Mes. Plus. Plates. Excuses. Je vous ai lâchés comme des torchons sales, je suis désolée désolée désolée (ouais, je dis ça à chaque chapitre, shame on me). Je vous dirais tout de suite que je n'ai pas d'excuses, j'allais simplement mal (affectivement - aaaaaah ces garçons) et je n'arrivais pas à écrire. Désolée de ne pas avoir pensé à vous -cries-. Ça ne fait que depuis lundi que je vais mieux, comme vous pouvez voir j'ai carburé pour pondre ce chapitre (qui était totalement déjà réfléchis depuis un moment, ce qui est encore plus stupide) et vous rajouter le max de lignes pour remplir mon absence !
Par contre j'ai une grave et triste nouvelle à vous annoncer. Ce chapitre sera certainement l'avant-dernier, ou l'avant-avant dernier, mais il n'y aura sûr pas plus de deux chapitres après celui-là. Même moi je n'ai pas vu la fin arriver ! Je ne fais pas terminer cette fanfiction parce que je ne me sens plus de l'écrire, mais bien parce qu'elle arrive à la fin que j'avais prévue (mais ne vous inquiétez pas, ce sera une belle fin ouverte au cas où je ne veuille revenir et continuer les aventures de nos deux idiots !). Je prépare d'ailleurs une nouvelle fanfiction très lourde sur Inazuma Eleven, dont les personnages ne sont pas encore définitivement définis (Ryuuji en personnage principal sûrement, et des couples partout), elle est en cours, et ce sera génial ! (*EGO*)
Bonne lecture !
DEUXIÈME PARTIE
CHAPITRE 7
Quand Ryuuji et Hiroto partirent de l'orphelinat pour la ville d'Inazuma, le départ de Haruya et Fuusuke était prévu pour le surlendemain, en avion. Les deux s'étaient préparés toute la journée pour le jour J, et n'étaient sortis de leur chambre que pour faire de grands signes à la voiture d'Hitomiko qui emmenait leur deux amis.
De leur escarmouche deux semaines avant ne resta rien, juste des regards furtifs échangés entre eux comme si ça leur était interdis. Ils continuèrent à revoir Afuro chaque jour jusqu'à ce que ce dernier rentre lui aussi en Corée. Haruya était toujours autant enjoué de ses échanges avec le dieu déchu, jusqu'à rester tard le soir en ville, et partir tôt le matin quand tout le monde déjeunait encore. Fuusuke observait ce manège en silence, gardant sa rancune pour lui-même. Il n'allait voir Afuro uniquement pour lui lancer de vifs regards glacés.
⁂
Haruya était tracassé. Malgré ses journées remplies, à cause du départ si proche, il ne pouvait arrêter de penser à son stupide meilleur ami. Il repensait sans cesse aux sentiments qu'il avait ressentis, à ce qu'ils représentaient, ce qu'ils signifiaient, … Particulièrement leur dernier soir au Sun Garden, où il jouait au hanafuda avec son équipe, pendant le tour de Shigeto et Koutarou, il fixait Fuusuke qui lisait de l'autre côté de la pièce. Nepper lui mit un coup de coude peu retenu dans les côtes.
« Alors, on pense à An ?
- Quoi, lui demanda Haruya d'un air incrédule comme s'il s'adressait à un abruti, de quoi tu parles ?
- An, Rean, ton ex.
- Mais non, Haruya avait même oublié qu'il était sortis un temps avec elle, pourquoi tu me dis ça ?
- Tu es pensif, tu as la tête de quelqu'un qui pense longuement à quelqu'un d'autre, et c'est rarement de façon amicale je te le dis !
- Ta gueule. »
Nepper éclata de rire parce que Haruya avait instantanément rougis en cachant son visage derrière sa main, gêné et énervé. Il passa un moment comme ça, avec trop de pensées dans sa tête pour arriver à une conclusion. Finalement il se retourna lentement vers son meilleur ami.
