Vakoh ! Asbsile ! Qaelii ! Te invocamus, potenta ultima ! Varum, dapie salaka !
Ce que je fais ? Mais j'invoque l'ultime chapitre du premier cycle : la Chute des Anges !

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Dans le pénultième épisode, nous avions fait connaissance du Limier qui a bien mené son petit monde en barque, un comble pour un homme à l'esprit si volage. Mais puisque nous sommes tous dans le même bateau, il convient de revenir aux origines, quand le feu brisa l'acier, à défaut de la tête d'enclume de Mathis dans le colimateur de l'ardente Lorna. 18-10, une belle claque pour cette première finale du capitaine Devaux. Pour en revenir à notre loup déguisé en mouton, qui n'est que loup et point Loup, celui-ci étant l'Ange ayant donné ses dernières instruction au loup-non-Loup qui est son supérieur et suivant mais non suiveur (vous avez suivi ?), celui croise à la volée le chemin des Augures, fraîchement débarqués sans passer par un bateau, surtout pas la barque du vaguement intéressé, mais par portoloin, qui ne les porta pas loin de l'endroit où niche le volatil céleste franchement démoniaque. Et nous avions terminé en mettant en avant un retour en arrière à l'issue duquel le Limier a refroidi des gendarmages d'un infernal brasier ardent.

Ça va, pas trop la migraine ?

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Aloha MissHiwatari (désolé mais ton pseudo sonne Hawaïen dans ma tête, cherche pas) !
Oui ça se finit sur une brioche ! C'est tellement violent, la brioche !
Hé hé ! La discrimination c'est la plupart du temps de l'incompréhension et non une notion de danger, il n'y a pas de raison que seuls les lycanthropes et les cracmols la subissent chez les sorciers ! Et… tu as bien deviné, bravo !
Maieuh j'aime tuer des gens, moi…

Saluuut Rominet (on est presque intimes maintenant, non ?) ! Franchement, je pense que c'est lui. D'assez loin. Mais c'est pas le seul à avoir des araignées au plafond qui ont les fils qui se touchent…
Ça fait jamais plaisir d'être pris pour des cons, surtout quand la personne en face trompe mille personnes mille fois.
Ça dépend : ils sont gentils ou méchants, eux ?
Ah désolé, pour la couverture des élèves manquants, c'est tome 4. Mais je te donne en indice que ça concerne Castle et Carter, les deux taupes professorales de Mauvais Augure.

Salut le Fou ! Ah non hein ! C'est le repas du condamné ! En plus j'aime pas le Nutella.
C'est justement ça depuis le début ! C'est là tout le génie des Ducs Infernaux : ils sont la seule solution au problème qu'ils posent, et résoudre le problème a pour effet d'aggraver encore plus les choses. C'est comme… cautériser un membre tranché : si tu fais rien la victime meurt à coup sûr, mais si tu le fais, ça décuple sa souffrance et elle peut quand même mourir.

Hellu Sengetsu ! Je ne te demanderai pas pourquoi, mais je me le demande. Qu'à moitié en fait, j'ai ma petite idée.
Apprenez en vous amusant ! Ça me rappelle Le Petit Gobelin du Naheulband…
la PSAF est la Préparation aux Sortilèges Avancés Française. Elle est mentionnée dans la fin du Parfum des Arums en tant que meilleure école de pratique d'Europe ou du Monde (?).
Quant à l'elfe… eh bien déjà, ce cher Gorgl a sa propre page sur le Wiki. Et sinon, son histoire sera comptée plus tard. Dans le second cycle. Je sais pas encore quand, ça concerne un gros chapitre que je ne sais pas encore où caser (mais forcément cycle 2).
Le repas du condamné… référence à Marie-Antoinette… brèfle.

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Dans ce chapitre, une accélération brutale. Mortelle. TUVAFERKWA. Je sais, je suis trop un fou.

Pour les infos finales, c'est à la fin (de rien ça me fait plaisir).

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14) L'Homme est un Loup

Dans la grotte, l'ambiance était pour le moins… perturbante. Étienne Duncan était étrangement sympathique, et Zomiel, nonchalante. Camille, Sertorius et Raven se taisaient, méfiants. Émi parvenait tant bien que mal à canaliser Nil, qui bouillait de rage, tenant les Ducs pour responsables de la mort de Jorge. Angela lançait de temps à autre des piques méchantes aux deux adultes, preuve irréfutable qu'elle avait l'instinct de survie d'une brique de tofu à un rassemblement vegan. Quant à Mathis… Égale à lui-même, il gagnait du temps.

– Et l'attentat du Sous-Paris, dans tout ça ?

Duncan haussa les épaules, avant d'arracher une petite plume qui rebiquait sur le haut de son aile droite.

– C'est pas moi. Je n'ai jamais approuvé le principe de tuer aveuglement des sorciers pour faire passer un message. Tu l'auras compris, mon truc c'est d'instiguer le doute, pas la terreur.

