Hey hey heeey ! ∠( ᐛ 」∠)_

Bon, voilà le prologue de ma nouvelle fiction. Je suis hyper nerveuse là vous pouvez pas imaginer.

J'ai pas mal de choses à dire alors ma note d'auteur sera à la fin et assez longue. Vous pourrez la lire ou pas, libre à vous. Il y aura aussi la définition de trois termes qui peuvent sembler obscures (perso je les connaissais pas avant de faire mes recherches) alors voilà.

Warnings sur l'intégralité de la fic : language fleuri assez fréquent (ce sont des jeunes bien vulgaires~), pas mal de sujets sensibles seront traités. Il est fort probable qu'il y ait des scènes de violences physiques et verbales à un certain point, ainsi que des scènes de sexe (peut-être, et dans tous les cas ce sera signalé et fait de façon à ce qu'on soit pas perdu si on les saute).

SPECIAL : Je dédicace cette fiction à mon amie Emma parce que sans elle, je sais pas si cette fic aurait un jour vu la couleur du site lmao. Elle est toujours là pour m'écouter parler pendant des heures de mes fictions, pour me donner des conseils précieux et faire des analyses argumentées de mes chapitres. Elle est toujours là pour me relever quand je déprime et que je perds toute ma confiance en moi, alors je veux lui dédier ce que je considère être mon projet le plus sérieux et le plus aboutit.

Dédicace aussi à Rin-BlackRabbit qui a dû supporter ma crise existentielle avant que je poste parce que j'étais en flippe xD

Sur ce, sans plus de blabla (pour l'instant), je vous laisse découvrir mon nouveau bébé !

Bonne lecture !


Paint the city with the colors of our hearts

Prologue Certified street soldiers

" I look alive, I'm dead inside. My heart has holes and black blood flows.
We'll do some drugs, well fall in love and get fucked up while the world just shrugs.
And people say "you dye your hair and wear tight jeans", that doesn't mean
That you can't scream, or like loud noise. You got a choice, you have a voice ! "

(Hollywood Undead, Knife called Lust)

Quelqu'un avait dit un jour : "la ville est vivante". Si l'on prenait cette phrase au mot, on pouvait trouver ça insensé. Une ville n'était pas une quelconque entité vivante, mais une chose sans vie dans laquelle des êtres vivants se réunissaient.

Oui, si l'on ne cherchait pas plus loin que ça, cette phrase pouvait être prise pour celle d'un idiot ou d'un fou.

Cependant, si l'on prenait le temps de voir le sens métaphorique caché derrière ces quelques mots, l'expression prenait tout son sens. La ville était un tout. La chose, et les êtres qui l'habitaient. Alors là, oui, la ville était vivante. On pouvait même dire qu'elle était pleine de vie.

Tout le monde qui se pressait dans les rues, les gens de tous les âges, de tous les milieux sociaux, dans un grand fourre-tout de visages et de vies.

Tokyo était une ville immense et cosmopolite où l'on pouvait croiser tous type de personnes. Aah, c'était une ville qui faisait rêver bien des gens. La capitale nippone était réputée, que ce soit au sein-même du pays ou au delà de l'archipel. Les touristes y étaient nombreux, les gens des provinces qui venaient y tenter leur chance l'étaient aussi.

Mais comme pour toutes les grande et affriolantes villes, il y avait un revers à la médaille.

Derrière le séduisant des lumières, derrière le charme du mélange entre tradition et nouveauté, derrière la beauté et la grandeur, derrière ce que la société avait fait de plus beau se cachait ce que le monde avait engendré de plus laid.

Derrière le succès de grandes entreprises, derrière l'assurance des grands businessmen et des salariés modèles, derrière les grands appartements et les belles maisons traditionnelles, cachés dans l'ombre du succès, il y avait ceux à qui la vie n'avait pas sourit. Il y avait les working poor, les freeters et les travailleurs journaliers, il y avait les petits quartiers aux appartements presque insalubres. Il y avait la criminalité sale derrière le charme romancé des Yakuza. Il y avait ceux qui peinaient à survivre, ceux que le monde avait rejetés. Il y avait ceux que le monde de paraître avaient brisés.

