Disclaimer : Teen Wolf ne m'appartient pas. Les quelques PNJ cependant viennent de moi.

Rating : M (langage vulgaire et lemon plus tard)
Paring : Présence d'un couple M/M. Stiles x Derek (Sterek)

Note de l'auteur : Bonjour ! J'espère que ce petit OS vous plaira. Pour féliciter notre Tyler Hoechlin d'avoir eu le rôle pour Superman dans Supergirl. (Et d'être un si sexy Super)

Petite précision : Stiles a 25 ans et Derek Hale (je conserve son prénom) est Superman.

Publication : Tous les dimanches si tout va bien. (prochaine publication le 4 septembre)

Bonne lecture !


You're going to change the world –

« Reportage spécial sur notre héros qui a encore une fois sauvé le monde d'un atta - »

" Superman est super, Superman sauve la veuve et l'orphelin, connerie ! " S'exclamait en retour une voix bourrue, provenant de derrière une bétonneuse.

" Calme toi Dante. De toute façon la journaliste ne t'entendra pas. Mais nous si. " Ripostait une autre voix, moqueuse.

" Dante, Liam, arrêtez vos enfantillages. On ne finira jamais sinon ! Et il y a la rediffusion de Star Wars ce soir, je dois être devant ! " Fis-je en arrivant à côté d'eux.

Ils étaient insupportables ensemble, toujours à se bouffer le bec dès qu'ils le pouvaient. Et dire que j'étais l'hyperactif normalement. Essuyant mon front avec le chiffon que Liam me passait, j'observais le travail réalisé, calculant approximativement le temps qu'il nous resterait et les tâches a réalisées encore. Nous avions une deadline à ne surtout pas dépasser, le patron allait nous taper encore sur les doigts. Efficace mais avec des débordements.

" Et toi t'en penses quoi de ça Stiles ? " Me demandait Dante en attrapant le chiffon en vol pour s'essuyer à son tour.

Je me retournais vers lui, mon regard se perdant un instant dans le vide. Qu'est-ce que j'en pensais ? Superman avait toujours été un modèle pour moi. J'avais toujours voulu être un héros moi-aussi. Et si je n'avais pas de super rayon laser ou de super costume qui collait -trop à la peau, j'aidais de mon mieux autour de moi. Des petits gestes qui suffisaient à donner des sourires.

" Superman nous protège. Sans lui nous serions tous mort. "

" A d'autre. Vas l'expliquer à ceux qui sont morts, blessés par les interventions de Superman. Qui ne sont compris que dans les 'dommages collatéraux' comme les bâtiments qu'il détruit. "

" On est là pour les reconstruire Dante. On se relève toujours. " Assurais-je en remettant mes lunettes de protection. " Mais c'est sûr que si on se bouge pas, ils ne s'élèveront jamais à nouveau. "

Cette vieille discussion, nous l'avions sans cesse. Je travaillais dans une entreprise de maçonnerie qui avait pour but en résumé : passer derrière Superman pour nettoyer ses 'erreurs' et 'accidents'. S'il s'excusait en public de chaque destruction, il y en avait toujours pour cracher sur ce qu'il faisait. Et Dante en faisait partie. Et je peux le comprendre d'une certaine façon. Nous avons perdu un collègue lors de l'une de ses interactions avec un autre méchant. Dante était très proche et il n'a jamais pardonné à Superman de lui avoir arraché son ami et de n'être pas venu à son enterrement pour s'excuser. Mais même sans Superman, des accidents arrivaient, des personnes mourraient à chaque instant. Et nous ne rejetons pas notre haine et désespoir sur les causes de chaque personne perdant la vie. Je comprenais les deux parties, je voyais leurs arguments et je ne préférais pas prendre parti. Toute façon, que je l'ouvre ou non, je n'aurais pas plus d'impact que Dante qui insultait la radio. Je n'étais qu'un maçon de vingt-quatre ans. Je n'avais pas grande importance dans la politique et cette dernière ne m'intéressait même pas.

Alors que j'étais monté sur l'une des poutres de l'ossature, l'alarme retendit dans les ruelles. Abasourdissant, stridente. Elle n'avait rien à voir avec celle d'incendie ou de tremblement de terre. Elle déchirait les tympans, tétanisant les cellules nerveuses. Et elle n'avait qu'une signification : une attaque de type extra-terrestre. Mon premier réflexe fut de lever la tête alors que je couvrais les oreilles pour échapper au son de l'alarme. Je vis une masse énorme, semblable à une grosse baleine avancer lentement entre les immeubles. L'objet volant fini par s'immobiliser dans les airs, semblant presque amical. Tout le monde semblait retenir son souffle, moi y compris. Nous savions comme cela finissait, ce genre de grand vaisseau. Il eut un flash dans sa direction avant qu'un souffle puissant ne vienne ébranler tout le quartier. La structure où j'étais s'était mise à grincer, s'enfonçant légèrement dans la terre. Ça, c'était mauvais signe. Je me retournais pour tenter d'atteindre mon échafaudage mais un nouveau souffle fit bouger l'ossature, m'envoyant à l'intérieur du bâtiment. Dante criait mon nom, m'ordonnant de me dépêcher de sortir.