« Tu es amoureux ? »
Nepper le dévisagea, interdis.
« De ma copine ?
- Ta copine !?
- Haruya, ça fait un moment que je sors avec Kurione.
- Des Diamond Dust !?
- Est-ce que tu es stupide ? »
Shigeto se retourna à ce moment, après avoir posé une carte, avec une moue amusée.
« Ne lui en veut pas, on a bien compris que depuis notre retour au Sun Garden notre capitaine batifole dans un autre univers.
- Est-ce que tu sais aussi que An sort avec Clara, et Shigeto a son petit crush sur Maki ?
- WOW ! » Shigeto plaqua ses cartes contre la bouche de Nepper, qui émit un râle de protestation, et les cartes s'étalèrent par terre dans les rires de l'équipe.
Haruya, lui, était juste choqué. Choqué de voir comment les choses lui avaient échappé ces dernières semaines, choqué à quel point les mentalités et la vie de son équipe avaient évoluées sans même qu'il s'en rende compte. La soirée passa, et il fit enfin attention aux choses autour de lui. Les équipes qui se mélangeaient, les regards complices ou amoureux à droite, à gauche. Il remarqua Nepper se lever pendant la partie de cartes pour aller voir Yuki qui venait de fermer son livre, aux côtés des membres de Diamond Dust qui lisaient. Il vit enfin que An n'était pas là, ni même Clara chez l'équipe adversaire. Et il se mit à fixer le portable de Shigeto, qui ne cessait d'envoyer des messages à Maki. Haruya se sentit brusquement très nul. À côté de la plaque. Il ne chercha même pas à savoir immédiatement ce qu'il s'était passé, pourquoi il avait si peu remarqué ces détails, mais il était plutôt abattu par le constat. À la fin de la soirée, quand ceux qui ne s'étaient pas encore couchés s'étaient rassemblés autour du kotatsu pour boire des infusions, Haruya retourna vers Nepper, et s'assit directement entre lui et Yuki. Il avait la tête basse et une moue gênée, n'affrontant pas le regard des deux amoureux surpris.
« Nepper, commença-t-il, comment peut-on savoir qu'on est … Amoureux ?
- Tu es amoureux de quelqu'un ? sursauta ce dernier en restant discret.
- Afuro ? hasarda Yuki de son côté.
- Quoi ? Non ! Réponds simplement à ma question ... » marmonna-t-il.
Alors Nepper et Yuki se jetèrent un long regard entendu, comme s'ils en savaient plus que Haruya, avant de se pencher vers lui à nouveau.
« Quand tu es amoureux, commença Yuki, tu pourrais tout faire pour cette personne, mais sans forcément t'en rendre compte.
- Elle t'énerve, te blesse, ou te rend joyeux beaucoup plus facilement que quelqu'un d'autre.
- Tu tiens à elle, tu pense souvent à elle, par réflexe même parfois, sans y faire attention.
- Tu es jaloux des autres personnes qui sont autour de cette personne, et tu as parfois même peur quand tu sais qu'elle ne connaît pas tes sentiments, peur qu'elle finisse par se tourner vers quelqu'un d'autre.
- Parfois, tu aimerais aussi même être le centre de son univers, qu'elle ne pense qu'à toi. »
Haruya commença à fixer le bois de la table, perdu. Nepper vit dans ses yeux le vide, toutes ses pensées, ses à priori venaient d'être balayés, et ne semblait rester maintenant que la peur et l'appréhension.
« Tu es amoureux ? » souffla doucement Yuki.
Un frisson destructeur parcourut le corps du capitaine de Prominence, retournant son estomac au passage. Il déglutit.
« Oui. »
Nepper regarda alors longuement Yuki, ils s'échangèrent quelques mimiques silencieuses, laissant Haruya glisser lentement jusqu'à ce que son front rencontre la table. Les deux le regardèrent, puis Yuki lança un signe de menton approbateur à son petit-ami. Ce dernier prit alors sa tasse, et but une gorgée d'infusion.
