Disclaimer : le monde de Harry Potter est à J.K.R.

Rating : T

Personnages : Severus Snape, Minerva MacGonagall, Albus Dumbledore, OC.

Correctrice : Fantomette34.


Un court épilogue, pour clore le Miroir de la Vérité.

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Je remercie beaucoup Abou51, AvaTarbleu, Chocogrenouilles, Draco san, fandeSnape, Karozthor the Necromagus, Lilou0803, SEmer'Ode et ma chère Fantômette, pour avoir rewievé sur cette fiction.

Place à la fin de l'histoire, en attendant de nouvelles aventures. (Elles devraient arriver début février.)

Bonne lecture !


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Le Miroir de la Vérité - Epilogue

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o-O-o

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Elle s'est endormie sur le canapé, fatiguée par sa longue journée d'école.

Il la regarde, il ne peut s'en empêcher. Cela fait quinze jours qu'elle vit avec lui : Albus a décidé qu'elle quitterait son dortoir pour les cachots, dans les appartements de son nouveau tuteur - lui ! - pour ce qu'il restait de l'année scolaire.

Logique, en regard des derniers événements : il peut ainsi veiller sur son élève. Ses camarades, l'instant de stupeur passé, n'avaient pas tardé à harceler la fillette. Sans perdre une seconde, Severus avait mis les choses au point : les Sabliers, toutes Maisons confondues, s'étaient vidés en deux temps, trois Sortilèges, de quoi calmer la majorité des tourmenteurs. Et pour les autres...

Alistair s'en était occupé.

Et quand un Minotaure de deux mètres trente et cent-cinquante kilos parle, les minus d'un mètre de moins écoutent. Rumeurs et quolibets s'étaient tus, de peur pour leurs auteurs de se retrouver en fâcheuse posture.

Ah, Alistair !

Il avait bataillé dur avec Nemo, son chef vénéré, pour obtenir un congé parental et depuis, il squattait le coin des Serpentards, au grand dam de Draco Malfoy qui voyait d'un mauvais œil ce... cet... Hybride, croiser son chemin de Sang-Pur. Là aussi, une démonstration de Magie fit comprendre au jeune homme qu'il n'était pas de taille, dans tous les sens du terme. Et l'hostilité passa en-dessous des radars. C'était le mieux qu'on pouvait en attendre.

Alors le Minotaure hyper-balaise se mua en papa poule et, au grand désespoir du Potionniste, ensevelit la petite sous de nombreuses peluches moldues. Ce dernier avait beau lui répéter que, oui, elle méritait des cadeaux, oui, elle avait bien le droit d'être gâtée, mais était-ce nécessaire de lui offrir une espèce de hérisson bleu, ou un nounours avec un arc-en-ciel sur le ventre ? Elle avait plus de douze ans, par Merlin ! Une presque adolescente.

Alistair promit d'arrêter les frais, mais chaque retour de Severus dans son antre le voyait découvrir un autre jouet. Il prit alors son mal en patience, sachant que son ami allait bientôt repartir, ce que ce dernier fit, non sans avoir eu une longue et secrète conversation avec Albus. Ces deux-là mijotaient quelque chose, Severus le sentait, mais il décida d'oublier le sujet pour l'instant, il avait d'autres préoccupations en tête.

A savoir les réactions de certains de ses Cornichons.

A commencer par MacLaggen, qui vint faire sa semaine de retenue avec un sourire qui lui mangeait le visage, récurant avec joie les fonds de potions ratées. Cet état de fait déprima fortement son Professeur, mais le comble de l'abattement fut atteint quand l'élève, durant son nettoyage, se mit à chantonner les bluettes de Celestina Moldubec, notamment Un chaudron plein de passion - ça encore, ça passait - mais aussi Tu as ensorcelé mon coeur. Severus l'envoya déclarer sa flamme à Rusard, ce qui le calma aussitôt.

Un autre Gryffondor changeait : Neville Londubat. Non pas qu'il soit devenu un As des Potions - à l'impossible, nul n'est tenu - mais il ne faisait plus exploser son chaudron à chaque cours. Et la raison tenait en une phrase : son Professeur ne lui faisait plus peur.

Le jeune homme considérait aussi Elspeth avec bienveillance, et, semblait-t-il, une pointe d'envie. Le Potionniste savait pourquoi : le jeune homme n'avait jamais connu le bonheur de grandir entouré de deux adultes aimants, car ses parents étaient toujours vivants, internés à Sainte Mangouste. De ce fait, une bizarrerie des Lois Sorcières interdisait à quiconque de l'adopter légalement, même avec l'accord d'Augusta, sa Grand-Mère.

Severus se promit d'être plus - hum - gentil avec lui. Tiens, une idée : la petite avait des difficultés en Botanique. Peut-être que Londubat accepterait de l'aider ?

Penser au Gryffondor fit glisser l'esprit du Potionniste vers son élève le moins aimé : Potter. Celui-ci déprimait, depuis que la Cape d'Invisibilité avait été détruite, le dernier lien du garçon avec son père.

Severus n'allait pas pleurer cette destruction, mais...

Potter l'avait aidé, deux semaines auparavant, en servant d'interprète avec Aureus, le Serpent-Sceau. Sans lui, il n'aurait jamais pu convaincre l'être magique de venir sur le bras d'Elspeth, lui permettant de la sauver.

Pouvait-il faire quelque chose pour lui ?

"Merlin, je me ramollis vraiment ! " soupira-t-il.

Et il partit écrire un message.

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Une heure plus tard.

"Bien... bien sûr, Monsieur ! Je serai très heureux de donner des cours particuliers en Botanique à votre... votre fille.

- Merci Londubat."

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Deux jours plus tard.

"POTTER !

- ... ?!

- Un colis pour vous."

Le Maître des Potions tendit un coffret au jeune homme, avant de repartir sans une explication. Harry l'ouvrit.

Il contenait en tout et pour tout un anneau d'or et un parchemin, qu'il déplia.

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Ceci est l'anneau de Gygès, qui rend invisible celui qui le porte.

Puisse-t-il remplacer au mieux ce que vous avez perdu.

Arès

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Caché derrière une armure, Severus Snape contemplait le Gryffondor au bord des larmes, se demandant pour la millième fois pourquoi il avait contacté le Dieu de la Guerre. Sans doute devait-il être masochiste.

Enfin, il y aurait du progrès : Harry Casse-Pieds Potter ne pourrait plus entraîner ses amis dans ses aventures invisibles, puisque l'anneau était individuel. Seul le garçon pourrait le porter.

Et, bien sûr, il avait posé un Sort de Traçage dessus. Quelque chose lui disait que ça deviendrait nécessaire, pour sauver Potter un jour.

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Il avait raison,

mais cela, c'est une autre histoire.

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FIN

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