Je me redressais, prêt à courir jusqu'à lui néanmoins, le béton sous mes pieds s'était fissuré à cause des deux chocs. Il semblait bouger sous mes pieds, prêt à s'effondrer à mon moindre faux pas. Les battements de mon cœur s'étaient accélérés avec l'adrénaline et la peur qui me tordait le ventre, tapant contre ma tempe, m'empêchant de raisonner correctement. Mon souffle s'était fait haletant, difficile. Je peinais à prendre ma respiration. Et je reconnus malheureusement le picotement caractéristique d'une crise de panique. Ce n'était pas le moment ! Je devais sortir. Je devais retourner à la maison, serrer mon père dans mes bras, regarder avec lui Star Wars. Je ne pouvais pas rester ici. Serrant mes poings sous la détermination, je me concentrais sur les bruits que faisait le sol à mesure que j'avançais. Je me rapprochais lentement de la sortie, revoyant la lumière du jour qui m'avait atrocement manqué. Je vis Dante et Liam, soucieux tous les deux. Ils me faisaient de grands gestes, semblant me crier des mots mais je n'entendais rien, les structures grinçaient bien trop. Alors que je levais la main pour leur répondre, le choc vint, brutal, assourdissant, violent. Quelque chose venait de traverser le bâtiment, deux étages au-dessus de moi.

" Crap ! " M'exclamais-je alors que je me mis à courir vers la sortie.

Elle était là, à quelques pas. Mais je ne l'atteignais jamais. Des morceaux de béton et de métal s'étaient effondrés, m'empêchant d'avancer plus. Je cherchais une autre sortie alors que les grincements du bâtiment prêt à s'effondrer me pressait à trouver rapidement. Je ne voulais pas mourir maintenant. Je ne pouvais pas. J'étais encore si jeune, je n'avais pas encore trouvé l'amour, je n'avais pas encore passé le level trois de Flappy Bird. J'avais encore tant à vivre, je ne pouvais pas mourir ici. Me répétant ceci dans la tête, je tentais de réguler ma respiration alors que sous un énième craquement, je fermais les yeux. Pendant une demi-seconde, je vis le plafond tomber sur moi. J'attendais ma fin, comprenant qu'il n'y avait plus rien à faire. Je n'étais qu'un homme après tout.

Mais cette sensation ne vint jamais.

Lorsque je rouvris les yeux, je rencontrais deux orbes d'une couleur émeraude où du gris et du brun se mêlaient dans un semblant de tempête. Une semblable à celle qui fauchait mon être en cet instant. Si la poussière avait rendu ma vision trouble, il n'y avait aucun doute. C'était Superman ! Il semblait me sonder un instant, cherchant à trouver d'éventuelles blessures.
" Vous allez bien ? " Me demandait-il d'une voix graveleuse qui m'électrisait immédiatement.

Oh mon dieu. C'était si irréaliste. Je ne pouvais pas être dans ses bras. Il ne pouvait pas être ici.

" Ça r-roule ! Nikel ! S-Super ! " Répondis-je, la voix chevrotante dû aux émotions bien trop fortes pour moi.

Ses lèvres s'étirèrent dans un sourire chaleureux alors qu'il regardait droit devant lui pour s'envoler vers l'attroupement de personne à côté de l'immeuble détruit. Je pus pendant quelques instants observer son profil, ses traits saillants jusqu'à sa légendaire mèche qui tombait sur son front. Je ne vous le cacherais pas, Superman a toujours été plus qu'un modèle, il a été l'un de mes premiers fantasmes. Et si je savais que je n'avais aucune chance – déconnez pas, ce gars doit avoir une femme aussi belle que lui, je ne pouvais m'empêcher de profiter secrètement de ces quelques moments dans ses bras. Finalement je pus retrouver la terre ferme lorsqu'il me déposait et je dus m'accrocher à lui pour ne pas vaciller. Je trouvais du regard Dante et Liam mais impossible de les rejoindre, un attroupement de journaliste me mitraillaient de questions et de photos, perturbant mes sens. Je me retrouvais vers Superman, échangeant un dernier regard avant qu'il ne s'envole à nouveau sauver d'autres vies en détresse, comme la mienne.

Me retrouvant seul, les journalistes se précipitèrent sur moi, me fusillant de questions. Ils furent tellement nombreux à parler en même temps que je ne perçus qu'un brouhaha incompréhensible. Heureusement, mes amis vinrent à ma rescousse, me protégeant tel deux gardes du corps. Ils m'éloignèrent de l'attroupement, me permettant ainsi de respirer à nouveau. Je pris vite conscience de ce qui venait de m'arriver et me retenais visiblement de sautiller d'excitation. Ce que je fis finalement sans pouvoir m'en empêcher, c'était tellement irréel.

" Aller princesse, on rentre. T'as eu ton plein d'émotion pour l'année ! " Déclarait Dante, ne semblant pas du tout ravis de revoir celui qui lui avait tant pris.

Je chutais du petit nuage dans lequel je revivais la sensation de mes bras, me rendant compte de l'état de mon collègue. Sa mine était sombre et ses yeux avaient perdu leur étincelle. Il semblait lui aussi revivre des souvenirs mais pas des joyeux.

" Tu viens chez moi ? Scott va passer ce soir normalement pour Star Wars. "

Je tentais de me rattraper, sachant qu'il n'accepterait pas mon aide si facilement. Il jouait toujours les durs alors qu'il avait besoin d'aide. Dante ne réagit pas tout de suite avant de finalement secouer la tête, déclinant ainsi mon invitation, ma main tendue comme je m'en doutais. Il allait se noyer dans l'alcool pour oublier. J'échangeais un regard avec Liam pour lui faire comprendre de faire attention à Dante. Ce dernier me saluait en glissant sa main dans le dos de son ami, dans un geste de soutien. Je les observais partir, désolé pour lui avant de me dépêcher à rentrer. Le patron allait sans surprise nous appeler pour nous envoyer vers un autre chantier. Et je devais être en forme car il allait nous attendre au tournant. Avec le contrat qui venait de s'annuler suite à la destruction, il allait avoir une perte d'argent si nous ne finissions pas un chantier avant la fin du mois. Et dire que ce n'était que le début des ennuis.