Derrière les familles modèles, il y avait les familles détruites. Derrière les pères exemplaires, il y avait les pères violents. Derrière les mères tendres, il y avait les mères hystériques. Derrière les enfants souriants aux genoux écorchés de jeux, il y avait les enfants en pleurs, aux bras bleuis de coups. Derrière les parents aimants, il y avait ceux qui rejetaient leurs enfants pour leurs différences. Derrière chaque gosse populaire, il y avait un petit gamin qu'on malmenait.

Derrière chaque beauté il y avait une laideur. Derrière chaque réussite, il y avait un échec. Derrière chaque vie longue, il y avait quelqu'un qui mourrait jeune. Un sorte d'échange donnant-donnant. Une personne vivait sa vie facile, et une autre devait se battre pour compenser.

Comme il n'y avait jamais assez de travail pour tout le monde, les jeunes avaient leurs diplômes accrochés au mur, mais on leur fermait les portes des emplois pour lesquels ils s'étaient privés de sommeil. Des parents se privaient de manger pour nourrir leurs enfants ; certains se tournaient vers les marchés illégaux pour ramener quelques yens de plus à la maison.

C'était comme ça à Tokyo, et c'était comme ça dans le monde entier. Partout où l'on trouvait la richesse, on trouvait la pauvreté. Partout où l'on trouvait le confort, il y avait aussi l'insalubrité. Partout. Il suffisait d'ouvrir les yeux et de ne plus voir que le doré du bling-bling.

Il fallait ouvrir les yeux et voir le sang et la sueur. Il fallait prendre le temps d'écouter et entendre les hurlements. Les cris de ceux qui survivaient et qui ne voulaient pas se laisser marcher dessus.

On avait beau leur cracher au visage, les aveugler avec des richesses qu'ils n'auraient jamais, ils ne tombaient pas à genoux, ils restaient droits sur leurs pieds, fiers et vaillants.

On ne voyait pas ces êtres-là, on ne les entendait pas. Le monde n'en avait rien à foutre des jeunes et de leurs rêves. Les histoires d'enfants qui ne pouvaient rien accomplir n'étaient pas dites. On racontait les histoires des héros, et c'était les personnes gâtées par la vie qui restaient dans l'Histoire.

Mais ces gamins-là, les héros de cette histoire, bordel, ils en avaient dans les tripes. C'étaient des Grands, même si personne ne les voyaient. C'était des durs, du genre qui n'abandonnent pas. On pouvait les blesser, on pouvait les détruire, on pouvait leur mentir on pouvait les trahir, jamais ils n'abandonnaient. Ils savaient que la vie ne leur avaient rien donné, mais qu'est-ce qu'ils pouvaient l'emmerder la vie. Ils n'en avaient rien à faire. S'ils n'avaient rien, et bien ils prendraient. Et on inscrirait leurs noms au Panthéon des champions.

Pour n'avoir jamais abandonné et s'être toujours battus. Pour être restés fiers même quand on les méprisaient.

Ils étaient nés dans le goudron et dans la poussière, mais ils étaient plus proches du ciel que personne ne l'avait jamais été. Les pieds dans la boue et la tête dans les étoiles.

C'était un garçon qui voulait mettre la ville en feu et la regarder disparaître dans les flammes depuis le sommet d'un building. Il voulait qu'on n'oublie pas son nom et qu'on se rappelle son visage. Il voulait quelqu'un à aimer mais avait peur de brûler quiconque viendrait trop près de lui. Il était fait d'envies de tout détruire et d'une tendresse lumineuse. Il était fait d'une violence candide, et d'une douceur ardente. Il était le feu et la plume, ravageur et apaisant. Il était celui qui voulait vivre et rendre son existence digne de quelque chose. Il était la liberté.

Cet autre gars, il était l'ami attentionné et l'épaule sur laquelle on se repose. Il était le vice et et l'innocence. Il était le doute et la confiance. Il était l'éclat de rire et celui qui pleure en secret. Il était l'animal qu'on apprivoise, méfiant et adorable. Il était la gentillesse et la bienveillance, il était la protection et la blessure qui ne cicatrise pas. Il était le passé tortueux et il était l'avenir trouble. Il était le miroir brisé et celui qui voulait empêcher qu'un autre soit détruit. Il était l'amour tendre et l'amour furieux. Il était la colère et il était la terreur. Il était l'indécis.