– Mais qui en est responsable, alors ?

– Hum… Sam était tenu par un serment inviolable à Magnus, et l'Enchaîneur était le Prévôt. Un changement de gouvernement lui semblait mauvais pour ses affaires, car Amphision étant de l'opposition, Vantreau aurait perdu toute autorité.

– C'est le Limier qui…

Mathis écarquilla les yeux, avant de se frapper le front.

– Mais comment j'ai pu être si bête ! Le Limier, "Sam", c'est Samaël le Destructeur ?

– Ce garçon a toujours été impatient, acquiesça Duncan. Il n'a pas voulu attendre d'être sur le trône pour agir. Moi… tant que ça servait mes intérêts, je n'avais aucun intérêt à m'opposer à lui. Et puis maintenant qu'il est libéré de son serment, je suppose que ça lui laisse le champ libre.

– Et maintenant ?

– Maintenant, je suis censé mourir, rappela l'Ange. Et même si encore une fois le coup de l'effondrement a bien servi mes intérêts, Samaël aurait mieux fait de s'abstenir plutôt que de massacrer la CAG-2.

– Vous semblez bien résolu à mourir, souligna Mathis.

– Ma femme est morte depuis belle lurette, ma fille est encore terrifiée par moi, ma seule nièce encore en vie veut probablement me torturer à mort, et je ne rencontrerai jamais formellement mes deux petits-enfants. Et tout ça pour la gloire du "Seigneur des Ténèbres", qui s'est lamentablement vautré et qui, en plus, s'est avéré ne même pas correspondre à ses propres idéaux de grandeur.

– Tom Jedusor était un Sang-Mêlé, intervint Angela. Ça la fout mal…

– En effet, jeune fille, c'est ce que l'histoire a fini par nous prouver. Je me suis accroché encore un moment à ces idées absurdes. Mon beau-frère avait réussi à son tour à revenir d'entre les morts, avec ses idées, sa puissance, son charisme. Il aurait pu devenir le nouveau Seigneur des Ténèbres. Et il a échoué. Ensuite j'ai fui aux États-Unis. Là-bas, la mentalité suprématiste du sang pur est mêlée au suprématisme blanc. Là-bas, les Bailey sont tout-puissants, et la seule vague opposition à laquelle ils ont à faire face, c'est la Caste Noire, surtout les familles Bourgeois et Pivert. Des familles bien plus anciennes et au sang plus puissant, mais écrasées par les lois de leur propre pays. Et tu sais ce qui ressort de tout ça ? Le fait que les sorciers, qui se pensent si supérieurs aux moldus, ont les mêmes défauts, les mêmes travers, les mêmes luttes puériles. Mais les sorciers ont quelque chose que les moldus n'auront jamais : la Magie. Tout Sang-Mêlé qu'il était, Tom Jedusor était, et reste dans l'Histoire comme un des sorciers les plus puissants de tous les temps. Et c'est cette même magie qui nous donne le devoir de rompre les accords du Secret Magique. Les sorciers sont tellement arriérés technologiquement, et les moldus auraient tant à gagner avec la magie. Tu as déjà entendu parler des néogiciens ?

– Vaguement, mentit Mathis.

– Chacun de nous a ses aspirations, et son rôle défini, mais le seul but, c'est la liberté de tous.

– Et quelle sera la place des moldus dans tout ça ? S'ils n'ont pas la magie…

– … Alors ils feront partie de la caste inférieure. Le système américain fonctionne plutôt bien, il lui manque juste une législation égalitaire comme il en existe déjà une ici. Ce pays est le terrain d'essais idéal.

– Parce que vous êtes un homme blanc riche au sang pur, ne put s'empêcher de grincer Nil.

– Je ne le nie pas, jeune fille. C'est pour ça que je suis un Duc.

– Et les ailes ? le relança Mathis.

– C'est inutile de chercher à gagner du temps, intervint Zomiel. Le piège runique de la grotte est loin de se contenter de déclencher un éboulement. Ils ne sont pas prêts de sortir.

– Voyons, Zomiel, soit polie avec nos invités ! Hé bien, jeune homme, ces ailes sont le don qui m'a été accordé lorsque je suis devenu Duc. Chaque Duc a reçu le don de son choix. Quelque chose d'impossible. Quelque chose d'unique.

– Pourquoi les ailes ? insista Mathis.

– Pour traverser la Manche, expliqua Duncan. Je ne peux me rendre sur l'Île par aucun moyen magique ou moldu, et les vents au-dessus du bras de mer sont bien trop puissants pour une pinson. Mais avec cette envergure…

Duncan déploya ses ailes noires. Elles étaient immenses, et puissantes. Les muscles saillaient sous les plumes de jais. Camille ne put retenir un sifflement impressionné, s'attirant le regard noir de Nil.

– … c'est un jeu d'enfant.

– Samaël peut lire dans les pensées sans Légilimancie.

– En effet !

