IMPORTANT !

Je transfère actuellement tous mes écris sur AO3, surtout parce que le rating autorisé sur est M, alors que sur Archive of our Own c'est MA. Tous les textes déjà poster resteront en ligne ici, et je continuerais de poster sur cette plateforme aussi longtemps que possible. Les titres des fictions sont les mêmes, donc vous pouvez facilement retrouver, et mon pseudo est LayAria


Hey ! Je suis pas sûr, mais je crois que ça ne fait pas si longtemps que ça que j'ai posté le chapitre 10... Ou si ?

Cette fiction avance plutôt bien, et je pense qu'elle ne fera pas plus d'une vingtaine de chapitres, même si rien n'est sûr tant que je n'ai pas finit de l'écrire... Pour le moment m'a priorité rester Pain Guide us to Insanity, mais une fois que je l'aurais fini, j'écrirais plus activement celle-ci, en sachant qu'il faudrait que j'ai fini de publier les deux avant la fin des grandes vacances. Oui, ça va être compliqué, mais c'est comme ça. Donc... J'espère que ce chapitre vous plaira, j'essaye d'écrire le suivant aussi vite que possible, bye~

Réponses aux reviews :

Tooran : Ne t'excuse pas voyons, ce n'est pas très grave ! Je suis contente que ça te plaise, et merci pour tes reviews !

Nellana : Merci beaucoup ! Je vais essayer d'écrire plus régulièrement, mais pour le moment je me concentre sur mon autre fiction, qui est normalement bientôt terminée, donc les chapitres sur celle-ci devrait sortir plus souvent, normalement !

Scarlet-Carnival : Alors... Ouais, y'a peut-être des incohérences, et des trucs auxquels j'ai pas vraiment pensé. Honnêtement, quand j'ai commencé à écrire cette fiction, ça ne devait être qu'un O.S, et quand j'ai décidé d'en faire une fiction, je voulais que ce soit un truc beaucoup plus léger que Pain Guide us to Insanity, donc malheureusement il y a des choses beaucoup moins travaillées, le scénario est moins poussé, j'en suis désolée. En tout cas, je suis contente que globalement ça te plaise, et oui, j'ai la fâcheuse tendance à martyriser le pauvre Arthur, un jour il faudrait peut-être que j'arrête. Enfin bref, merci beaucoup d'avoir laissé des reviews, et surtout d'avoir commencé à lire cette fiction aussi !


Chapitre 11

-Allô ?

Dylan se figea. Son corps tout entier sembla soudain cesser de lui obéir. La ligne avait été rétablie. Pour une fois, le téléphone ne devenait pas muet après trois sonneries dans le vide. Cette fois il y avait une voix, une voix qu'il connaissait. Il allait pouvoir les prévenir. Il allait pouvoir prendre des nouvelles d'Arthur. Il allait peut-être pouvoir éviter un carnage.

-A… Allô ? répéta-t-il bêtement, encore sous le choc. C'est Dylan Kirkland.

Du coin de l'œil, il avait bien vu Katyusha se redresser dans son fauteuil, les yeux brillants d'espoir. Même Aisling et Seamus, qui s'étaient stratégiquement placés loin de la démone, semblaient suivre la conversation avec attention.

-Oh, oui, Dylan. Tu veux des nouvelles d'Arthur ?

Ce devait être Francis. Dylan n'était pas sûr, mais il lui semblait bien reconnaitre la voix du Français. Dans l'immédiat, de toute manière, ce n'était pas la priorité. Savoir qui il avait au bout du fil était le cadet de ses soucis.

-Est-ce que ma mère est encore là ? s'empressa-t-il de demander, oubliant totalement la question qu'on lui avait posé.

Il y eut un léger silence à l'autre bout du téléphone, et Dylan crut que la ligne avait encore été coupée. Il aurait presque préféré ça.

-Non, ils sont partis hier, avec le clan Méditerranéen, le clan Germanique et le clan Nordique. Il ne reste qu'Arthur, Gilbert, Roderich je crois, Antonio et moi.

Le Gallois sentit littéralement son sang cesser de circuler dans son corps. Comme si toutes ses veines gonflaient d'un coup sans que rien ne circule dedans, et il fut pris d'un léger vertige alors qu'en réponse son estomac se contractait à l'en faire vomir.

-Ils… Ils sont…

-Partit chez les Soviétiques.