Ils étaient beaux. Oh, comme ils étaient grandioses. Comme ils étaient forts malgré leurs démons. Comme ils étaient inspirants, comme ils étaient dignes. Pour lui qui avait été forcé dans leur monde sans le vouloir, ils étaient la lumière dorée de quelque chose de nouveau et de merveilleux. Pour lui qui n'arrivait pas à trouver sa place dans ce monde, ils étaient une ancre et un bouclier.

Lui qui était la beauté et la corruption, il était la passion et le calme lucide. Il était l'amoureux et le désastre. Il était l'enfant terrifié et celui qui voulait être courageux. Il voulait se jeter du haut d'un toit mais il ne voulait pas tomber. Il était le désir de reconnaissance, il était l'échec. Il était l'abandon et la force de continuer. Il était la tristesse et l'oreille attentive. Il était la bienveillance et la blessure qu'on inflige. Il était l'honnêteté et celui qui cache ses blessures. Il était le libérateur et celui qu'on avait enchaîné. Il était l'entravé.

Ils étaient, au fond, ce que la ville avait de plus vivant. Ils étaient minuscules, des insectes, de la vermine pour ceux qui les regardaient de haut. Mais ô comme ils étaient vivants, au milieu des soldats de la société avec leurs vies confortables et bien rangées, avec leurs préjugés et leurs regards inquisiteurs. Ils pouvaient bien les snober, eux qui avaient perdu leur flamme.

Ces enfants-là, ils étaient vivants. Ils étaient faits de complexes, de paradoxes et de contradictions. Ils étaient faits de morceaux brisés, ils étaient faits de cœurs en miettes. Ils étaient faits de larme et de souffrance. ils étaient nés de choses laides, et c'était ce qui les avaient rendus si beaux.

Ils étaient ceux qu'on ne voyait pas, ceux dont personne ne raconterait l'histoire. Et pourtant, ils avaient tant de choses à dire. Tant de choses à crier à la face du monde. Ils avaient tant de choses au fond d'eux, tant de passions et de colères, tant d'amour et de haine, tant de douceur et de violence. Ils étaient au fond ce que le monde avait créé de plus beau, mais qu'on gardait enfermés derrière le rideau de la scène qu'on refusait de leur ouvrir.

Ils étaient toutes les couleurs d'un monde. Au milieu du noir et blanc, ils étaient faits de toutes les nuances de la lumière. Ils était le bleu de la tristesse, ils étaient le rouge de la passion, ils étaient le jaune du bonheur, ils étaient le vert de la confiance, ils étaient le violet de l'immaturité, ils était le rose de l'amour inconditionnel.

C'était leur histoire. L'histoire d'enfants paumés dans une société qui leur voulait du mal. Celle de jeunes à qui on voulait imposer une vie formatée tout en leur volant leur liberté, et ce alors qu'ils n'avaient que ça à quoi ce raccrocher.

Ils étaient la jeunesse révoltée, la jeunesse oubliée. Ils étaient la jeunesse sacrifiée.

Quelque part, dans une rue sombre au coeur de la nuit, on pouvait voir un gars au look improbable, accompagné de son meilleur pote, taguer quelque chose à la bombe sur un mur crade. Et on pouvait entendre une voix rapper un morceau improvisé.

"On est les rebus de la société, ceux qui ratent, ceux qui perdent. On est les oubliés, ouais, on est les laissés derrière."


Définitions :

- Les working poor désignent ceux dont le revenu n'atteint pas le niveau de l'assistance publique.

- Les freeters, selon la définition officielle, sont des personnes entre 15 et 34 ans qui n'ont pas d'emploi à temps plein ou qui sont au chômage de façon intermittente, excepté les femmes au foyer et les étudiants.

- Les travailleurs journaliers sont des personnes rémunérées à la journée, sans réel emploi fixe. Au Japon, le travail journalier est aussi connu sous le nom de « travail des 3 K », se référant aux termes kitsui pénible, kitanai sale, et kiken dangereux. C'est par définition le travail le plus épuisant physiquement, et le plus dangereux.