– Zomiel… La métamorphomagie ?

– C'est un don de naissance, répondit Duncan à sa place. Zomiel est…

– Azraël ! gronda l'intéressée.

– Il n'y a plus rien à protéger, soupira Duncan. Nous sommes tous condamnés, de toute façon. Zomiel est… un portoloin vivant. Elle peut se téléporter en transportant autant de passagers qu'elle le veut. Mais en plus, comme son pouvoir est différent du transplanage, les balises ne l'affectent pas.

– C'est thématique, remarqua Mathis. Vos pouvoirs se rapportent à votre tâche : les ailes pour l'Ange Déchu, la téléportation pour la raffleuse… J'en conclus que le pouvoir d'Azazel était en rapport avec son rôle de bouc émissaire.

– J'admire ta perspicacité. En effet, Azazel a reçu le don d'empathie. Empathie totale, j'entends. Azazel avait un fils atteint d'une tumeur inopérable au cerveau. Se sachant condamné à mort de par sa tâche de Duc, il a profité de son don pour la transférer dans sa propre tête.

– À vous entendre, on pourrait croire que vous êtes les gentils, persifla Nil.

– Il n'y a ni gentils ni méchants. Uniquement des camps qui s'affrontent pour des objectifs différents, avec des méthodes différentes. Tout ce que j'ai dit est vrai, ça ne fait pas de nous des "gentils". Samaël a l'âge de ma fille, et il a pourtant déjà tué plus de personnes que ce que j'ai vécu d'années. Samaël n'est pas "gentil". Ce n'est pas une "bonne personne". Mais il a ce qu'il faut pour remplir le rôle du Destructeur.

– Une absence totale de morale ? suggéra Mathis.

– Exactement, sourit Duncan.

Angela ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel, ou du moins au plafond de la grotte. C'était du grand n'importe quoi. Leur plan était tellement absurde qu'elle s'était étonné qu'il vienne de Mathis, et plus encore du fait qu'elle l'ait accepté. Elle en avait parlé à Raven, et Raven était venue. Pourquoi ? Ce plan était absurde ! Ils n'avaient même plus leurs baguettes !

– Un problème, jeune fille ? s'enquit Duncan d'un ton poli, en voyant l'air pincé d'Angela.

Angela haussa mentalement des épaules, et tenta le tout pour le tout.

– Je m'inquiétais pour nos baguettes, que Samaël nous a prises.

– Oh ! Il a dû les laisser à l'extérieur, comme prévu. Zomiel, tu veux bien ?

La Duchesse haussa les épaules, montrant le peu de cas qu'elle en faisait à titre personnel, puis se téléporta.

À l'extérieur de la grotte, les rochers et le sol étaient recouverts de traces de brûlures, voire de lave séchée. Il ne restait rien des cadavres atomisés des gendarmages, mais une bataille avait clairement eu lieu ici. Les baguettes des gosses étaient posées sur un rocher plat, et Zomiel se pencha pour les ramasser. Elle entendit un battement d'ailes, et redressa la tête. Il y avait un grand oiseau sur un rocher, qui semblait l'observer. Il était à contre-jour, et Zomiel ne pouvait pas le voir distinctement. Elle haussa les épaules. Sûrement un rapace.

Elle se téléporta à nouveau. Une fois dans la grotte, elle posa les baguettes sur la table, devant Mathis, avant de retourner sur son canapé avachi. Mathis s'affaira à la distribution des baguettes.

– Pourquoi nous les rendre ? se méfia Sertorius.

– Parce qu'un sorcier sans sa baguette est amputé, handicapé. Et puis je ne risque rien.

– C'est ce que vous croyez ! s'écria Nil en pointant sa baguette vers lui.

Duncan ne broncha même pas. Avant que les autres aient pu réagir, Zomiel avait déjà stupéfixié Nilüfer.

– Je croyais que vous étiez résolu à mourir ? remarqua Mathis.

– Même justifié, un meurtre n'est pas un acte anodin. Ça vous marque à vie. Je ne peux pas laisser un enfant subir ça, c'est un traumatisme trop lourd. L'une d'entre vous sait de quoi je parle.

Tous les regards se tournèrent vers Raven. Évidemment, un vampire restait une personne (affirmer le contraire devant Angela était très imprudent). Raven s'était défendu face à l'attaque d'un monstre, mais au final, elle avait tué un homme. La jeune polonaise soutint le regard de Duncan.

– C'est ça ! confirma ce dernier. Ce regard-là. Ce regard à la fois de défi et de détresse. Ce regard qui dit à la fois "je n'ai pas peur de tuer parce que je sais ce que ça fait" et "j'aimerais tellement ne pas savoir". Cette jeune fille est la première dont je devrais me méfier. Ensuite, hum, la seconde place est disputée par trois personnes. La jeune vampiresse connait la mort, même si elle ne l'a jamais donné. Le grand gaillard à la mèche grise est marqué par la magie noire. Tu viens d'une famille ancienne et qui pratique une magie très sombre, n'est-ce pas ?

