Moi etre en retard ? Pas du tooouuuut !

Hey tout le monde ! C'est moi je suis de retour (pour vous jouer un mauvais tour!) ouais nan je me tais. Ce chapitre est plutôt court et m'a pris pas mal de temps à écrire pourtant je l'avais démarré juste après avoir terminé l'ancien, mais bon. Donc il a été compliqué mais j'en suis plutôt contente ! MERCI POUR TOUTES CES VUES JE NE LES MÉRITE PAAAAAAS !

Chapitre qui bouge pas mal et assez violent je pense, bref. Je pense que désormais je répondrais aux reviews directement parce que si j'attends la sortie d'un chapitre cela prendra un temps fou !

Je suis de plus en plus en train de me dire que Annabeth irait mieux en couple avec Marco qu'avec Ace ... Dites moi votre avis en commentaire, je vais vous laisser avec le chapitre maintenant ! J'espère que votre rentrée et vos vacances se sont bien passées (personnellement le lycee avait perdu mon dossier donc j'étais même pas inscrite!) VOILA JE VOUS AIME ET ON SE VOIT EN BAS !

Gut zu lesen


La pupille de ses yeux, d'un feu incroyable, était comparable à un incendie majestueux, lequel semblait étouffer l'adversité. Mais dans ce regard qui dévorait les âmes de l'intérieur, je pouvais néanmoins apercevoir, cachée au plus profond de ses prunelles, une tristesse fabuleuse et dévastatrice qui aurait pu briser d'un battement de cil la carapace métallique du plus cruel des hommes.

Cela faisait déjà une bonne dizaine de minutes que la transformation avait eu lieu, et le nombre d'opposants avait considérablement diminué, littéralement étranglés par la seule force de sa conviction.
Une fois de plus, il était revenu. Pour la protéger ou pour l'anéantir, là était la question. Elle dansait dangereusement mais maîtrisait-t-elle réellement ses mouvements ?
Ils étaient effrayés. Le sang explosait, la salle s'en vêtait. Ils hurlaient, l'horreur traversant leurs yeux. Parce que ce qu'ils avaient face à eux n'était pas humain, ou du moins la seule humanité qui en échappait n'était que de surface. Petite poupée il fait mal tu sais ? Mais elle n'écoutait pas, elle ne le pouvait pas. Et lui se délectait de cette scène, encore une fois.

C'était un véritable massacre. Des têtes volaient, suivies du reste des corps. Les petits porcs hurlaient, ce qui était inutile puisqu'il avait visiblement décidé de tous les exterminer, méthode radicale. Cependant, perché en haut de la salle, un groupe d'hommes s'amusait du spectacle improvisé. Improbable n'est-ce pas ? Et pourtant ils semblaient plus intéressés qu'effrayés.
Une fois que la salle fut complètement dératisée, il s'arrêta. Une seule perle de sueur traversa son front pour venir s'écraser sur le béton, comme pour marquer la fin de ce carnage. En se tournant, il trouva les hommes du haut nonchalamment posés sur le mur du fond. Ses sourcils se fâchèrent. Mais ce n'étaient pas des rats, alors il attendit.
Un homme se détacha du clan et s'avança tranquillement. Descendant les marches une par une au rythme des secondes.
Et le temps passait, tandis que le sang séchait, que les oiseaux criaient et qu'il s'impatientait. Il semblait alors que deux lions rôdaient dans la salle, tournoyant, se jaugeant, s'affrontant mentalement. L'homme savait que le moindre geste brusque provoquerait un affrontement. Mais il possédait lui aussi ce même regard, provocateur et déterminé. Deux yeux où se reflétaient le rouge, le orange et une pointe de bleu glacial. Leur thorax rugissait, cependant la tête réfléchissait.

"Joli spectacle, je suppose que c'était la seule démonstration.
Une voix au fond roque mais au ton sympathique s'éleva. Il ne répondit pas, en était-il seulement capable ?
- Je m'appelle Ace ...
Le dit Ace semblait mener une conversation à sens unique, le groupe toujours en retrait tandis qu'il gardait cinq mètres de distance de sécurité.
- Je sens qu'on va s'éclater ! C'est quoi ton nom ?
Le silence semblait l'amuser. Ace était face à un mur (mais celui-ci n'avait pas peur, au contraire).
- Orange, maudite et muette, la belle affaire !
Le petit démon ricanait, Ace était visiblement une source de divertissement, à espérer que celle-ci ne s'épuise pas trop vite ou les murs ne pourraient plus jamais avoir la frousse.
- Je t'explique rapido la situation, moi devoir kidnapper toi, comprendo ?
Désormais je peux vous dire qu'il s'amusait énormément, son être riait si fort qu'un faible son s'échappa de sa gueule. Lui ? Le kidnapper ? MDR, NEVER.
- Qui ne dit mot consent, je vais prendre ça pour un oui du coup. C'est bon les gars vous pouvez aller la chercher. "

Le bémol étant qu'il n'avait absolument pas envie de se faire chiper comme un vulgaire saucisson, il était attendu qu'il se défende un minimum (parce qu'effectivement couper des têtes de centaines de personnes fatigue un tantinet). Il venait de s'extirper d'un esclavagisme certain, ce n'était pas pour se jeter dans un second ! Il voulut sauter afin d'assommer le premier homme qui arrivait mais Ace fut plus rapide et lui fracassa le crâne à l'aide d'un poing enflammé.
Il s'écroula. Son corps pénétrant la surface. L'écho se propageant. Il suffisait d'un coup brûlant à la tête pour mettre fin à son cauchemar.
" T'y es allé un peu fort quand même là Ace. Un gros monsieur se plaignit.
- Mais nan, c'était rien, allé j'ai la dalle moi ! Plus vite on sera rentrés plus vite on pourra manger !
- Ouais mais elle saigne ... Rétorqua un autre bonhomme avec une longue barbe.
- La faim guérit les marins ! S'écria Ace tout sourire.
- Nan mais tu t'es trompé c'est pas ça l'expression ! C'est : " La faim nourrit les marins". "Un petit homme expliqua.

