Un p'tit point à faire sur tout ça.

Oui, c'est un repost. Je sais, ça ne se fait pas trop normalement, "ma fiction ne marche pas je la remets en ligne". Là il y avait pleins de petits trucs à remanier, j'avais besoin de grandir, de relire, réécrire des trucs, et me remettre effectivement de la défaite cuisante qu'a eu cette fiction ici. Donc revoilà PHMB avec toutes mes méchantes fautes corrigées, et vu que tout est déjà écris je vais pouvoir poster souvent ; et non pas trois chapitres par semaine, et, oh, le prochain dans trois mois, et puis allez une absence de un ans, etc...

Avant de (potentiellement) vous jeter dans cette lecture, je fais un peu ressortir les critiques précédemment faites sur cette fiction, et vous aider : les conjugaisons, où j'ai fais n'iiimmmporte quoi, mais c'est la façon dont j'ai voulu écrire cette fiction, c'est voulu, désolée ; les personnages sont difficilement visualisables comme j'en fais peu de descriptions, effectivement désolée encore j'ai écris cette fanfiction pour les fans de VOCALOID qui ont en tête les visuels de Panda Hero, Matryoshka ou Babylon, si ce n'est pas le cas pour vous je vous conseille d'aller faire des recherches pour vous mettre dans le bain ; l'OOC, que je n'ai absolument pas capté au moment d'écrire, j'ai essayé de corriger le tir, j'ai fais de mon mieux. En plus du fait que ça a été écris il y a plus de quatre ans, ça a un peu vieillis ...

Je remercie Servania pour avoir tout lu et m'avoir encouragé tout le long de l'écriture. Et je vous demande d'aller jeter un coup d'oeil aux fanfictions de ParuCafe, qui sont absolument géniales, et dont j'ai tiré l'inspiration de l'une d'elle.


PROLOGUE


Des silhouettes furtives se faufilèrent au coin d'une rue, zigzaguant entre les poubelles avec agilité dans le froid de la nuit. Une tour de contrôle éclaira la rue avec le faisceau d'une lampe. Les chiens de la parade aboyaient encore au loin, dispersant des oiseaux qui s'éloignaient d'un claquement d'aile. Les deux délinquants arrivèrent dans les gradins où les gens, quelques heures seulement avant, applaudissaient à s'en rompre les mains devant la parade. Un des deux s'assit, fatigué, claquant son sac par terre, créant des bruits de métaux s'entrechoquant. Celui resté debout sortit une fine lampe, qu'il alluma, et leva haut dans le ciel. Très vite une deuxième lumière apparut, plus loin, puis une troisième, de l'autre côté de l'immense allée où passaient les chiens, et encore une autre. En tout quinze lumières s'élevèrent dans le ciel encombré par des nuages jaunes. Il ne manquait plus que le dernier signal …

La tour qui éclairait par saccades de lumière l'allée s'éteignit brusquement, au même moment que toutes les petites lampes furent baissées.

Celui qui était assis se leva, un sourire malsain dessiné sur le visage.

« C'est à nous de jouer ... »

Du sac il sortit un grappin. Les deux s'avancèrent jusqu'au mur menant à l'allée centrale. Un mur haut de douze mètres, pour éviter les débordements, mais pas pour éviter les suicides. Ils se postèrent sur ce mur, contemplant un instant le vide devant eux. Pas un moment la peur ne s'empara d'eux. Celui au sac accrocha le grappin au mur, enroula la corde autour de sa taille puis s'élança à l'assaut du mur. Il descendit rapidement, presque il tombait. Quand le sol fût proche, il serra les mains, ralentit, et se posa doucement par terre. Son compagnon ne tardat pas à le suivre, plus lentement. Ils laissèrent le grappin en s'assurant qu'il ne se décrochera pas, et rejoignirent le groupe qui se formait au milieu de l'allée, qui grossissait au fur et à mesure que les autres descendaient. Ils étaient une cinquantaine. Absolument personne ne parlait, le regard leur suffisait.

« Tout le monde est là ? »

Aucune réponse. La voix venait du haut. Deux personnes étaient restées dans la zone des gradins et s'étaient assises sur le bord du mur, narguant l'assemblée de haut. Dans l'obscurité de la nuit déjà bien entamée, on ne pouvait pas distinguer leurs visages.

« Alors je prends ça pour un oui, continua la voix piquant haut, sûrement celle d'une fille.

- Vous savez ce que vous avez à faire, enchaîna l'autre assis à côté, l'opération peut commencer. »

Aussitôt les ombres se murent. Les sacs s'ouvrirent, laissant voir des bombes de couleurs flashy. Chacun en saisit une, ou deux, et commencèrent à colorer le sol, les murs. Ceux en hauteur souriaient, admirant l'œuvre qui évoluait à une vitesse hallucinante. Une petite heure plus tard, la sirène hurlante de la tour de contrôle normalement désactivée beugla. Les troupes se dispersèrent immédiatement. Les bombes disparurent, enfouies à nouveau dans les sacs, et les grappins se tendirent quand les poids des personnes se porta dessus.

Quand la ligne de lumière aveuglante se remit à balayer l'allée, il n'y avait déjà plus personne.

Dans la tour de contrôle, des gardes serrés dans des uniformes stricts comme on serre quelqu'un dans une camisole se réveillaient, sonnés. Ils étaient encore à terre, une bosse saillante sur leur crâne. La trappe menant au toit de l'édifice ouverte laissait passer des volutes d'air chaud et humide. Sur ce toit, une jeune fille se tenait perchée, et avait les yeux fixés sur le dessin dans l'allée de la parade. Elle sourit, satisfaite, pour disparaître dans un coup de vent.


Voilà voilà, merci si vous avez envie de lire la suite, les chapitres sortiront tous les Dimanche ! En espérant vous revoir !