– En effet, confirma Sertorius sans en dire plus.

– Et le troisième… c'est toi, mon cher interlocuteur. Né-moldu, je le sens. Pas la moindre chance de pratiquer la Magie Rouge. Mais c'est toi le chef. Je sais reconnaître l'autorité naturelle quand je la vois. Tu es un chef de guerre. Un futur dirigeant. Que notre combat soit mené à son terme ou non, tu auras une grande place dans le monde. Tu n'es peut-être pas la personne la plus à même de me tuer ici, non pas parce que tu n'en n'est pas capable, mais parce que ce n'est pas ton rôle. En cela, tu es le plus dangereux. Quelqu'un a l'heure ?

– Il est presque 17h, lut Sertorius sur sa grosse montre d'adulte.

– Que le temps passe vite ! Ça fait presque trois heures que vous êtes là ! Zomiel, il est temps que tu y ailles. Vérifie d'abord qu'il n'y a personne, et ne reviens ici que si nous sommes attendus. Adieu, mon amie.

Duncan la serra dans ses bras, puis elle se téléporta à nouveau. Dehors, elle ne vit rien, à part l'oiseau qui attendait toujours. Ne le jugeant pas menaçant, elle quitta définitivement l'endroit.

À l'intérieur de la grotte, un silence gêné s'était installé. Une fois n'est pas coutume, c'est Mathis qui le brisa à nouveau :

– Et maintenant ?

– Comme je l'ai dit, je ne peux pas laisser des enfants me tuer. Outre le fait que ça traumatiserait le responsable à vie, je pense à la postérité : "Dynaste, Héritier du sceau du Loup, Mangemort, Duc Infernal, tué par un sorcier de premier cycle à peine pubère". Ce n'est pas très glorieux.

– La gloire est réservée aux gens vivants ricana Mathis. Puis-je ?

– Je t'en prie.

Enervatum, jeta Mathis, ce qui libéra Nil de l'emprise du Stupéfix de Zomiel.

– T'as pris tout ton temps, gronda celle-ci, en s'efforçant de se relever.

– Je pense qu'il est temps de nous quitter, reprit Duncan. Je ne trouverai pas ce que je cherche ici. Je vais aller… Je vais aller voir ma fille, une dernière fois. Rien ne m'interdit de mourir en Angleterre, après tout.

– Certes.

– Vous venez ?

Et tout le monde sortit de la grotte, en procession. Une fois à l'air libre, Duncan déploya ses puissantes ailes. Le soleil était descendu derrière la crête, et l'oiseau était de nouveau visible. Mathis empêche Nil de faire une gaffe, fronçant les sourcils. Que faisait Korrigan là ? Ah oui, le sifflet d'Émi. Mais où étaient les renforts ?

Duncan se retourna une dernière fois pour adresser un signe de tête à Mathis, et fit battre ses puissantes ailes, décollant du vol. Il s'éleva de quelques mètres avant de se changer en pinson, gagnant en vitesse. Korrigan décolla de son plongeoir, et… fonça. Droit. Sur. Duncan. Dans un claquement sec de son long bec rose, l'augurey broya le petit corps du pinson, avant de l'avaler.

– Oh putain, lâcha Nil.

– Ça fera sûrement mieux sur son épitaphe : "bouffé par un augurey" ! ironisa Angela, que rien ne choquait.

– Oh putain, répéta Nil.

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Après son départ des Boutières, Samaël se rendit à l'ancien repère de Duncan, un appartement en périphérie d'Albi, dans un quartier sorcier mal famé. Le genre de quartier où un homme ailé pouvait aller et venir sans attirer l'attention : ici les difformités magiques étaient la norme. Le genre de quartier où le jeune américain se sentait comme à la maison. La maison… drôle de façon de parler du squat de camés dans lequel il avait atterri après avoir fui de l'orphelinat. Là où il logeait tous les étés, après avoir réussi son entrée à Readviper. Là où il avait commis son premier meurtre.

Il rentra dans l'appartement, et se dirigea droit vers le coffre-fort. C'était un coffre moldu en acier trempé à fermeture mécanique, dont le verrou était renforcé par un sceau runique. Samaël n'en avait cure. Pas besoin de serrure… il posa ses doigts sur le métal qui se mit à fumer… et il éventra le coffre, et plongea la main dedans. Il en ressortit un carnet couvert de cuir épais. Sur la page de garde figurait un nom manuscrit. Le nom de sa première propriétaire. Jenifael Cook.

– Et de deux ! s'exclama joyeusement le Limier.

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Deux jours plus tard…

Dans le bureau de Charleroi Vantreau, l'ambiance était à la célébration discrète. Présents : Magnus, Castellan, Kasun, Maxime, les sept adolescents, et lui-même. Une réunion en comité très restreint, dont le but était pour le moins inhabituel.