La voix de Francis était basse, presque désolée. Dylan avait encore beaucoup de mal à comprendre qu'il était trop tard. Que ce putain de téléphone avait décidé de remarcher trop tard, que peut-être, sa mère et Allistor étaient partit dans une mission suicide et que pendant ce temps-là, Yao était Dieu savait où avec Dieu savait quel plan foireux.

-Mais Arthur va à peu près bien, tenta le Français. Gilbert a réussi à retirer beaucoup de poison et à lui donner un antidote, et il récupère assez vite. Il ne peut pas encore se lever, ni boire ou manger par lui-même, mais au moins il est conscient.

Comme un con, le Gallois hocha la tête, sans que les mots ne fassent réellement sens dans sa tête. Il n'arrivait même pas à être soulagé. Il n'arrivait pas à articuler un seul mot. Il n'y avait que la menace latente d'un conflit avec les Soviétiques qui tournait en rond dans son esprit. Ils allaient se faire massacrer. Et même si par miracle ils parvenaient à s'en sortir à peu près indemne, les démons ne laisseraient jamais passer une attaque pareille, et le semblant de paix établit volerait en éclat.

-Dylan ?

-Juste… Faites super attention à Arthur, et si Yao vient vous voir, égorgez-le de ma part.

-Pardon ?!

Sans plus d'explication, le Gallois raccrocha aussi sec, et se tourna vers Katyusha. Il fallait faire quelque chose, et vite.

-Tu peux essayer d'appeler ton père ?

L'Ukrainienne avait compris sans qu'il ait besoin d'expliquer clairement la situation qu'ils arrivaient un peu trop tard. Elle se leva d'un bond, sa blessure au ventre semblant totalement oubliée, et s'empara du téléphone, composant fébrilement une série de chiffre que Dylan ne prit pas la peine de regarder avec attention. A la place, il laissa son regard dériver vers son frère et sa sœur. Aisling semblait plus bouleverser que tout ce qu'elle avait pu montrer depuis des années, et Seamus avait la tête baissée et les poings serrés.

-On fait quoi s'ils ont déjà commencé à s'entretuer ? demanda finalement l'Irlandais.

-Aucune idée… avoua Dylan.

-Il faut les rejoindre. Il faut aller là-bas, au cas où Yao déciderait d'y aller pour les prendre par surprise.

-Même si on faisait ça, soupira Seamus, il est probablement déjà parti, et il arrivera là-bas avant nous. En plus, j'ai aucune putain d'idée d'où habitent les Soviètes.

-Katyusha le sait, intervint Dylan.

Seamus tiqua légèrement, mais Aisling semblait déjà en plein réflexion. Finalement, elle se décrocha du rebord de la fenêtre et quitta le salon au pas de course. Katyusha, quant à elle, raccrocha nerveusement et réessaya une nouvelle fois de composer le numéro. A tous les coups, ça ne répondait pas… Le stress commença doucement à enfler en Dylan, jusqu'à devenir une panique fébrile. Il n'avait aucune putain d'idée de ce qu'il devait faire. Sa mère et son frère allaient se faire massacrer, et Yao n'aurait plus qu'à venir en ramasse miettes. Si seulement cette putain de ligne avait été rétablie plus tôt !

-Ca ne répond pas, finit par bredouiller Katyusha en s'éloignant du téléphone comme s'il s'était agi d'une bombe.

Seamus serra un peu plus les poings et se mordilla nerveusement la lèvre. Dylan, lui, paniquait tout bonnement. Il tournait en rond, se tordait les doigts, essayait de réfléchir mais tout ce qui lui venait était irréalisable. Il n'arrivait pas à imaginer une autre issue qu'un carnage sans nom.

-Il faut qu'on aille là-bas, finit par marmonner Seamus. Si on va là-bas, on peut peut-être les empêcher de se faire buter par Yao.

Dylan n'écoutait plus. Il butait dans tous les meubles sans pour autant s'arrêter, en proie à une frénésie rare pour un Beta. D'habitude, c'était plutôt les Omégas qui paniquaient.

-Le trajet est long, on ne sera pas là-bas avant plus d'une journée, murmura Katyusha.

-Ce sera déjà ça de pris.

Aisling revint dans le salon avec un sac encore ouvert, contenant surtout de la nourriture et un arsenal médical.

-On arrivera trop tard… continuait de bredouiller Katyusha, les larmes aux yeux.

-Si on arrive avant Yao, on peut encore l'empêcher de causer plus de dégâts. Tu penses pouvoir raisonner ton père ? demanda Aisling en fouillant dans un meuble.

