Disclamer : l'univers et les persos appartiennent à J. K. Rowling et Stéphanie Meyer.

Blabla de l'auteur : Et nous en venons donc au pourquoi du titre

Nul repos pour les guerriers

Chapitre 7 : Nul repos pour les guerriers

À défaut d'une lune de miel, Harry eut droit à une semaine de miel, organisée à la va vite. Vu qu'il était le compagnon de Jasper, il avait parut évident qu'il devienne un vampire. Et quand on lui avait demandé combien d'années il voulait pour se préparer à renoncer à sa mortalité, il avait répondu zéro. Autant le transformer tout de suite, attendre ne changerait rien pour lui mais par contre ça rendait le vampire de Jasper plus jaloux et surprotecteur. Pas qu'Harry s'en plaigne mais il savait combien les vies humaines étaient fragiles et s'il pouvait empêcher que Jasper ne s'inquiète comme lui s'était inquiété pour ses amis décédés... Du coup les Cullen avaient organisé un déménagement express pour "raison familiale", quittant la surveillance des Quileutes pour leur demeure perdue en Alaska. Comme il restait à peine deux semaines avant la fin des vacances d'été, Jasper et Harry avait eu la permission d'une semaine sur l'île d'Esmée pendant que les autres se paieraient toutes les joies du déménagement.

Passer une semaine au soleil sur une plage privée avait vraiment été un rêve. Harry se sentait à présent plus prêt à ré-affronter le monde extérieur et il s'était - un peu - décoincé côté ébats sexuels - même si Jasper avait finalement renoncé à le faire en extérieur : "Non, je peux pas, la mouette nous regarde là !". Le changement de température fut un peu brutal quand ils rejoignirent l'Alaska, mais après tout, il ne ressentirait plus le froid d'ici peu. Harry ne pouvait s'empêcher de craindre la douleur de la transformation, mais il était résolu. Il avait enfin une famille comme il en avait toujours rêvé - même si elle ne ressemblait pas vraiment à ce qu'il s'était imaginé - et il voulait rester avec eux pour toujours. S'il avait rêvé du repos éternel pour échapper aux douleurs de son passé, il faisait à présent confiance à Jasper pour les apaiser et lui permettre de connaître la joie de vivre malgré elles.

Les trois jours de transformation furent une torture aussi bien pour Harry que pour Jasper qui ressentait sa douleur comme si elle était la sienne. Puis ce fut la soif de sang que sa famille l'emmena étancher à la chasse. Mine de rien, les plaines glacées de l'Alaska étaient un bon terrain d'entrainement pour un nouveau-né. La population humaine était peu nombreuse et ses zones d'habitations très localisées. Le monde sauvage était à eux pour en profiter en toute quiétude - et sans faire d'études ! Harry apprit donc toutes les subtilités de la vie d'un vampire végétarien. Il se sentait léger, invincible ! Si Jasper n'avait pas été là pour réguler ses émotions, nul doute qu'il aurait passer ses journées - et ses nuits - en ayant l'impression d'être ivre ou drogué. Il planait bien mieux qu'avec du Whisky pur feu, et se faisait un plaisir d'emmener son compagnon au septième ciel avec lui. Dès que la famille l'avait jugé assez stable pour autoriser qu'ils chassent en couple tous seuls, il s'en était donné à cœur joie, trop excité pour être encore gêné par la présence de renards polaires voyeurs.

Le pucelage du vampire Harry n'avait pas fait long feu, et si le Harry rougissant manquait un peu à Jasper, il ne se plaignait pas du quasi-incube qu'il avait récupéré à la place. Harry n'avait jamais paru plus vivant que depuis qu'il était à moitié mort. Il bondissait partout comme un cabri, l'assaillait dès que le reste de la famille n'était plus à portée d'oreille - peu importe pour le don d'Edward, de toute façon il aurait les souvenirs qu'Harry se repasserait inévitablement en déshabillant Jasper du regard quand il ne pouvait pas le faire pour de vrai - et se vengeait avec inventivité des blagues d'Emmett qui avait trouvé un adversaire redoutable. Surtout que le don d'Harry semblait être de pouvoir utiliser sa magie sans baguette. Rudement pratique, surtout pour réparer discrétos le piano d'Edward qui n'avait pas supporté leurs étreintes lyriques - le canapé était trop loin tout comme la table, et ne parlons pas des chambres.

La vie de famille avait donc acquis un peu de piment supplémentaire, mais personne ne s'en plaignait. Et surtout pas Harry qui avait pourtant aspiré de toutes ses forces au calme éternel. Désormais il ne trouverait plus jamais le repos, que ce soit par la mort ou dans le sommeil - car oui, les vampires ça ne dort pas. Mais ce n'était pas grave car il n'était plus seul et il y avait plus intéressant à faire la nuit que dormir. Même si le lit avait toujours une utilité. Nul repos pour les guerriers, surtout quand ils sont aussi souvent au garde-à-vous - tout du moins une partie d'eux.

FIN

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Iroko