C'est le dernier chapitre ! Cette histoire qui ne devait durer qu'une quinzaine de chapitres en fait 56 en tout sur AO3.
Bonne lecture.

J'ai réécrit le précédent chapitre pour le faire un peu plus complet.

Par la suite, je vais écrire Romance à l'italienne, une 2PGerIta uniquement sur AO3. L'introduction de l'histoire est déjà disponible. J'essaierai de publier un chapitre par semaine. Pour l'instant, j'ai un peu d'avance, donc ça devrait le faire dans les premiers temps.


Quelques années plus tard !

« Alfred ! Arrête d'embêter Juan !, dit Arthur en attrapant l'épaule de son fils alpha. On laisse les omégas tranquilles ! »

Cinq ans et Alfred possédait déjà un fort instinct alpha qui le poussait à se prendre pour un héros à la rescousse des enfants omégas d'Antonio et Lovino. Oui, même s'il était plus jeune qu'eux, Alfred se sentait le devoir d'un alpha envers eux.

« Va voir un peu ton jumeau !

- Mais Matthew se laisse pas faire ! »

Quelques mois après la création de leur lien, Arthur et Francis avaient eu le bonheur d'accueillir des faux jumeaux dans leur vie. Matthew se révélait oméga et possédait des dons certains pour la magie, contrairement à Alfred. De ce fait, il se passait volontiers de son frère pour se défendre face à ses oncles et sa tante. Presque Matthew venait plus souvent en aide à Alfred que le contraire.

Evidemment, la fratrie Kirkland trouvait trop mignons les quelques flocons que générait Matthew pour répondre à une taquinerie et se mettait en mode tonton et tata gâteaux devant sa bouille oméga.

Après une longue discussion, ils avaient aussi adopté Océane qui se révélait bien plus sage qu'Alfred et le petit Peter Kirkland, l'enfant qui avait été possédé par son père.

« Matthew !, hurla Alfred. Viens ici ! »

Avec un air blasé, Matthew l'ignora superbement.

« On ne donne pas d'ordre, Alfred, soupira Arthur.

- Il est dans sa période : je suis un alpha et je tyrannise mon entourage ?, lui demanda Antonio.

- Si tu savais à quel point il est intenable.

- Ne m'en parle pas. J'y suis en plein avec Alejandro. On évite de les faire jouer ensemble pour notre santé mentale.

- J'approuve le plan. Il faudrait mettre Francis au courant. Il est plus doué que moi pour ce genre de choses. »

Océane et Peter se dirigèrent vers Alfred et kidnappèrent ce jeune héros.

« On s'en occupe !

- Le héros va s'enfuir !, s'écria Alfred en riant.

- Mais oui, Alfred ! »

Arthur put enfin se poser sur une chaise, en compagnie de Francis et Lovino. Ils avaient décidé de se voir régulièrement avec leurs enfants pour leur permettre de côtoyer des personnes de leur âge. Lovino avait fait encore un enfant à Antonio. Le dernier, paraîtrait-il. Une petite fille alpha : Lucia. Antonio gâtait sa petite dernière au plus grand désespoir de Lovino.

« Il faudra faire attention, quand ils seront adolescent, plaisanta Antonio qui venait de les rejoindre. On a des alphas et des omégas dans le lot.

- Ne les grandis pas trop vite, se plaint Francis.

- Hé ! C'est bientôt pour Océane, Peter et Juan, se défendit Antonio. Il vaut mieux prévenir que guérir.

- On ne va pas les séparer à l'adolescence, râla Arthur.

- On va peut-être éviter qu'ils se voient en période de chaleur des omégas.

- C'est quoi des chaleurs, papa ? »

Lovino fusilla du regard Antonio, le sommant de répondre à la question de la petite dernière. Quant aux autres, ils riaient sous cape.

« Lucia, tu es trop petite, mon cœur ! Je t'expliquerai quand tu seras plus grande !

- C'est pas juste !

- Papa sait ce qu'il fait ! », dit Antonio en lui ébouriffant les cheveux.

La petite fille brune aux yeux verts ressemblait beaucoup à Antonio, mais savait bouder comme Lovino.

« Vous n'êtes pas tenté à nous faire un autre bout de choux, les taquina Antonio.

- On en a déjà quatre à s'occuper, dont deux magiciens, réagit immédiatement Francis. C'est déjà beaucoup.