L'Ukrainienne hocha vaguement la tête, alors que Seamus attrapait Dylan pour qu'il arrête de tourner en rond.

-Quelqu'un à une idée du trajet le plus court pour aller en Russie ? grommela l'Alpha.

-Prendre le tunnel sous la Manche, rejoindre la Belgique, et après il faut passer par les Pays-Bas, l'Allemagne, la Pologne et la Biélorussie… récita Katyusha. On en a pour une jour et quelques, normalement.

-On n'a pas de voiture, fit remarquer Aisling.

-Y'a moyen d'en trouver une, c'est pas un gros problème, intervint Seamus.

-Et je sais conduire, termina l'Ukrainienne.

Aisling ferma le sac désormais plein, les mains plus tremblantes que ce que son attitude laissait présager.

-Okay… Alors on y va. Il faut acheter les billets de train et louer une voiture en France. Maman doit avoir laissé de la monnaie quelque part.

Seamus lâcha Dylan et partit à la recherche d'un peu d'argent, tandis qu'Aisling terminait de vérifier qu'elle avait emportée tout ce qui était nécessaire.

-Ca ne sert à rien, bredouilla Dylan.

-On essaye quand même, trancha Aisling. Il faut trouver une voiture, je ne sais pas si celle de papa fonctionne toujours.

Katyusha jeta un regard anxieux au Gallois. Elle comprenait. Même s'ils arrivaient sur place avant que le massacre ne soit terminé, il allait falloir qu'elle réussisse à approcher son père dans tout ce bordel sans se faire tuer, qu'elle réussisse à le raisonner, et que son père fasse arrêter le combat. Ce n'était pas gagné. Sans compter Yao, qui pouvait débarquer à n'importe quel moment.

-Si… Si ça peut vous rassurer, peut-être que votre mère et votre frère ne se feront pas tuer par ma famille, murmura l'Ukrainienne en grattant nerveusement son bras.

Aisling fronça les sourcils alors qu'elle ajustait le lourd sac sur son épaule.

-Pourquoi ?

-C'est… C'est assez compliqué, et ça commence à dater maintenant, Ivan et Natalya ne doivent pas trop s'en rappeler, mais… Ma famille à une dette envers la votre, d'une certaine façon, alors peut-être que…

-Quelle dette ?

Il était évident qu'Aisling commençait à s'agacer, la colère grimpant facilement à cause du stress, de la panique et de la tension. Katyusha aurait préféré ne jamais se souvenir de tout ça, mais la panique évidente de Dylan la mettait mal à l'aise, et les voir tous s'inquiéter pour leurs deux frères et leur mère ne l'aidait pas à réfléchir clairement. Si elle pouvait essayer de les rassurer, même si ce n'était presque rien, elle préférait encore le faire.

-Votre père a sauvé ma mère.

.

-Wow wow wow, Artie, calme-toi, c'est vraiment pas une bonne idée, ça !

Assis sur le canapé, Francis regardait avec une légère grimace douloureuse Gilbert tenter d'aider Arthur à se lever. Le loup était encore excessivement faible, et sa blessure semblait peiner à cicatriser, mais il ne cessait de s'agiter, aussi le Prussien avait-il décider d'essayer de le mettre debout. Sans grand succès pour le moment, et la patience n'était pas quelque chose de très présent chez l'Anglais, qui n'attendait pas forcément que Gilbert l'aide pour essayer de se redresser.

-Peut-être qu'il faut attendre encore un peu, tenta-t-il.

-Evidemment qu'il faudrait attendre, dis le à cette tête de mule, moi il ne m'écoute pas.

Arthur glapit de douleur alors que le Prussien venait de poser sa main un peu trop près du bandage, et il montra les dents, les yeux brillants de fatigue et de douleur.

-C'est de ta faute, se défendit l'albinos en le reposant doucement par terre. Si tu te tenais un peu plus tranquille, on n'en serait pas là.

-Et il ne peut pas essayer de reprendre forme humaine ? Même s'il est obligé de rester coucher, ce serait toujours plus simple pour le manipuler.

-Je sais pas trop. Ca demande pas mal d'énergie, mine de rien, et je sais pas si sa blessure l'en empêche.

Arthur reposa sa tête par terre avec un soupire de dépit, et leva les yeux vers Francis. Ce dernier tenta de lui sourire, mais il n'avait pas vraiment le cœur à ça. Il savait que le blond était inquiet, il l'était lui aussi. Ils n'avaient aucune nouvelle depuis que tout le groupe était partit en expédition chez les Soviétiques, et il avait un très mauvais pressentiment. L'appel de Dylan n'avait pas été très réconfortant non plus.

