Salut tout le monde ! Je m'excuse pour ce long retard. ;;

Voici un chapitre qui fera un peu avancer la relation entre Lucius & James. J'espère que vous l'apprécieriez autant que moi lorsque je l'ai écrit. Je ne fixerai pas de date approximative pour la suite, mais cela ne devrait pas trop tarder. Sur ce, je vous remercie d'avoir lu le premier chapitre et je vous souhaite une bonne lecture. Surtout n'hésitez pas à me partager vos impressions ! ^^

Réponse à lina : Coucou ! Je m'excuse pour les fautes d'orthographes, j'essaierai de m'améliorer pour rendre la lecture plus agréable. En tout cas, merci pour ton compliment, je suis ravie que cela te plaise. J'espère que tu aimerais la suite. ~

Si vous n'aimez pas les histoires romantiques entre hommes, je ne vous oblige en rien à poursuivre la lecture!


CHAPITRE 2

Première rencontre


La pluie tombait à Poudlard, et la forêt interdite n'en menait pas large. Une à une, les gouttes rencontraient le sol, donnant un aspect boueux à ce dernier. Les animaux quittaient le lieux sans plus attendre, partant s'abriter sous un abri proche. Tandis que d'autres en profitaient pour rentrer chez eux.

Malheureusement, aucunes de ces deux solutions n'étaient bonnes pour Cornedrue. Poudlard était bien trop loin de lui pour qu'il puisse l'atteindre, sans être trempé jusqu'au os. De plus, il n'y avait aucun abri disponible où il pourrait s'y reposer.

Il finit par errer, à la quête d'un arbre au feuillage dense, sous lequel il aurait pu se poser sans être mouillé. Mais la chance n'était pas avec lui, puisque les arbres, aussi grands soient-ils, ne possédaient pas assez de feuilles conséquentes pour lui épargner cette douche imprévue.

À force de marcher, le cerf s'épuisait. Son pelage désormais humide, pesait lourd sur son corps fatigué. Il n'avait qu'une envie, rejoindre un endroit douillet et rattraper son sommeil perdu. Alors, il compta les gouttes. Se divertissant de ce spectacle plus ou moins banal, mais intéressant lorsqu'on n'avait plus rien à faire. Une par une il les compta, les détaillant attentivement, surtout lorsqu'elles poursuivaient leur trajectoire sur le sol.

Soudainement, il chuta, s'enfonçant sous terre mais pas assez pour ne plus voir d'où il venait. Il atterri bruyamment, mais aussi douloureusement sur le sol pierreux et dur. Il remarqua que l'une de ses pattes n'avait pas suivie le même chemin que les autres, puisqu'elle s'était tordue, formant un angle des plus étranges…

« Mince, il ne manquait plus que ça ! » pensa amèrement l'animagus tout en essayant de rester équilibré sur ses autres pattes, sans prêter attention au lieu où il se trouvait.


Lucius observait toujours les chatons, émerveillé par les ronronnements de bien être qu'ils produisaient. Lorsqu'un bruit sourd les fit tous violemment sursauter. Surpris, ils fixèrent le corps étendu d'un cerf qui essayait tant bien que mal de se relever sans jamais y arriver. Visiblement impatiente, la bête s'acharnait à vouloir être debout alors que l'une de ses pattes s'était certainement foulée au court du processus.

N'en pouvant plus de ne rester qu'un spectateur, le serpentard s'avança lentement vers l'animal pour ne pas l'effrayer. Blessé ou non, il pouvait être agressif. Soudain, la bestiole se retourna vers lui, ses bois pointant dangereusement dans sa direction. Mais il fallait plus pour impressionner le Malfoy, qui continua sa marche.

Étonné que cet humain ignore si ouvertement son avertissement, Cornedrue se mit à grogner, toujours en position de défense face à ce qu'il jugeait être son ennemi. Ce dernier leva une main vers lui, faisant intensifier le grognement.

« Tout doux, je veux juste t'aider... » murmura-t-il doucement.

Le jeune homme put lire de l'hésitation dans les yeux de cerf. Au bout de quelques instants qui parurent comme une éternité pour le blond, la bête baissa finalement ses bois. Pourtant, elle ne cessa pour autant de grogner, tandis que l'autre s'approchait de plus en plus. Mais cette fois-ci, ce n'était pas des grognements d'avertissement, mais plutôt des gémissements de douleur.

Prenant cela comme un signe d'acceptation, Lucius se dépêcha d'examiner sa blessure sous l'œil vigilant de Cornedrue. Au moindre mouvement brusque du serpent, il s'en irait le moment venu. Pour l'instant, il profitait de ces douces mains qui ne lui voulaient que du bien…


Depuis qu'elle l'avait vu pour la première fois, Lily était tombée amoureuse de James comme elle ne l'avait jamais été auparavant. Il était tout ce qu'elle aimait chez un homme un physique avantageux et une personnalité attachante. Sans oublier le fait qu'il était l'héritier d'une famille riche à souhait.

Pourtant ce n'était pas ce détail là qui l'avait attiré vers lui, mais bien son caractère. Dès qu'elle l'avait vu, son cœur s'était mis à battre à la chamade. Et ses yeux ne pouvait plus se détacher de sa silhouette au loin. Quand elle était seule, elle ne pensait qu'à lui, ses yeux rieurs et sa touffe de cheveux indomptable…

Severus, son meilleur ami depuis son enfance, la ramenait souvent à la réalité lorsqu'il la surprenait en train de rêvasser sur ce Griffondor arrogant. Depuis leur première rencontre, il ne portait pas le Potter dans son estime, et ce, pour plusieurs raisons.

