Note de l'auteur : aucun personnage à part l'héroïne ne m'appartient.

Chapitre 2

- Lâche moi, connard ! Je suis pas ta bouffe, c'est clair ?!

J'essayais de me débattre, en vain. Il me mordit à la base du cou et je me mis à hurlé comme une furie. À peine une seconde plus tard, il releva la tête et dit :

- C'est incroyable... Je ne pensais pas qu'un sang meilleur que celui de Bitch-chan pouvais exister, mais apparemment, je me suis trompé.

- Qu'est-ce que tu dis ? C'est pas possible que son sang soit meilleur que celui de Planche à pain !

- Et pourtant...

Il me re-mordit tandis qu'Ayato mordait Yui. Quand Laito eu fini de boire, je m'écroulais lourdement sur le sol. Je n'avais plus la force de me lever, malgré toute la bonne volonté du monde.

- Bravo, tu l'as anémiée ! Maintenant je ne peux plus goûté à son sang ! T'es vraiment égoïste, Laito !

Ils partirent en se chamaillant. Yui se précipita vers moi.

- Lucie ! Lucie ! Bon Dieu ! Il faut que je prévienne Reiji, il saura sûrement quoi faire !

Elle parti en courant. Elle revint avec Reiji quelques minutes plus tard.

- Hum... oui, c'est pas joli joli... Tiens, bois ça.

Il me tendis un verre rempli d'un liquide bleu. Je ne me fis pas prier et le bu d'un trait. Je m'attendais à ce que ça soit dégueu, mais c'était étonnamment doux. Je retrouvais mes forces instantanément.

- Merci.

Il ne répondit pas et partit.

- Dieu soit loué, tu vas bien !

Yui se jeta dans mes bras.

- Tu sais que tu es la première personne à t'inquiéter pour moi ?

- Ne dis pas ça, tes parents se sont sûrement déjà inquiétés pour toi !

L'évoquation de mes parents me mis les larmes aux yeux.

- J'ai dit quelque chose qu'il ne fallait pas ?

- Non, c'est... c'est juste que je ne connais pas mon père et que ma mère... me considère plus comme un esclave que comme sa fille...

- Oh je... je suis désolée ! Je voulais pas !

- C'est pas grave.

Je pleurais vraiment cette fois-ci.

- Après tout on choisit pas sa famille, comme on dit... On choisit pas non plus d'être fille de prostituée, ni d'avoir un nom de famille sujet aux moqueries, ni d'être une intello considérée comme un souffre-douleur...

- Oh, Lucie...

- Je vais prendre l'air.

Je me levais et courais jusqu'aux jardins. Je m'assis sur un banc et me mis à chanter. C'était la seule chose qui me calmais quand j'étais comme ça. J'attirais alors l'attention de Kanato. Génial, le psychopathe de service ! J'arrêtais de chanter d'un coup.

- Tu chante bien. Pourquoi tu pleures ?

- Parce que ma vie est pourrie...

- Qu'est-ce qui t'es arrivé ?

Bien que ce ne soit pas la personne idéale pour ça, je lui racontais tout de A à Z, passant par ma mère, ma vie au lycée et mes ressentis. Il m'écouta attentivement, ce qui m'étonna. Il ne m'interrompa pas une seule fois. C'était louche, mais en parler à quelqu'un m'avait fait du bien.

- Dis, d'après Laito ton sang est le meilleur qu'il est jamais bu.

- Alors si t'es venu, c'est juste pour boire mon sang, hein ? Je me disais aussi que c'était bizarre.

- Que croyais tu ? Je suis un vampire.

- J'ai compris... Vas-y, mais n'abuse pas.

Il ne se fit pas prier et me mordit dans le cou. C'était moins désagréable que Laito, mais c'était quand même loin d'être agréable. Il eu la même réaction que Laito mais n'abusa pas autant que lui. Quand il fut parti, je me sentais néanmoins faible.

- À ce rythme là, je ne vais pas tenir 2 jours...

Je me fis la réflexion en me dirigeant, titubante, vers la chambre. Quand Yui me vit, elle me sauta au cou.

- Aïe ! Doucement !

- Qui t'as fais ça ?

- Kanato.

- Ah... Je t'ai entendue chanter.

- Et ?

- Rien, juste, tu chante bien.

- Merci...

Après ça nous discutâmes de tout et de rien. Malheureusement arriva bien vite CE sujet.

- Eh, dis-moi Lucie, tu les trouve mignons les garçons ?

- Moi...? Enfin, eux...? Euh, c'est-à-dire... Oui, mais...

- Ah ah ah ! J'ai ma réponse. J'ai compris, ce sujet te mets mal à l'aise.

- Oui, un peu...

Arriva bien vite l'heure de dormir. Nous mîmes nos pyjamas et nous couchèrent. Même couchés, nous continuâmes à discuter en chuchotant. Reiji nous entenda quand même et nous dûmes dormir. Je ne réussi pas à dormir et me levais. Je me dirigeais vers la salle avec le piano. Peu m'importais que Laito me surprenne et me sermonne d'avoir touché à son précieux piano. J'entrais dans la pièce et l'observais avant de m'asseoir au piano et de commencer à jouer. Comme je m'en doutais, quand j'eus fini, je trouvais Laito en train de me regarder.

- Je ne savais pas que tu jouais du piano.

- Je joues de pas mal d'instruments, mais le piano reste mon préféré.

- De quels instruments joues-tu ?

- Du piano, toute sortes de guitares, du violon, du violon scelle, de la flûte et de la batterie.

Il parut surpris que je sache jouer d'autant d'instruments.

- Je suis passionnée de musique depuis ma petite enfance.

- Je vois.

Fin du chapitre ! Que va-t-il se passer ? Vous le saurez prochainement ! À + mes louloutes ^.^ !