-Tu crois que Yao s'est allié avec Winter ?

-Pourquoi ? marmonna Gilbert, occupé à mettre les pattes d'Arthur correctement.

-Dylan a dit qu'il fallait qu'on l'égorge si on le voyait.

-Tu crois qu'ils se sont alliés, toi ?

-Ce sont deux clans de démons, ça pourrait être logique…

-De ce que j'en sais, les Braginsky ne font équipes avec personne. Et leurs techniques sont trop différentes de celles des Asiates.

-Ca pourrait justement être pour ça qu'ils se sont alliés, ça leur permettrait de mêler leurs façons de faire.

Gilbert haussa les épaules et passa ses bras autour d'Arthur.

-On essaye une dernière fois…

Il sentit tous les muscles d'Arthur se tendre, et avec un grognement douloureux, le loup força sur ses pattes pour se redresser, glapissant légèrement de douleur malgré l'aide de Gilbert. Jusque-là, tout allait bien, tant que l'albinos le tenait, il parvenait à réunir assez de force pour tenir debout.

-Moi je n'y crois pas. Les chefs de clans en général sont trop égocentriques pour faire réellement alliance avec qui que ce soit, et Winter Braginsky ne fait confiance à personne. Et je n'ai jamais senti Yao, il put la fourberie à des kilomètres.

-C'est un démon.

-Tous les démons ne sont pas comme ça.

-Ah bon ? ironisa Francis. Tu m'excuseras, mais Ivan et Natalya ne sont pas des exemples d'honnêteté.

-Katyusha n'est pas fourbe, par exemple, et leur mère ne l'était pas non plus.

-Je ne l'ai jamais connu.

-Moi très peu, mais à priori c'était quelqu'un de bien. Enfin bref, tout ça pour dire que moi je ne crois pas à une alliance entre les Asiates et les Soviètes.

-Alors pourquoi Dylan nous a dit de nous méfier de Yao ?

Gilbert haussa les épaules une nouvelle fois et essaya de desserrer sa prise sur Arthur, prêt à le retenir s'il tombait. Il sentit le loup faire un effort monstre pour tenir debout, ses pattes tremblaient violemment sous lui, mais il tint bon.

-C'est pas mal ça Artie !

Gilbert le laissa tenir encore quelques secondes, avant de l'aider à se recoucher.

-C'est très bien. On réessayera demain, de toute façon il faut y aller progressivement au cas où t'aurais un problème quelque part à cause du poison.

-Quel genre de problème ? voulu savoir Francis.

-Ca peut être plein de truc. Déjà c'est une bonne nouvelle, il n'est pas paralysé, ça veut dire que la moelle épinière est intacte.

Le Français hocha la tête et se leva doucement pour s'approcher. Depuis qu'il avait commencé à reprendre des forces, Arthur lui grognait un peu dessus lorsqu'il s'approchait trop près, mais ne le mordait pas. En revanche, il refusait tout net qu'Antonio ne pose une main sur lui, et ne semblait pas très à l'aise non plus en présence de Roderich.

-Essaye de te reposer un peu, espèce de tête de mule, Scotty va me tuer si t'es crevé quand il rentrera.

L'albinos caressa calmement la tête du blond, et sourit légèrement à Francis.

-Je te le laisse, je vais aller chercher de la bouffe. Tu veux un truc ?

-S'il te reste des pochettes de sang, je veux bien.

Arthur eut un vague mouvement de recul, ce qui fit rire le vampire.

-Je te l'ai déjà dit, ton sang n'est vraiment pas très bon, et je n'ai pas faim au point de le boire.

-Et il prendra le mien avant de prendre le tien, intervint Gilbert. Vu que je suis plus awesome.

-Non, juste parce que tu es en meilleur état.

-Franny, tu es terriblement cruel.

Le Prussien se releva non sans mal et remit une buche dans le feu, avant de sortir chercher de quoi manger. Arthur gardait les yeux vissés sur Francis, comme s'il s'attendait à ce qu'il ne lui saute à la gorge.

-Ton frère avait l'air mort d'inquiétude… murmura Francis en tendant une main vers le blond.

Le loup la renifla vaguement mais ne montra pas les crocs, permettant au vampire de lui caresser distraitement les oreilles.