« Il t'aime aussi. »
Silence. Haruya tourna la tête si lentement vers son meilleur ami que son cou grinça.
« Qui ?
- Fuusuke, lui répondit Yuki.
- Qui !? répéta Haruya en tournant la tête vers elle un peu plus rapidement.
- Suzuno Fuusuke, reprit Nepper, le capitaine de Diamond Dust, ton meilleur ami.
- Quoi !? la face de Haruya rougissait à mesure qu'il tournait la tête de plus en plus vite.
- On est sûrs qu'il t'aime aussi. » compléta Yuki en regardant droit devant elle.
Mouvement de tête de Haruya.
« Beaucoup de personnes le pensent en fait. » avoua Nepper avec une moue.
Mouvement de tête de Haruya.
« Et il en souffre en ce moment. » termina Yuki, le nez (le masque) dans sa tasse.
Mouvement de tête de Haruya.
Puis il se leva brutalement.
« Qu'est-ce que tu dis !?
- Euh ... Qu'il en souffre en ce moment ?
- Oui ! C'est vrai ?
- Tu es un imbécile. » souffla Nepper pour attirer l'attention de son meilleur ami, qui se tourna vers lui, « Bien sûr que Fuusuke souffre. Lui au moins, ça fait un moment qu'il a compris ses sentiments pour toi. Depuis toujours il veut veiller sur toi, et il souffre de tes humeurs autant que tu souffre des siennes. Déjà dans l'UFO il était devenu enragé quand tu es partis retrouver l'équipe Raimon plusieurs jours, il ne montrait rien devant son équipe, mais on ne l'avait jamais vu autant errer dans les couloirs du vaisseau, perdu - Yuki hocha la tête d'un air grave -, et maintenant tu recommence en passant tout ton temps avec Afuro. Imbécile ! »
Haruya regarda le vide au-dessus de l'épaule de Nepper. Fuusuke souffrait ? Il se redressa et regarda autour de lui, pour remarquer qu'il n'était pas là, et qu'il devait sûrement s'être enfermé dans sa chambre, en appréhendant le voyage du lendemain. Brusquement, le capitaine de Prominence se retourna et sortit de la pièce d'un pas lourd. Nepper et Yuki se regardèrent de nouveau, éberlués, avant d'éclater de rire.
⁂
Dans sa chambre, parce que c'était bien là qu'il était, Fuusuke rédigeait calmement une liste de tout ce qu'il devait emmener en Corée. Comme sa tête n'était pas pleinement apte à la concentration ces derniers temps, il avait décidé cela pour ne pas s'embêter et s'assurer de ne rien avoir oublié – ce qu'il ne faisait jamais habituellement. Il était en train de cocher la case « dentifrice » lorsque Haruya rentra brutalement dans sa chambre, claqua la porte derrière lui, et lâcha :
« Je ne veux plus que tu souffre ! »
Silence.
« Pardon ? » hoqueta Fuusuke.
Rooooh qu'est-ce que j'ai aimé écrire cette discussion entre Nepper et Haruya. Depuis le début de la deuxième partie je cherchais désespérément (wow, le correcteur de Mac m'a proposée "désespéramment", bonjour Louis XIV ...) un moyen pour que ce stupide Haruya se rende compte de ses sentiments, et rien ne me venait à l'esprit, rien ! Et voilà la solution miracle ! Les amis !
Du coup je ne promets rien pour la date de sortie du prochain chapitre, le fait de me rapprocher de la fin me fige un peu, et mes petits problèmes ne sont toujours pas réglés (BOYS, BOYS, BOYS), sans compter l'école ; je vais faire mon possible ! Maintenant je vous laisse, je vais manger un petit tube de lait concentré sucré COMME UNE GROSSE.
Merci mes fidèles lecteurs ! Désolée encore, vous êtes les meilleurs ... !