– Et c'est là que Raven a trouvé la rune de sécurité du piège, conclut Mathis. Elle l'a effacé, et quelques secondes après, le tunnel s'est rouvert. M. Kasun a été le premier à sortir.

– Merci, jeune homme. Quelque chose à ajouter, Richard ? demanda le Prévôt.

– Une fois ressorti, j'avoue, et je m'en excuse, avoir été temporairement perturbé par la présence de ma fille. Cependant je me suis repris, et j'ai envoyé des hommes examiner la grotte tandis qu'on ratissait la zone. Il n'y a pas de preuve formelle de ce qui a pu se passer, sinon les traces de brûlures et l'air saturée d'énergie noire qui tendent à confirmer l'usage de feudeymons. Cependant, l'examen de l'augurey par notre expert vétérinaire a confirmé la présence d'un pinson dans son estomac.

Ce que l'Histoire ne préciserait pas, c'est que l'experte en question était Marlenaëlle d'Armonval, la mère de Sertorius ici-présent.

– Mais je ne comprends pas pourquoi il ne s'est pas retransformé après sa mort ? s'étonna Marion Castellan.

– Parce que l'animagie est une métamorphose complète, expliqua Olympe Maxime. L'esprit de l'animagus est inchangé. En revanche, son corps devient entièrement animal, ce n'est pas un simple enchantement. C'est pour ça que les animagi conservent leurs capacités cérébrales, bien que leurs instincts soient affectés par leur nature, alors que les métamorphes comme les nahuals doivent user d'artifice pour conserver un minimum d'humanité et la possibilité de se retransformer; parce qu'ils perdent l'usage de leurs capacités cérébrales humaines, mobilisées par le maintien de la forme. Si un métamorphe meurt sous forme animale, le sort est rompu et son corps reprend sa forme initiale, car la magie qui maintient la forme animale est rompue. Si un animagus meurt sous forme animale, c'est un animal à esprit humain qui meurt, donc le corps physique reste le même puisqu'il n'est plus relié à l'esprit capable de le changer, et que seule la transition relève d'un acte magique. Une fois transformé l'animagus est un animal.

Ah, oui. Mathis se souvint que la directrice avait été professeure de Métamorphose.

– Hé bien hé bien, ça c'est une affaire rondement menée ! s'exclama le Prévôt. Les enfants, les mots ne suffisent pas à exprimer la gratitude que nous ressentons pour tout ce que la nation vous doit. Vous êtes des héros. Vous méritez une récompense. J'y tiens, personnellement. Demander une chose chacun, n'importe quoi, et elle vous sera accordée.

– Monsieur, sauf votre respect je doute que ce soit approprié, intervint Castellan.

– Lieutenante-Générale, sauf votre respect ces jeunes gens ont fait votre boulot en portant secours à Magnus. Votre avis n'est pas sollicité. Il ne sera pas dit que les honneurs ne seront pas accordés aux méritants.

Par habitude, la bande se tourna vers Mathis, laissant le chef du groupe parler en premier.

– Je n'ai qu'une chose à demander : l'anonymat pour chacun de nous. Pas de décoration, pas de médaille, pas de presse. Accordez tout cela aux courageux gendarmages, qui ont pris tous les risques. En particulier, et j'insiste sur ce point, vous devez décorer la CAG-2 lors d'une cérémonie publique, et insister sur le rôle de Samaël et Azraël dans leur mort. Il faut saper leur propagande avant que ça ne prenne trop d'ampleur.

Vantreau ne s'attendait certainement pas à ça, mais il n'avait qu'une parole.

– Soit, alors il en sera ainsi. D'autres demandes ?

– L'idéal serait que les Options Zoomagicologie et Défense Contre les Forces du Mal deviennent obligatoires, suggéra Raven. Mais à défaut de cela, je demande à ce que la première inclut des cours pratiques de défense contre les créatures sauvages, et que le second ne se contente plus d'être théorique. Il est temps de nous préparer aux dangers qui nous guettent dehors.

– J'approuve ! s'exclama Nil. En fait, je serais d'avis de rendre obligatoire le club de duel pour tous ceux qui n'ont pas d'autres clubs les samedis. J'en ai déjà parlé avec Mister Carter, et avec les semaines de quatre jours plus la structure du programme de l'Académie, on peut se permettre de consacrer une demi-journée à la pratique des sortilèges hors d'un cadre scolaire, mais de manière encadrée.

– C'est assez redondant, vos deux idées, remarqua Mathis.

– Oui bah ça donne matière à réfléchir en ce sens, répliqua Raven.

– Ce qui serait pas mal aussi, c'est que les professeurs disposent d'assistants recrutés parmi les étudiants de la PSAF en formation éducative, proposa Émi. Les classes sont trop grandes, et il n'y a qu'un professeur par matière donc en cas de problème… on se retrouvera à nouveau avec des situations comme la période de presque huit mois où les élèves de Miss Videsac ont été privés de leur professeur. Ça fait de nos profs de sortilèges et de défense des cibles prioritaires.

