Je m'appelle Adam. J'ai tout juste dix-sept ans, et je suis actuellement en dernière année à la célèbre école de sorcellerie Hogwarts.

Né moldu, abandonné et élevé dans un orphelinat, j'ai toujours été différent des autres, parce que contrairement aux autres, qui se contentaient de vivoter, et de vivre au jour le jour, attendant paresseusement le jour où ils seraient expulsés, j'ai toujours essayé de faire le maximum pour m'en sortir. J'ai toujours essayé de prévoir pour mon avenir.

A dix ans déjà, je me disais qu'il fallait que je trouve un moyen de gagner de l'argent, secrètement, et d'en économiser jusqu'à ce qu'on me mette à la porte, à dix-huit ans. C'est pour ça qu'à partir de cet âge, j'ai commencé à fuguer pour me prostituer. Je disparaissais plusieurs jours, et puis quand j'en avais marre, je cachais l'argent sous mes vêtements et je rentrais. J'étais toujours puni, et souvent, on me privait de repas. Ce n'était pas bien grave, généralement, j'avais fouillé assez de poubelles pour ne pas avoir faim en rentrant.

On ne m'aimait pas trop là-bas, mais je me débrouillais toujours pour positiver. Je me disais qu'il me suffisait de tenir jusqu'à ma majorité. Qu'à ma sortie de l'orphelinat, je serais toujours pauvre et à la rue, mais qu'au moins, ça ne pourrait qu'aller en s'améliorant…

Heureusement, je n'eus pas à attendre jusque-là. Le jour de mes onze ans, une femme à l'air sévère et vêtue d'une robe verte avec un chapeau pointu est venue m'expliquer le pourquoi des évènements étranges qui se produisaient à chaque fois en ma présence. J'ai découvert que j'étais un sorcier, et que je disposais d'une bourse d'étude et d'une place dans l'école de sorcellerie du pays. Maintenant, je n'ai plus peur de l'avenir. Je sais que « dans mon monde, » je pourrais au moins trouver un travail, économiser un peu sur mon salaire, et peut être un jour, reprendre des études pour avoir mieux. Si il le faut, alors je reprendrais mon travail du monde moldu. C'est le plus vieux métier du monde, pas moyen qu'il n'y ait aucune putain, même dans celui la…

Je me débrouillerai, quoi qu'il arrive…