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Me revoici pour un nouveau chapitre des aventures de Minerva, en esperant que cela vous plaira !


Le Sauveteur poilu

Tout le monde connaît l'histoire d'Harry Potter à partir de ses onze ans. Ce que vous ne connaissez sûrement pas, c'est ce qui s'est passé avant. Laissez-moi donc vous conter un petit morceau de l'enfance du plus célèbre des sorciers.

Depuis qu'il était en âge de se souvenir, Harry Potter n'avait jamais passé un seul jour sans se faire martyriser par Dudley. Et si c'était vrai pour chaque jour de l'année, ça l'était encore plus lorsque c'était l'anniversaire de son horrible cousin. Àl'âge de ses cinq ans, le petit porcelet lui avait tiré les cheveux si fort qu'il n'avait eu d'autre choix que de riposter malgré l'appréhension de la punition qu'il risquait de recevoir. Dudley, sur le coup vexé, avait lâché l'affaire, mais c'était sans compter sur l'esprit vil qui sévissait en lui. Plus tard dans l'après-midi, pendant que le jeune Dursley et ses amis jouaient avec les cadeaux, Harry était dans le jardin en train de parler à un chat tigré qui passait par-là. « Dudlinouchet » qui avait remarqué son cousin dans cette position, en avait profité pour le saisir au cou et s'était mis à l'étrangler. Le sorcier s'était débattu comme il avait pu et n'avait dû son salut qu'à un chat, qui, effrayé par tant de bruit avait sorti les griffes et les avait plantés sur le crâne du blondinet. Lorsque l'oncle Vernon et la tante Pétunia étaient enfin venus au secours de leur fils adoré, c'est Harry qui s'était fait enfermer pendant une semaine dans le fameux placard sous l'escalier qui lui servait de chambre.

Depuis ce jour, il avait été décidé qu'Harry Potter ne passerait plus un seul jour d'anniversaire de Dudley dans la même maison que lui. Il s'était donc retrouvé plus d'une fois en compagnie de Mrs Figg. La vieille dame sentait le chou et n'avait d'autre discussion que ses chats. Chaque année, Harry devait subir une journée entière à regarder les photos de ces maudits matous. Le jeune garçon n'aimait vraiment pas aller chez Mrs Figg, mais quelque fois il trouvait un certain réconfort à y être. De temps en temps, il avait également le plaisir d'y retrouver le chat tigré qui lui avait sauvé la vie. Certaines fois lorsqu'il avait beaucoup de chance, la vieille dame sortait une boite de cookies. Ces derniers étaient mous tellement ils étaient vieux mais Harry les aurait sûrement savouré si le chat tigré ne lui rentrait pas les griffes dans la main dès que celle-ci avait le malheur de s'approcher trop de l'assiette.

Avec le temps, Harry s'était pris d'amitié pour ce chat. Il avait plusieurs fois questionné Mrs Figg mais celle-ci lui avait toujours servi la même rengaine : ce chat n'était pas à elle. Et, en effet, dès que le jeune sorcier quittait la maison de la vieille femme, le chat le suivait. Il avait pris plaisir à croire que ce félin veillait sur lui. En revanche, jamais il ne réussissait à lui donner une caresse, à chaque fois que sa main s'avançait, le minet se mettait à gronder.

Un jour aussi soudainement qu'il était apparu, le chat tigré disparut. Le garçon était très triste et pensait ne jamais le revoir. Imaginez donc la surprise qu'il eut, lorsqu'il entra dans la salle de métamorphose et que le chat tigré, si reconnaissable avec ses taches formant des lunettes carré, était assis sur le bureau du professeur McGonagall.