– J'ajoute à cela qu'il faudrait instaurer un système de délégués comme dans les collèges et lycées moldus, continua Camille. Que chaque classe compte un élève désigné par un vote pour représenter ses camarades, afin de faciliter le dialogue avec les professeurs.

Le Prévôt ne prenait même plus soin de dissimuler son ébahissement. C'était tellement incongru. Il s'était imaginé que les gamins allaient lui demander de passer une journée avec les gendarmages, ou de visiter le palais, où n'importe quel truc de gosses. Mais outre le fait qu'il n'était pas très à l'aise avec les adolescents et ne savait pas grand-chose de leurs attentes, il s'imaginait face à un groupe de casse-cous qui avaient voulu jouer les héros, certainement pas à une bande d'intellos menés par un manipulateur de génie. Ils avaient face à eux le dirigeant du pays, l'autorité suprême, qui leur donnait carte blanche. Et ils en avaient encore pour cinq ans minimum à rester dans le système éducatif. Quel meilleur moment pour réformer l'éducation à leurs idées ? Ils avaient donc passé la soirée à débattre de ça après qu'on leur ait annoncé ce qui allait se passer, et lorsqu'ils avaient été effectivement convoqués par le Prévôt le lendemain…

– Ma demande ne s'arrête pas en soi aux limites de votre autorité, mais je pense que vous pouvez jouer beaucoup là-dessus, enchaina Angela. En fait, elle s'adresse particulièrement à Madame Maxime, et au Conseil d'Administration.

– Nous t'écoutons, l'invita celle-ci, qui jubilait intérieurement de voir ses propres élèves retirer un à un les bâtons que le gouvernement mettait dans ses roues depuis des années.

– Je voudrais qu'un programme d'échange inter-écoles soit mis en place, afin que les meilleurs élèves puissent aller étudier dans une autre école pour une durée d'un an. J'y ai déjà réfléchi dans les grandes lignes : il faut que la fourchette d'âge d'admissibilité soit à la fois assez large et assez restreinte pour n'inclure que des élèves suffisamment matures émotionnellement pour supporter un éloignement d'un an de tout ce qu'ils connaissent, et n'ayant pas d'examens à la fin de leur année scolaire. Les critères seront différents selon les écoles, mais je pense que de manière générale une fourchette de 13 à 16 ans est idéale.

Richard Magnus n'en revenait pas d'entendre sa fille parler ainsi. Bien sûr, il connaissait son aplomb, son aisance. Mais en la voyant ainsi, difficile d'imaginer qu'avant d'être propulsée en troisième année à Beauxbâtons grâce à des pistonnages internes… elle n'avait jamais été scolarisée, même si le précepteur impérial avait fait des miracles. Cependant, le Prévôt ne se laissa pas démonter :

– Comme vous l'avez justement fait remarquer, jeune fille, je n'ai pas autorité sur les autres écoles, et même mon autorité sur Beauxbâtons est limitée.

– Mais la mienne l'est beaucoup moins, intervint Olympe Maxime. J'approuve cette idée avec joie, et avec votre appui, le Conseil l'approuvera. Nous ne pouvons pas obliger les autres écoles à accueillir nos élèves, mais nous pouvons les inviter à nous envoyer les leurs à nos frais.

– À nos frais ? fronça le Prévôt.

– À nos frais, confirma Angela.

– Et vous, jeune homme, vous allez me demander quoi ? soupira le dirigeant. Des cours d'informatiques le dimanche ? Des examens plus difficiles ?

– J'aimerais vous demander la grâce prévôtaire pour ma sœur Visperi Glazkov, qui a été internée de force par notre père pour un simple accident magique parce qu'elle ne maîtrisait pas ses pouvoirs. Je sais qu'elle ne se déplait pas là-bas et qu'elle pourra y passer les vacances puisque Père ne veut pas d'elle, mais j'aimerais vous demander en son nom de la laisser assister aux cours de l'Académie. Vous pouvez toujours la faire accompagner de son soigneur en prévention, mais elle ne mérite pas de passer sa vie enfermée comme un animal dangereux.

Ému, le Prévôt acquiesça en silence. Il connaissait Korbaa Glazkov : un homme droit, loyal, mais plus cruel encore que sa mère la druidesse noire Ancadéa.

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Deux semaines plus tard…

– Alors, score parfait, confirma Mathis, avec un sourire en coin.

– MOI AUSSI ! s'écria Sertorius.

– POURQUOI TU CRIES ? cria Camille.

– PARCE QUE JE SUIS HEUREUX ! hurla presque Sertorius.

– Hé ho on se calme les hystériques ? les gronda Raven. Angie, ça dit quoi ?

– Je me débrouille pas trop mal. J'ai un Étain en Maths, des Or à toutes les épreuves qu'on a loupées, et le reste c'est équilibré entre Argent et Bronze.

