jamais tué quelqu'un :'(= essaye d'attirer la pitié mdr XD

Au prochain chapitre : le petit retour de notre Ryan qu'on aime tous que je voulais faire dans ce chapitre à la base mais j'ai changé d'avis ! Le dénouement est pour bientôt, je trouve que ça a évolué non ? :D