- Mais non.

- Tu n'en as qu'un de plus. Et il ne manquerait plus que j'en fasse deux d'un coup comme la première fois.

- La tête que tu as faite quand je t'ai dit de pousser encore, se moqua de lui Antonio. Et Arthur n'en menait pas large, non plus.

- Pourquoi, pousser, papa ? »

Lovino posa les mains sur les oreilles de sa fille, en regardant à nouveau Antonio avec mécontentement.

« Il faut pousser pour planter les choux, noya le poisson dans l'eau Antonio. Je t'expliquerai plus en détails quand tu seras plus grande. Elle en pose des questions ! »

Les adultes rirent de bon cœur. Les affaires n'avaient jamais été aussi bonnes depuis que Ewen Jones avait disparu de la surface de la Terre. La Commandante Natalya avait été démise de ses fonctions. Et depuis, l'incompétent qui la remplaçait ne leur causait aucun ennui.

Arthur et Antonio se partageaient leurs proies avec bonheur et connivence, de quoi assurer les besoins de leur équipage et de leur famille.

« Alejandro, rends-moi mon jouet ! », cria Alfred.

Les adultes se concertèrent du regard, cherchant la meilleure solution pour que leurs enfants ne s'étripent pas avant la fin du repas.

« Alfred, dit Francis, pourquoi tu ne viendrais pas avec nous comme un grand ? »

Enthousiasmé par l'idée, Alfred vint monter sur les genoux de Francis, prêt à défendre son honneur s'il le fallait.

« Il est trop adorable avec sa mine renfrognée », se moqua de lui Antonio.

Arthur sentit un petit oméga tirer sur son manteau. Il prit alors dans ses bras, Matthew, qui souhaitait assister à leur discussion.

« Il va falloir aller mollo sur le rhum, si nous ne voulons pas choquer ces chastes oreilles.

- Ça fait quoi le rhum, papa ?

- Ce n'est pas pour les petites filles.

- Je pourrai en boire quand je serai plus grande ?

- Avec modération, ma chérie. »

Comme une brute, Alejandro vint se coller contre Antonio.

« Ah ! Mon grand ! Papa est costaud, mais tu devrais faire attention, grimaça Antonio.

- A l'abordage de la table des adultes !

- Peter, c'est une mauvaise idée !, réagit immédiatement Arthur.

- Sauvons le rhum, en rit Antonio en le mettant au-dessus de sa tête.

- Ils sont trop nombreux, surenchérit Francis. On se rend ! Bravo, Captain Kirkland ! Vous aviez une belle stratégie en envoyant des espions dans nos rangs !

- Je ne suis pas un sous-fifre !, râla Alfred. C'était mon idée !

- Mais oui, petit Captain Kirkland, s'en amusa Francis. Un héros est toujours prêt à affronter le danger. »

Content de son exploit, Alfred croisa les bras sur son torse et bomba la poitrine.

Arthur espérait qu'il deviendrait plus raisonnable avec l'âge et que cette période lui passerait assez vite.

Antonio remplit leurs verres de rhum pour trinquer. Lovino éloigna immédiatement son verre de Lucia, beaucoup trop curieuse pour son âge.

« A nous et à notre progéniture ! Que l'océan nous soit favorable ! »

Arthur trinqua avec Francis. S'il avait su qu'en sauvant ce Capitaine de l'armée française, il démarrait une grande histoire d'amour, il ne l'aurait jamais cru. Et il était là, avec leurs enfants sur les genoux à trinquer à leur sort de pirate.

Arthur posa sa tête contre son épaule et respira son parfum de lys, une odeur familière et réconfortante, dont il ne pourrait plus se passer.

Arthur ne troquerait pour rien au monde le bonheur de sa petite famille.

Son regard croisa celui de Francis. Et sous les moqueries de leur couple d'amis et des grimaces dégoûtées de leurs enfants, ils s'embrassèrent.

Leur amour était aussi fort qu'au premier jour.

Il suffisait d'un geste ou d'un regard pour qu'ils se comprennent.

Ils étaient heureux de s'être retrouvés ensemble sur cette aventure et d'être tombé amoureux l'un de l'autre.


C'est toujours bizarre de clôturer une fanfiction. J'espère qu'elle vous aura plu.