Et voilà ! (⁄ ⁄^⁄ᗨ⁄^⁄ ⁄)

Alors, pour commencer, j'espère que ça vous a intrigués ! Des idées sur qui est 'la liberté" ? qui est "l'indécis"? qui est "l'entravé" ? Dites-moi tout, donnez-moi vos premières impressions, ce que ça vous inspire, vos attentes, vos craintes? ( ͡° ͜ʖ ͡°)

Bon, ce n'est qu'un prologue d'à peine plus de mille mots et on n'apprend rien. En vrai à la base il existe même pas. Mais je voulais quelque chose avant le premier chapitre qui pose un peu le cadre en quelques sortes. Et ça me permet de poser plus ou moins implicitement plusieurs problématiques qui seront soulevées au long de la fic.

Je tiens à dire que cette fic est vraiment très, très importante pour moi. J'en ai eu l'idée il y a 3-4 mois et depuis, je n'ai fais que des recherches de documentation. Parce que je suis vraiment à fond, que j'aime cette histoire et que je veux qu'elle soit complète. Alors j'ai cherché sur internet, j'ai regardé des films et des documentaires, j'ai posé des questions à des pros et des personnes concernées, etc. Bref, je pense pas être la seule à faire ça, mais tout ça pour dire que je me lance pas là-dedans à la légère !

Pour l'anecdote, cette fic vient d'une très vieille idée que j'avais eue où Bokuto serait un richboy et Akaashi un gars de la basse qui entrerait chez lui par effraction pour le cambrioler (et de ça naîtrait leur amour, que c'est beau). Au final, ça a pas mal changé, et le concept final m'est venu comme une illumination alors que je dessinais sur les murs de ma chambre (oui je fais ça, oui.)

Un artist!au sur bokuaka. J'étais hyper excitée quand j'ai eu l'idée ! Bokuaka c'est le couple emblématique des AU ! Et depuis j'ai pas arrêté de bosser dessus, me référencer, réfléchir à tous les aspects du scénario, au rôle des personnages, etc.

D'ailleurs, j'ai trouvé un site vraiment super pour organiser ses fictions à chapitre alors comme je suis altruiste, je vous le passe : hiveword .com. Voilà. Faut s'inscrire et après on a accès à un genre d'organiseur que je trouve assez pratique. On peut rentrer les personnages, les lieux importants, les différentes intrigues, des scènes, etc.

Cette fiction brassera une très grande quantité de thèmes, tels que l'art (obvious), la reconnaissance sociale, les problèmes familiaux et d'argent, les sentiments poussés dans leurs extrêmes, les traumatismes, les troubles anxieux, la difficulté à s'intégrer dans la société, et tant d'autres. Y'aura beaucoup de personnages lgbtqia+ aussi. Pas mal de sujets sombres. Ce sera pas forcément une fic toujours joyeuse.

Bref ! J'ai réunis les problématiques que j'aborderai sous trois grandes catégories que j'ai appelées "la jeunesse révoltée", "la ville dévoreuse" et "les relations torturées". J'aborde déjà certains de ces thèmes dans Someday, I'll remember us (je sais pas si quelqu'un la lit ici?) et ils seront aussi au centre là.

Je tiens aussi à dire que la musique d'Hollywood Undead m'inspire beaucoup pour cette fiction, car beaucoup de leurs chansons sont révoltées, parlent de jeunesse brisée, et d'autres sujets très intéressants qui me parlent pour cette fiction.

Pour finir, je tiens à faire de cette fiction mon projet le plus aboutit et le plus travaillé. L'histoire que j'ai mise au point me plait terriblement, alors j'espère que je serai à la hauteur ! Et j'espère que ça vous plaira ! !(•̀ᴗ•́)و ̑̑

Je veux aussi dire que je m'engage vraiment à poster fréquemment, quitte à faire des chapitres un peu plus court que prévu. Toutes les semaines pendant les vacances, et au maximum toutes les deux semaines pendant les cours. (est-ce que je m'y tiendrai? lol j'y crois pas du tout. mais promis, je vais vraiment faire de mon mieux !)

Voilà je crois que j'ai à peu près tout dit. Merci à ceux qui ont prit le temps de lire mon blala !

J'espère vraiment que vous apprécierez cette histoire et que vous suivrez l'aventure patchouli avec moi ! (patchouli c'est la version courte du titre)

Sur ce, je vais immédiatement poster le chapitre 1 comme je l'avais promis !

A bientôt ! ( ゚▽゚)ノ