Une ombre imposante se dressa alors derrière eux.

" Premièrement vous êtes les deux plus gros abrutis que j'ai jamais vu ! Secondement l'expression correct est : "la FIN justifie les moyens", et troisièmement, ELLE SE VIDE DE SON SANG LA BOUFFE C'EST PAS LA PRIORITÉ !"

Trois bosses apparurent alors sur la tête des deux garçons, elles poussèrent aussi vite que des champignons. La fine équipe se dirigea prestement vers la sortie du bâtiment, évitant les cadavres au passage. Les murs pouvaient enfin respirer calmement. Ils devaient se dépêcher, la marine n'allait pas tarder à débarquer, si ce n'était pas déjà le cas. Et bien qu'ils aient le niveau de tous les affronter, elle les gênait et le cœur n'y était pas. L'herbe défilait sous leurs pieds, le soleil se couchait pour de bon, on pouvait lui souhaiter une bonne nuit tandis que la lune déjà présente haut dans le ciel surveillait l'avancée du groupe. Les archipels se suivaient, les constructions se confondaient. Le chemin se déroulait et les pirates couraient.

Ce n'était plus elle. C'était froid, c'était sombre. Ça l'empêchait d'agir, de réfléchir. Comme si de la glace avait engourdi son cerveau. Ses pensées étaient emprisonnées, inaccessibles. Un monstre. La femme du cachot avait raison, elle était inhumaine. Sa peau bronzée semblait rouillée par le sang. Beaucoup de sang. Ça brouillait ses méninges, court-circuitait son esprit. Assassin. Bête. Psychopathe. Trop de mots qui tentaient de briser sa glace pour lui faire voir la réalité en face. Quelque chose s'était passé et c'était mauvais. Mais peut-être le méritait-elle après tout. Elle venait de tuer, de littéralement décapiter des têtes de gens qu'elle ne connaissait pas. Et bien qu'ils aient pu être affreux dans leur cœur elle n'en avait pas le droit. Elle n'était pas sensée être une criminelle, juste une fille de vingt cinq ans perdue dans un monde trop grand et trop compliqué pour elle. Parce que les muscles ne suffisaient pas, il fallait la force de l'esprit pour réussir à tenir debout, de la détermination et du courage.
Mais la elle n'en avait plus. Un virus s'était incrusté dans ses neurones et avait tout fait péter.
Seule. Elle se sentait vraiment très seule. On l'avait abandonné, vendue. Oui la femme avait raison, elle était un monstre, un horrible monstre mangeur de sang dont les amis avaient profité pour se faire du pognon. Même son compagnon de route Jasmin l'avait laissé. Et lorsque votre animal de compagnie qui fait aussi office de meilleur ami vous abandonne c'est que vous craignez vraiment beaucoup.
Les pirates ça craint. La vie est une pute. Elle avait mal au crâne et une envie de vomir de l'eau encore un peu froide. La confiance ça pue. Les gens sont pourris. Ses cheveux lui collaient au visage et elle se sentait ballottée. Je suis pourrie et mérite qu'on me coupe la tête. Une éclaircit, la neige fondait, la chose était partie laissant derrière des pensées amères et des actes abjectes.

Ce qui craint quand on se fait kidnapper, c'est qu'on ne sait pas où on va, avec qui et dans quel but. En général la personne qui commet ces actes est méchante et n'est pas pleine de bonnes intentions. Mais à vrai dire, à ce moment là cela m'importait peu, emmenez moi le plus loin possible au contraire.

Jolie nuit noire, j'avais ouvert les yeux tandis que l'homme qui me portait m'agitait dans tous les sens. J'avais envie de vomir mais, et surtout, de dormir. Une bonne nuit de sommeil, fermer la porte sur l'événement qui venait de se dérouler. J'en avais besoin plus que tout au monde. Tout comme ma famille, elle me manquait, mes amis, le grincheux, mon monde, ma vie. Moi.

Retrouver tout ça.

Alors je fermais les yeux, une seconde fois. Et je me laissais emporter vers mon destin, n'empêche j'avais faim.


VOILAAAAAAAA un nouveau chapitre de fini, court certes mais Y A ACE QUOI ENFIN !

'Hate de lire vos réactions (svp écrivez en ça prend pas trop de temps) ! Je vous adore vous êtes géniaux, si vous avez des suggestions je serai ravie de les entendre et je vous laisse à dans un an (mdr nan quand même pas si?)

(je pense publier cette fanfiction sur wattpadd mais chuis pas sûre pareil dites moi)

ha et pour ceux qui n'auraient pas vu j'ai réécrit le prologue...

MERCI AUX NOUVEAUS FOLLOWS, FAVORITES, COMMENTATEURS JE VOUS SURKIFF !

1,489 mots :)