– T'as même pas l'Or en Runes ? s'étonna son amie. Pourtant on a bien bossé !

– Argent, ça va… je suis pas une intello comme toi !

– J'ai quoi ?

– Score parfait, tête d'enclume.

– Ça veut dire qu'on a un score parfait par Ordre ! remarqua Sertorius.

– Ouais enfin pour Mathis ça compte pas, les Aloysia du groupe ont été dispensés d'Arts Magiques, persifla Nil.

– Moi au moins j'ai pas eu une Fonte en Maths, ricana l'intéressé.

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– Je désapprouve totalement cette puérilité ! cracha Kæsius Ballessaim.

– Le fait est que je vous informe, M. Ballessaim, je ne vous demande pas votre avis, répondit posément Olympe Maxime.

– Vous oseriez remettre en question l'autorité du Conseil d'Administration ? se hérissa le conseiller.

– Outre le fait que vous ne représentez qu'un onzième dudit conseil dont vous n'êtes en rien le porte-parole, je vous invite à prendre connaissance de cette ordre signé par le Prévôt, et contresignée par chacun des quatre directeurs. Et vous pouvez vérifier dans le livre de droit qui se trouve sur l'étagère juste derrière vous, nos autorités conjointes peuvent amener à outrepasser un vote du Conseil d'Administration à condition d'obtenir quatre votes favorables.

– Et vous avez d'ores et déjà le mien, sourit Léto Pluiedeglace.

– De même que le mien, ajouta Gaius Malétrix.

– Et le mien, continua Myrielle Magnus.

– Il vous manque toujours un vote, souligna Kæsius avec mauvaise foi.

– Et je pourrais vous l'accorder, s'immisça la doyenne du Conseil, Apolline Delacour. Mais je pense tout autant aux élèves qu'aux professeurs, et je me dois de vous demander quelles dispositions vous comptez prendre pour organiser tout cela.

– Merci de le demander, Apolline, approuva la directrice. En premier lieu, des travaux vont être effectués dans le Pavillon Bleu pour agrandir de manière substantielle le dortoir réservé aux invités lors des grandes finales des Concours Européens de Connaissances organisées à l'Académie, notamment en réaménageant le grenier à l'abandon qui se situe au-dessus. Cette partie des dortoirs sera décorée aux couleurs de Rosa, l'Ordre proposé lors de l'ouverture de l'Académie aux Cracmols en 1989 pour distinguer ces derniers. Même si l'idée a été refusée, les emblèmes avaient déjà été dessinés, et il existe même des bannières prêtes à l'emploi.
Pour la partie éducative, sachez d'abord que la Prévôté nous accorde des crédits supplémentaires pour employer un étudiant diplômé en éducation à la PSAF pour chaque matière, pour toute la durée de leur stage formateur de dix mois, afin d'assister nos professeurs, et pouvoir les remplacer le cas échéant. De plus, nous avons déjà commencé à entamer le dialogue avec les autres écoles intéressées afin qu'ils nous prêtent des professeurs en mesure d'enseigner les matières principales qui ne sont pas proposées à l'Académie aux élèves étrangers, afin que ceux-ci n'aient pas un manquement d'un an dans leur formation. Nous avons à peine entamé les discussions, et nous avons déjà obtenu deux propositions : Le professeur Bullis-Duriot de l'Institut de Salem s'est proposé pour venir enseigner la Magicologie, et la professeure Ingram de l'Académie de Mighty Adler est disposée à venir enseigner l'Alchimie, en plus de proposer un module de soutien en Métamorphose pour les élèves provenant d'écoles accordant plus d'importance à cette branche très spécifique que nous.

– Vous parliez de matière principale, souligna Apolline. J'en conclus que vous avez reçu une réponse favorable du Collège Poudlard ?

– Étonnamment, oui, acquiesça Mme Maxime. Minerva McGonagall s'est opposée à cette idée en premier lieu, mais son Conseil d'Administration en a eu vent par le biais d'un de ses membres dont la fille était intéressée par le projet, et ils ont réussi à la convaincre.

– Et qui paiera pour tout ça ?

– La Prévôté s'engage à couvrir tous les frais en lien avec le programme d'échange Rosa.

– C'est une opportunité inopinée, approuva Apolline. Je vous accorde donc mon vote.

– Hum, je viens de me remémorer quelque chose, intervint Hurşid Yürü. Votre programme d'échange… votre "Rosa", vous envisager bien de l'organiser l'année à venir ?

– En effet, confirma la directrice.

– Mais il s'avère que cette même année est l'année où l'Académie doit accueillir la grande finale des Concours Européens de Connaissances. Cela n'arrive qu'une fois tous les douze ans, est-ce vraiment raisonnable que les deux évènements se produisent en simultanée ?

– C'était prévu ainsi depuis le début, sourit la directrice.