Premièrement, ce type s'accaparait trop souvent l'attention de la rousse à son plus grand damne. Deuxièmement, il ne faisait qu'enfreindre le règlement avec ses acolytes sans jamais se faire punir, à cause d'un soit-disant manque de preuve. Et pour finir, il était un Serpentard, et l'autre un Gryffondor. Une raison non-valable puisqu'il coutoyait toujours Lily, mais cela il s'en fichait.

Il y avait pourtant une chose que Severus détestait par dessus-tout : l'amour évident qu'éprouvait la jeune fille envers l'autre garçon. Parce que son cœur avait fait des siennes et choisi une personne inaccessible… un amour à sens unique comme il n'était pas rare d'en souffrir.

Ces deux personnes étaient toutes les deux amoureuses de personnes différentes qui ne remarquaient en rien leurs sentiments. Néanmoins, elles souffraient en silence malgré le fait que leur entourage s'en apercevait. Pendant combien de temps allait-ce duré ? Elles n'en avaient aucune idée.

Préférant le silence à l'humiliation, elles avaient choisis une direction plus difficile à suivre… Celle menant vers la douleur et la peine.


Lucius souleva délicatement la patte blessée pour l'examiner de plus prêt. L'animal ne s'était pas raté… S'il avait eu sa baguette sur lui, il aurait pu facilement le guérir avec un sort de guérison. Malheureusement, ce n'était pas le cas. Soupirant, il prit un morceau de bois qui traînait dans la tanière puis déchira un bout de sa robe de sorcier. Le blond plaça les bois de sorte à immobiliser la cheville du cerf, et sécurisa avec le tissu.

Cornedrue avait suivit chacun de ses gestes, comme s'il craignait le moindre mouvement agressif pour se battre contre le serpent. Bizarrement, il s'était appliqué soigneusement dans sa tâche, à la plus grande surprise de James.

Il n'avait jamais vu cette face de Lucius. Et il devait avoué qu'il la préférait à celle de son masque qu'il portait au quotidien.

« Voilà mon beau » Le blond caressa doucement le museau de l'animal, qui depuis avait un certain moment, avait arrêté ses grognements pour laisser place à un doux ronronnement.

Les chatons qui étaient restés bien calme jusque là, revinrent quémander de l'attention auprès du vert et argent. Ce qu'il fit avec un sourire amusé sur ses lèvres pleines. Sourire qui charma le griffondor…Le coeur de ce dernier tambourinait dans sa poitrine pour une raison qu'il lui était encore inconnue.

« Il est si beau quand il montre ses émotions...Mais à quoi tu penses James ? C'est un serpent ! Il doit forcément être mauvais et un futur mangemort qui plus est… N'est-ce pas ? » Même sa conscience le contredisait !

James n'en croyait pas ses yeux. S'il ne ressentait pas cette douleur affligeante, il se serait certainement cru en plein rêve. Jamais auparavant, il n'avait vu le Malfoy, ou un Malfoy tout court, esquisser le moindre sourire. Et encore moins devenir si tendre et affectueux. Il se surprenait même à le trouver plus désirable ainsi...

A quoi pensait-il bon sang ? C'était la deuxième fois qu'il fantasmait sur son ennemi ! Quoi que, ils n'avaient jamais été si proche pour réellement se connaître… enfin se détester. D'après les rumeurs qu'il entendait, elles disaient toutes que c'était un personnage froid et sans sentiments. Si ces personnes savaient combien elles avaient tords.

Le cerf admirait le blond en train de jouer avec les chatons excités. D'humeur joueuse, il les rejoignit en sautant sur l'humain, le faisant tomber sur le sol, l'animal au dessus de lui.

Un regard noisette rencontra un autre orageux. Leurs visages étaient si proche l'un de l'autre que leur souffle se mélangeait. Dommage que James ne soit pas sous forme humaine, il l'aurait sûrement embrassé. Couché à même le sol, les cheveux éparpillés autour de lui tel une auréole d'ange… Lucius offrait un tableau des plus désirable.

A la place du baiser, le Cornedrue lui lécha joyeusement la joue, comme pour le remercier de l'avoir soigné.

Les chatons, lassés d'être ignorés depuis l'arrivée de l'autre animal, sautèrent tous sur ce dernier en miaulant, sous le regard attendri de leur mère et le rire du serpentard.

Ils jouèrent pendant un moment, enchaînant des combats amicaux. Les petits mordaient, griffaient chaque partie qu'ils pouvaient atteindre. Et le cerf, le leur rendait tout aussi bien mais avec une certaine retenue pour ne pas les blesser. Au final, le sommeil les rattrapèrent, bien vite. Les trois bestioles partirent rechercher la chaleur de leur génitrice, alors que Lucius se couchait sur le flanc de James à la demande de ce dernier. Il en profita pour le caresser jusqu'à ce son souffle se face régulier.

Sur le point de tomber dans les bras de Morphée, Cornedrue chercha une position plus confortable pour dormir. Demain il trouverait une solution pour rejoindre le château. Pour le moment, ses paupières se faisaient lourdes et cette masse chaleureuse contre son flanc ne faisait que renforcer ce sentiment chaleureux qui l'envahissait petit à petit.

À suivre...