-Yao, hein… marmonna le Français. De toute façon il doit être loin d'ici…

Un léger spasme secoua Arthur, et ses oreilles s'aplatirent sur sa tête alors qu'un grognement sourd lui échappait.

-Un problème ? Tu as mal quelque part ?

Le loup releva la tête et renifla l'air avec insistance, avant de grogner à nouveau. Fronçant les sourcils, Francis se releva et essaya d'écouter très attentivement. Il n'avait pas une aussi bonne ouïe qu'un loup, pas un aussi bon odorat non plus, mais il y avait en effet une drôle d'odeur qui flottait dans l'air. Du sang, pour sûr, mais pas du sang humain. Pour être honnête, ça puait. Même le sang d'Arthur ne sentait pas aussi mauvais.

-Gilbert ? appela-t-il.

Il entendit Arthur s'agiter derrière lui, mais des bruits de pas l'empêchèrent de bouger. Antonio poussa la porte, les sourcils froncés et les yeux luisant, presque écarlate.

-Y'a un truc bizarre.

Le Français hocha la tête, et pinça les lèvres en voyant qu'Arthur avait essayé de se mettre debout mais n'avait pas pu lever son arrière-train.

-Reste couché, Arthur.

Gilbert déboula dans le salon, deux oreilles blanches et une queue touffue battant l'air derrière lui s'étant matérialisé. Roderich était derrière lui, également à moitié transformé.

-On a de la compagnie.

-Démon ? demanda Antonio.

-Vu l'odeur, ouais. Roddy va rester là pour gérer Arthur, nous on va aller faire un tour dehors. Vaut mieux pas le laisser rentrer.

-Dedans ou dehors, ça ne changera rien, si ? voulu savoir l'Espagnol.

-Si. Dedans, il peut essayer de tuer Arthur.

-Tu crois que c'est celui qui a attaqué Arthur ? s'inquiéta Francis.

-Vu la tête d'Artie, ouais. Et je pense pas que les autres auraient laissé un Soviète leur filer entre les pattes.

-Tu penses à Yao ?

-Oh non, je n'y pense pas, j'en suis sûr.

-Contre un chef de clan, on n'a aucune chance, marmonna Antonio.

-Vu l'odeur, il doit être blessé. Mais ouais, on ne s'en sortira probablement pas en un seul morceau s'il y a confrontation. Mais n'oubliez pas que j'ai des super cellules, donc même si je suis mordu je m'en fous.

-Dans l'idéal, ce serait bien que personne ne se fasse mordre, fit remarquer Roderich.

-Contente-toi de surveiller Artie, toi, tu veux ? Et si Yao arrive à rentrer, soit sympa, te barre pas en courant.

-Je ne suis pas un lâche.

-J'aurais cru. Bon, on y va ?

Arthur tenta une nouvelle fois de se lever, et réussit cette fois à mobiliser ses quatre pattes, qui restaient cependant très tremblantes.

-Reste là, Artie, on n'en a pas pour longtemps, lui sourit Gilbert.

Mais le blond ne se recoucha pas, et resta juste à les regarder, ses grands yeux verts brillant d'une terreur manifeste.

-C'est bizarre qu'il soit venu ici, non ? marmonna Francis. Il devrait plutôt être en train d'aider Winter.

-Au risque de me répéter, je ne pense pas qu'ils sont alliés. Et si c'est vraiment lui qui a attaqué Arthur, ça doit le faire chier qu'un Oméga ait réussit à lui échapper. En même temps, pour un chef de clan, c'est sûr que l'égo ne doit pas aimer.

-Il serait revenu juste pour tuer Arthur ? s'étonna Antonio.

-Bah, vu que tout le monde est barré en Russie, c'est pas impossible, c'est même une bonne occasion. Et s'il peut se faire Francis au passage, je pense qu'il ne va pas se gêner.

-Parce que je suis le futur chef de clan… marmonna le Français.

-Tout juste. Après, je peux me planter, hein. Mais j'ai jamais cru que c'était les Soviètes qui avaient attaqués Artie.

Les trois jeunes hommes descendirent les escaliers au pas de course. L'odeur devenait de plus en plus forte, et désormais, les yeux d'Antonio et de Francis étaient rouge vif.

-On va essayer d'éviter le un contre un, si on pouvait s'en sortir vivant ce serait pas mal, marmonna Gilbert.

Il ouvrit en grand la porte, et plissa les yeux pour essayer d'y voir quelque chose.

-Bon, c'est partit pour chasser de l'Asiate.