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Trois semaines plus tard, dans le parc national des Pyrénées, à proximité de la commune de Cauteret…

L'équipe d'Arcadus Lupin surveillait la Fosse des Loups depuis plus d'un mois maintenant, et commençait à se lasser. Mais tous avaient confiance en lui, et lui avait confiance en Sérène Castle. En outre, le fait que la pisteuse Aimée-Lyne Hastier appuie la demande était pour le moins inquiétant, elle qui avait tant les pieds sur terre. Tout était tout de même terriblement ennuyeux, jusqu'à ce jour de juillet, où Liginaga, le phénix solitaire qui nichait au sommet de la plus haute statue de la Fosse, s'envola en poussant des cris stridents. Puis les flammes éternelles dans les yeux des statues s'éteignirent un à un.

– Rassemblement, il se passe quelque chose ! ordonna Lupin de sa voix profonde.

– Il n'y avait plus de sceau maintenant la faille depuis trois semaines, grogna Sérène. Quoi que soit la chose qui essaie d'ouvrir la faille, elle est de l'autre côté.

Lupin ne répondit pas. Il serra son épée d'argent gobelin courbée dans son bras gauche recouvert de runes. Il y eut un profond silence, comme si la nature retenait son souffle. Puis le sol se mit à vibrer. À vibrer, pas à trembler. Et de plus en plus fort. Si fort que les agents avait du mal à garder pied au sol. Puis il y eut un bruit sourd d'explosion qu'une dizaine d'éruptions simultanées n'auraient pu produire, tandis que la montagne derrière la statue-perchoir de Liginaga se parait d'une immense fissure. La statue bascula en avant, se brisant dans un énorme nuage de poussière. Les agents les plus proches le dissipèrent d'un sort, et tous commencèrent à s'approcher. La fissure ressemblait à une balafre sur un visage rocheux, juste assez large au niveau du sol pour laisser passer un grizzly adulte, mais haute de presque quinze mètres. Une étrange lueur s'en dégageait, comme s'il faisait jour de l'autre côté de la faille.

– Ce n'est pas normal, commenta Pascal Ronsard, le plus vieil agent après Lupin. Une si petite fissure n'aurait pas dû produire un son si assourdissant…

– C'est tout ce qui te choque ? grinça Sérène. Cette putain de fissure dégage de la lumière. Et quoi que soit la cause de son ouverture, c'est vivant, et c'est dedans.

À ces mots, un hurlement balaya la Fosse aux Loups. Un hurlement horrible, grinçant, cliquetant. C'est là que la première créature surgit, la chitine bleuâtre de son très long corps luisant au soleil terrien.

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FIN DU TOME 3 : L'ANGE DÉCHU

FIN DU CYCLE 1 : LA CHUTE DES ANGES

FIN DES HARICOTS

Et maintenant ? Maintenant, balancez toutes vos questions, vos reviews, vos sous-vêtements et vos pièces jaunes. J'accepte aussi les billets de 20€ et les promesses d'un lendemain radieux.

Jusqu'alors, j'étais bien préparé à vous annoncer une mise en hiatus pour une raison pas triste malgré le contexte. Voilà, je vous l'annonce : je suis officiellement auteur auto-édité. Ou du moins légalement, je suis éditeur avec une licence de commerce en vente de livres. Et bien sûr tout ceci n'est pas vain, car je suis en train d'écrire mon propre roman. Mais mon amie et collègue Dreamer m'a aidé à me rappeler l'importance d'ELM dans ma vie. ELM qui m'a sauvé la vie, me soutenant dans les moments les plus difficiles. ELM qui m'a maintes fois prouvé qu'on pouvait rire à ses propres blagues. ELM qui m'a apporté l'amitié. De grandes et belles amitiés. ELM qui m'a aussi, en partie, apporté l'amour. Toi là-bas, derrière ton écran, j'espère que tu te reconnaîtras (enfin ça sera forcément le cas si tu lis ça, mais voilà), et je veux t'exprimer à nouveau à quel point tu es importante pour moi. Et je m'excuse auprès de tous les autres de vous avoir fait subir ce moment de mièvrerie.

Bref, pas de mise en hiatus. Peut-être une pause plus longue que prévu pour cause de vacances-dans-un-environnement-hostile-à-l'écriture-suivi-de-deux-exams-à-la-rentrée. Vu que le rythme en est à trois semaines, je mise en prévention sur un mois de break. Un mois pendant lequel je pourrai gérer ce bordel, avancer et peut-être terminer mon premier roman (que vous pourrez acheter et même vous faire dédicacer si je suis chaud patate), et même malgré tout ça avancer de ouf ELM 4. Vous vous rappelez quand j'ai dit que je détestais ELM 3 ? Eh bien ELM 4 est mon tome préféré. De loin. Voilà. Il a même réussi à battre le tome 7 alors que les lecteurs de Renouveau savent à quel point il va être génial.

Je vous quitte sur ces bons mots, et je vous dis, telles seront mes dernière paroles avant le lancement du Cycle 2, Le Secret : Avada Kedavra Maxima, bande de cons.